1. Marc Augé, « Présence, absence », in Luce Giard (éd.), Michel de Certeau, Paris, Centre Georges Pompidou, Cahiers pour un temps, 1987, p. 84.
2. Parmi ses œuvres, on pourra consulter, sur le premier siècle jésuite : Pierre Favre, Mémorial, éd. et trad. Michel de Certeau, Paris, Desclée De Brouwer, Christus, 1960 ; Jean-Joseph Surin, Guide spirituel pour la perfection, éd. Michel de Certeau, Paris, Desclée De Brouwer, Christus, 1963 ; Jean-Joseph Surin, Correspondance, éd. Michel de Certeau, Paris, Desclée De Brouwer, Bibliothèque européenne, 1966. Sur l’histoire de la mystique : La Fable mystique, XVIe-XVIIe siècle I-II, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des Histoires, 1982-2013 (tome I également disponible en Tel, 1987) ; et Le Lieu de l’autre. Histoire religieuse et mystique, éd. Luce Giard, Paris, Gallimard-Seuil, Hautes études, 2005. Sur Mai 1968, les sociétés contemporaines et l’engagement d’un chrétien dans ce monde-ci : La Prise de parole et autres écrits politiques, éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 1994 ; La Culture au pluriel, nouv. éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 1993 ; La Faiblesse de croire, éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 2003. Sur l’épistémologie de l’histoire : L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1984 (également disponible en Folio Histoire, 2002). Sur le lien social et la manifestation des différences, voir en collaboration avec Dominique Julia et Jacques Revel, Une politique de la langue. La Révolution française et les patois : l’enquête de Grégoire, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1975 (également disponible en Folio Histoire, 2002). Sur la vie quotidienne ordinaire, les deux volumes de L’Invention du quotidien : 1. Arts de faire, nouv. éd. Luce Giard, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1990 ; et, en collaboration avec Luce Giard et Pierre Mayol, 2. Habiter, cuisiner, nouv. éd. rev. et augm. Luce Giard, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1994. Sur sa bibliographie complète, voir la note 7. Pour un ensemble d’études sur son œuvre, voir les recueils signalés dans les notes 1, 7 et 36. On y ajoutera : Claude Geffré (éd.), Michel de Certeau ou la Différence chrétienne, Paris, Cerf, Cogitatio fidei, 1991 ; Luce Giard et alii, Histoire, mystique et politique. Michel de Certeau, Grenoble, Jérôme Millon, 1991 ; Jeremy Ahearne, Michel de Certeau : Interpretation and its Other, Cambridge, Polity Press, 1995.
3. Karl R. Popper, La Logique de la découverte scientifique, trad. Paris, Payot, 1973 ; Thomas S. Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques, trad., Paris, Flammarion, 1972 ; Bruno Latour et Steve Woolgar, Laboratory Life : The Social Construction of Scientific Facts, Beverly Hills (CA), Sage, 1979 (trad. La Vie de laboratoire. La production des faits scientifiques, Paris, La Découverte, 1988).
4. Saul Friedländer, Histoire et psychanalyse. Essai sur les possibilités et les limites de la psychohistoire, Paris, Seuil, L’Univers historique, 1975, en particulier le chap. 2. « La biographie psychanalytique est-elle possible ? », p. 81-141.
5. Françoise Choay, « Tours et traverses du quotidien », in Luce Giard (éd.), Michel de Certeau, p. 85-90, saluait dans les Arts de faire « aussi l’artiste, sans doute l’un des plus grands de notre temps, par la grâce d’un permanent contrepoint entre la rigueur de son écriture et la richesse des métaphores qui l’animent sans jamais se figer en système » (p. 86-87).
6. Michel de Certeau, « L’espace du désir ou le “fondement” des Exercices spirituels » (1973), repris in Le Lieu de l’autre, 2005, chap. 10, p. 239-248.
7. La liste de ses publications, traductions incluses, comptait 422 numéros en juin 1988 : Luce Giard, « Bibliographie complète de Michel de Certeau », in Luce Giard (éd.), Le Voyage mystique, Michel de Certeau, Paris, RSR et Cerf, 1988, p. 191-243. Depuis cette date, il s’y est ajouté de nombreuses traductions en plusieurs langues et diverses rééditions en français.
8. Il s’en est expliqué clairement dans son article « Mystique » (1971), repris in Le Lieu de l’autre, 2005, chap. 14, p. 323-341.
9. La Fable mystique I, p. 9.
10. Ibid., p. 9-11.
11. Il s’agit d’« Extase blanche », texte publié en octobre 1983, et repris dans son recueil La Faiblesse de croire, p. 307-310.
12. Michel de Certeau, L’Étranger ou l’Union dans la différence, nouv. éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 2005, p. 1-2.
13. La Prise de parole et autres écrits politiques, p. 40.
14. Le thème est esquissé dans la dernière partie des Arts de faire, par rapport au politique et au religieux, puis à travers la mise à l’écart sociale de la mort et du mourant. Il est repris dans son article « L’institution du croire. Note de travail », in Recherches de science religieuse, t. 71, 1983, p. 61-80. Sur les republications de ce texte, voir la « Bibliographie complète », numéros 369 et 385.
15. Voir son chapitre « Les revenants de la ville », in L’Invention du quotidien, 2. Habiter, cuisiner, en particulier p. 201-203.
16. Voir L’Écriture de l’histoire, chap. I, « Faire de l’histoire », et chap. II, « L’opération historiographique », p. 27-120.
17. On se reportera à l’un de ses tout derniers articles : « Historicités mystiques », (1985), repris in La Fable mystique II, 2013, p. 19-50.
18. L’Écriture de l’histoire, chap. III, « L’inversion du pensable : l’histoire religieuse du XVIIe siècle », et chap. IV, « La formalité des pratiques. Du système religieux à l’éthique des Lumières (XVIIe-XVIIIe siècle) », p. 131-212.
19. Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan. Esquisse d’une vie, histoire d’un système de pensée, Paris, Fayard, 1993, p. 102.
20. Élisabeth Roudinesco, Généalogies, Paris, Fayard, 1994, p. 223. Quelques indications sur Loewenstein, dans H. Stuart Hughes, The Sea Change : The Migration of Social Thought, 1930-1965, New York, Harper & Row, 1975, au chapitre sur « l’ego-psychologie », p. 189-239. Plus largement, sur ce milieu d’exilés, Martin Jay, Permanent Exile : Essays on the Intellectual Migration from Germany to America, New York, Columbia University Press, 1986.
21. Voir le dossier de textes traduits et présentés par Jean-Luc Evard, Les Années brunes. La psychanalyse sous le IIIe Reich, s.l., Confrontation, 1984.
22. Un tableau d’ensemble, qui ne traite pas de la psychanalyse, dans Étienne Fouilloux, Une Église en quête de liberté. La pensée catholique française entre modernisme et Vatican II (1914-1962), Paris, Desclée De Brouwer, 1998.
23. Ibid., p. 84.
24. Élisabeth Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France. 2, 1925-1985, nouv. éd., Paris, Fayard, 1994, p. 206-207, 211-213. Du même auteur, Généalogies, p. 245.
25. Les psychanalystes distinguent entre trois types d’analyse : l’analyse thérapeutique, qui concerne des analysants ordinaires ; l’analyse didactique, que suit un candidat désirant devenir psychanalyste ; les analyses de contrôle, ou « contrôles », qui concernent un psychanalyste en formation, plus avancé, déjà autorisé à recevoir des analysants, mais ayant encore à rendre compte de leurs analyses à un analyste expérimenté (Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, 2e éd. rev., Paris, PUF, 1968, voir « analyse didactique » et « psychanalyse contrôlée »). Sur les enjeux et les débats incessants concernant la formation dans les sociétés psychanalytiques, voir Annie Tardits, Les Formations du psychanalyste, Ramonville Saint-Agne, Érès, Scripta, 2000.
26. L’appui de Granoff, médecin, était important, car les analystes non médecins étaient encore tenus en suspicion. Sur la personnalité de Granoff, voir Élisabeth Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France. 2, p. 290-292. Sur un incident en 1961 à propos d’un analysant de Beirnaert et de difficultés soulevées auprès de Granoff par l’Ordre des médecins (sur fond de querelles internes au milieu psychanalytique), ibid., p. 341.
27. Louis Beirnaert, Aux frontières de l’acte analytique. La Bible, saint Ignace, Freud et Lacan, Paris, Seuil, 1987 : la citation relevée est rapportée par Paul Daman et Andrée Lehmann, préface, p. 11.
28. Élisabeth Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France. 2, p. 440.
29. Pierre Nora (dir.), Essais d’ego-histoire, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1987.
30. Sa première publication en 1956 dans un bulletin d’étudiants (Séminaire universitaire de Lyon) s’intitule « L’expérience religieuse, “connaissance vécue” dans l’Église ». Ce texte a été reproduit dans Luce Giard (éd.), Le Voyage mystique, p. 27-51.
31. Sur les premiers temps, voir John W. O’Malley, Les Premiers Jésuites 1540-1565, trad., Paris, Desclée De Brouwer, Christus, 1999.
32. La Faiblesse de croire, chap. 3, « Le mythe des origines », p. 67-86.
33. Louis Beirnaert, Aux frontières de l’acte analytique, p. 242 : dans son contexte, cette remarque concernait toute sorte d’activités exercées par des jésuites, je me permets de l’appliquer plus directement à la psychanalyse.
34. On lui confia la rédaction d’une partie substantielle (sur le généralat d’Aquaviva, et sur le XVIIe siècle français) de l’article « Jésuites », in Dictionnaire de spiritualité, t. VIII, 1974, repris in Le Lieu de l’autre, chap. 7.
35. Michel de Certeau, La Possession de Loudun, éd. rev. Luce Giard, Paris, Gallimard, Folio Histoire, 2005, p. 317.
36. Ibid., p. 421. Voir Philippe Boutry, « De l’histoire des mentalités à l’histoire des croyances. La possession de Loudun (1970) », in Le Débat, no 49, mars-avril 1988, p. 85-96. Ce numéro contient d’autres articles composant un ensemble intitulé « Michel de Certeau, historien ».
37. « Introduction », in Jean-Joseph Surin, Correspondance, p. 28.
38. La Fable mystique I, p. 321.
39. Louis Beirnaert, Aux frontières de l’acte analytique, note 2, p. 32.
40. La première édition était ordonnée comme suit : I. « Le noir soleil du langage » ; II. « Microtechniques et discours panoptique » ; III. « Le rire de Michel Foucault » ; IV. « L’histoire, science et fiction » ; V. « Psychanalyse et histoire » ; VI. « Le roman psychanalytique » ; VII. « L’institution de la pourriture » ; VIII. « Lacan ».
41. Je remercie Joseph Moingt et Jacques Sédat, qui m’ont signalé quelques coquilles que l’auteur n’avait pas relevées dans la publication antérieure de ses textes.
42. « Qu’est-ce qu’un séminaire ? », in Esprit, novembre-décembre 1978, p. 176-181.
43. Voir ci-dessous le chapitre XII, « Corps torturés, paroles capturées », avec la « Lettre » de Pierre Vidal-Naquet.
44. Sur les péripéties de la dissolution, voir Élisabeth Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France. 2, p. 652-664. Du même auteur, Généalogies, p. 313-317.
I
1. Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, « La fiction de l’histoire », p. 312-358.
2. Ralph Andreano (dir.), La Nouvelle Histoire économique, trad. Paris, Gallimard, 1977, p. 258 sv.
3. Jeanine Czubaroff, « Intellectual Respectability : A Rhetorical Problem », in Quarterly Journal of Speech, t. 59, 1973, p. 155-164.
4. Jean-Pierre Faye, Les Langages totalitaires, Paris, Hermann, 1973.
5. Jack D. Douglas, « The Rhetoric of Science and the Origins of Statistical Social Thought », in Edward A. Tiryakian (dir.), The Phenomenon of Sociology, New York, Appleton-Century-Crofts, 1969, p. 44-57 ; Herbert W. Simons, « Are Scientists Rhetors in Disguise ? An Analysis of Discursive Processes within Scientific Communities », in Eugene E. White (dir.), Rhetoric in Transition, Pennsylvania State University Press, 1980, p. 115-130.
6. John Craig, Theologiae christianae principia mathematica, Londres, 1699 : texte latin et traduction des « rules of historical evidence », in History and Theory, Beiheft 4, 1964.
7. Condorcet, Mathématique et société, Paris, Hermann, 1974. La question traitée par Condorcet en 1785 avait déjà été abordée par Jean-Charles de Borda, Mémoire sur les élections au scrutin, 1781. Reprise par Kenneth J. Arrow, Social Choice and Individual Values, New York, 1963, elle a reçu un traitement qui a valu à son auteur un prix Nobel.
8. C.B. Macpherson, The Political Theory of Possessive Individualism, Oxford, Clarendon Press, 1962 ; Alan Macfarlane, The Origins of English Individualism, Cambridge University Press, 1978.
9. Morris Kline, Mathematics in Western Culture, Oxford University Press, 1972, p. 190-286.
10. Voir par exemple « IBM ou l’émergence d’une nouvelle dictature », in Les Temps modernes, no 351, octobre 1975.
11. Peter Hanns Reill, The German Enlightenment and the Rise of Historicism, Berkeley, University of California Press, 1975, p. 231, etc.
12. Michel de Certeau et alii, Une politique de la langue, Paris, Gallimard, 1975, chap. 4, « Théorie et fiction (1760-1780) : De Brosses et Court de Gébelin ».
13. Voir par exemple Charles Corge, Informatique et démarche de l’esprit, Paris, Larousse, 1975.
14. Charles Tilly, « Computers in Historical Analysis », in Computers and the Humanities, t. 7, no 6, 1973, p. 323-335.
15. François Furet, « Le quantitatif en histoire », in Jacques Le Goff et Pierre Nora (dir.), Faire de l’histoire, Paris, Gallimard, 1974, I, p. 42-61.
16. Charles Tilly, « Computers in Historical Analysis », p. 333-334.
17. Sur ce retour du passé dans le présent, voir ci-dessous le chapitre II.
18. Sur le plan collectif, le même problème se pose, comme le montre, par exemple, la relation difficile qu’entretient la nouvelle historiographie noire africaine, de type nationaliste, avec la pluralité ethnique de son objet-sujet. Voir Bogumil Jewsiewicki, « L’histoire en Afrique et le commerce des idées usagées », in Canadian Journal of African Studies, t. 13, no 1-2, 1979, p. 69-87.
19. Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil, 1971. [Voir Michel de Certeau, « Une épistémologie de transition : Paul Veyne », in Annales ESC, t. 27, 1972, p. 1317-1327].
20. Albert O. Hirschman, The Passions and the Interests. Political Arguments for Capitalism before its Triumph, Princeton University Press, 1977 ; du même auteur, Private Interest and Public Action, Princeton University Press, 1982.
21. Martin Duberman, Black Mountain : An Exploration in Community, New York, Dutton, 1973.
22. Régine Robin, Le Cheval blanc de Lénine ou l’Histoire autre, Bruxelles, Complexe, 1979.
23. Marc Fumaroli, « Les mémoires du XVIIe siècle au carrefour des genres en prose », XVIIe siècle, no 94-95, 1971, p. 7-37 ; F. Smith Fussner, The Historical Revolution : English Historical Writing and Thought, 1580-1640, Westport (CT), Greenwood Press, 1962, p. 299-321.
24. Une théorie des fictions linguistiques (manipulations et projets dans le champ du langage) et du symbolisme (en particulier des incomplete symbols) permet à Jeremy Bentham d’analyser les effets de réel propres au fictitious et les opérations effectives liées à une logique du « comme si ». Voir Charles K. Ogden, Bentham’s Theory of Fictions, Londres, Kegan Paul, 1932.
II
1. Sur les différents thèmes traités, on trouvera des indications bibliographiques détaillées dans les ouvrages suivants : Zevedi Barbu, Problems of Historical Psychology, New York, Grove Press, 1969 ; Alain Besançon, Histoire et expérience du moi, Paris, Flammarion, 1971 ; Alain Besançon (éd.), L’Histoire psychanalytique. Une anthologie, Paris, Mouton, 1974 ; Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984 ; Alphonse Dupront, « L’histoire après Freud », in Revue de l’enseignement supérieur, no 44-45, 1969, p. 27-64 ; Saul Friedländer, Histoire et psychanalyse, Paris, Seuil, 1975 ; Max Horkheimer, « Geschichte und Psychologie », in Zeitschrift für Sozialforschung, t. 1, no 1-2, 1932 ; Bruce Mazlish, « Clio on the Couch », in Encounter, t. 31, no 3, 1968 ; Bruce Mazlish (dir.), Psychoanalysis and History, New York, Grosset and Dunlop, 1971 ; Hans Meyerhoff, « On Psychoanalysis and History », in Psychoanalysis and Psychoanalytic Review, t. 42, no 2, 1962 ; Cushing Strout, « Ego Psychology and the Historian », in History and Theory, t. 7, no 3, 1968 ; Hans-Ulrich Wehler (éd.), Geschichte und Psychoanalyse, Cologne, Kiepenheuer und Witsch, 1971 ; F. Weinstein et G. Platt, « History and Theory : The Question of Psychoanalysis », in Journal of Interdisciplinary History, t. 2, no 4, 1972 ; Benjamin Wolman, The Psychoanalytic Interpretation of History, New York, Basic Books, 1971.
2. Freud, « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », in Cinq leçons sur la psychanalyse, Paris, Payot, 1966, p. 113.
3. Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1973 ; Moïse et le monothéisme, Paris, Gallimard, 1967.
4. Der Mann Moses, in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 239.
5. « Psychologie collective et analyse du moi », in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1967, p. 83.
6. Délires et rêves dans la « Gradiva » de Jensen, Paris, Gallimard, 1971.
7. « Des sens opposés dans les mots primitifs », in Essais de psychanalyse appliquée, Paris, Gallimard, 1971. Et Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, Paris, Gallimard, 1971.
8. Totem et Tabou, Paris, Payot, 1965, préface. [Les mentions entre crochets, dans la citation de Freud, sont dues à Michel de Certeau.]
9. [Georges Canguilhem, Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie, Paris, Vrin, 1977].
10. Cité par Roland Barthes, Michelet, Paris, Seuil, 1965, p. 92.
11. Theodor Reik, Le Rituel. Psychanalyse des rites religieux, Paris, Denoël, 1974, p. 23 et 25.
12. « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », p. 112.
13. Les Premiers Psychanalystes, I : 1906-1908, Paris, Gallimard, 1977.
14. Le Président Thomas Woodrow Wilson. Portrait psychologique, Paris, Albin Michel, 1968.
15. « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », p. 120-122.
16. D’où l’importance des Correspondances, narrativité transversale par rapport au discours scientifique.
17. On a dit à juste titre que le psychanalyste est un médecin qui a horreur du sang.
18. Léon Trotsky, Littérature et révolution, Paris, Julliard, 1962, p. 379-383.
19. Voir Vera Schmidt, Éducation psychanalytique en Russie soviétique, 1924 ; Moshe Wulff, « Zur Stellung der Psychoanalyse in der Sowjet Union », in Psychoanalytische Bewegung, 1930 ; Joseph Wortis, Soviet Psychiatry, Baltimore, Williams and Wilkins, 1950.
20. Abram Kardiner, My Analysis with Freud, New York, Norton, 1977.
21. Nathan G. Hale Jr., Freud and the Americans, Oxford University Press, 1971 ; et James Jackson Putnam and Psychoanalysis, Cambridge (MA), Harvard University Press, 1971.
22. Norman O. Brown, Love’s Body, New York, Random House, 1966 (trad. Le Corps d’amour, Paris, Denoël, 1968).
23. Erik H. Erikson, Young Man Luther, New York, Norton, 1958 (trad. Luther avant Luther, Paris, Flammarion, 1968) ; et Gandhi’s Truth, New York, Norton, 1969 (trad. La Vérité de Gandhi, Paris, Flammarion, 1974).
24. John A. Garraty, The Nature of Biography, New York, Knopf, 1957 ; Philip Reiff, Freud : The Mind of a Moralist, New York, Viking, 1959 ; Cushing Strout, « Ego Psychology and the Historian », p. 281-296, etc.
25. Voir Lloyd Demause, The History of Childhood, New York, Psycho-history Press, 1974 ; John Demos, A Little Commonwealth : Family Life in Plymouth Colony, Oxford University Press, 1970.
26. Günther Rohrmoser, Das Elend der Kritischen Theorie, Fribourg, Rombach, 1970, p. 20.
27. Wilhelm Reich, La Psychologie de masse du fascisme (1933), Paris, Payot, 1972.
28. Erich Fromm, Escape from Freedom, New York, Farrar and Rinehart, 1941.
29. Herbert Marcuse, Éros et civilisation, Paris, Minuit, 1963 ; et « Le vieillissement de la psychanalyse », in Culture et société, Paris, Minuit, 1970. Voir Carl et Sylvia Grossman, The Wild Analysts, New York, Braziller, 1965 ; Paul Robinson, The Freudian Left, New York, Harper, 1969.
30. Albert Thibaudet, « Psychanalyse et critique », in Nouvelle Revue française, avril 1921. Il note d’ailleurs la « figure curieusement nationaliste » (p. 467) de la science psychologique française.
31. Voir ci-dessous le chapitre X.
32. Georges Devereux, From Anxiety to Method in the Behavioral Sciences, New York, Humanities Press, 1967. Et Alain Besançon, Le Tsarévitch immolé, Paris, Plon, 1967.
33. Gesammelte Werke, Londres, 18 vol., 1940-1952.
34. Un dicton sabbatéen disait : « La loi s’accomplit par la transgression ».
35. Gilles Deleuze, préface in Félix Guattari, Psychanalyse et transversalité, Paris, Maspero, 1974. Voir aussi Recherches, no 21 intitulé « Histoires de La Borde », 1976.
36. « Qu’est-ce que “Les Lumières” ? » (décembre 1784), trad. in La Philosophie de l’histoire, Paris, Aubier-Montaigne, 1947, p. 83-92.
III
1. La rupture a pour indice, par exemple, la séparation entre « histoires » et « mémoires » qui partage, au XVIIe siècle, le champ de la littérature historique.
2. Ainsi, au XIXe siècle, le roman fantastique joue/déjoue la frontière que la science positive établit entre le réel et l’imaginaire. Voir Tzvetan Todorov, Introduction à la littérature fantastique, Paris, Seuil, 1970.
3. Ce texte fait suite à Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, 4e partie, « Écritures freudiennes ». Voir ci-dessus chapitre II.
4. « Inkompetent », écrit-il, dans Der Mann Moses, in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 123.
5. Studien über Hysterie, in Gesammelte Werke, t. I, p. 227. Ce passage a été retraduit par Jacques Sédat, in Esprit, mars 1980, p. 141.
6. Sigmund Freud, Délires et rêves dans la « Gradiva » de Jensen, trad. Marie Bonaparte, Paris, Gallimard, 1971, p. 126 et 175.
7. Sigmund Freud et Arnold Zweig, Correspondance, Paris, Gallimard, 1973, p. 162 (21 février 1936), etc.
8. C’est la définition que Freud donne de son psychischen Apparat, in Traumdeutung, chap. 7.
9. Freud et Zweig, Correspondance, p. 75 (8 mai 1932).
10. Jacques Lacan, Séminaire sur l’« éthique de la psychanalyse », 1959-1960 [Le Séminaire VII. L’Éthique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1986].
12. Aristote, Poétique, II, B, 1449b-1458a (sur la tragédie) ; Rhétorique, II, 1450a-1453 (sur rhétorique et passions) ; deux textes auxquels l’interprétation de Freud doit recourir.
13. Voir Maynard Mack, « The Jacobean Shakespeare : Some Observations in the Construction of the Tragedies », in Alvin B. Kernan (dir.), Modern Shakespearean Criticism, New York, Harcourt, Brace and World, 1970, p. 323-350.
14. Georges Dumézil, Du mythe au roman, Paris, PUF, 1970.
15. Voir Claude Imbert, « Stoic Logic and Alexandrian Poetics », in Malcolm Schofield et alii, Doubt and Dogmatism, Oxford, Clarendon Press, 1980, p. 182-216. Sur ces tactiques et leur relation au récit romanesque, voir Michel de Certeau, L’Invention du quotidien, 1. Arts de faire, nouv. éd., Paris, Gallimard, Folio Essais, 1990.
16. Voir C.B. Macpherson, The Political Theory of Possessive Individualism, Oxford, Clarendon Press, 1962 ; Alan Macfarlane, The Origins of English Individualism, Cambridge University Press, 1978 ; etc.
17. Emmanuel Kant, « Qu’est-ce que “Les Lumières” ? » (décembre 1784), trad. in La Philosophie de l’histoire, Paris, Aubier-Montaigne, 1947, p. 83-92.
18. Freud, Der Mann Moses, in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 137-138.
19. Voir Albert O. Hirschman, The Passions and the Interests, Princeton University Press, 1977.
20. Freud, Délires et rêves dans la « Gradiva » de Jensen, p. 126-127.
21. Voir Ferdinand Alquié, « Le surréalisme et la psychanalyse », in La Table ronde, décembre 1956, p. 145-149.
22. Émile Benveniste, Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard, 1966, « Sur la fonction du langage dans la découverte freudienne », p. 75-87 (le soulignement est de Benveniste).
23. Charles Bally, Traité de stylistique française, Genève, Georg, 1951 [1re éd., 1909].
24. Voir Roland Barthes, « L’ancienne rhétorique », in Communications, no 16, 1970, p. 172-225 : notamment p. 217-222, sur l’elocutio.
25. Freud emploie Geschichtsschreibung pour traiter de l’historiographie hébraïque dans Der Mann Moses (in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 175, etc.), et ailleurs pour désigner d’autres historiographies, par exemple dans son Leonardo da Vinci (in Gesammelte Werke, t. VIII, p. 151 sv.).
26. Der Mann Moses (in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 175 sv.).
27. Friedrich von Schiller, Die Götter Griechenlands (1800), derniers vers du second poème : « Was unsterblich im Gesang soll leben / Muss im Leben untergehen ».
28. Texte édité par Jean-Pierre Richard, « Mallarmé et le rien, d’après un fragment inédit », in Revue d’histoire littéraire de la France, t. 64, 1964, p. 633-644.
29. Ibid., p. 644, note 1.
30. Voir Willard V. Quine et Joseph S. Ullian, The Web of Belief, New York, Random House, 1970.
31. Philippe Lejeune, Le Pacte autobiographique, Paris, Seuil, 1975.
32. [Robert Castel, Le Psychanalysme, Paris, Maspero, 1973.]
IV
1. L’Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969, p. 28.
2. L’Usage des plaisirs, Paris, Gallimard, 1984, p. 15.
3. L’Ordre du discours, Paris, Gallimard, 1971, p. 14.
4. Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966, p. 7.
5. Naissance de la clinique, Paris, PUF, 1963 ; Naissance de la prison, sous-titre de Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975 ; etc. Ces deux ouvrages constituent d’ailleurs, je crois, les « interventions » les plus décisives de Foucault.
6. Surveiller et punir.
7. Ibid.
8. La Volonté de savoir (Histoire de la sexualité, I), Paris, Gallimard, 1976.
9. Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Plon, 1961, 1re partie, chap. I, « Stultifera navis », p. 3-53.
10. Les Mots et les choses, chap. I, « Les suivantes », p. 19-31.
11. Surveiller et punir, 1re partie, chap. I, p. 9-11.
12. Ibid., « Le panoptisme », p. 197-229.
13. Gilles Deleuze, « Écrivain non : un nouveau cartographe », in Critique, no 343, décembre 1975, p. 1207-1227.
14. L’Usage des plaisirs, p. 14.
15. L’Ordre du discours, p. 60.
16. Ibid., p. 54.
17. Franco Venturi, Il populismo russo, Turin, Einaudi, 1952.
18. Maria Antonietta Macciochi, Pour Gramsci, Paris, Seuil, 1974.
19. Daniel Lindenberg et Pierre-André Meyer, Lucien Herr. Le socialisme et son destin, Paris, Calmann-Lévy, 1977.
20. Sigmund Freud, Sur l’histoire du mouvement psychanalytique (Zur Geschichte der psychoanalytischen Bewegung, 1914).
21. Paul Valéry, Rhumbs, Paris, NRF, 1933, p. 125.
22. Michel de Certeau, L’Invention du quotidien, 1. Arts de faire, nouv. éd., Paris, Gallimard, Folio Essais, 1990, p. XXXVI-XLIV.
23. Michel Foucault, « Le pouvoir, comment s’exerce-t-il ? », in Hubert L. Dreyfus et Paul Rabinow, Michel Foucault. Un parcours philosophique, Paris, Gallimard, 1984, p. 313.
24. Nicolas de Cues, De la pensée, in Ernst Cassirer, Individu et cosmos dans la philosophie de la Renaissance, Paris, Minuit, 1983, p. 245.
25. Gilles-Gaston Granger, Essai d’une philosophie du style, Paris, Armand Colin, 1968.
26. [Pierre Legendre. L’Amour du censeur. Essai sur l’ordre dogmatique. Paris, Seuil, 1974].
V
1. Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Plon, 1961 ; Naissance de la clinique, Paris, PUF, 1963 ; Raymond Roussel, Paris, Gallimard, 1963 ; Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966 ; « La pensée du dehors », in Critique, no 229 sur Maurice Blanchot, juin 1966, p. 523-546 ; L’Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969.
2. Naissance de la clinique, p. XV.
3. Ibid., p. XI.
4. Les Mots et les choses, p. 31.
5. Raymond Roussel, p. 190.
6. Naissance de la clinique, p. V.
7. Ibid., p. 199.
8. L’Archéologie du savoir est précisément consacrée aux problèmes de méthode posés par l’« archéologie » des sciences humaines (Les Mots et les choses, p. 13, note 1).
9. Naissance de la clinique, p. XII.
10. Ibid.
11. Ibid., p. XIII.
12. Ibid.
13. Histoire de la folie, p. 624.
14. Ibid., p. 478, note 1.
15. Les Mots et les choses, p. 385-398.
16. À cet égard, la critique sartrienne ne saurait être acceptée sans distinctions (voir L’Arc, no 30, p. 87). « Refus de l’histoire ? » : oui, si l’on entend par là le refus d’expliquer comment se fait l’histoire, comment naissent les systèmes. Non, puisque chaque système implique des tâches et des risques nouveaux.
17. Les Mots et les choses, p. 12-13.
18. Ibid., p. 13.
19. Ibid.
20. Ibid., p. 7.
21. Ibid., p. 251.
22. Ibid.
23. Ibid., p. 64.
24. Mais peut-être est-ce tout simplement ce que Foucault, lui, est incapable ou ne se soucie pas d’expliquer.
25. Les Mots et les choses, p. 64.
26. Cette référence unitaire apparaît cependant avec la notion, mal définie, de « positivité ».
27. Histoire de la folie, p. 259.
28. Ibid., p. 431.
29. Ibid., p. 588-589.
30. Ibid., p. 596-597.
31. Ibid., p. 608-612.
32. « La pensée du dehors », p. 534.
33. Ibid., p. 525.
34. Ibid., p. 526.
35. Ibid.
36. Histoire de la folie, p. 437.
37. Ibid., p. 233.
38. Les Mots et les choses, p. 311.
39. Ibid., p. 395.
40. Ibid., p. 397.
41. « La pensée du dehors », p. 531.
42. Ibid., p. 544.
43. Dans cette histoire des mentalités, il faut noter aussi la quasi-absence des sciences religieuses, qui ont pourtant joué un rôle capital, en particulier dans l’élaboration de l’épistémè propre à l’âge « classique ».
44. Par exemple, ne faut-il pas s’interroger sur la nature du postulat méthodologique (qui est l’a priori de Foucault) selon lequel l’épistémè est système et condition anhistorique de l’histoire ?
45. Les Mots et les choses, p. 524.
VI
1. Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975. Pour une analyse des travaux précédents de Foucault, voir ci-dessus le chapitre V.
2. Voir en particulier Gilles Deleuze, « Écrivain non : un nouveau cartographe », in Critique, no 343, décembre 1975, p. 1207-1227 ; Cesareo Morales, « Poder del discurso », in Historia y Sociedad, no 8, 1975, p. 39-48 ; Hayden White, « Michel Foucault », in John Sturrock (dir.), Structuralism and Since, Oxford University Press, 1979.
3. Serge Moscovici, Essai sur l’histoire humaine de la nature, Paris, Flammarion, 1968 ; Pierre Legendre, L’Amour du censeur. Essai sur l’ordre dogmatique, Paris, Seuil, 1974.
4. Surveiller et punir, p. 9-13 (Damiens), p. 197-201 (la ville malade de la peste), p. 261-267 (le « ferrement » des bagnards), p. 267-269 (la « prison roulante »), p. 288 (Vidocq), p. 296-298 (Béasse), etc.
5. Ibid., p. 28 (quatre règles générales), p. 96-102 (six règles majeures de sémiotechnique punitive), p. 106-116 (six conditions de fonctionnement de l’art de punir), p. 143-151 (quatre techniques de discipline), p. 159-161 (quatre procédés pour capitaliser le temps des individus), p. 189-194 (trois mécanismes d’examen), p. 211-217 (trois processus du panoptisme), p. 238-251 (trois principes du système pénitentiaire), p. 274-275 (sept maximes universelles de la bonne « condition pénitentiaire »), p. 276 (les quatre temps du « système carcéral »), etc.
6. Ibid., placé en tête de l’ouvrage, un cahier de trente illustrations (des gravures et des photographies).
VII
1. Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, chap. III : « L’inversion du pensable. L’histoire religieuse du XVIIe siècle ».
2. Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Paris, Plon, 1955, p. 225-277, à propos de l’un des villages qu’il a étudiés dans le Mato Grosso (Brésil).
3. Michel Foucault, Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966, p. 10-15.
4. Michel de Certeau, op. cit., chap. VIII : « Ce que Freud fait de l’histoire. Une névrose démoniaque au XVIIe siècle ».
5. [Michel de Certeau, « Religion et société : les messianismes », in Études, t. 330, avril 1969, p. 608-616.]
6. [Sur son analyse de Mai 1968, voir Michel de Certeau, La Prise de parole et autres écrits politiques, Paris, Seuil, Points, 1994, p. 29-129.]
VIII
1. Sur cette forme du travail historiographique, voir Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, chap. I : « Faire de l’histoire ».
2. Ibid.
3. F. Nietzsche, Considérations inactuelles, II, 4, Paris, Aubier, 1964, p. 252-254.
4. Malgré la permanence de ce slogan, on ne fera croire à personne que l’historien tire du passé des leçons utiles au présent. Il a pour fonction, au contraire, de conformer le « passé » à l’intelligibilité qui organise un présent.
5. Claude Lévi-Strauss, L’Origine des manières de table, Paris, Plon, 1968, p. 106.
6. Roland Barthes, « Le discours de l’histoire », in Social Science Information, VI/4, août 1967, p. 71-72.
7. Jean-Pierre Faye, Théorie du récit. Introduction aux « langages totalitaires », Paris, Hermann, 1972.
8. Bentham opposait real et fictitious. Pour lui ce dernier terme ne voulait pas dire illusoire ni trompeur, mais « fictif » au sens où toute vérité a une structure de fiction. Dans L’Éthique de la psychanalyse (séminaire de 1959-1960), Jacques Lacan, commentant ce texte de Bentham, soulignait que « le fictif n’est pas par essence trompeur, mais qu’il est à proprement parler le symbolique » [Jacques Lacan, Le Séminaire VII. L’Éthique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1986].
9. Dans le texte que Freud a consacré à ce sujet (Gesammelte Werke, t. XII, p. 229-268 ; trad. Essais de psychanalyse appliquée, Paris, Gallimard, 1933, p. 163-211), l’Unheimliche se traduirait « inquiétante familiarité » plutôt qu’« inquiétante étrangeté ». Toujours est-il que, dans ce texte fameux sur l’échange sans fin du fantastique et du réel, c’est la fiction littéraire qui est privilégiée. Il semble que la fiction littéraire « comprend des ressources supplémentaires de Unheimlichkeit » (Jacques Derrida, La Dissémination, Paris, Seuil, 1972, p. 300, note 56).
10. Daniel Defoe, Vie et aventures de Robinson Crusoé, trad. Pétrus Borel, Paris, Gallimard, Pléiade, 1959, p. 69.
11. Ibid.
12. Ibid., p. 153.
13. Ibid., p. 153-196.
14. Cité par Roland Barthes, « Aujourd’hui, Michelet », in L’Arc, no 52 sur Michelet, 1973, p. 26.
15. Cité par Jeanne Favret et Jean-Pierre Peter, « La Porte d’enfer », ibid., p. 68, note 1.
16. Emmanuel Levinas, Totalité et infini, 4e éd., La Haye, Nijhoff, 1971, p. 102-103.
17. Michel de Certeau, « Histoire et mystique » (1972), repris in Le Lieu de l’autre, chap. 2, p. 45-57.
18. Personnage, sculpture de 1968. Voir Christine Rabant-Lacôte, « Sur deux sculptures de Miró », in L’Art vivant, no 38, avril 1973, p. 3-5.
IX
1. Denkwürdigkeiten eines Nervenkranken, Leipzig, Oswald Mutze, 1903, p. 136-137 (Mémoires d’un névropathe, Paris, Seuil, 1975, p. 121). [La traduction citée dans ce chapitre est due à Michel de Certeau.]
2. Saint-John Perse, « Images à Crusoé », in Œuvres complètes, Paris, Gallimard, Pléiade, 1972, p. 9-20.
3. Daniel Paul Schreber, Denkwürdigkeiten, p. 13 (Mémoires, p. 28).
4. Michel de Certeau, La Fable mystique. XVIe-XVIIe siècle I, Paris, Gallimard, 1982, en particulier les chapitres V et VI.
5. Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, « La fiction de l’histoire. L’écriture de Moïse et le monothéisme », p. 312-358.
6. Schreber, Denkwürdigkeiten, p. 203 (Mémoires, p. 170).
7. Jacques Lacan, Séminaire sur les psychoses (1955-1956), xerox, conférences des 30 novembre, 7 et 14 décembre 1955. [Le Séminaire III. Les Psychoses, Paris, Seuil, 1981].
8. Schreber, Mémoires, p. 61.
9. Évangile de saint Matthieu, 23, 27 ; on lit akatharsia en grec et spurcitia en latin. Dans Luc, 11, 45, un légiste relève le caractère « insultant » de telles paroles.
10. Michel de Certeau, La Fable mystique I, chap. I.
11. Dans une littérature abondante, voir Amnesty International, Rapport sur la torture, Paris, Gallimard, 1973, et Torture in Greece, Londres, Amnesty International Publications, 1977 ; Jean-Claude Lauret et Raymond Lasierra, La Torture blanche, Paris, Grasset, 1975 ; Arthur London, L’Aveu. Dans l’engrenage du procès de Prague, Paris, Gallimard, Témoins, 1968 ; Jean Pasqualini, Prisonnier de Mao, Paris, Gallimard, Témoins, 1975 ; Pierre Vidal-Naquet, La Torture dans la République, Paris, Maspero, 1972 ; etc.
12. Voir par exemple Steven E. Ozment, Mysticism and Dissent, New Haven (CT), Yale University Press, 1973, pour le XVIe siècle ; ou, pour le XVIIe siècle, et si l’on y distingue des types d’expérience trop assimilés par l’auteur, Leszek Kolakowski, Chrétiens sans Église, Paris, Gallimard, 1969. Et Michel de Certeau, Politica e mistica, Milan, Jaca Book, 1975.
13. Voir Pierre Clastres, La Société contre l’État. Recherches d’anthropologie politique, Paris, Minuit, 1974, « De la torture dans les sociétés primitives », p. 152-160.
14. C’est à ne pas « oublier » leurs solidarités que s’emploient des torturés, tel ce résistant qui, pendant le temps du supplice, se répétait les noms de ses camarades. La victoire de la torture, c’est d’effacer la mémoire de tout autre nom que Luder.
15. Gottfried Benn, Poèmes, trad. Pierre Garnier, Paris, Les Lettres, 1956.
16. Par exemple Reiner Schürmann, « Trois penseurs du délaissement : Maître Eckhart, Heidegger, Suzuki », in Journal of the History of Philosophy, t. 12, 1974, p. 475-477, et t. 13, 1975, p. 43-59. Également Stanislas Breton, « Métaphysique et mystique chez Maître Eckhart », in Recherches de science religieuse, t. 64, 1976, p. 161-182.
17. Subida del Monte Carmelo, II, 4.
18. Jean Louis Schefer, L’Invention du corps chrétien, Paris, Galilée, 1975, p. 141.
19. Schreber, Denkwürdigkeiten, p. 65 (Mémoires, p. 60).
20. Denkwürdigkeiten, p. 384 (Mémoires, p. 278).
21. Jacques Lacan, Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 535.
22. Sigmund Freud, Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1954, p. 315.
23. Schreber, Denkwürdigkeiten, p. 226 (Mémoires, p. 187).
24. De cette structure, faut-il reconnaître un homologue dans l’articulation aristotélicienne de la forme et de la matière ? Celle-ci (hylè) est, pour Aristote, à la fois ce qui se décompose, se dissout (pourrit ?) et ce qui s’oppose à la forme comme une femme à l’homme. Informer une « matière » (un indéterminé en défection) : rôle de l’institution ?
1. Jacques Lacan, Acte de fondation de l’EFP, 21 juin 1964, début. [Voir Jacques Lacan, Autres écrits, Paris, Seuil, 2001].
2. Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre XX, Paris, Seuil, 1975, p. 9.
3. Le 15 janvier 1980. Épigraphe du numéro spécial de Libération, 11 septembre 1981, le meilleur qui ait été consacré à Lacan depuis sa mort.
4. Un personnage qui hante les textes lacaniens en leurs moments décisifs. Voir par exemple Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 320, etc.
5. Jacques Lacan, L’Éthique de la psychanalyse, Séminaire 1959-1960, dernière séance. [Le Séminaire VII. L’Éthique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1986].
6. Sur ce parcours, les interprétations ne manquent pas. Voir le schéma présenté par Jacques-Alain Miller, « Jacques Lacan ; 1901-1981 », in Ornicar ?, 9 septembre 1981, p. 7-8.
7. Jacques Lacan, Télévision, Paris, Seuil, 1974, p. 10.
8. Ibid., p. 29.
9. Dans les Écrits, p. 289, Lacan cite d’ailleurs Antoine Tudal : « Entre l’homme et le monde, il y a un mur. »
10. Jacques Lacan, Encore, p. 101.
11. Jacques Lacan, « Hommage fait à Marguerite Duras, du Ravissement de Lol V. Stein », in Cahiers M. Renaud et J.-L. Barrault, décembre 1965, p. 9.
12. Jacques Lacan, Les Quatre Concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 57.
13. Sigmund Freud, Studien über Hysterie, in Gesammelte Werke, t. I, p. 227. Voir ci-dessus le chapitre III.
14. Voir Sigmund Freud, Das Unbehagen in der Kultur, in Gesammelte Werke, t. XIV, p. 432 ; trad. Malaise dans la civilisation.
15. Jacques Lacan, Écrits, p. 317.
16. Jacques Lacan, De la psychose paranoïaque, Paris, Seuil, 1975, « Écrits “inspirés” : schizographie », p. 365-382.
17. Ibid., « Le problème du style », p. 383-388.
18. Voir David Steel, « Les débuts de la psychanalyse dans les lettres françaises : 1914-1922 », in Revue d’histoire littéraire de la France, t. 79, 1979, p. 62-89.
19. Jacques Lacan, Écrits, p. 288.
20. Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, trad. N. Ruwet, Paris, Minuit, 1963, p. 218-219.
21. Voir Écrits, p. 493-526, etc.
22. Jacques Lacan, Les Quatre Concepts, p. 34-35.
23. Jacques Lacan, « Hommage fait à Marguerite Duras », p. 9-10. Reprise du mot de Freud dans son analyse de la Gradiva de Jensen : « Le romancier a toujours précédé le savant. »
24. Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein, Paris, Gallimard, Folio, 1976, p. 106 et 187. [Voir Michel de Certeau, « Marguerite Duras : On dit », in Danielle Bajomée et Ralph Heyndels (éd.), Écrire dit-elle. Imaginaires de Marguerite Duras, Bruxelles, Université de Bruxelles, 1985, p. 257-265].
25. Jacques Lacan, « Hommage fait à Marguerite Duras », p. 10.
26. Ibid., p. 9, 14, etc.
27. Nombreuses en effet, depuis les premières analyses de Georges Mounin jusqu’à François George, L’Effet ’Yau de poêle, Paris, Hachette, 1979. Voir surtout une présentation sémiotique de ces « jeux rhétoriques » dans Jean-Baptiste Fages, Comprendre Lacan, Toulouse, Privat, 1971, et une critique philosophique dans Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy, Le Titre de la lettre, Paris, Galilée, 1972.
28. In Communications, no 16, 1970, p. 219 et 223.
29. Ainsi la rigoureuse étude de Gilbert Hottois (« La hantise contemporaine du langage. Essai sur la situation philosophique du discours lacanien », in Confrontations psychiatriques, no 19, 1981, p. 168-188) mesure Lacan à la philosophie linguistique. Comme disait Wittgenstein, elle « manque le point ».
30. Jacques Lacan, Télévision, p. 27.
31. Jacques Lacan, Les Quatre Concepts, p. 125-133 ; et Télévision, p. 28-29 ; etc.
32. Emmanuel Kant, Kritik der Urteilskraft, § 43, in Werke, éd. Wilhelm Weischedel, Francfort/Main, Insel Verlag, t. V, 1957, p. 401-402.
33. Jacques Lacan, Séminaire I. Les Écrits techniques de Freud, Paris, Seuil, 1975, p. 88.
34. Voir Jacques Lacan, Écrits, « Le stade du miroir », p. 93-100.
35. Le Désir et son interprétation, Séminaire de 1958-1959, xerox. Dans le texte dactylographié que je suis, deux cents pages sur Hamlet, p. 376-577 (du 4 mars au 29 avril 1959). Depuis les interprétations de Freud, Hamlet était devenu un lieu de la « famille », avec les commentaires de Jones (1910), Rank (1919), etc.
36. Hamlet, acte III, scène IV. Je cite la traduction de Lacan, Le Désir et son interprétation, séance du 11 mars 1959. [Dans la citation, l’incise entre crochets est due à Michel de Certeau].
37. Le Désir et son interprétation, séance du 11 mars 1959.
38. Freud, Der Mann Moses, in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 136 sv. Voir Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, p. 337-352.
39. Jacques Lacan, Le Séminaire III. Les Psychoses, Paris, Seuil, 1981, p. 48.
40. Les Quatre Concepts, p. 247.
41. Encore, p. 25, 63, etc.
42. Ibid., p. 16.
43. Ibid., p. 44.
44. Écrits, p. 313, etc. : c’est le permanent éponyme de Lacan.
45. L’Éthique de la psychanalyse, séance XXVII ; etc.
46. Télévision, p. 28-29.
47. Cette dédicace de 1932 a été corrigée dans la seconde édition de la thèse (1975) : « À mon frère, le R.P. Marc-François Lacan, bénédictin de la Congrégation de France ». La « Congrégation de France » désigne l’association des abbayes bénédictines qui dépendent de Solesmes.
48. Voir par exemple dom Jean Leclercq, L’Amour des lettres et le désir de Dieu, Paris, Cerf, 1957.
49. L’Éthique de la psychanalyse, séance XIV.
50. « C’est peut-être aujourd’hui, de tous les séminaires que quelqu’un d’autre doit faire paraître, le seul que je récrirai moi-même, dont je ferai un écrit » (Encore, p. 50 ; voir aussi p. 9, 54, 65, etc.). Dans l’œuvre lacanienne, nombreuses mentions de « l’éthique de la psychanalyse, dont l’introduction dans mon séminaire fut la ligne de partage sur la planche fragile de son parterre » (« Hommage fait à Marguerite Duras », p. 13).
51. Voir L’Éthique de la psychanalyse, séance XXIV ; Écrits, p. 321 ; etc.
52. L’Éthique de la psychanalyse, séance XI. Cette demande, Lacan l’appelle la « vacuole ».
53. Ibid., séance XXVII.
54. Ibid.
55. Les textes de fondation se trouvent dans les Annuaires successifs de l’École freudienne de Paris. [Voir Lacan, Autres écrits].
56. Écrits, p. 151.
XI
1. Jean de la Croix, Montée du Carmel, II, 4.
2. Ibid.
3. Jacques Lacan, Encore, Paris, Seuil, 1975, p. 90 et 94.
4. Jean-Joseph Surin, La Science expérimentale, II, 12.
5. Daniel Paul Schreber, Mémoires d’un névropathe, trad. Paul Duquenne, Paris, Seuil, 1975.
6. Jacques Derrida, Marges de la philosophie, Paris, Minuit, 1972, p. 273.
7. César Chesneau du Marsais, Traité des tropes, II, 10.
8. Aristote, Poétique, 1459a.
9. Thérèse d’Avila, Libro de la vida, 20.
10. Jacques Derrida, Marges de la philosophie, p. 287.
11. Diego de Jésus, Notes et remarques… pour donner une facile intelligence des phrases mystiques, trad. in Jean de la Croix, Les Œuvres spirituelles, trad. Cyprien de la Nativité, Paris, 1641, pagination propre, p. 277-283.
12. Jean-Joseph Surin, La Science expérimentale, II, 6.
13. Ibid., II, 8.
14. Ibid., II, 4.
15. Sigmund Freud, Deuil et mélancolie, in Métapsychologie, trad. Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Paris, Gallimard, Idées, 1968.
16. André Breton, Poésie et autre, éd. Gérard Legrand, Paris, Club du meilleur livre, 1960, p. 165.
17. Hadewijch d’Anvers, Poèmes des béguines, trad., Paris, Seuil, 1954, p. 133 ; voir la note 1 du traducteur, p. 136, sur les mots verre bi.
18. Stephen Jourdain, « Une unique expérience », in Tel Quel, no 21, printemps 1965, p. 58.
19. Diego de Jésus, Notes et remarques…, p. 272.
20. Voir Pierre Clastres, La Société contre l’État, Paris, Minuit, 1974.
21. Hadewijch d’Anvers, Poèmes des béguines.
22. Thérèse d’Avila, Libro de la vida, 16.
23. Jean-Joseph Surin, La Science expérimentale, II, 12.
XII
1. Voir Amnesty International, Rapport sur la torture, Paris, Gallimard, 1974, à propos de la Grèce, du Maroc, de l’Ouganda, de la Tunisie, de la République d’Afrique du Sud, etc. Cette tendance se développe, d’après le Rapport annuel 1975-1976, Paris, 1976. Voir aussi le rapport sur l’Uruguay (1976) et, particulièrement, le Rapport of an Amnesty International Mission to the Republic of the Philippines, Londres, 1976.
2. Amnesty International (dont le centre est à Londres) compte près de cent mille membres répartis dans soixante-dix-huit pays. L’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) a son siège à Paris. Voir Alain Jaubert et Jean-Claude Salomon, Guide de la France des luttes, Paris, Stock, 1974.
3. Jean Pasqualini, Prisonnier de Mao. Sept ans dans un camp de travail en Chine, Paris, Gallimard, Témoins, 1975, p. 262.
4. Voir Artur London, L’Aveu, Paris, Gallimard, Témoins, 1968.
5. Cet ouvrage classique (Rio de Janeiro, Jose Olympio, 1967) est commenté par Alfredo Amaral Gurgel, Segurança e Democracia. Uma reflexão política, Rio de Janeiro, Jose Olympio, 1975. Voir aussi Michel Schooyans, Destin du Brésil. La technocratie militaire et son idéologie, Gembloux, Duculot, 1973.
6. [Les deux textes déjà publiés que j’avais communiqués à Pierre Vidal-Naquet étaient « L’institution de la pourriture : Luder » (1977), qui constitue ici le chapitre IX, et « La longue marche indienne » (1977), repris dans le recueil La Prise de parole et autres écrits politiques, éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 1994, chap. VIII. La thèse soutenue et discutée à Besançon a été publiée : François Hartog, Le Miroir d’Hérodote. Essai sur la représentation de l’autre, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1980, éd. rev. et augm., Folio Histoire, 2001. L. G.]
XIII
1. Voir La Fable mystique. XVIe-XVIIe siècle I, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1982 (également en Tel, 1987).
2. Caroline Walker Bynum, Jesus as Mother. Studies in the Spirituality of the High Middle Ages, Berkeley, University of California Press, 1982.
3. Voir ci-dessus le chapitre X.