APPENDICES

Notes

2. Parmi ses œuvres, on pourra consulter, sur le premier siècle jésuite : Pierre Favre, Mémorial, éd. et trad. Michel de Certeau, Paris, Desclée De Brouwer, Christus, 1960 ; Jean-Joseph Surin, Guide spirituel pour la perfection, éd. Michel de Certeau, Paris, Desclée De Brouwer, Christus, 1963 ; Jean-Joseph Surin, Correspondance, éd. Michel de Certeau, Paris, Desclée De Brouwer, Bibliothèque européenne, 1966. Sur l’histoire de la mystique : La Fable mystique, XVIe-XVIIe siècle I-II, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des Histoires, 1982-2013 (tome I également disponible en Tel, 1987) ; et Le Lieu de l’autre. Histoire religieuse et mystique, éd. Luce Giard, Paris, Gallimard-Seuil, Hautes études, 2005. Sur Mai 1968, les sociétés contemporaines et l’engagement d’un chrétien dans ce monde-ci : La Prise de parole et autres écrits politiques, éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 1994 ; La Culture au pluriel, nouv. éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 1993 ; La Faiblesse de croire, éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 2003. Sur l’épistémologie de l’histoire : L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1984 (également disponible en Folio Histoire, 2002). Sur le lien social et la manifestation des différences, voir en collaboration avec Dominique Julia et Jacques Revel, Une politique de la langue. La Révolution française et les patois : l’enquête de Grégoire, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1975 (également disponible en Folio Histoire, 2002). Sur la vie quotidienne ordinaire, les deux volumes de L’Invention du quotidien : 1. Arts de faire, nouv. éd. Luce Giard, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1990 ; et, en collaboration avec Luce Giard et Pierre Mayol, 2. Habiter, cuisiner, nouv. éd. rev. et augm. Luce Giard, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1994. Sur sa bibliographie complète, voir la note 7. Pour un ensemble d’études sur son œuvre, voir les recueils signalés dans les notes 1, 7 et 36. On y ajoutera : Claude Geffré (éd.), Michel de Certeau ou la Différence chrétienne, Paris, Cerf, Cogitatio fidei, 1991 ; Luce Giard et alii, Histoire, mystique et politique. Michel de Certeau, Grenoble, Jérôme Millon, 1991 ; Jeremy Ahearne, Michel de Certeau : Interpretation and its Other, Cambridge, Polity Press, 1995.

6. Michel de Certeau, « L’espace du désir ou le “fondement” des Exercices spirituels » (1973), repris in Le Lieu de l’autre, 2005, chap. 10, p. 239-248.

8. Il s’en est expliqué clairement dans son article « Mystique » (1971), repris in Le Lieu de l’autre, 2005, chap. 14, p. 323-341.

9. La Fable mystique I, p. 9.

10. Ibid., p. 9-11.

11. Il s’agit d’« Extase blanche », texte publié en octobre 1983, et repris dans son recueil La Faiblesse de croire, p. 307-310.

12. Michel de Certeau, L’Étranger ou l’Union dans la différence, nouv. éd. Luce Giard, Paris, Seuil, Points, 2005, p. 1-2.

13. La Prise de parole et autres écrits politiques, p. 40.

14. Le thème est esquissé dans la dernière partie des Arts de faire, par rapport au politique et au religieux, puis à travers la mise à l’écart sociale de la mort et du mourant. Il est repris dans son article « L’institution du croire. Note de travail », in Recherches de science religieuse, t. 71, 1983, p. 61-80. Sur les republications de ce texte, voir la « Bibliographie complète », numéros 369 et 385.

15. Voir son chapitre « Les revenants de la ville », in L’Invention du quotidien, 2. Habiter, cuisiner, en particulier p. 201-203.

16. Voir L’Écriture de l’histoire, chap. I, « Faire de l’histoire », et chap. II, « L’opération historiographique », p. 27-120.

17. On se reportera à l’un de ses tout derniers articles : « Historicités mystiques », (1985), repris in La Fable mystique II, 2013, p. 19-50.

18. L’Écriture de l’histoire, chap. III, « L’inversion du pensable : l’histoire religieuse du XVIIe siècle », et chap. IV, « La formalité des pratiques. Du système religieux à l’éthique des Lumières (XVIIe-XVIIIe siècle) », p. 131-212.

21. Voir le dossier de textes traduits et présentés par Jean-Luc Evard, Les Années brunes. La psychanalyse sous le IIIe Reich, s.l., Confrontation, 1984.

23. Ibid., p. 84.

25. Les psychanalystes distinguent entre trois types d’analyse : l’analyse thérapeutique, qui concerne des analysants ordinaires ; l’analyse didactique, que suit un candidat désirant devenir psychanalyste ; les analyses de contrôle, ou « contrôles », qui concernent un psychanalyste en formation, plus avancé, déjà autorisé à recevoir des analysants, mais ayant encore à rendre compte de leurs analyses à un analyste expérimenté (Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, 2e éd. rev., Paris, PUF, 1968, voir « analyse didactique » et « psychanalyse contrôlée »). Sur les enjeux et les débats incessants concernant la formation dans les sociétés psychanalytiques, voir Annie Tardits, Les Formations du psychanalyste, Ramonville Saint-Agne, Érès, Scripta, 2000.

30. Sa première publication en 1956 dans un bulletin d’étudiants (Séminaire universitaire de Lyon) s’intitule « L’expérience religieuse, “connaissance vécue” dans l’Église ». Ce texte a été reproduit dans Luce Giard (éd.), Le Voyage mystique, p. 27-51.

32. La Faiblesse de croire, chap. 3, « Le mythe des origines », p. 67-86.

35. Michel de Certeau, La Possession de Loudun, éd. rev. Luce Giard, Paris, Gallimard, Folio Histoire, 2005, p. 317.

38. La Fable mystique I, p. 321.

40. La première édition était ordonnée comme suit : I. « Le noir soleil du langage » ; II. « Microtechniques et discours panoptique » ; III. « Le rire de Michel Foucault » ; IV. « L’histoire, science et fiction » ; V. « Psychanalyse et histoire » ; VI. « Le roman psychanalytique » ; VII. « L’institution de la pourriture » ; VIII. « Lacan ».

42. « Qu’est-ce qu’un séminaire ? », in Esprit, novembre-décembre 1978, p. 176-181.

43. Voir ci-dessous le chapitre XII, « Corps torturés, paroles capturées », avec la « Lettre » de Pierre Vidal-Naquet.

I

1. Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, « La fiction de l’histoire », p. 312-358.

10. Voir par exemple « IBM ou l’émergence d’une nouvelle dictature », in Les Temps modernes, no 351, octobre 1975.

12. Michel de Certeau et alii, Une politique de la langue, Paris, Gallimard, 1975, chap. 4, « Théorie et fiction (1760-1780) : De Brosses et Court de Gébelin ».

17. Sur ce retour du passé dans le présent, voir ci-dessous le chapitre II.

24. Une théorie des fictions linguistiques (manipulations et projets dans le champ du langage) et du symbolisme (en particulier des incomplete symbols) permet à Jeremy Bentham d’analyser les effets de réel propres au fictitious et les opérations effectives liées à une logique du « comme si ». Voir Charles K. Ogden, Bentham’s Theory of Fictions, Londres, Kegan Paul, 1932.

II

1. Sur les différents thèmes traités, on trouvera des indications bibliographiques détaillées dans les ouvrages suivants : Zevedi Barbu, Problems of Historical Psychology, New York, Grove Press, 1969 ; Alain Besançon, Histoire et expérience du moi, Paris, Flammarion, 1971 ; Alain Besançon (éd.), L’Histoire psychanalytique. Une anthologie, Paris, Mouton, 1974 ; Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984 ; Alphonse Dupront, « L’histoire après Freud », in Revue de l’enseignement supérieur, no 44-45, 1969, p. 27-64 ; Saul Friedländer, Histoire et psychanalyse, Paris, Seuil, 1975 ; Max Horkheimer, « Geschichte und Psychologie », in Zeitschrift für Sozialforschung, t. 1, no 1-2, 1932 ; Bruce Mazlish, « Clio on the Couch », in Encounter, t. 31, no 3, 1968 ; Bruce Mazlish (dir.), Psychoanalysis and History, New York, Grosset and Dunlop, 1971 ; Hans Meyerhoff, « On Psychoanalysis and History », in Psychoanalysis and Psychoanalytic Review, t. 42, no 2, 1962 ; Cushing Strout, « Ego Psychology and the Historian », in History and Theory, t. 7, no 3, 1968 ; Hans-Ulrich Wehler (éd.), Geschichte und Psychoanalyse, Cologne, Kiepenheuer und Witsch, 1971 ; F. Weinstein et G. Platt, « History and Theory : The Question of Psychoanalysis », in Journal of Interdisciplinary History, t. 2, no 4, 1972 ; Benjamin Wolman, The Psychoanalytic Interpretation of History, New York, Basic Books, 1971.

3. Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1973 ; Moïse et le monothéisme, Paris, Gallimard, 1967.

4. Der Mann Moses, in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 239.

5. « Psychologie collective et analyse du moi », in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1967, p. 83.

6. Délires et rêves dans la « Gradiva » de Jensen, Paris, Gallimard, 1971.

7. « Des sens opposés dans les mots primitifs », in Essais de psychanalyse appliquée, Paris, Gallimard, 1971. Et Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, Paris, Gallimard, 1971.

8. Totem et Tabou, Paris, Payot, 1965, préface. [Les mentions entre crochets, dans la citation de Freud, sont dues à Michel de Certeau.]

12. « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », p. 112.

13. Les Premiers Psychanalystes, I : 1906-1908, Paris, Gallimard, 1977.

14. Le Président Thomas Woodrow Wilson. Portrait psychologique, Paris, Albin Michel, 1968.

15. « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », p. 120-122.

16. D’où l’importance des Correspondances, narrativité transversale par rapport au discours scientifique.

17. On a dit à juste titre que le psychanalyste est un médecin qui a horreur du sang.

31. Voir ci-dessous le chapitre X.

33. Gesammelte Werke, Londres, 18 vol., 1940-1952.

34. Un dicton sabbatéen disait : « La loi s’accomplit par la transgression ».

36. « Qu’est-ce que “Les Lumières” ? » (décembre 1784), trad. in La Philosophie de l’histoire, Paris, Aubier-Montaigne, 1947, p. 83-92.

III

LE « ROMAN » PSYCHANALYTIQUE
HISTOIRE ET LITTÉRATURE

1. La rupture a pour indice, par exemple, la séparation entre « histoires » et « mémoires » qui partage, au XVIIe siècle, le champ de la littérature historique.

3. Ce texte fait suite à Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, 4partie, « Écritures freudiennes ». Voir ci-dessus chapitre II.

4. « Inkompetent », écrit-il, dans Der Mann Moses, in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 123.

5. Studien über Hysterie, in Gesammelte Werke, t. I, p. 227. Ce passage a été retraduit par Jacques Sédat, in Esprit, mars 1980, p. 141.

11. Studien über Hysterie, voir ci-dessus note 5.

26. Der Mann Moses (in Gesammelte Werke, t. XVI, p. 175 sv.).

29. Ibid., p. 644, note 1.

IV

1. L’Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969, p. 28.

2. L’Usage des plaisirs, Paris, Gallimard, 1984, p. 15.

3. L’Ordre du discours, Paris, Gallimard, 1971, p. 14.

4. Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966, p. 7.

5. Naissance de la clinique, Paris, PUF, 1963 ; Naissance de la prison, sous-titre de Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975 ; etc. Ces deux ouvrages constituent d’ailleurs, je crois, les « interventions » les plus décisives de Foucault.

6. Surveiller et punir.

7. Ibid.

8. La Volonté de savoir (Histoire de la sexualité, I), Paris, Gallimard, 1976.

9. Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Plon, 1961, 1re partie, chap. I, « Stultifera navis », p. 3-53.

10. Les Mots et les choses, chap. I, « Les suivantes », p. 19-31.

11. Surveiller et punir, 1re partie, chap. I, p. 9-11.

12. Ibid., « Le panoptisme », p. 197-229.

14. L’Usage des plaisirs, p. 14.

15. L’Ordre du discours, p. 60.

16. Ibid., p. 54.

22. Michel de Certeau, L’Invention du quotidien, 1. Arts de faire, nouv. éd., Paris, Gallimard, Folio Essais, 1990, p. XXXVI-XLIV.

V

1. Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Plon, 1961 ; Naissance de la clinique, Paris, PUF, 1963 ; Raymond Roussel, Paris, Gallimard, 1963 ; Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966 ; « La pensée du dehors », in Critique, no 229 sur Maurice Blanchot, juin 1966, p. 523-546 ; L’Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969.

2. Naissance de la clinique, p. XV.

3. Ibid., p. XI.

4. Les Mots et les choses, p. 31.

5. Raymond Roussel, p. 190.

6. Naissance de la clinique, p. V.

7. Ibid., p. 199.

8. L’Archéologie du savoir est précisément consacrée aux problèmes de méthode posés par l’« archéologie » des sciences humaines (Les Mots et les choses, p. 13, note 1).

9. Naissance de la clinique, p. XII.

11. Ibid., p. XIII.

12. Ibid.

13. Histoire de la folie, p. 624.

14. Ibid., p. 478, note 1.

15. Les Mots et les choses, p. 385-398.

16. À cet égard, la critique sartrienne ne saurait être acceptée sans distinctions (voir L’Arc, no 30, p. 87). « Refus de l’histoire ? » : oui, si l’on entend par là le refus d’expliquer comment se fait l’histoire, comment naissent les systèmes. Non, puisque chaque système implique des tâches et des risques nouveaux.

17. Les Mots et les choses, p. 12-13.

18. Ibid., p. 13.

19. Ibid.

20. Ibid., p. 7.

21. Ibid., p. 251.

22. Ibid.

23. Ibid., p. 64.

24. Mais peut-être est-ce tout simplement ce que Foucault, lui, est incapable ou ne se soucie pas d’expliquer.

25. Les Mots et les choses, p. 64.

26. Cette référence unitaire apparaît cependant avec la notion, mal définie, de « positivité ».

27. Histoire de la folie, p. 259.

28. Ibid., p. 431.

29. Ibid., p. 588-589.

30. Ibid., p. 596-597.

31. Ibid., p. 608-612.

32. « La pensée du dehors », p. 534.

33. Ibid., p. 525.

34. Ibid., p. 526.

35. Ibid.

36. Histoire de la folie, p. 437.

37. Ibid., p. 233.

38. Les Mots et les choses, p. 311.

39. Ibid., p. 395.

40. Ibid., p. 397.

41. « La pensée du dehors », p. 531.

43. Dans cette histoire des mentalités, il faut noter aussi la quasi-absence des sciences religieuses, qui ont pourtant joué un rôle capital, en particulier dans l’élaboration de l’épistémè propre à l’âge « classique ».

44. Par exemple, ne faut-il pas s’interroger sur la nature du postulat méthodologique (qui est l’a priori de Foucault) selon lequel l’épistémè est système et condition anhistorique de l’histoire ?

45. Les Mots et les choses, p. 524.

VI

MICROTECHNIQUES ET DISCOURS PANOPTIQUE : UN QUIPROQUO

5. Ibid., p. 28 (quatre règles générales), p. 96-102 (six règles majeures de sémiotechnique punitive), p. 106-116 (six conditions de fonctionnement de l’art de punir), p. 143-151 (quatre techniques de discipline), p. 159-161 (quatre procédés pour capitaliser le temps des individus), p. 189-194 (trois mécanismes d’examen), p. 211-217 (trois processus du panoptisme), p. 238-251 (trois principes du système pénitentiaire), p. 274-275 (sept maximes universelles de la bonne « condition pénitentiaire »), p. 276 (les quatre temps du « système carcéral »), etc.

6. Ibid., placé en tête de l’ouvrage, un cahier de trente illustrations (des gravures et des photographies).

VII

HISTOIRE ET STRUCTURE

1. Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, chap. III : « L’inversion du pensable. L’histoire religieuse du XVIIe siècle ».

4. Michel de Certeau, op. cit., chap. VIII : « Ce que Freud fait de l’histoire. Une névrose démoniaque au XVIIe siècle ».

5. [Michel de Certeau, « Religion et société : les messianismes », in Études, t. 330, avril 1969, p. 608-616.]

6. [Sur son analyse de Mai 1968, voir Michel de Certeau, La Prise de parole et autres écrits politiques, Paris, Seuil, Points, 1994, p. 29-129.]

VIII

L’ABSENT DE L’HISTOIRE

1. Sur cette forme du travail historiographique, voir Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, chap. I : « Faire de l’histoire ».

2. Ibid.

4. Malgré la permanence de ce slogan, on ne fera croire à personne que l’historien tire du passé des leçons utiles au présent. Il a pour fonction, au contraire, de conformer le « passé » à l’intelligibilité qui organise un présent.

11. Ibid.

12. Ibid., p. 153.

13. Ibid., p. 153-196.

17. Michel de Certeau, « Histoire et mystique » (1972), repris in Le Lieu de l’autre, chap. 2, p. 45-57.

IX

1. Denkwürdigkeiten eines Nervenkranken, Leipzig, Oswald Mutze, 1903, p. 136-137 (Mémoires d’un névropathe, Paris, Seuil, 1975, p. 121). [La traduction citée dans ce chapitre est due à Michel de Certeau.]

4. Michel de Certeau, La Fable mystique. XVIe-XVIIe siècle I, Paris, Gallimard, 1982, en particulier les chapitres V et VI.

5. Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, 3e éd., Paris, Gallimard, 1984, « La fiction de l’histoire. L’écriture de Moïse et le monothéisme », p. 312-358.

10. Michel de Certeau, La Fable mystique I, chap. I.

14. C’est à ne pas « oublier » leurs solidarités que s’emploient des torturés, tel ce résistant qui, pendant le temps du supplice, se répétait les noms de ses camarades. La victoire de la torture, c’est d’effacer la mémoire de tout autre nom que Luder.

17. Subida del Monte Carmelo, II, 4.

20. Denkwürdigkeiten, p. 384 (Mémoires, p. 278).

24. De cette structure, faut-il reconnaître un homologue dans l’articulation aristotélicienne de la forme et de la matière ? Celle-ci (hylè) est, pour Aristote, à la fois ce qui se décompose, se dissout (pourrit ?) et ce qui s’oppose à la forme comme une femme à l’homme. Informer une « matière » (un indéterminé en défection) : rôle de l’institution ?

X

3. Le 15 janvier 1980. Épigraphe du numéro spécial de Libération, 11 septembre 1981, le meilleur qui ait été consacré à Lacan depuis sa mort.

4. Un personnage qui hante les textes lacaniens en leurs moments décisifs. Voir par exemple Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 320, etc.

6. Sur ce parcours, les interprétations ne manquent pas. Voir le schéma présenté par Jacques-Alain Miller, « Jacques Lacan ; 1901-1981 », in Ornicar ?, 9 septembre 1981, p. 7-8.

8. Ibid., p. 29.

21. Voir Écrits, p. 493-526, etc.

26. Ibid., p. 9, 14, etc.

28. In Communications, no 16, 1970, p. 219 et 223.

35. Le Désir et son interprétation, Séminaire de 1958-1959, xerox. Dans le texte dactylographié que je suis, deux cents pages sur Hamlet, p. 376-577 (du 4 mars au 29 avril 1959). Depuis les interprétations de Freud, Hamlet était devenu un lieu de la « famille », avec les commentaires de Jones (1910), Rank (1919), etc.

37. Le Désir et son interprétation, séance du 11 mars 1959.

40. Les Quatre Concepts, p. 247.

41. Encore, p. 25, 63, etc.

42. Ibid., p. 16.

43. Ibid., p. 44.

44. Écrits, p. 313, etc. : c’est le permanent éponyme de Lacan.

45. L’Éthique de la psychanalyse, séance XXVII ; etc.

46. Télévision, p. 28-29.

47. Cette dédicace de 1932 a été corrigée dans la seconde édition de la thèse (1975) : « À mon frère, le R.P. Marc-François Lacan, bénédictin de la Congrégation de France ». La « Congrégation de France » désigne l’association des abbayes bénédictines qui dépendent de Solesmes.

49. L’Éthique de la psychanalyse, séance XIV.

51. Voir L’Éthique de la psychanalyse, séance XXIV ; Écrits, p. 321 ; etc.

52. L’Éthique de la psychanalyse, séance XI. Cette demande, Lacan l’appelle la « vacuole ».

53. Ibid., séance XXVII.

54. Ibid.

55. Les textes de fondation se trouvent dans les Annuaires successifs de l’École freudienne de Paris. [Voir Lacan, Autres écrits].

56. Écrits, p. 151.

XI

CORPS MYSTIQUES

2. Ibid.

13. Ibid., II, 8.

XII

1. Voir Amnesty International, Rapport sur la torture, Paris, Gallimard, 1974, à propos de la Grèce, du Maroc, de l’Ouganda, de la Tunisie, de la République d’Afrique du Sud, etc. Cette tendance se développe, d’après le Rapport annuel 1975-1976, Paris, 1976. Voir aussi le rapport sur l’Uruguay (1976) et, particulièrement, le Rapport of an Amnesty International Mission to the Republic of the Philippines, Londres, 1976.

2. Amnesty International (dont le centre est à Londres) compte près de cent mille membres répartis dans soixante-dix-huit pays. L’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) a son siège à Paris. Voir Alain Jaubert et Jean-Claude Salomon, Guide de la France des luttes, Paris, Stock, 1974.

XIII

MYSTIQUE ET PSYCHANALYSE

1. Voir La Fable mystique. XVIe-XVIIe siècle I, Paris, Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1982 (également en Tel, 1987).

3. Voir ci-dessus le chapitre X.