On a vu que l’idée d’une période nouvelle s’opposant à une précédente, cette dernière considérée comme une phase d’obscurité cédant la place à la lumière, a été pour la première fois avancée au XIVe siècle par le poète italien Pétrarque. Pour lui la glorieuse période gréco-romaine, arrêtée au IVe siècle, aurait été suivie par un temps de « barbarie » et de « ténèbres », d’« obscurcissement » de la civilisation. Il fallait, selon lui, revenir aux modes de penser et d’écrire des « Anciens ». Mais le terme « Renaissance » et la définition d’une grande période de l’histoire placée sous ce nom suivant le Moyen Âge et s’opposant à lui ne datent que du XIXe siècle. On les doit à Jules Michelet (1798-1874).
Michelet a dans un premier temps, dans son Histoire de France qui commence à paraître en 1833, fait l’éloge du Moyen Âge : cette période de lumière, de création, correspond à sa vision d’une histoire féconde et rayonnante jusqu’à l’approche du XVIe siècle et de la Réforme.
Michelet a indiqué qu’en présentant la France médiévale il a, pour la première fois pour un historien, recouru à des sources inédites :
Jusqu’en 1830 (même jusqu’en 1836) aucun des historiens remarquables de cette époque n’avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos bibliothèques, aux documents de nos archives1.
Mais le document n’a été pour Michelet, dès le début de son œuvre, qu’un tremplin pour l’imagination, le déclic de la vision. Vient ensuite le célèbre passage où Michelet fait entendre la voix de ces archives qui s’élève dans le secret des lieux où travaille l’historien. L’érudition est un échafaudage que l’artiste, l’historien, devra retirer quand l’œuvre aura été réalisée. Le Moyen Âge de Michelet sort ainsi autant de son imagination que des documents d’archives.
Il est aussi un décalque de sa vie et de sa personnalité. Époque de fête, de lumière, de vie, d’exubérance, le Moyen Âge de Michelet devient au cours des années 1830, et alors que sa première épouse meurt en 1839, triste, obscurantiste, pétrifié, stérile. Si l’historien avait retrouvé dans le Moyen Âge son enfance, sa matrice maternelle, il le ressent maintenant comme un temps lointain, autre, voire ennemi. Il aspire à une nouvelle clarté : ce sera la Renaissance2.
Dans son célèbre article sur l’invention de la Renaissance par Michelet, Lucien Febvre (1878-1956) rappelle qu’a évolué, dans la première moitié du XIXe siècle, l’appréciation par les grands écrivains de l’époque correspondant aux XVe-XVIe siècles3. C’est le cas de Stendhal, Sainte-Beuve, Hugo, Musset. Mais aucun de ces auteurs, pas plus que quiconque à l’époque, ne recourt à un mot précis pour désigner cette période. C’est que les historiens et les lettrés n’ont pas l’habitude alors de diviser l’histoire en périodes, si ce n’est la division banale entre « antique », « médiéval », « moderne ».
Pour ce qui est du terme « renaissance », Lucien Febvre signale que, avec un « r » minuscule, son emploi est alors fréquent pour parler par exemple de « renaissance des arts » ou de « renaissance des lettres ». Mais c’est Michelet qui, frappé dans sa personne par un sentiment de résurrection dans le mouvement de l’histoire, donne à la période qui commence en Europe, et surtout en Italie, avec le XVe siècle le nom de « Renaissance », avec un « R » majuscule. Élu au Collège de France en 1838, y prononçant sa leçon inaugurale le 23 avril, Michelet y trouve la tribune qui va permettre à ce terme de se diffuser largement entre 1840 et 1860 et de s’imposer comme une période.
Michelet est subjugué par deux personnages qu’il vient d’évoquer dans son Histoire de France : le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et Charles Quint. Or lui-même vit dans ce monde banal, dévoré par l’appétit de l’argent, vulgairement bourgeois, de la France de Guizot et d’Augustin Thierry. Un mot d’espérance, de clarté, de poésie doit jaillir et envahir la littérature et les mentalités. Ce mot vient : c’est « Renaissance ». Mais la Renaissance micheletiste de 1840 n’est pas la renaissance ou le rebond d’un beau Moyen Âge, elle est la fin de « cet état bizarre et monstrueux, prodigieusement artificiel4 » : le Moyen Âge chrétien. Le pessimisme de Michelet a englouti son Moyen Âge.
La bombe retentit lors de son cours du Collège de France de 1840. Le Moyen Âge a sombré dans les ténèbres. Une étoile est née, c’est la Renaissance. Michelet l’a imposée car, « l’ayant rencontrée en moi, elle est devenue moi-même5 ».
Michelet a repris dans son cours l’histoire de France depuis la Gaule romaine et, parvenu à la fin du XVe siècle, il déclare : « Nous sommes arrivés à la Renaissance par le mot “retour à la vie” […] nous arrivons ainsi dans la clarté6. » Il y perçoit en même temps, après Marco Polo voyageur en Chine, après Christophe Colomb découvreur de l’Amérique, le début de la mondialisation. C’est aussi la victoire du peuple sur les monarchies et les nations. Il voit :
sortir du Moyen Âge tout petit le monde moderne. […] Le personnage essentiel c’était tout le monde, et l’auteur de ce grand changement c’est l’homme. […] Issu de Dieu, l’homme est comme lui créateur. Le monde moderne fut sa création, un monde nouveau que le Moyen Âge ne pouvait contenir dans ses polémiques négatives7.
D’où le titre de sa deuxième leçon du 9 janvier 1840 : « La victoire de l’homme sur Dieu8 ».
Définie par Michelet comme un « passage au monde moderne », la Renaissance marque un retour au paganisme, à la jouissance, à la sensualité, à la liberté. C’est l’Italie qui l’apprit aux autres nations européennes, à la France d’abord lors des guerres d’Italie, puis à l’Allemagne et à l’Angleterre. La Renaissance remet aussi l’histoire dans un mouvement dont l’interprète est l’historien. Son enseignement est voué à la mise en lumière des progrès du peuple après sa grande solitude durant le Moyen Âge.
Le cours de 1841 est placé sous le signe de l’« Éternelle Renaissance9 ». Il porte principalement sur l’Italie et sur tout ce que la France lui doit. Michelet voit depuis Jules César une « interdépendance » entre les deux pays et l’exprime par l’idée d’un « mariage fécond », d’une « longue union perpétuée par la religion, l’art et le droit ». Il affirme que :
Le principe italien qui a fécondé la France c’est surtout le génie géométrique, le principe d’ordre appliqué à la société civile, la construction des grandes voies de communication : les routes romaines partaient en tout sens10.
Il s’efforce de montrer que, en inaugurant les guerres d’Italie, le roi de France Charles VIII « allait chercher la civilisation en passant les Alpes11 ».
Michelet fait ensuite de l’Italie un pays de villes superbes, Florence d’abord, puis Pise, Gênes, Venise, Milan et enfin Rome. Il montre comment sa beauté et ses richesses attirèrent de nombreux conquérants qui en retirèrent un magnifique butin qui n’excluait pas la liberté12. Pour Michelet, la grandeur de Florence, c’est Savonarole, et, tout en faisant du redoutable dominicain un génial réformateur, il vante la beauté de la ville et de sa cathédrale, ainsi que de l’église Santa Croce où est enterré Michel-Ange. La papauté reste pour lui un pouvoir fort au mécénat fécond. Débarrassée des Borgia, elle retrouve son éclat sous Jules II qui protège Machiavel et Michel-Ange. Après la « beauté dramatique de la Lombardie et de Florence13 », après Rome, c’est la gloire de Naples qui le retient. Michelet rappelle ensuite certains des trésors que la France doit à l’Italie.
Il évoque Venise et sa « liberté de la passion, de la jouissance physique, du bien-être, de la liberté au service de l’art14 ». Puis c’est la floraison artistique de Florence, le développement de l’imprimerie, Alde Manuce (1449-1515) à Venise, partout la gravure, l’étude de l’anatomie et du corps humain, la beauté du dôme de Saint-Pierre à Rome, l’influence des femmes.
Il termine la description de ce temps moderne, de cette « Renaissance », par un appel mystique à la combinaison de sa vie et de son enseignement. Il souligne la nécessité pour l’historien de traduire la voix unanime, car « le temps moderne, c’est l’avènement de cette foule, c’est le moment vraiment béni où ce monde muet a pris une voix15 », et cette constatation le ramène à sa personne : « J’ai cet espoir en moi-même. » L’histoire est la résurrection des morts : « J’en ai besoin, me sentant mourir » (1841). « Aimer les morts, c’est mon immortalité » (1838)16.
Malgré l’impact de Michelet, l’invention de la Renaissance comme période a été longtemps, dans le milieu cultivé français, portée au crédit de l’historien de l’art Jacob Burckhardt (1818-1897). Son ouvrage Die Kultur der Renaissance in Italien (« La civilisation de la Renaissance en Italie ») paraît en allemand dans une première édition en 1860, dans une deuxième en 1869, puis, largement défiguré, dans une troisième en 1878, avant d’être ressuscité en 1922 par le grand spécialiste de la Renaissance italienne Walter Goetz17.
Jacob Burckhardt est un historien de l’art suisse de langue germanique qui, après avoir été élève à Berlin de Leopold von Ranke (1795-1886), le fondateur de l’École historique allemande, enseigne l’histoire de l’art à l’université de Bâle entre 1844 et 1886, date de sa démission. Il fait d’assez brefs séjours en Allemagne et surtout en Italie. Il songe à écrire une histoire de l’art de la Renaissance en Italie mais, curieusement, au cours de sa préparation, abandonne l’art pour la civilisation (Kultur). L’ampleur du domaine étudié fait de cet ouvrage un modèle et une source pour l’histoire culturelle européenne bien au-delà de son sujet. Je voudrais d’abord en présenter une vue d’ensemble.
Burckhardt commence par évoquer, dans une première partie intitulée « L’État considéré comme œuvre d’art18 », l’histoire des tyrans et des grands seigneurs italiens du XIIIe au XVIe siècle. Il s’intéresse particulièrement à Venise, où il remarque « la lenteur du mouvement de la Renaissance19 », et à Florence, qu’il appelle « le premier État moderne du monde20 ». Il y note la précocité de certains instruments du pouvoir (par exemple la statistique) en même temps qu’un certain retard, par rapport à d’autres grandes villes italiennes, de la Renaissance artistique.
La politique extérieure des États italiens est, selon Burckhardt, dominée par une tentative d’équilibre, une « manière objective de traiter la politique et manifester du talent dans l’art des négociations21 ». Il consacre ensuite un chapitre à « la guerre considérée comme un art22 ». Il voit enfin dans la papauté une menace pour l’Italie. Il souligne les troubles dans la ville de Rome, le népotisme et la simonie des papes. Clément VII (1523-1534) appartenait en effet à la famille des Médicis qui se compromit avec le pouvoir pontifical, comme avant elle la famille Borgia. Le pape ayant violemment attaqué l’empereur Charles Quint, celui-ci envoya ses troupes en Italie et elles pillèrent Rome en 1527. En revanche, Burckhardt porte au pinacle Léon X (1513-1521), lui aussi de la famille des Médicis : ce pontife est en cause, souligne-t-il, « chaque fois qu’il est question de la grandeur de la Renaissance23 ».
La deuxième partie du livre de Burckhardt est consacrée au développement de l’individu. L’homme de la Renaissance, portant sa culture en lui, se sent partout chez lui. Burckhardt cite un humaniste de la Renaissance réfugié à l’étranger qui affirme : « Il fait bon vivre partout où un homme instruit établit sa demeure24. » Au contraire du Moyen Âge où l’individu se trouvait limité par la religion, par l’environnement social, par les pratiques communautaires, l’homme de la Renaissance peut sans entraves développer sa personnalité. C’est le temps des hommes universels : ainsi Leon Battista Alberti (1404-1472), architecte, mathématicien, écrivain, l’un des premiers parmi les grands à écrire en langue vulgaire. Burckhardt s’intéresse aussi à la gloire, qui caractérise les sociétés de la Renaissance. Alors que Dante a formulé une critique vigoureuse de la gloire, celle-ci devient, pour Pétrarque, l’objectif des individus comme des familles. Elle est partout, dans les tombeaux des familles les plus élevées, dans le culte des grands hommes de l’Antiquité, dans l’émergence de célébrités locales. Elle envahit la littérature, et les écrivains distribuent les lauriers.
La troisième partie de l’ouvrage de Burckhardt est consacrée à la résurrection de l’humanité : c’est la « renaissance » au sens d’un retour d’un passé glorieux. « Ce n’est pas l’Antiquité seule mais son alliance intime avec le génie italien qui a régénéré le monde d’Occident25 », souligne-t-il – une fois de plus, l’Italie se trouve au cœur de la périodisation de l’histoire. Rome est l’objet d’un véritable culte des ruines antiques. On redécouvre et on vulgarise les auteurs anciens. La poésie retrouve dans la littérature humaniste la place qui était la sienne dans la Grèce et la Rome antiques. L’humanisme se développe autant chez les bourgeois que dans les cours seigneuriales ou à la curie romaine. La littérature rituelle s’installe de nouveau dans la vie sociale : style épistolaire, discours de réceptions et oraisons funèbres, discours académiques et harangues politiques, sermons en latin manient les citations. Le latin, sur le point de s’effacer de la vie quotidienne au bénéfice des langues vernaculaires, reprend dans le milieu humaniste et curial une valeur absolue. Burckhardt parle même de « latinisation générale de la culture26 ». Et pourtant l’historien de l’art conclut à un échec des humanistes au XVIe siècle : on les juge vaniteux, artificiels, et les protestants de la Réforme qui s’affirme alors doutent de la sincérité de leur foi chrétienne.
Dans les trois dernières parties de son livre, Burckhardt revient sur ce qui constitue visiblement pour lui le cœur de la Renaissance. À la découverte de l’homme, fondement de l’humanisme, il ajoute celle du monde. C’est l’essor de l’astronomie, de la botanique et des jardins, de la zoologie, des collections d’animaux exotiques. Découvrant le monde, la Renaissance dévoile aussi la beauté de la nature. Pétrarque est sans doute le premier à chanter l’ascension des montagnes ; l’école flamande fait de la peinture à l’huile l’instrument de promotion du paysage. La beauté, quant à elle, s’impose dans le portrait. L’Italie, et la Toscane en premier lieu, voit s’épanouir la biographie. Mais l’autobiographie, liée à l’essor de l’individu, se développe aussi, et l’on peut citer celle du célèbre orfèvre Benvenuto Cellini (1500-1571).
L’autre grande caractéristique de la vie sociale à la Renaissance, c’est la fête. Et si les fêtes religieuses, en particulier les processions, la Fête-Dieu, les mystères (théâtre religieux devant les églises), conservent leur prestige et même se multiplient, les fêtes seigneuriales, profanes, champêtres prennent un éclat singulier27. Dans le domaine du costume c’est la naissance et l’exaspération de la mode. Le purisme et la préciosité occupent une place inédite dans la conversation, les grandes dames tiennent des salons, les politiciens nobles, comme les Médicis, des cercles. Un profil de l’homme de société accompli se dessine : son corps est modelé par les exercices physiques, la musique rythme sa vie, il ne veut pas seulement être mais aussi paraître.
La femme est elle aussi emportée dans ce mouvement. Elle reçoit une instruction toute masculine et souvent écrit des nouvelles et des poèmes. Même les courtisanes possèdent une culture intellectuelle. La vie en famille prend un tour artistique dont le chef d’orchestre est le père et dont le plaisir s’épanouit également dans la résidence champêtre. La campagne en effet est davantage associée à la ville qu’elle ne l’était au Moyen Âge, et la peinture figure ce nouveau couple ville-campagne.
L’ouvrage de Burckhardt se termine assez curieusement par quelques chapitres qui donnent une idée peu séduisante de la Renaissance. À propos de moralité, il voit « l’instinct du mal répandu partout28 ». L’Italie n’échappe pas à cette noirceur :
Enfin l’Italie, ce pays où l’individualisme arrive sous tous les rapports à son extrême limite, a produit quelques hommes d’une scélératesse absolue, qui commettent le crime pour le crime même, qui le regardent comme un moyen d’arriver, non plus à un but déterminé, mais à des fins qui échappent à toute règle psychologique29.
Pourtant l’Italie de la Renaissance reste pour Burckhardt en tête de ce qu’il appelle une « révolution » dans l’histoire du monde. L’Italien
est devenu le représentant le plus remarquable des grandeurs et des petitesses de cet âge nouveau : à côté d’une dépravation profonde se développent la plus noble harmonie des éléments personnels et un art sublime qui ennoblit la vie individuelle, ce dont l’Antiquité et le Moyen Âge n’avaient pas été capables30.
Dans le domaine de la religion, Burckhardt déplore l’échec de la prédication réformatrice d’un Savonarole, le succès mitigé de la Réforme protestante, et constate le relâchement des fidèles, la désertion des églises et les incertitudes quant à la foi des humanistes.
Les sociétés chrétiennes de la Renaissance ont pourtant en matière religieuse quelques motifs de louanges. L’historien de l’art y découvre de la tolérance à l’égard de l’islamisme, la prise en considération de toutes les religions, y compris les mouvements philosophiques de l’Antiquité comme l’épicurisme. Il loue la mise en pratique de la théorie du libre arbitre et voit dans les hommes de ce temps des théoriciens et des praticiens du juste milieu.
Burckhardt est aussi sensible aux superstitions, en particulier pseudo-scientifiques. Il note la diffusion de l’astrologie, la croyance dans les revenants, les démons et les sorcières, la magie des courtisanes, observe les rites de pose de la première pierre d’une maison ou d’une église et le retour en force de l’alchimie. Il conclut cependant son ouvrage sur l’affaiblissement de la foi. L’athéisme n’est pas encore là mais au théisme succède l’incroyance. La Renaissance conduit à une laïcisation qui tend à se généraliser.
J. Michelet, Œuvres complètes, éd. P. Viallaneix, Histoire de France, t. I, livres 1 à 4, Paris, Flammarion, 1974, p. 11.
J. Le Goff, « Le Moyen Âge de Michelet », in Un autre Moyen Âge, Paris, Gallimard, « Quarto », 1999, p. 23-47.
L. Febvre, « Comment Jules Michelet inventa la Renaissance », in Studi in onore di Gino Luzzatto, Milan, 1950, repris dans Pour une histoire à part entière, Paris, SEVPEN, 1962, et Le Genre humain, no 27, « L’Ancien et le Nouveau », Paris, Seuil, 1993, p. 77-87.
Ibid., p. 85.
Ibid., p. 87.
J. Michelet, Cours au Collège de France, P. Viallaneix (éd.), t. I, Paris, Gallimard, 1995, p. 339.
Ibid., p. 352-353.
Ibid., p. 354-355.
Ibid., p. 463.
Ibid., p. 421-422.
Ibid., p. 424.
G. Arnaldi, L’Italia e i suoi invasori, Rome-Bari, Laterza, 2002.
J. Michelet, Cours au Collège de France, op. cit., p. 434.
Ibid., p. 436.
Ibid., p. 463.
Ibid., p. 464.
L’histoire de la vie, de l’œuvre et des avatars de l’édition de La Civilisation de la Renaissance en Italie a été reconstituée dans la longue préface de Robert Kopp, au début de la traduction en français de la bonne édition de H. Schmitt, revue et corrigée par R. Klein, Paris, Bartillat, 2012, p. 7-35.
Ibid., p. 41-170.
Ibid., p. 115.
Ibid., p. 116.
Ibid., p. 138.
Ibid., p. 140-143
Ibid., p. 162.
Ibid., p. 178.
Ibid., p. 215.
Ibid., p. 289-296.
Voir la remarquable étude de T. F. Ruiz : A King Travels. Festive Traditions in Late Medieval and Early Modern Spain, Princeton (N. J.), Princeton University Press, 2012, qui a de plus le mérite de déplacer l’attention de l’omniprésente Italie à l’Espagne sortant de la domination musulmane. Autres études intéressantes sur la fête à l’époque de la Renaissance, J. Jacquot, Les Fêtes de la Renaissance, Paris, Éd. du CNRS, 1973-1975 ; M. Plaisance et F. Decroisette, Fêtes urbaines en Italie à l’époque de la Renaissance : Vérone, Florence, Sienne, Naples, Paris, Klincksieck-Presses de la Sorbonne nouvelle, 1993 ; R. Strong, Les Fêtes de la Renaissance, 1450-1650. Art et pouvoir, trad. Br. Cocquio, Arles, Solin, 1991.
J. Burckhardt, La Civilisation de la Renaissance en Italie, op. cit., p. 481-507.
Ibid., p. 505.
Ibid., p. 507.