L’Académie française avait opté en bloc contre Dreyfus. Ceux de ses membres qui avaient des doutes quant au jugement du Conseil de guerre de 1894 les gardaient en leur for intérieur. Sauf un : Anatole France. En janvier 1898, on avait lu sa signature tout juste derrière celle d’Émile Zola au bas de la pétition des intellectuels. Certains s’en étonnèrent. France était un sceptique. Barrès, qui l’appréciait et le fréquentait, rapporte dans ses Cahiers un propos de lui, en décembre 1897, qui ne laisse pas présager cet engagement : « Ce qui me frappe de plus en plus, c’est la bêtise de ces hommes de la Révolution… Robespierre ! C’est celui que je déteste le plus. Il a voulu gouverner selon la morale. Tous ceux qui ont eu cette prétention ont fait le plus grand mal. La morale est une règle artificielle. C’est compliquer la politique d’une difficulté étrangère que de la jouer selon une règle qui n’est pas la sienne1. »
Sentence propre à conforter le réalisme politique de Maurras, lequel du reste était un admirateur d’Anatole France – admiration réciproque. Tout, apparemment, désigne France comme un adversaire potentiel de Dreyfus. Dans L’Orme du mail, premier tome de son Histoire contemporaine entreprise en 1895, France avait créé dans l’entourage de son héros ou anti-héros, M. Bergeret, le personnage d’un préfet juif, Worms-Clavelin, qui, à travers « ses gros yeux en forme de globes de lampe » et dans la fumée de son cigare, était rien moins que sympathique. Dans son discours de réception à l’Académie, en 1896, France avait aussi fustigé les panamistes, objet d’une haine inépuisable de la part des folliculaires nationalistes. Léon Blum avoue qu’il ne s’attendait pas à la signature d’Anatole France en 1898 : « Lorsque j’appris qu’il était dreyfusard, je fus enchanté, mais étonné. » Et d’ajouter : « Est-ce que la perfection même de sa culture et de son métier, l’universalité de son scepticisme, le retrait volontaire de sa personne ne semblaient pas l’isoler d’avance de toute action2 ? » De fait, il ne faut pas croire qu’Anatole France se serait « converti » brusquement3. Ou expliquer son attitude, à l’instar de ses admirateurs nationalistes, par « l’influence du milieu juif où il évoluait, au moment de l’Affaire », ainsi que l’écrit Léon Daudet4.
D’abord, l’auteur de Thaïs est prévenu contre le cléricalisme, depuis ses études au Collège Stanislas. Son amour de jeunesse malheureux pour Élisa Rauline, entrée dans les ordres, n’a fait qu’accroître chez lui son aversion du catholicisme. D’emblée, il voit où, dans l’Affaire, se situent ses ennemis. Dans Les Opinions de M. Jérôme Coignard, il fustige l’existence d’une justice militaire : « Ces justices soldatesques, dont on voit tous les jours les effets, sont d’une cruauté atroce, et les hommes, s’ils se policent jamais, ne voudront pas croire qu’il fut jadis, en pleine paix, des conseils de guerre vengeant par la mort d’un homme la majesté des caporaux et des sergents. » Point de vue datant de 1893. Auparavant, lors de la publication de La France juive de Drumont, France a réagi, le 2 mai 1886, par un article paru dans Le Temps, véritable objurgation contre l’antisémitisme. De son scepticisme affiché sur la nature humaine, il ne tire pas la conclusion qu’un écrivain n’a rien à dire des affaires du monde : en mars 1897, il se prononce publiquement en faveur des Arméniens massacrés par les Turcs dans l’indifférence de la France officielle. Léon Blum, avec le recul, juge, finalement, la mobilisation de France dans l’Affaire comme l’aboutissement logique de son rationalisme : « Je comprends qu’au fond de France, il y eut toujours, comme il l’a d’ailleurs dit lui-même, “la foi rationaliste”, que son scepticisme universel était le doute méthodique de Montaigne, de Descartes, voire des positivistes, et qu’au bout du compte, il n’y a pas tant de différence entre l’abbé Jérôme Coignard et M. Bergeret. France fut dreyfusard parce que le travail méthodique et scientifique de l’intelligence était à ses yeux la seule réalité certaine5. »
Ce personnage de M. Bergeret, maître de conférences en littérature latine à la faculté des lettres d’une université de province, aimable interlocuteur des notables de la ville du Nord où il habite, humaniste érudit, agnostique en politique comme en religion, désabusé sur l’humanité, mais néanmoins indulgent à l’égard des hommes, subit une métamorphose psychologique sous le choc de l’affaire Dreyfus. Son esprit critique et son amour de la liberté le portent très vite du côté des révisionnistes. Grâce à des amis de Paris, M. Bergeret est chargé d’un cours à la Sorbonne. C’est juste au moment où le suicide du colonel Henry infléchit l’Affaire en faveur des dreyfusards. Très pessimiste jusque-là quant au dénouement, rendu amer par les victoires du « troupeau » sur l’intelligence, M. Bergeret met désormais ses espoirs dans l’alliance de l’esprit et de l’opinion publique. Le sceptique voltairien devient un intellectuel de gauche, qui croit désormais aux bienfaits de la science et du socialisme.
Cette évolution a été largement celle de France au long de l’affaire Dreyfus, qui fait de lui, près d’un demi-siècle avant Sartre, le modèle de l’écrivain engagé. Sans courage physique, médiocre orateur, il surmonte ses appréhensions. Ses ennemis, pour qui il n’est qu’« Anatole Prusse », lui inspirent un mot nouveau de la langue française, les trublions, ainsi appelés « pour ce qu’ils servoient ung chef nommé trublion lequel était de haut lignage mais de peu de sçavoir et en grande impéritie de jeunesse6 ». Toujours fidèle au salon de Mme de Caillavet, pour laquelle ses élans avaient changé de saison, il y fréquente régulièrement Jean Jaurès, Georges Clemenceau, Pierre Quillard, le jeune Léon Blum, Anna de Noailles et bien d’autres ardents dreyfusards. Il participe aux réunions qui se tiennent à l’École normale, avec Lucien Herr, Charles Péguy, Gabriel Monod…
Mais tout cela ne lui suffit pas. Il veut agir. Il devient donc un vrai militant, un homme de meeting, osant affronter la foule. Il refuse de porter sa rosette de la Légion d’honneur depuis que Zola en a été suspendu par le Conseil de l’ordre. Et, à partir de février 1900, il ne se rendra plus aux séances de l’Académie. Membre de la Ligue des droits de l’homme, où il est, en tant que citoyen du XVIe arrondissement, président de la section de la porte Dauphine, il embroche discours sur discours, article sur article, réunion sur réunion, devenant, en l’absence de Zola, le plus exposé des écrivains dreyfusards. Meeting en faveur de Picquart les 28 novembre et 3 décembre 1898 ; discours au banquet de la liberté de la presse, le 6 avril 1899 ; fête inaugurale de l’université populaire du XVe arrondissement, le 21 novembre 1899 ; fête des Soirées ouvrières à Montreuil, le 7 janvier 1900 ; Fête civique, salle Wagram, le 29 juillet 1900… Son prosélytisme n’a plus de répit. Sa vie est désormais vouée à la politique.
En janvier 1899, La Libre Parole vomit sa bile sur son œuvre dans un article signé « Gallus » : « Ses livres sont le bréviaire favori des femmes divorcées, l’antiphonaire des Juives du quartier de l’Étoile et le missel familier que feuillettent les filles des marchands de porcs de Chicago. » Le lendemain de l’installation d’Émile Loubet à l’Élysée, une adaptation de son roman Le Lys rouge, présentée la veille au Vaudeville, en pleines manifestations nationalistes, est flétrie par la critique antidrey-fusarde. Après L’Anneau d’améthyste, déjà paru sous forme d’articles dans L’Écho de Paris, il abandonne ce quotidien antidreyfusard pour Le Figaro – socialement encore plus conservateur mais plein de sympathies dreyfusistes, à commencer par celles de son rédacteur en chef Fernand de Rodays ; il lui donne les articles qui formeront M. Bergeret à Paris, dont la sortie en volume se fera en février 1901. Au moment du procès de Rennes, il voyage à l’étranger ; ne pouvant témoigner pour Dreyfus comme il avait pu le faire au procès Zola, il adresse au Figaro ses articles dreyfusistes. Au lendemain de la seconde condamnation du capitaine, le 13 septembre 1899, le quotidien publie sa « Lettre de Hollande à M. Bergeret » qui exprime sa stupeur, sa tristesse, sa douleur, et annonce ses prochains combats : « L’antisémitisme est un préjugé barbare. Je ne crois pas qu’il dure en France, dans une société tolérante et polie, que la raison gouverne. Cette passion furieuse, cette manie barbare n’a déjà que trop agité les esprits. Les ralliés dont M. Méline servit la politique et les moines ligueurs de La Croix ont soufflé des haines d’un autre âge et ranimé l’antique fanatisme. Ce malheureux Dreyfus est leur victime. Ils vont triompher d’un arrêt qui n’est qu’un moment de cette affaire et qui ne clôt rien. Et puisque le cours de ma pensée me ramène à cette sentence que n’acceptent ni la justice ni la raison, je noterai avec joie qu’il s’est trouvé à Rennes deux soldats, deux hommes qui, voyant l’innocent amené devant eux, ont eu le courage de dire : “Il est innocent !” Au nom de la conscience humaine, que ces deux justes soient félicités. »
Émile Zola, rentré à Paris depuis le début de juin, a exprimé la veille, dans L’Aurore du 12 septembre, une même indignation. Ni l’un ni l’autre n’ont déposé les armes, même après la grâce accordée par Loubet à Dreyfus. Il s’agit pour l’un et l’autre de faire triompher, ou du moins avancer, la vérité et la justice, ce qui les conduit à un socialisme républicain qui traverse leurs nouvelles œuvres.
Zola fut laissé en paix par la justice ; il bénéficie, en décembre 1900, de la loi d’amnistie pour tous les faits relatifs à l’affaire Dreyfus. Entre-temps, il a repris ses habitudes, entre Alexandrine sa femme légitime et Jeanne Rozerot la mère de ses deux enfants, entre sa résidence de Médan et son hôtel de la rue de Bruxelles à Paris. En 1897, avant que l’Affaire ne le mobilise, il avait songé à une nouvelle fresque, Les Quatre Évangiles, ensemble de quatre romans. D’abord Fécondité (« le pullulement de la famille autour de l’homme, un grand chêne ») ; ensuite Travail (annonçant « la cité future ») ; puis Vérité (en faveur de la science) ; enfin, Justice.
Le premier de ces ouvrages est d’actualité, car les démographes s’inquiètent de la dénatalité française, alors même que la population de l’Allemagne s’accroît de manière inquiétante. Dès 1896, Zola avait écrit dans Le Figaro un article, « Dépopulation », où il faisait écho aux cris d’alarme des natalistes. Quand il part en exil pour l’Angleterre, en juillet 1898, une malle le suit, bourrée de la documentation accumulée entre-temps. Le 15 mai 1899, L’Aurore commence la publication en feuilleton du nouveau roman de Zola ; il sort chez Fasquelle en volume en octobre.
Roman à thèse, lyrique et naïf, manichéen et mélo à souhait, Fécondité est assez mal reçu par la critique. Non seulement les nationalistes prennent un malin plaisir à démolir l’ouvrage, assurément inférieur aux Rougon-Macquart, mais la critique de gauche est loin d’être unanime dans l’enthousiasme. Charles Péguy consacre dans les deux numéros de La Revue blanche de novembre 1899 un long essai aux « Récentes œuvres de Zola ». Après avoir dit son admiration pour l’auteur de « J’accuse… », le jeune écrivain souligne le fond de sa pensée : « Zola n’était pas devenu socialiste. » De fait, les héros du livre, le couple des Froment, géniteurs de douze enfants, y offrent leur marmaille aux conquêtes de l’Afrique. Du dreyfusisme au colonialisme, drôle de trajet !
Le livre est du reste loin d’atteindre le succès des autres romans de Zola : 99 000 exemplaires – seulement ! – vendus en quatre ans. Mais l’auteur demande qu’on attende la suite, consacrée à l’organisation du travail. L’un des fils de Mathieu Froment, Luc, est effectivement, dans le deuxième des Évangiles, le héros positif d’une histoire industrielle où la coopérative plus ou moins fouriériste qu’il fonde ruine l’usine capitaliste concurrente de la ville de Beauclair. Zola, cette fois, n’a-t-il pas opté pour un socialisme d’autogestion ? Jaurès, bien qu’élogieux, lui fait tout de même remarquer qu’on a dépassé ces formes de communisme coopératif, qui ignorent « l’ensemble du mouvement politique et révolutionnaire7 ».
Émile Zola ne se laisse pas détourner de son but. Devenu un chef spirituel de la nation, il prêche. Il s’attaque au troisième morceau, Vérité, en 1901, et l’achève à Médan le 7 août 1902. Quelques jours plus tard, les Charpentier rejoignent les Zola pour leurs vacances. Le 28 septembre, après un été pourri à la campagne, les Zola regagnent Paris. La maison de la rue de Bruxelles est froide ; on fait allumer du feu dans la cheminée de la chambre. Dans la nuit, Alexandrine, prise de nausées, se rend à la salle de bains et veut appeler un domestique. Zola l’en dissuade, ce n’est qu’une petite indigestion. A neuf heures du matin, le valet de chambre, inquiet de ne pas voir ses maîtres, frappe à leur porte, qui est verrouillée de l’intérieur. Il faut l’enfoncer. Le valet découvre Alexandrine en pleine léthargie et Zola à terre, la tête contre le bois du lit. Une heure plus tard, les médecins arrivent et tentent de le ranimer, mais en vain. Quelque temps après, Alexandrine se remet dans une clinique de Neuilly, non sans avoir fait prévenir Jeanne Rozerot. Celle-ci, folle de douleur, crie qu’on a tué Zola.
Vrai ou faux ? L’analyse de sang attesta que Zola était mort d’empoisonnement au monoxyde de carbone. Une enquête suivit, qui n’aboutit à rien. L’officier de police judiciaire préféra-t-il, personnellement ou sur ordre, ne pas pousser trop loin ses investigations de peur de rallumer la guerre civile ? En 1953, un article de Libération publia une lettre d’un de ses lecteurs, M. Hacquin, prétendant connaître le fin mot de cette mort. Zola, selon lui, avait été victime d’un assassinat. L’auteur en était un de ses amis, un chauffagiste violemment antidreyfusard, dont il avait reçu la confession de son lit de mort en 1927 : cet homme aurait pu boucher la cheminée de l’appartement grâce au va-et-vient entre un immeuble voisin où l’on faisait la réfection des toitures et la maison de Zola. Dès le lendemain matin, le crime accompli, lui et ses complices avaient, incognito, débouché la cheminée. Ce témoignage restant invérifiable, les causes de la mort de Zola gardent leur mystère.
Pour permettre à Alexandrine, toujours en clinique, de revoir une dernière fois son mari, on embauma le corps de Zola qui fut installé dans un cercueil ouvert, entouré de fleurs, dans son bureau. Ses amis se relaient pour le veiller. Parmi eux, Alfred Dreyfus et Georges Picquart. Le jeudi 2 octobre, Alexandrine revint chez elle, en grand deuil. Secouée par les sanglots, elle embrassa son mari puis tomba à genoux devant le cercueil un long moment.
Le 5 octobre 1902, Émile Zola est enterré au cimetière Montmartre, accompagné par plusieurs dizaines de milliers de personnes, parmi lesquelles Alfred Dreyfus, le colonel Picquart et Bernard-Lazare. La police craint les perturbations ; bien inutilement. Toutefois, le capitaine Ollivier, qui a commandé une compagnie du 28e régiment d’infanterie déléguée par le gouvernement pour rendre les honneurs militaires à l’écrivain, est giflé par un autre officier à son retour à la caserne. D’où s’ensuit un duel nécessaire. Les blessures de l’affaire Dreyfus ne sont pas cicatrisées.
Anatole France, le troisième à prendre la parole, après le ministre de l’Instruction publique Chaumié et Hermant au nom de la Société des gens de lettres, prononça une oraison funèbre qui suscita à plusieurs reprises des applaudissements, avant de rester dans les mémoires. Elle était centrée sur l’impérissable « J’accuse… » :
« Il n’y a qu’un pays au monde dans lequel ces grandes choses pouvaient s’accomplir. Qu’il est admirable le génie de notre patrie ! Qu’elle est belle cette âme de la France qui, dans les siècles passés, enseigna le droit à l’Europe et au monde. La France est le pays de la raison ornée et des pensées bienveillantes, la terre des magistrats équitables et des philosophes humains, la patrie de Turgot, de Voltaire et de Malesherbes. Zola a bien mérité de la patrie en ne désespérant pas de la justice en France.
« Ne le plaignons pas d’avoir enduré et souffert. Envions-le. Dressée sur le plus prodigieux amas d’outrages que la sottise, l’ignorance et la méchanceté aient jamais élevé, sa gloire atteint une hauteur inaccessible. Envions-le : il a honoré sa patrie et le monde par une œuvre immense et par un grand acte. Envions-le, sa destinée et son cœur lui firent le sort le plus grand : il fut un moment de la conscience humaine. »
Le 12 juillet 1906, Zola à titre posthume et les « intellectuels » de l’Affaire remportent une victoire définitive. Ce jour-là, la Cour de cassation casse sans renvoi le verdict de Rennes. Le capitaine Dreyfus est réhabilité, réintégré dans l’armée comme chef d’escadron ; Picquart, comme général de brigade. Tandis que le premier reçoit le 21 juillet les insignes de chevalier de la Légion d’honneur dans la cour même de l’École militaire où il avait dû subir la lugubre cérémonie de la dégradation en janvier 1895, le général Picquart est nommé ministre de la Guerre par Georges Clemenceau, le 29 octobre 1906. Les dreyfusards ont obtenu justice ; ils sont maintenant au pouvoir. Ce que La Libre Parole traduit par ce titre barrant sa « une » du 13 juillet 1906 : « Le triomphe des Juifs. »
Le 19 mars 1908, Clemenceau toujours chef de gouvernement, la Chambre des députés vote un crédit de 35 000 francs pour la translation des cendres d’Émile Zola au Panthéon. Le député Maurice Barrès a voté contre. Le 5 juin, la cérémonie a lieu alors que les nationalistes manifestent violemment. L’un d’eux, le journaliste Gregori, tire deux coups de revolver sur Dreyfus, lequel n’est que légèrement blessé. Le 15 septembre, à la veille du procès du criminel, Barrès prend sa défense dans Paris-Revue : « Gregori sera acquitté, parce que nulle conscience nationale ne peut condamner un acte inspiré par cette même conscience. » C’est bien vu : Gregori est laissé libre. La France nationaliste, antidreyfusarde, antisémite, n’a pas dit son dernier mot.
M. Barrès, Mes Cahiers, édition de 1994, op. cit., p. 96.
L. Blum, op. cit., p. 77.
Nous suivons ici les travaux éclairants de M.-C. Bancquart, notamment Anatole France. Un sceptique passionné, Calmann-Lévy, 1984, et ses introduction et notes à l’édition des Œuvres d’A. France dans « La Pléiade », Gallimard, 1991.
L. Daudet, Souvenirs et Polémiques, Robert Laffont, « Bouquins », 1992, p. 540.
L. Blum, op. cit., p. 78.
A. France, L’Anneau d’améthyste, Gallimard, « La Pléiade », p. 231-235.
Cité par F. Brown, op. cit., p. 827.