1. Les médias de l’époque affirment en effet que la présence des femmes dans les groupes activistes de gauche s’explique par l’habitude des hommes à venir en réunions et actions militantes avec leur compagne. Historiquement, les hommes conservent dans le discours médiatique le monopole symbolique de l’usage de la violence politique. À ce sujet lire Fanny Bugnon, Les « Amazones de la terreur ». Sur la violence politique des femmes de la Fraction armée rouge à Action directe, Payot et Rivages, 2015.

2. À propos des narrations androcentriques, lire l’essai en narratologie (drôle et percutant) d’Alice Zeniter, Je suis une fille sans histoires, L’Arche, 2021.

3. Voir Judith Butler, Le Pouvoir des mots. Politique du performatif, Amsterdam, 2004 (1997).

4. Itziar Ziga, Devenir chienne, Cambourakis, coll. Sorcières, 2020 (traduit du castillan par Diane Moquet et Camille Masy, 2009). Le titre du présent ouvrage est un écho au sien, qui m’a inspirée.

5. Monique Wittig et Sande Zeig, Brouillon pour un dictionnaire des amantes, Grasset, coll. Les Cahiers Rouges, 2021 (1976).

6. ibid., p. 100.

7. Monique Wittig, Les Guérillères, Les Éditions de Minuit, 2019 (1969), p. 166. Merci à Sande Zeig de m’avoir indiqué ce passage au sujet des analogies animales.