Il existe plus d’un million d’espèces de plantes sur notre terre, sans parler de celles disparues et de celles encore inconnues. Quelque 3 000 plantes sont répertoriées dans la pharmacopée de l’Inde, 1 000 sont encore utilisées à des fins médicinales aujourd’hui. En France, seules 148 plantes curatives sont reconnues, dont un tiers vous sont présentées dans cet ouvrage.
Chaque plante est porteuse de plusieurs prédispositions thérapeutiques. Le choix de telle ou telle plante s’opère en fonction des capacités qui intéressent : le lieu d’action (la sphère organique) et les principes actifs (potentialité) que la plante va développer en fonction de son mode de préparation. Il est donc essentiel de connaître en premier lieu les grandes familles de composants actifs1. C’est grâce à eux que la plante va déployer telle aptitude curative plutôt que telle autre. Les qualités (substances) des plantes ne font rien à l’aveuglette, chacune d’elles a une direction médicinale particulière.
À noter
Les principes actifs des plantes indiquent qui elles sont, comment elles fonctionnent et peuvent travailler au sein de l’organisme. Ils sont une façon de décoder le langage biochimique naturel de la plante.
Chaque plante est présentée en fonction de :
- sa famille botanique ;
- la partie à utiliser ;
- son lieu d’action. Il indique l’organe recevant l’action de la plante et correspondant à un flux énergétique. Masser doucement la zone organique renforce le travail interne de la plante ;
- ses principes actifs ;
- son intérêt thérapeutique ;
- son mode traditionnel d’utilisation :
- en poudre : broyer les plantes est l’une des façons les plus aisées pour obtenir le poids voulu et facilite ainsi l’utilisation de la plante, et se fait au moment d’employer la plante,
- jus frais : à presser au moment de la prise de la plante,
- graines ou semences : fraîches (sauf indication contraire) ou en poudre,
- fleurs et sommités fleuries : en infusion,
- pétales : en infusion ou en extrait hydromélique (macération à froid dans du miel durant une nuit) ;
- sa posologie : le dosage est donné selon la composition de la plante (principes actifs) et correspond à sa toxicité. La posologie ainsi que la durée de la prise de la plante ont été établies selon les données usuelles de la phytothérapie traditionnelle et d’après l’expérience acquise au fil des années. En règle générale, en phytothérapie une plante n’est jamais à utiliser sur de longues durées. Il vaut mieux faire des cures brèves (de 10 à 20 jours), mettre le corps au repos, puis reprendre de nouveau ;
- les précautions d’emploi et contre-indications éventuelles correspondant à une réalité biochimique, thérapeutique et clinique. Elles sont à respecter, car elles relèvent d’une véritable expérience de terrain et proviennent d’une pratique réelle et parfaitement éprouvée.