« Se transformer tranquillement en cendres, en humus, engraisser les vers, nourrir les plantes, permettre au cycle de la vie de poursuivre son cours. C’est la seule forme d’éternité à laquelle je puisse aspirer. »
André Brink2
Tout est dans la plante, la vie, la lumière, l’énergie, l’étincelle du Divin. Elle éclaire notre monde sauvage et destructeur en y apposant une once de magie.
Qui n’a pas croisé, une fois dans son existence, une plante (brin d’herbe, fleur, arbuste…) percer le bitume, habiter les gravats, revêtir les murs abandonnés, recouvrir de sa force et de ses couleurs les espaces désertifiés et désertés par les hommes ?
La plante EST la vie, dans sa beauté, sa puissance, sa générosité, venue apporter douceur, lumière, réconfort, positivité, bien-veillance, bienfaisance, pacification.
Ce qu’elle me donne, me transmet et m’apporte quotidiennement est cette pensée de paix, de respect et de vérité, de pardon et de clarté. Elle est un miraculeux trésor que je ne cesserai de préserver jusqu’à la nuit du monde. Et… « si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier3 ».
1. « Pour faire un jardin, il faut un morceau de Terre et d’éternité », Gilles Clément.
2. Une saison blanche et sèche, Stock, 1980.
3. Martin Luther King.