Les bases de l’acupressing
Le massage occidental traditionnel a surtout pour but, par des frictions centripètes, d’activer la circulation. Cette action locale du massage provoque essentiellement de la décontraction, un effet euphorisant, une vasodilatation avec tout ce que ceci implique au niveau des échanges de toxines.
Le massage chinois est assez différent de cela : le but est de provoquer une action à distance. Ce massage connu chez les Chinois sous le nom de An-Mo et de Do-ln, et pratiqué au Japon sous la dénomination de Shiatsu, a été décrit par les acupuncteurs environ deux cents ans avant l’ère commune 27.
Divers moyens peuvent être utilisés pour masser le point : aiguille numéro 2 (voir plus haut), l’aiguille « fleur de prunier », l’effleurage, la percussion, le pétrissage, etc. Ces trois dernières formes se pratiquent soit avec les doigts, soit avec un maillet en bois, soit aujourd’hui encore, avec une espèce de dé à coudre, spécialement prévu à cet effet 28.
Les points utilisés pour cela sont connus en acupuncture comme « points curieux », « centres de douleurs » ou « points de brindilles » 29. Ces points, souvent signalés spontanément par le malade comme douloureux peuvent également être recherchés par la palpation : la zone comprenant le point est, en effet, plus sensible que les zones voisines. Les points de brindilles sont les points décrits par la tradition comme actifs pour guérir ou soulager certaines maladies courantes. Ces points sont utilisés par les « médecins aux pieds nus », et par les débutants en acupuncture, qui désirent obtenir des résultats rapides et faciles. Leur utilisation ne demande pas de réflexion (contrairement à la « grande acupuncture »).
Pour ce qui concerne les zones décrites dans ce volume comme actives pour soigner les maladies par acupressing (nous nous servirons exclusivement de ce terme), il s’agit la plupart du temps des points de brindilles. Le lecteur ne doit cependant pas s’étonner s’il découvre dans d’autres ouvrages des points différents ; il s’agit d’un abrégé et d’autres points, tout aussi efficaces, pourraient être signalés. Ainsi, pour donner un exemple, si dans un ouvrage de médecine classique on ne signale qu’un médicament susceptible de guérir une angine, l’un nommera les pénicillines et l’autre les sulfamides : les deux ont raison.
L’utilisation de l’acupressing permet d’obtenir des résultats réels ; cependant, il est bien entendu que cette méthode sera moins efficace que l’acupuncture ou la moxibustion. Pour cette raison, il faut persévérer durant quelques semaines avant d’obtenir des résultats sensibles.
Gestes spontanés d’acupressing
S’il a mal à un endroit de son corps, l’homme masse automatiquement la région malade. En cas de douleur d’un enfant, sa mère, tout naturellement le caresse. Il s’agit, bien entendu, de gestes thérapeutiques mais la correspondance entre les zones douloureuses et les zones massées est telle que la diminution de douleur n’a rien de mystérieux ; on ne peut donc parler d’acupressing.
Par contre, il est de nombreux cas où les points massés sont des points d’acupuncture : il s’agit alors véritablement d’acupressing. La nomenclature de toutes les coutumes populaires apparentées à l’acupressing risque d’être fort longue, aussi nous ne proposons, ici, que les gestes les plus fréquents.
Se gratter la tête pour retrouver la mémoire
L’un des gestes les plus fréquemment rencontrés chez une personne qui cherche à se souvenir d’une chose oubliée est le grattage de l’occiput (sommet de la tête) 30.
Ce point de la mémoire (point 19 du Méridien Tou Mo) est connu sous le nom de Pae Roe ; il est le point de concentration de toute l’énergie Yang du corps.
Les croque-morts avaient l’habitude de mordre (d’où leur nom) le cinquième doigt des morts. Ils mordaient au point qui correspond au neuvième point du Méridien du Cœur. Ce point, Chao-Tchrong, point de tonification du cœur est décrit dans les manuels chinois comme point de réanimation (voir au chapitre des maladies le numéro 42).
Anneau dans l’oreille ou le nez
L’anneau dans l’oreille stimule les organes des sens. En effet, cet anneau est toujours implanté dans le lobule de l’oreille lequel embryologiquement et dans la nomenclature chinoise correspond à la tête.
Le bout de bois dans le nez stimule les points 6 du Méridien de l’Estomac et 25 du Méridien Tou Mo.
La stimulation de ces points augmente l’efficacité des organes des sens, ce qui était indispensable pour les populations primitives confrontées à une nature sauvage.
Clé froide pour arrêter les hémorragies nasales
La tradition populaire recommande pour arrêter les épistaxis (hémorragies nasales) de mettre une clé froide sur le cou ou dans le dos. Les points ainsi stimulés sont les points 11 (cou) ou 17 (dos) du Méridien de la Vessie. Ces points (Ta-Ichrou et Ko-Iu) sont décrits comme pouvant arrêter des hémorragies. Remarquons que le point 17 du Méridien de la Vessie est connu comme point de « Réunion du sang » et que le point 18 tout proche est le point Assentiment du Foie, dont le rôle dans les hémorragies n’est plus à décrire.
Stimuler discrètement et sexuellement sa voisine
Les discrets coups de pied sous la table, chers à Labiche, et l’appel du genou, gaillardement utilisé par Feydeau, stimulent, eux aussi, des points d’acupuncture. L’appel du pied stimule le point 6 du Méridien Rate-Pancréas ; celui du genou le point 19 du même Méridien. Le point 6, Sann Inn Tsiao, est un point extrêmement important ; il est, entre autres, point Lo de groupe des Méridiens Inn des membres inférieurs. Signalons, dès maintenant, le rôle des Méridiens Inn dans les troubles de la sexualité. Le point 10 Siue-Rae, est point Mo (Héraut) du Triple Réchauffeur. Il a donc une fonction sexuelle par excellence.
Ces deux points sont décrits dans tous les ouvrages chinois comme particulièrement efficaces pour stimuler une sexualité défaillante.
Si on respecte les règles et les recommandations des spécialistes, une méthode est toujours plus efficace. Nous invitons donc le lecteur à lire attentivement le paragraphe qui suit, cela lui évitera, peut-être, de nombreux déboires.
Les quelques minutes consacrées à cette lecture peuvent épargner des semaines de souffrance !
Trop souvent, on abandonne une méthode bien avant d’en avoir exploré les possibilités ; ceci, faute d’en connaître réellement le mode d’emploi. Mal utilisée, même couronnée de succès, une méthode finit toujours par se venger…
Contre-indications de l’acupressing
Méthode douce, l’acupressing ne connaît, en principe, pas de contre-indications. Cependant, on recommande la prudence dans certaines circonstances : ce sont celles où le sujet, bien portant ou malade, est plus fragile.
On pratique l’acupressing sur un partenaire décontracté, allongé. Il est préférable de ne pas faire de massage sur un sujet debout, car le risque de syncope est toujours possible.
Pour la même raison, on ne pratique l’acupressing ni immédiatement après un repas, ni à trop grande distance de celui-ci. Chez la femme, l’acupressing (hormis des indications particulières) ne doit pas se pratiquer durant les périodes menstruelles. En principe, non plus, en cas de grossesse.
Pour terminer, signalons qu’on ne pratique pas l’acupressing après un long voyage, ni après un voyage en avion.
Il est bien entendu, qu’il faut réserver ce massage aux peaux saines ; si la peau est irritée ou infectée, il faut soit s’abstenir, soit choisir un autre point éloigné de la zone malade.
Si les symptômes s’aggravent, il faut également arrêter le massage.
L’acupressing (pas plus que l’acupuncture ou la médecine traditionnelle) ne peut guérir toutes les maladies. Le médecin, seul, qui connaît bien le corps humain, peut décider de l’adéquation d’un traitement. En présence d’une maladie importante, il est primordial de le consulter au préalable : il vous dira si l’acupressing peut ou non vous aider.
Ce petit guide, n’est en aucune sorte un ouvrage médical, et son seul but est de vous épargner les petites misères physiques quotidiennes !
Conseils pratiques
Le partenaire doit être décontracté. Il est de préférence allongé ou du moins confortablement assis.
La température de la pièce sera agréable : 20 degrés.
Les mains de celui qui masse doivent être parfaitement propres et à température du corps.
La peau ne doit être recouverte par aucune pommade ou onguent. Il est possible d’utiliser un talc pour enlever la moiteur de la peau mais il est nécessaire d’en débarrasser le corps avant de commencer l’acupressing.
Si la peau était recouverte d’une crème quelconque (comme en massage traditionnel) les charges électriques induites par le massage perturberaient celui-ci. Pour la même raison, le corps doit être aussi dévêtu que possible et il est interdit de conserver des vêtements en tissu synthétique. Il est, par ailleurs, déconseillé de travailler dans un local dont le revêtement du sol est en matière synthétique.
Pour illustrer l’action des matières synthétiques, nous aimerions ouvrir, ici, une parenthèse consacrée à l’électricité statique.
Il est des familles où tout baiser est interdit sous peine de sanction électrique ! Souvent même le simple fait de toucher un objet métallique provoque une sensation, fort désagréable, de courant électrique.
Il s’agit d’électricité statique ; celle-ci est produite par le frottement contre le sol des chaussures. Le sol étant en matière synthétique, l’électricité ainsi produite ne peut s’échapper vers la terre et reste statiquement à l’endroit de création jusqu’à ce qu’une bonne occasion se présente, pour elle, de s’échapper.
Si deux personnes (à un potentiel électrique différent, ce qui est presque toujours le cas) se touchent, cette électricité traverse le corps de l’une vers l’autre, ce qui produit la décharge.
Les objets en matière synthétique produisent énormément d’électricité statique : pour s’en convaincre, il suffit d’enlever un vêtement en nylon dans l’obscurité ou encore devant un poste de télévision. L’étincelle qui jaillit signe cette électricité.
Cette électricité statique perturbe notre équilibre et bon nombre de dépressions, d’insomnies sont en rapport avec le déséquilibre qu’elle provoque en nous. On a ainsi décrit une maladie particulière faite d’adynamie, d’insomnies, de dépression, chez les employés qui séjournent plusieurs heures par jour dans de grands immeubles à air conditionné. Ils n’ont pas l’occasion d’éliminer cette électricité statique qui s’accumule en eux.
De nombreuses personnes insomniaques à qui il fut conseillé de pratiquer la nudité au lit plutôt que le port de vêtements de nuit en matière synthétique s’en trouvèrent très bien et ont pu souvent renoncer aux petites pilules.
Lors d’un congrès consacré à la médecine naturelle à Bruxelles, il y a quelques années, un médecin parisien a raconté une petite histoire qu’il nous plaît de vous rapporter. Ce médecin avait vécu de nombreuses années en Afrique, avant de s’installer à Paris. Il nous raconta que durant son séjour africain il n’avait jamais souffert de maladie et que sa clientèle
ne le consultait que pour des maladies graves. Arrivé en France, il s’étonne : la plupart des malades souffrent d’adynamie, de dépression, de migraine, de rhumatismes. Lui-même, souffre régulièrement de migraine. N’ayant jamais ressenti auparavant la plus légère douleur à la tête, il s’interroge sur l’origine soudaine de ce malaise. S’agit-il d’un surcroît de travail, d’ennuis familiaux, de problèmes d’argent ?
Il ne trouve aucune raison valable. Un jour, il se demande s’il n’y a pas un rapport entre migraines et vêtements. Comme tout le monde, il possède certains habits en tissus synthétiques et les semelles de ses chaussures ne sont pas toutes en cuir… Son hypothèse est correcte : les migraines apparaissent s’il porte des vêtements en matière synthétique et des chaussures dont les semelles ne permettent pas à l’électricité produite de s’échapper car elles jouent le rôle d’isolant.
L’homme, antenne dressée entre le ciel et la terre, ne doit pas couper son contact avec cette dernière ! En vacances, d’ailleurs rares sont ceux qui souffrent des maladies énumérées ci-dessus. On attribue cela à l’absence de soucis, mais il faut remarquer que, durant les congés, la plupart vivent quasi nus, marchent pieds nus et ne produisent donc pas d’électricité statique. Les migraines s’atténuent, les rhumatismes se font oublier, le sommeil revient : la nature a repris ses droits et manifeste son contentement.
Cette longue parenthèse a pour but d’ insister sur l’importance des conditions de vie. Il ne sert à rien (ou à si peu) de pratiquer régulièrement l’acupressing (ou une autre thérapie) si le reste des activités contrecarre son effet bienfaisant.
Pourquoi réparer les pieds d’une chaise si le chien continue à la ronger, si le chat y fait ses griffes et si nous-mêmes lui donnons des coups de pieds pluriquotidiens ? Disciplinons d’abord le chien, laissons le chat user ses griffes dans la nature, supprimons notre nervosité ; ceci étant fait passons, et seulement alors, à l’étape suivante, la phase thérapeutique.
Peau nue, sèche et saine.
À distance raisonnable des repas.
Sujet décontracté : assis, ou mieux, allongé.
Local à 20 degrés.
Partenaire ne souffrant pas de maladie cardiaque.
Interdiction chez la femme enceinte et durant les menstrues.
Comment effectuer les pressions
Nous l’avons déjà dit, les pressions peuvent s’effectuer soit avec les doigts, soit avec n’importe quel objet (dé à coudre, capuchon de stylo, etc.).
La pression avec les doigts semble cependant être la meilleure, et ceci, pour plusieurs raisons. La sensibilité naturelle du doigt est nettement supérieure à la sensibilité qu’il aurait s’il est recouvert par un quelconque objet, même très fin. De plus, il s’établit entre le doigt du thérapeute et la peau un échange très particulier d’informations, vraisemblablement de nature électromagnétique : Il est en effet étrange de constater qu’après une séance d’acupuncture celui qui soigne est nettement plus fatigué que de raison. Sans pouvoir rien affirmer, nous pensons qu’une partie de son énergie passe dans le corps de l’autre. En outre, un doigt exercé, comme celui d’un pianiste, peut vraiment moduler les pressions : de la plus légère à la plus forte.
Il existe différentes façons de travailler avec le doigt aiguille (en chinois, Tche-Tchen), et un ouvrage complet pourrait y être consacré. Signalons que, pratiquement, on appuie soit avec la pulpe du doigt, soit avec le tranchant de l’ongle. Il est encore possible d’utiliser deux doigts, placés de part et d’autre du point, et, qui soit le pressent, soit encore le « drainent ».
Les pressions doivent être fortes, mais non douloureuses ; en principe, chaque pression dure quelques secondes. La durée totale des pressions exercées sur un point n’excède pas quelques minutes par séance.
L’homme a un besoin vital de caresses, on le sait. Alors technique solitaire ou technique de couple ? Les deux ont leurs avantages. Souffrant de migraine ou de douleur, le sujet appréciera de pouvoir se soulager en agissant plusieurs fois par jour sur les points prescrits. Insomniaque, il sera heureux d’une expérience partagée. Plusieurs arguments peuvent être avancés en faveur de cette dernière. Les résultats de l’acupressing ne sont pas rapides et à l’engouement des premiers jours succède vite le découragement. La tenacité d’un des partenaires suppléera souvent à l’absence de volonté de l’autre. Trop souvent aussi nous ne connaissons pas notre corps : la recherche des zones d’acupressing sera un moyen de découverte ou de redécouverte de celui-ci. Enfin, il faut rappeler ici une constatation curieuse, encore non expliquée, mais que tous les acupuncteurs ont déjà ressentie. Il s’agit du passage d’énergie d’un corps vers l’autre et qui épuise celui qui pratique. Ceci est très net également lors de l’acupressing : le contact intime entre les deux corps au niveau des « puits d’énergie », que sont les points, provoque un passage d’énergie du plus fort au plus faible. Pour cette raison, aussi, il ne faut pas supprimer ce contact en interposant une pommade entre le doigt qui presse et la peau qui reçoit. Pour terminer, il nous semble intéressant de rappeler aux lecteurs les expériences nombreuses qui démontrent combien les caresses sont nécessaires et vitales à l’homme. Spitz, un psychanalyste américain, a montré qu’un enfant qui était privé durant les premiers mois du contact intime avec sa mère, non seulement grandissait moins bien, prenait moins de poids qu’un enfant soigné par sa mère, mais il a surtout appris que si ce contact intime était supprimé durant plusieurs semaines, l’enfant faisait une véritable dépression, avec refus alimentaire et apathie, pouvant conduire à la prostration (il a appelé ceci la dépression anaclitique). Harlow, psychologue américain, voulant étudier l’importance du contact, est arrivé aux mêmes conclusions chez l’animal. Pour cela, il enferma de jeunes singes dans une grande cage qui contenait deux mannequins, substituts de la mère singe. Le premier mannequin était muni d’un dispositif qui permettait au bébé singe de s’alimenter normalement. Le second était recouvert d’une peau douce. Le bébé singe passait la plus grande partie de la journée auprès du second mannequin qui lui rappelait le plus, par le contact, sa mère. S’il survenait un fait étrange (cri, lumière, etc.), le bébé se précipitait vers ce mannequin. Le mannequin qui distribuait la nourriture était uniquement perçu comme tel, et jamais le petit singe ne passait la journée auprès de lui, ni n’y cherchait la sécurité. Et Harlow de conclure : « Nous n’étions pas surpris de découvrir que le contact joue un rôle important dans les liens affectifs qui unissent la mère et l’enfant, mais nous ne pensions pas qu’il l’emporterait aussi totalement sur le facteur nourriture. Il est certain que le singe, aussi bien que l’homme, ne se nourrit pas exclusivement de lait. L’affection est un sentiment qui ne peut se mettre en bouteille et nous pouvons être sûrs que la soif de tendresse ne peut être étanchée par un biberon. » (cité par R. et D. Morris, Hommes et singes, Stock, page 172). En conclusion, nous nous répéterons simplement, en disant que les caresses sont vitales à l’homme et que l’acupressing qui conjugue le contact et le traitement mérite qu’on le pratique régulièrement.
L’acupressing peut vous aider ; il ne peut cependant remplacer un médecin.
L’acupressing peut prévenir ou soulager de nombreux petits malaises qui empoisonnent l’existence et pour lesquels la médecine traditionnelle ne peut grand chose, si ce n’est au prix de médicaments très (trop) puissants.
Les insomnies, la constipation, les maux de tête, le météorisme sont des manifestations de déséquilibre de l’organisme.
Si nous menions une vie plus saine, ces manifestations seraient plus rares. Aussi à ces « recettes d’acupressing », nous ajoutons quelques conseils : arrêtez de fumer, mangez mieux, renoncez à la télévision pour une promenade, faites du sport, extériorisez-vous. Tout ceci est à la portée de n’importe qui et ne coûte rien…
L’homme qui refuse de se conformer aux lois de la nature en subit les conséquences : vivez à votre rythme, vivez au rythme du temps, vivez au rythme des saisons ! Dans les pages qui suivent vous ne trouverez pas certaines « recettes » qui peuvent exister dans d’autres ouvrages. Ce n’est pas sans raison : nous savons que les maladies graves, les désordres importants sont uniquement de la compétence du médecin. Toute autre affirmation ne peut-être que trompeuse.
Cependant, en suivant les méthodes traditionnelles exposées dans ce volume 31, vous pouvez retrouver un équilibre perturbé et ainsi éviter certaines maladies.