Paris, 10 février 1952

Très cher René,

 

Je pense bien souvent à toi. À ta santé, au poids de tes nerfs dans le ciel du Midi. Je veux dire à la portée de tes ailes à l’air libre.

J’ai gagné la première manche à Londres25 par une course de vitesse à l’accrochage et décrochage. Maintenant j’y vais avec Françoise sachant un peu mieux où je vais. Toujours en somnambule mais averti.

Si tout va bien pour toi fais-le moi savoir, tu es là partout sollicité en toute sollicitude et loin

 

À bientôt,

porte-toi bien.

De cœur à toi.

Nicolas