Paris, lundi… mars 1952

Très cher Nicolas,

 

Arthur27, mon copain camionneur de l’Isle doit venir ces jours-ci à Paris. J’aimerais bien profiter de cette rarissime occasion pour lui faire descendre des exemplaires de notre livre. Il est soigneux, son camion est propre. Avec lui je suis sans crainte. Cher Nicolas, veux-tu avoir la gentillesse de me dire quand je puis les faire prendre ces exemplaires et où ? chez toi ? chez Baudier ? Je me suis absenté quelques jours, mais Paris se voyait à l’horizon de là où je me trouvais. À quand le plaisir par ailleurs de te voir ? Meilleures amitiés à Françoise.

 

Pensée aux enfants.

 

Dtc.28

René Char