Paris, 9 juillet 1951
Très cher René,
Merci pour la petite carte de deuil maternel6, je l’ai reçue ruisselant de sueur avec trente-neuf de fièvre dans mon lit, à demi étranglé par une angine.
Maintenant c’est fini.
J’espère te voir au mois d’août à l’Isle7. Pas moyen de bouger avant pour moi.
Les bois8 ont pris le départ sans incidents. Je tape dedans le plus vite possible avec cent vingt gouges.
Pas d’apparence calme à l’horizon.
À bientôt René.
Merci de ton amitié.
Nicolas