Paris, fin juillet 1951
Très cher René,
Je pars vendredi matin en Savoie9 avec les bois et mes outils affûtés.
Ci-joint des épreuves grises sur différents papiers dont une sur Japon. Les trois premières, les plus rudes, paraissent dominer, c’est une question d’encrage et de composition dans la feuille maintenant.
Ces trois images-là peuvent servir à très peu de chose près, telles.
Les autres restent indécises.
Est-ce possible de te voir avant mon départ pour voir plus clair dans tout cela et savoir si l’on se joint à l’Isle à la fin août avec d’autres gravures10 ?
Pour ton édition allemande c’est si important, il faut voir très sérieusement le volume d’avance.
En toute amitié.
Nicolas