Notes

1. « Je propose des fantaisies informes et irrésolues, comme font ceux qui publient des questions douteuses, à débattre aux écoles ˙ Non pour établir la vérité, mais pour la chercher ˙ Et les soumets au jugement de ceux à qui il touche de régler non seulement mes actions et mes écrits, mais encore mes pensées. Également m’en sera acceptable et utile la condamnation comme l’approbation, tenant pour exécrable s’il se trouve chose dite par moi ignoramment ou inadvertamment contre les saintes prescriptions de l’Église catholique, apostolique et Romaine en laquelle je meurs et en laquelle je suis né » (I, 56, Des prières, p. 497).

2. Essais, II, 12, p. 171.

3. Ibidem, p. 170.

4. Ibidem, p. 171-172.

5. De fait, deux adresses (p. 227 et p. 362) veulent suggérer que ce chapitre des Essais répond sinon au commandement, du moins à la commande d’une dame.

6. En nous en tenant à ce qu’avance Montaigne lui-même, et sans même parler du recours un peu fréquent à la « fortune », on peut douter que dans les « quelques jours » qui ont précédé la mort de son père, Montaigne ait eu le temps de traduire ce livre difficile et son père celui de le lire, de l’apprécier et de commander qu’on l’imprime. Montaigne ne se soucie même pas de la vraisemblance.

7. Ibidem, p. 172.

8. Thomas d’Aquin n’entreprend nulle part d’établir contre les athées tous les articles de la religion chrétienne « par raisons humaines et naturelles ».

9. Ibidem, p. 172.

10. Ibidem, p. 173.

11. Ibidem, p. 174.

12. Ibidem, p. 175.

13. Ibidem, p. 176.

14. Ibidem, p. 177.

15. Ibidem, p. 178.

16. Ibidem, p. 179.

17. Ibidem, p. 178.

18. Ibidem, p. 179.

19. Essais, I, 40, p. 406 ; et voir plus haut § 16, p. 131.

20. Essais, II, 12, p. 179-180.

21. Ibidem, p. 382.

22. Ibidem, p. 183.

23. Les raisons humaines sont en elles-mêmes stériles comme « les actions vertueuses de Socrate et de Caton demeurent vaines et inutiles pour n’avoir eu leur fin, et n’avoir regardé l’amour et obéissance du vrai créateur de toutes choses, et pour avoir ignoré Dieu » (ibidem, p. 183). Ce haut argument théologique n’empêche nullement Montaigne de consacrer une bonne partie des Essais à nous donner à admirer les actions « vaines et inutiles » de Socrate et de Caton, et de leurs pairs.

24. Ibidem, p. 183-184.

25. Ibidem, p. 184. La première objection, on s’en souvient, reprochait à Sebond d’appuyer la foi sur des « raisons humaines ».

26. Ibidem, p. 185.

27. Ibidem, p. 185.

28. Ibidem, p. 186.

29. Il va de la p. 186 à la p. 246 du t. 2 de l’édition Tournon.

30. Ibidem, p. 186-187.

31. Ibidem, p. 187.

32. Voir par exemple Genèse, I, 26. On peut dire bien sûr que Montaigne ici entreprend de considérer « l’homme seul, sans secours étranger, armé seulement de ses armes, et dépourvu de la grâce et connaissance divine », et que tout recours à la Bible serait hors de propos. Mais c’est Montaigne lui-même qui force son lecteur à penser à l’Écriture sainte, et donc à penser contre elle ! Bref, Montaigne ne lui laisse aucune chance d’errer innocemment.

33. C’est le cas de l’argument astrologique. Montaigne ici décrit les hommes soumis « au branle des moindres mouvements célestes » (p. 188) alors qu’au chapitre 11 du livre I, il ne montrait aucune foi dans les « pronostications » par les « constellations ».

34. Ibidem, p. 198-199.

35. Ibidem, p. 203.

36. Ibidem, p. 208.

37. Ibidem, p. 219. Cette oscillation, ce renversement continuel de l’argument étaient annoncés en termes généraux dès le début du propos : « Pourquoi attribuons-nous à je ne sais quelle inclination naturelle, et servile, les ouvrages qui surpassent tout ce que nous pouvons par nature et par art ? En quoi sans y penser nous leur donnons un très grand avantage sur nous, de faire que nature par une douceur maternelle les accompagne et guide, comme par la main, à toutes les actions et commodités de leur vie, et qu’à nous elle nous abandonne au hasard et à la fortune, et à quêter par art les choses nécessaires à notre conservation » (p. 196).

38. Ibidem, p. 202.

39. Ibidem, p. 227, 228-229.

40. Ibidem, p. 213.

41. Il va de la p. 246 à la p. 289 de l’édition Tournon.

42. Ibidem, p. 248.

43. Ibidem, p. 254.

44. Ibidem, p. 246-250.

45. En particulier au chapitre 20 du livre I. Voir plus haut § 6, p. 49 sq.

46. Ibidem, p. 267-268.

47. Ibidem, p. 270.

48. Ibidem, p. 270-271.

49. Ibidem, p. 271-273. Notons que cette mollesse des Pyrrhoniens est tout à fait contraire à la vivacité de l’art de conférer que Montaigne promeut si éloquemment dans le chapitre 8 du livre III qu’il lui consacre. Voir plus haut § 14, p. 103 sq.

50. Ibidem, p. 275.

51. Ibidem, p. 276.

52. Ibidem, p. 277.

53. Ibidem, p. 278.

54. Ibidem, p. 276.

55. Ibidem, p. 280.

56. Ibidem, p. 281, 284.

57. Ibidem, p. 287-288. Nous avons déjà commenté ce passage en considérant la question de la loi. Voir plus haut § 28, p. 275 sq.

58. Ibidem, p. 288.

59. Ibidem, p. 289. Le développement va de la p. 289 à la p. 326 de l’édition Tournon.

60. Ibidem, p. 289.

61. Ibidem, p. 290-291.

62. Ibidem, p. 291.

63. Voir Remonstrance au peuple de France, vers 57-64, in Œuvres, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. 2, p. 1021. Le poème commence ainsi :

Ô Ciel ! ô mer ! ô terre ! ô Dieu pere commun

Des Juifs et des Chrestiens des Turcs et d’un chacun :

Qui nourris aussi bien par ta bonté publique

Ceux du pole Antartiq’que ceux du pole Artique :

Qui donnes et raison et vie et mouvement,

Sans respect de personne à tous egalement :

Et fais du Ciel là-haut sur les testes humaines

Tomber comme il te plaist, les graces et les peines […]

64. Essais, II, 12, p. 294-295.

65. Il mentionne Platon à propos d’un dialogue qui sera reconnu plus tard comme apocryphe.

66. Ibidem, p. 296.

67. Ibidem, p. 297.

68. Ibidem, p. 297.

69. Ibidem, p. 297-298.

70. Ibidem, p. 298.

71. Ibidem, p. 438.

72. Ibidem, p. 300.

73. Ibidem, p. 348.

74. Ibidem, p. 303. « Garantir la peine due aux coupables » signifie « épargner aux coupables la peine qu’ils méritent ».

75. Ibidem, p. 304.

76. « Tant la religion a pu inspirer de crimes. »

77. Ibidem, p. 307-308.

78. Ibidem, p. 309.

79. Ibidem, p. 310.

80. Ibidem, p. 311.

81. Ibidem, p. 326. Le développement va de la p. 326 à la p. 365 de l’édition Tournon.

82. Ibidem, p. 327-328.

83. Ibidem, p. 329.

84. Ibidem, p. 343-344.

85. Voir plus bas § 32, p. 352 sq.

86. Ibidem, p. 331.

87. Ibidem, p. 332.

88. Ibidem, p. 334.

89. Ibidem, p. 335.

90. On lit plus loin : « La liberté donc et gaillardise de ces esprits anciens produisait en la philosophie et sciences humaines plusieurs sectes d’opinions différentes, chacun entreprenant de juger et de choisir pour prendre parti. Mais à présent que les hommes vont tous un train […] Et que nous recevons les arts par civile autorité et ordonnance, si que les écoles n’ont qu’un patron et pareille institution et discipline circonscrite, on ne regarde plus ce que les monnaies pèsent et valent, mais chacun à son tour les reçoit selon le prix que l’approbation commune et le cours leur donne […] tout se met sans contredit » (ibidem, p. 365).

91. Voir plus haut § 13, p. 98.

92. Ibidem, p. 343.

93. Essais, I, 30, p. 333.

94. Essais, III, 12, p. 384.

95. Ibidem, p. 407.

96. Essais, III, 13, p. 446.

97. Essais, II, 12, p. 335.

98. Essais, III, 13, p. 448.

99. Essais, II, 12, p. 347

100. Ibidem, p. 352.

101. Voir le chapitre 6 du livre II, De l’exercitation, et plus haut § 22, p. 180 sq.

102. Essais, II, 12, p. 353.

103. Ibidem, p. 355-356.

104. Ibidem, p. 361.

105. Ibidem, p. 362.

106. Ibidem, p. 364-365.

107. Ibidem, p. 370. Le développement va de la p. 365 à la fin du chapitre, p. 438 de l’édition Tournon.

108. Ibidem, p. 371.

109. Voir par exemple : « Enfant, homme, vieil, j’ai toujours cru et jugé de même » (Essais, I, 26, p. 284) ; « les plus fermes imaginations que j’aie, et générales, sont celles qui, par manière de dire, naquirent avec moi, elles sont naturelles et toutes miennes » (II, 17, p. 522) ; « en matière d’opinions universelles, dès l’enfance, je me logeai au point où j’avais à me tenir » (III, 2, p. 55).

110. Essais, II, 12, p. 375.

111. Ibidem, p. 377-378.

112. Ibidem, p. 378.

113. Ibidem.

114. Ibidem, p. 383.

115. Ibidem, p. 386.

116. Ibidem, p. 309.

117. Ibidem, p. 388.

118. Ibidem.

119. Ibidem, p. 390.

120. Ibidem, p. 388.

121. Ibidem, p. 391.

122. Ibidem, p. 391.

123. Ibidem, p. 392.

124. Ibidem.

125. Ibidem, p. 400.

126. « Quant à la liberté des opinions philosophiques touchant le vice et la vertu, c’est chose où il n’est besoin de s’étendre, et où il se trouve plusieurs avis qui valent mieux tus que publiés aux faibles esprits » (p. 403).

127. Ibidem, p. 404-407.

128. Ibidem, p. 404.

129. Ibidem, p. 411.

130. Ibidem, p. 419.

131. Ibidem, p. 426.