955. |
L’original est infidèle à la traduction. (Jorge Luis Borges, « Sur le Vathek de William Beckford » [c1943], 1993 : 774. Traduction : Paul Bénichou et Sylvia Bénichou-Roubaud) |
956. |
La traduction la plus infidèle de toutes est celle qui rend ridicule dans une langue ce qui ne l’était pas dans une autre. (Albertine Necker de Saussure, 1971 [c1814] : XVIII) |
957. |
La plupart des traducteurs gâtent leur original, ou par une fausse ambition de le surpasser, qui les rend infidèles, ou par une plate exactitude, qui les rend plus infidèles encore. (Voltaire, « Traductions » [c1749], 1879 : XXIII : 417) |
958. |
Le voyage des œuvres traduites ne concorde pas avec la peine que nous eûmes à les écrire. C’est justice. Elles sont en voyage. Elles se délassent de notre odieuse surveillance. (Jean Cocteau, 1953 : 123-124) |