1878. |
Seule une poétique de la traduction peut théoriser le succès ou l’échec des traductions. (Henri Meschonnic, 1973 : 349) |
1879. |
La force d’une traduction réussie est qu’elle est une poétique pour une poétique. Pas du sens pour le sens ni un mot pour le mot, mais ce qui fait d’un acte de langage un acte de littérature. (Henri Meschonnic, 1999 : 57) |
1880. |
Pour la poétique, la traduction n’est ni une science, ni un art, mais une activité qui met en œuvre une pensée de la littérature, une pensée du langage. (Henri Meschonnic, 1999 : 18) |
1881. |
Il y a une poétique du traduire, comme il y a la poétique d’une écriture. Et une traduction peut être la métaphore d’un texte. (Henri Meschonnic, 2004a : 175-176) |
1882. |
Traduire dans la poétique suppose que ce n’est plus de la langue qu’on traduit, mais du discours, et un discours spécifique qui ressortit non plus à ce que disent les mots, mais à ce que fait ce discours. Non plus son sens seulement, mais sa force. (Henri Meschonnic, 2001 : 15) |