A la fin des années 1850, la péninsule italienne était encore en partie occupée par l’Autriche. Tel était le cas de la Toscane, du duché de Parme, de Modène, des Légations papales et de Venise. Cependant, un mécontentement grandissant s’exprimait contre la domination autrichienne. Sous l’influence de Cavour, le Piémont s’était transformé en un Etat progressif et libéral, à la fois conservateur et ouvert aux réformes. Il avait le régime le plus avancé d’Italie. Pour déloger l’Autriche de la péninsule, Cavour s’était embarqué dans une politique étrangère qui tendait à gagner le soutien de la France et de son empereur, à ce moment-là hésitant à intervenir en Italie contre l’Autriche.
C’est alors que le rusé Cavour, connaissant la faiblesse de Napoléon III pour les jolies femmes, dépêcha à Paris la ravissante Virginia Elisabetta Oldoïni, comtesse de Castiglione, petite-fille de l’avocat Lamporecchi, pour obtenir de Napoléon III une alliance avec le Piémont. Virginia, après avoir provoqué l’effet attendu, devint la maîtresse de l’empereur. Cependant, le soir du 2 avril 1857, Napoléon III échappa à Paris à un attentat alors qu’il se rendait à un rendez-vous amoureux avec la belle comtesse. Soupçonnée de complicité, Virginia fut conduite le soir même auprès d’un officier de police, interrogée toute la nuit, relâchée au matin puis expulsée de Paris. Le grand-père de la jeune comtesse fut sans doute horrifié de la conduite de sa petite-fille. Ayant été néanmoins acquis à la cause italienne, l’empereur des Français se joignit aux troupes piémontaises dans les batailles de Magenta et de Solférino, où les Autrichiens furent battus. La Lombardie, la Toscane et l’Emilie devinrent partie du royaume du Piémont.
L’année 1860 verra d’une part le triomphe des « chemises rouges » de Garibaldi, d’autre part la remise des territoires conquis, au roi Victor-Emmanuel du Piémont. 1871 sera marqué par la fin du royaume du Piémont et la naissance du royaume d’Italie, dont Victor-Emmanuel sera proclamé roi.
A Genève, Agrippine de Budé entend parler des événements d’Italie. Elle songe à sa mère, si peu connue et si tôt quittée, elle pense à l’avocat Lamporecchi, à la Toscane. Un impérieux besoin la pousse à écrire à son ancien tuteur :
Cher Monsieur le Chevalier,
Permettez à une ancienne pupille de venir se rappeler à votre précieux souvenir et vous dire que vous n’êtes point oublié de sa mémoire ni de son cœur.
Quoique je sois restée longtemps il est vrai sans vous donner de mes nouvelles mes pensées sont allées souvent vous chercher dans cette « Cara Patria » à laquelle je ne puis penser sans larmes ! aussi je ne doute pas cher Monsieur et vénérable ami que la longue expérience que vous avez du cœur humain ne vous ait fait deviner plus d’une fois que le silence des mots n’est pas toujours celui du cœur… en effet il n’y a pas de jour que je ne repasse les souvenirs de mon enfance où je vous retrouve pour moi comme un père, puis je pense au plaisir que j’éprouvais à vous retrouver plus tard en 47 et me reporte à ce dernier adieu que je fis à ma bien aimée Mère sur cette route de Casciano.
Dès lors hélas que de larmes quand il m’a fallu sacrifier aux devoirs que m’imposait une nouvelle position le cri le plus impérieux de mon âme qui demandait à partir pour recueillir la Ste Bénédiction de ma mère. Ah ! Je suis sûre que vous avez compris tout cela que vous avez pleuré les deuils de mon cœur et que vous comprenez aujourd’hui que le souvenir de l’Italie renferme pour moi mille joies comme mille douleurs et qu’il y a enfin des pages de ma vie que je ne lis pas sans larmes. Vous aussi vous pleurez une sainte compagne de votre existence et bien souvent je pense au vide qu’elle vous a laissé. Depuis ce coup fatal j’espère que votre santé s’est améliorée. J’ai à vous présenter mes sincères félicitations aujourd’hui pour la Grande Croix de la Légion d’Honneur que Son Altesse le Prince Napoléon vous a donnée ayant reconnu l’évidence de vos hauts mérites et de votre grand savoir – Je m’occupe avec un vif intérêt de tout ce qui se passe en Italie en faisant des vœux pour que ma chère Toscane reste toujours heureuse et prospère.
Que vous dirais-je de nous cher Monsieur, les années passent et ne rajeunissent pas. Le nombre de mes enfants un garçon et une fille n’a pas augmenté ; ma santé n’est pas dans la première force et celle de mon mari a été assez ébranlée ces derniers temps par une indisposition gastrentérique qui exige encore des soins. Nous passons nos hivers à la campagne loin du monde et de la société437, mon mari a des goûts casaniers et s’occupe avec plaisir de ses intérêts agricoles. Notre fortune n’a pas augmenté mais n’a pas subi de pertes. Elle est placée dans les fonds publics et créances hypothécaires c’est un ami fort entendu dans les affaires qui surveille les opérations. Vous savez que je n’ai nullement hérité de mon père et que son héritier le Prince Valérien Galitzine vient de mourir en laissant une femme et de jeunes enfants.
C’est avec peine et étonnement que j’ai appris par des lettres de la famille Cresci le désaccord qui existait entre le père et les enfants et je me suis surprise que le pauvre homme ait été ainsi abandonné. Je ne doute pas que vous ne souteniez les intérêts de chacun et surtout de l’opprimé mais comme il est rare dans le monde que la paix règne ?
Je ne veux pas abuser plus longtemps de votre indulgence cher Monsieur et vénérable ami, il m’a été bien doux de passer les quelques moments d’entretien avec vous et un de mes vœux les plus grands serait de vous revoir et de me retrouver dans les lieux où j’y ai laissé de si précieux souvenirs. Dieu Veuille m’exaucer un jour.
Mon mari me charge de vous présenter ses respectueux souvenirs.
Agréez ici l’expression des sentiments bien profonds et inaltérables joints à la haute considération de votre ancienne pupille
Agrippine de Budé.
Petit Saconnex-Genève
2 février 1860.
P.S. Veuillez me rappeler au souvenir de votre famille dans les personnes de vos enfants. »
« Ma chère Agrippine, répond le chevalier par retour du courrier,
Je n’ai pas assez de mots pour exprimer le plaisir que j’ai ressenti en revoyant votre écriture. Je suis reconnaissant, sensiblement reconnaissant, pour le souvenir que vous gardez pour votre vieux et affectionné Tuteur. Je jouis immensément de vous sentir heureuse entourée de deux enfants, un garçon et une fille et de la compagnie d’un Epoux qui vous aime et que vous aimez en retour. Le bonheur, qui dérive d’un mariage bien assorti, est la plus pure, la plus sainte des joies humaines.
Et moi qui pendant quarante ans ai joui d’un mariage le plus heureux et béni du Ciel, j’en pleure, maintenant que je suis veuf depuis trois ans, l’inconsolable privation438. Je garde à côté de mon lit le portrait de ma Luigia adorée et, croyez chère Agrippina, un jour ne passe sans que je verse quelques larmes pour la perte de cette Femme vertueuse. Et des larmes me sont tombées également sur cette partie de votre lettre dans laquelle vous m’avez fait mention d’Elle. C’était aussi mon désir que selon l’ordre naturel moi, tellement plus avancé en âge, je meure avant Elle. A Dieu il a plu d’en disposer autrement !
J’arrête maintenant de parler de moi et je reviens à parler avec Vous ma chère Agrippina. Vous dites que vous désirez me revoir. Vous pouvez bien vous imaginer que mon souhait est égal au vôtre. Mais, si vos circonstances rendent difficile votre venue à Florence, les miennes me rendent impossible le voyage à Genève ; car, bien que Dieu me garde la santé, l’âge de 86 ans toutefois me pèse. A cet âge et après la mort de ma Luigia, rien ne me satisfait, rien ne me contente, et ça fait trois ans que sur mes lèvres le rire n’est plus apparu.
Vous dites que j’ai été honoré par le Prince Napoléon de la Grande Croix de la Légion d’honneur. La nouvelle, que vous avez eue, n’est pas exacte. Ce n’est pas le Prince Napoléon, mais l’Empereur Napoléon III, qui m’a décoré, non pas de la Grande Croix, mais de la Croix de Simple Chevalier.
Et, puisque tout ce [qui] me concerne vous intéresse, sachez que, outre la Croix de la Légion d’honneur, qui m’a été donnée par l’Empereur Napoléon III, je fus aussi décoré.
1° Par l’Empereur d’Autriche François Ier, de la Couronne de fer.
2° Par la Duchesse de Parme Maria Luisa de la Croix de l’Ordre [illisible].
3° Par le Grand Duc Léopold III de la Croix de l’Ordre de St. Joseph.
4° J’ai été récemment fait Commandeur de l’Ordre Impérial de François Joseph.
Honneurs que je ne méprise pas, au contraire que j’apprécie, mais qui n’altèrent pas la fantaisie et ne gonflent ni mon ambition, ni mon amour-propre. ‘Les premiers rangs, dit Le Tasse, plus dignes de mérite que les suivants’.
En sautant, comme on dit ici, du coq à l’âne439, c’est malheureusement vrai que dans la famille Cresci des désaccords très graves sont nés entre père et enfants. J’ai été le conciliateur. Giulia et Luisa se sont mariées en désaccord avec leur père, mais elles sont heureuses et bien traitées par leurs maris. Gustavo a rompu le joug de l’autorité paternelle et je suis allé de nouveau pour régler leurs intérêts directs et réciproques. Le pauvre père a dû partir de la Villa de Montughi, et il est maintenant dans une petite maison en dehors de la Porte de Florence, où il vit pauvrement avec la rente de 300 écus que sa femme, sur mon conseil, lui a laissée. Il est très irrité contre le fils et contre les filles et les gendres. C’est mon intention de les inviter tous dans quelques temps pour déjeuner chez moi et les faire se réconcilier. Mais, pour le moment c’est impossible car le père est trop exacerbé. Mais j’espère que je trouverai le moment opportun pour les rapprocher, en vous faisant ainsi plaisir aussi.
Je relis Votre lettre et admire les vœux que vous faites pour la prospérité de la Toscane. Je fais les mêmes que Vous. Espérons que Dieu nous exauce. Pour le moment tout est incertitude et division de partis.
Regardez tout ce que j’ai écrit ! La longueur de cette lettre vous témoigne du plaisir que j’ai à m’entretenir avec Vous ! Je termine en vous priant de faire agréer mes hommages à votre époux, de donner un baiser de ma part à vos enfants et de me croire
Votre très affectueux serviteur et ancien tuteur ».440
En effet, Giulia Cresci s’était mariée en avril 1857 contre l’avis de son père Antonio qui aurait souhaité pour elle une alliance plus prestigieuse. Et pourtant, Eugenio Ferrai, éminent helléniste, était titulaire d’une chaire à l’université de Pise puis à celle de Padoue. Antonio ayant refusé d’assister au mariage de sa fille, il avait été remplacé par le chevalier Lamporecchi, un des témoins du jeune couple. Eugenio et Giulia auront quatre enfants.
En 1859, deux ans après sa sœur, Luisa, cadette des filles Cresci, avait pris comme époux Giuseppe Carlo de Conti Ghisi, un veuf issu d’une noble famille habitant Marradi en Toscane. Pour des raisons non connues, Antonio s’était également opposé à cette union. Luisa sera mère de six enfants.
Quant à Gustavo, héritier de Maria, se libérant de la férule de son père, il avait demandé à ce dernier de quitter la villa de Montughi. Antonio ne gagnait rien, peignait et tenait quelques rôles au théâtre de la Pergola. Sa rente de 300 écus lui laissait à peine de quoi vivre. Pourquoi Maria ne lui avait-elle pas accordé plus de moyens ? On dirait que les vingt années de vie commune avec ce deuxième mari ne l’avaient point disposée à la générosité. Plutôt à la rancune. Antonio, réconcilié avec son fils, mourra en 1888, à l’âge de quatre-vingt-trois ans. Il n’a pas été enseveli à côté de Maria à Santa Maria Novella, où se trouve un tombeau vide, mais dans le cimetière de Trespiano. Sa tombe existe encore.
Finalement, Gustavo s’était uni en 1870 à Corinne Taddei, fille d’un médecin-chirurgien de Livourne. La même année, il avait accueilli à Montughi sa sœur Luisa, veuve de Giuseppe Carlo de Conti Ghisi. Devenu sculpteur, Gustavo rendit l’âme en 1911441. Il n’eut pas d’enfant. En 1908, il avait été « interdit d’action » pour cause de démence sénile et placé sous la tutelle de sa femme et d’un avocat. La même année, Corinne avait vendu la villa Cresci à Monsieur Félix Thiébaut, commandant d’état-major dans l’armée française.
A Genève et à Berne, les deux filles d’Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï et de Maria Pagliari-Cresci furent à l’origine de lignées fécondes. Malgré elles, ose-t-on dire, puisque la pauvre Catherine mourut à dix-neuf ans et que sa sœur Agrippine, peu après son mariage avec Charles de Budé, s’installa dans une mélancolie chronique et durable. Un portrait photographique d’elle sur le tard montre une femme lasse et insatisfaite. Ses lettres adressées à sa nièce Sophie d’Ochando trahissent un égocentrisme inquiétant, une angoisse de vivre qui s’exprime en une plainte continue : fatigues, migraines, maux de toutes sortes, souffrances causées par l’allaitement maternel prodigué à René, son troisième enfant. Celui-ci, né en 1863, dix ans après sa sœur Isabelle, paraît avoir donné beaucoup de joie à sa mère. De nombreuses photos le montre physiquement proche d’elle, tous deux liés par une entente affectueuse. C’est auprès de ce fils qu’Agrippine, affamée d’attention, a cherché du soutien et obtenu mille petits services. En séjour en Allemagne à l’âge de dix-neuf ans, René écrivait à sa mère :
« J’ai constaté avec tristesse que ton mal de tête avait pris des proportions affreuses. C’est une leçon. Il faut renoncer au thé. Il t’avait fait monter le sang à la tête »442.
Alexandre, le fils aîné d’Agrippine et de Charles, épousa Léonie, Elisabeth Robert. Ils eurent quatre enfants. Leur fille Marguerite Colette se maria avec Maurice Isaac Barbey dont elle eut une importante descendance. Isabelle, second enfant d’Agrippine, prit comme époux Charles Emile Turrettini. Leur fille unique mourut en bas âge.
Agrippine s’éteignit en 1887, à l’âge de soixante ans. On ignore de quoi. Quant à Charles, il lui survécut de sept ans et se maria pour la seconde fois en 1893 avec Anna Golz-Perkuhn qu’il semble avoir tendrement chérie. Cependant, il mourut une année plus tard.
En 1889, René de Budé épousa Sophie Boissier qui lui donna deux enfants : Isabelle et Charles. René s’éteignit à l’âge de trente-quatre ans d’une étrange maladie évoquant une sclérose en plaques. Il n’eut pas le chagrin de voir son fils Charles atteint, vers l’âge de dix-huit ans, de troubles mentaux inattendus, résultant probablement d’un traumatisme vécu dans un internat. Ce dernier passa le reste de sa vie dans une clinique psychiatrique où il rendit l’âme à soixante-cinq ans. En revanche, sa fille aînée Isabelle, ma grand-mère, se maria heureusement avec Jean Turrettini. Par son humanité, sa gaieté, un sens de l’humour empreint de malice, ce dernier s’efforça de mettre un terme à la mélancolie qui, d’Agrippine, s’était transmise à ses descendants. La postérité d’Isabelle et de Jean est vaste.
Pour ce qui est des filles de Catherine d’Ochando, l’aînée, Marie, épousa Louis Gabriel Joseph Baguenault de Viéville, un Français, dont elle eut trois enfants qui firent souche. La seconde, Sophie, épousa elle aussi un Français, Maurice Louët de Térouenne, dont elle eut également une descendance qui s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui443. Sophie décéda à vingt-sept ans à la suite d’une phtisie, tout comme sa mère et sa grand-mère444. Sa tante Pauline d’Ochando, qui l’avait élevée avec sa sœur Marie, fit un émouvant récit de sa mort445.
Et maintenant, que dire encore ? Que choisir parmi les événements familiaux, religieux, politiques et militaires qui affectèrent les vies d’Agrippine et de Charles, comme celles de leurs enfants, puis celles de Marie et de Sophie, filles de Catherine et de François d’Ochando ? Pas grand-chose, car sait-on vraiment ce qui détermina leurs actions, ce qui leur donna joies et tristesses, ce qui leur fit prendre telles décisions plutôt que telles autres ? Il est vrai qu’au fil de ces lettres entassées dans le fonds Capei à Florence ou dans de multiples cartons à Genève, il a été possible d’approcher ceux et celles qui existèrent parce qu’un jour de printemps 1821, un général russe manchot et couvert de gloire adressa une invite pressante à la fille d’un pauvre notable de Frascati. Et parce que ni elle, ni lui, malgré les interdits, malgré les dangers encourus, ne renonça à la tiédeur des nuits romaines et napolitaines, à l’alternance des moments d’exulte et de déchirements.
Revenant au portrait de Maria entourée de ses premiers enfants, avec, à l’arrière-plan, le sombre buste du général, j’adresse une pensée reconnaissante au chevalier Ranieri Lamporecchi. Sans lui, sans sa discipline et sa méticulosité parfois irritante, je ne saurais rien de Maria, de son caractère, de sa relation avec le comte. Et moins que rien des Osterfeld, du soin apporté à leur éducation et à leur instruction, de la tendresse maladroite et timide de leurs parents envers eux. Sans l’intelligent tuteur et son immense collection de brouillons, de lettres et de minutes, Ostermann-Tolstoï ne serait jamais sorti de l’oubli, pas plus que Maria, Nicolas, Catherine et Agrippine, mon arrière-arrière-grand-mère. Leur donner vie pour la seconde fois, les accompagner dans la joie, le malheur et la maladie, jusqu’au seuil de leur mort, enfin, me laisse un sentiment de devoir accompli. Le regard que je porte sur le grand tableau du salon est maintenant clair et apaisé.
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437 C’est-à-dire au Petit-Saconnex dans la maison des « Crêts ».
438 En 1856 l’avocat Ranieri Lamporecchi avait eu la douleur de perdre Luigia, sa précieuse épouse, après 43 années de mariage.
439 « Di palo in frasca ».
440 Lettre du 17 février 1860.
441 A l’âge de 80 ans.
442 Lettre du 23 septembre 1884, écrite du Fürstling Fürstenberg. Archives privées.
443 Quatre enfants furent issus de cette union. Deux moururent en bas âge.
444 Sophie eut une importante correspondance avec le Genevois Ernest Naville qui ne cachait pas les sentiments paternels qu’il éprouvait pour la jeune femme. Cette correspondance se trouve en mains privées.
445 Il se trouve également en mains privées.