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Couverture
Titre
Prélude
Première partie
Keflavík — Aujourd’hui —
Alors, le destin se met en route, il neige sur les rues désertes de Keflavík, sur le chômage et les panneaux publicitaires
Norðfjörður — Jadis —
Comment est-il possible de créer une telle quiétude, serait-ce l’aptitude suprême, le sommet de la Création ?
Keflavík — Aujourd’hui —
Dieu est un vieux nounours, et l’air est rarement immobile, ici, à Keflavík
Keflavík — Années quatre-vingt —
Telephone line, la première poitrine, feux d’artifice, kérosène — et quelqu’un crie hourra !
5 janvier ou quelque chose comme ça, la Trabant est bloquée dans une congère, passe un popotin gigantesque — puis on quitte Keflavík en voiture
Kenny Rogers mène la danse
Extrait de l’histoire de Sandgerði
La lame de la scie tranche la tête et nous, les cabossés, rejoignons Hallgrímur Pétursson
Keflavík — Aujourd’hui —
À quoi servent les poètes s’ils ne sont pas capables de nous aider à vivre ?
Puis l’éternité se posera sur la terre
À la mesure de l’univers — Au commencement —
Un bonheur infini !
Reykjavík — Début des années soixante —
Quelqu’un doit changer sa manière de penser mais Dieu est encore au pouvoir !
C’est sans doute très gênant — mais on s’en fout complètement
Amour naissant, les phrases deviennent des galaxies
Norðfjörður — Jadis —
Ils triomphent des montagnes puis descendent vers l’enfer
Plus tard : Ces mots merveilleux
Keflavík — Aujourd’hui —
Ça, les gens de Keflavík savent le faire !
Alors, comme ça, Ella est morte ?
Norðfjörður — Jadis —
« De ces hommes qui sont le printemps de l’Islande »
Puis, c’est le silence
À la mesure de l’univers — Au commencement —
Quelqu’un devrait mettre Ari, Dieu et les belles paroles à la poubelle
Incise
Ari est-il allé le voir ?
Keflavík — Aujourd’hui —
P’tit salé - pois cassés, deux sous
Et l’univers nous traverse
À la mesure de l’univers — Au commencement —
Puis. Vient. La. Nuit
Branle-bas dans le cortex préfrontal
Reykjavík, Lande de Miðnesheiði — Vers la fin du siècle —
But, oh, my darling, I love you still (he loves you still)
À la mesure de l’univers — Au commencement —
La nuit est plus vaste que tous les jours du monde
Il y a donc un endroit, il est donc une planète vers laquelle aller
Peut-on se venger de la mort ?
Fjords de l’Est — Jadis —
Peu de choses s’épanouissent dans l’ombre, et surtout pas l’être humain : M. Gunnar Gunnarsson reçoit une lettre
… car l’amour est à la fois sacrifice et art de l’équilibre
… puis, elle s’unit à la nuit
Un…
deux…
trois
Keflavík — Années quatre-vingt —
Ian Rush et Ingemar Stenmark ont-ils atteint les étoiles ?
Chérie, chérie, chérie, puis Carl Sagan apparaît
Étonnement
Quelqu’un sort dans le froid avec une couverture en laine
Un…
deux…
trois
Keflavík — Aujourd’hui —
« Le violoncelle hisse à terre ses longs sanglots »
Sandgerði, - 2 octobre
Seconde partie
Keflavík — Aujourd’hui —
Élançons-nous dans le grand toboggan en riant aux éclats avec ceux que nous aimons
Mon Dieu, combien j’espère aussi te voir ignorer ma requête
Reykjavík — Années soixante —
L’amour nous jette en pâture aux lions
Il lit le cognac, boit la nouvelle — c’est la nuit
Reykjavík, la base militaire, un jazz endiablé, puis Elvis
Peux-tu m’offrir une vie meilleure ?
Tout est clair. Tout
consolation
Fjords de l’Est — Jadis —
Elle pense, que c’est bon
C’est ainsi que s’élargit l’horizon de l’existence
Elín sautille, le cœur bat
C’est si loin, la Lune
Þórður pêche le bonheur
Éternité, quel mot affreux
Incise
Keflavík — Aujourd’hui —
Ah, on ne ferait pas mieux d’écouter Megas ?
Candidature à la mort
Tu es sûr que tu oseras ?
Quelqu’un pleure et Elvis a le pouvoir d’ouvrir les cœurs
En réponse à une lettre
Bientôt, je pourrai enfin vous dire ce qui compte
C’est ainsi que le bonheur frappe à la porte
Sandgerði — Début des années quatre-vingt —
Elle est partie pour qu’il puisse m’aimer
Sandgerði — Fin des années quatre-vingt —
Double vitrage
C’est de là…
… que nous vient la force
Quelque part, à proximité de l’univers
Beaucoup plus agréable de manger une viennoiserie bien fraîche que de mourir
Comment iras-tu travailler si tu n’as plus de bras ? — Reykjavík, années soixante —
Prends les pions rouges et pense au soleil
De sa vie, elle n’avait jamais couru si vite — Norðfjörður, jadis —
La vie en guise d’unique résistance ?
Ne dis pas ça, répond-elle — Norðfjörður, jadis —
Et ensuite ?
« Qu’adviendra-t-il de la justice et de la beauté si les idéaux périssent ? » — Sandgerði, aujourd’hui —
Arrache-nous aux ténèbres de l’oubli
Personne ne te l’a donc jamais dit — Sandgerði, aujourd’hui —
La lâcheté est-elle le pire défaut ?
Sandgerði, Keflavík — Aujourd’hui —
« … je crois que la vie aime bien aussi la mauvaise herbe »
Le monde en est arrivé là
Quel fardeau la mort est pour la vie
… aussi longtemps que quelqu’un est vivant
Postlude
Un
Deux
Trois
Quatre
Cinq
Six
Copyright
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