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Note du traducteur
REMO MORÁN : La première fois que je l’ai vu c’était rue Bucareli
GASPAR HEREDIA : C’est au milieu du printemps que je suis arrivé
ENRIC ROSQUELLES : Jusqu’à il y a quelques années mon caractère était proverbialement paisible
REMO MORÁN : Je reconnais qu’en mai j’ai donné du travail à Gaspar Heredia
GASPAR HEREDIA : Stella Maris, c’était son nom
ENRIC ROSQUELLES : Je sais que tout ce que je dirai ne fera que contribuer à m’enfoncer
REMO MORÁN : Il est désormais inutile que je tente de résoudre ce qui n’a pas de solution
GASPAR HEREDIA : Parfois, quand je jetais un coup d’œil à l’extérieur du camping
ENRIC ROSQUELLES : On dit que Benvingut a émigré à la fin du siècle passé
REMO MORÁN : J’ai connu Lola dans des circonstances extraordinaires
GASPAR HEREDIA : La chanteuse d’opéra n’a jamais été logée
ENRIC ROSQUELLES : J’ai trouvé un plombier, un éclairagiste, un menuisier
REMO MORÁN : J’ai fait la connaissance de Nuria grâce à l’Association écologiste de Z
GASPAR HEREDIA : J’ai commencé à prendre l’habitude de traîner en ville
ENRIC ROSQUELLES : Je laissais la voiture garée sous la vieille treille
REMO MORÁN : De la deuxième visite de Nuria à l’hôtel
GASPAR HEREDIA : La musique qu’on entendait, c’était La Danse du feu
ENRIC ROSQUELLES : On a commencé les entraînements au début de l’été
REMO MORÁN : Un jour Rosquelles a vu la bicyclette de Nuria dans la rue
GASPAR HEREDIA : Il était improbable que les patrons se montrent au camping
ENRIC ROSQUELLES : Comment croyez-vous que je me sois senti quand j’ai su…
REMO MORÁN : J’ai décidé d’aller chercher Nuria chez elle
GASPAR HEREDIA : Je suis un conscrit dans cette ville de l’enfer, a dit le Recluta
ENRIC ROSQUELLES : J’ai toujours senti que l’on me lançait des regards chargés de ressentiment
REMO MORÁN : Les jours qui ont précédé la découverte du cadavre
GASPAR HEREDIA : J’ai observé de loin Carmen et le Recluta au bord de la mer
ENRIC ROSQUELLES : Malheureusement, après le dîner, nous sommes allés dans une discothèque
REMO MORÁN La vieille est une collègue à toi
GASPAR HEREDIA : Après que le gros et la patineuse sont partis
ENRIC ROSQUELLES Le lendemain de la fête dans la discothèque
REMO MORÁN : À dix heures pile du matin, j’ai pris la voiture et je suis parti
GASPAR HEREDIA : Jusqu’à ce que le Carajillo finisse par s’endormir, nous avons parlé de femmes
ENRIC ROSQUELLES : L’après-midi, Pilar m’a téléphoné au bureau pour m’informer
REMO MORÁN : Les policiers étaient jeunes et n’avaient pas l’air très éveillé
GASPAR HEREDIA : Caridad s’était assez bien adaptée à la vie du camping
ENRIC ROSQUELLES : Je jure que je ne l’ai pas tuée
REMO MORÁN : Les journaux et les revues l’ont fait connaître
GASPAR HEREDIA : La police est venue deux fois au camping
ENRIC ROSQUELLES : À part ma mère et quelques tantes ou cousins
REMO MORÁN : On ne peut pas pactiser avec Dieu et avec le diable en même temps
GASPAR HEREDIA : Une nuit il y a eu du grabuge à la terrasse du bar
ENRIC ROSQUELLES : Romans offerts
REMO MORÀN : Ça me fout par terre de voir les gens partir comme ça
GASPAR HEREDIA : Une semaine nous séparait de notre départ
ENRIC ROSQUELLES : J’ai été libéré une semaine après
REMO MORÁN : C’est moi qui l’ai tuée, chef, me dit le Recluta
GASPAR HEREDIA : Nous avons pris le train pour Barcelone un après-midi nuageux
ENRIC ROSQUELLES : Quand finalement je suis revenu à Z, tout était si différent
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