La Guerre Germano-Soviétique - 1941-1945 by Bernard, Nicolas -- Read -- Imperial Library of Trantor

Index

La Guerre germano-soviétique Exergue

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Préface

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Introduction

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I. « Un rébus enveloppé dans un mystère »

Une relation dominée par les égoïsmes nationaux La coopération germano-soviétique dans les années 1920 Le besoin vital de paix de Staline Redonner à l’Allemagne sa grandeur : la conquête de l’espace vital à l’Est Souvent comparés, jamais égalés Une diplomatie soviétique à double-fond 1939 et la crise polonaise : Hitler met en œuvre une stratégie de la tension L’URSS ne tirera les marrons du feu pour personne ! Staline acculé au pacte

Notes

II. « Minuit dans le siècle »

Le nouveau partage de l’Europe L’URSS au ban des nations ? Allemagne-URSS : un embryon de coopération En Pologne, des politiques criminelles, mais spécifiques à chaque zone d’occupation À l’Ouest, du nouveau : la chute de la France L’échec du plan de paix avec la Grande-Bretagne… … conduit Hitler à accélérer son programme d’expansion Un contexte apparemment favorable Intoxications hitlériennes Le désarroi des espions soviétiques La mise au pas des Balkans La paix à n’importe quel prix ?

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III. « Le russe est inférieur » LA PLUS TERRIBLE MACHINE À TUER DE L’ÉPOQUE : LA WEHRMACHT

Un haut commandement inféodé à Hitler Un plan de conquête dominé par des facteurs économiques L’instrument de la campagne : le Blitzkrieg Un renforcement militaire considérable Un réarmement entravé par le manque de ressources L’échec du renseignement allemand Des alliés à la fois utiles et encombrants

L’IMPRÉPARATION DE L’ARMÉE ROUGE

La doctrine militaire soviétique : des débuts prometteurs… … à la sclérose intellectuelle Des réformes trop tardives Heurs et malheurs du soldat soviétique (et de l’officier) L’aviation sinistrée, les fortifications négligées Un système économique en progrès… … mais aux performances incertaines Une militarisation à haut risque

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IV. « Le russe est un colosse, il est tenace »

Dimanche sanglant : le 22 juin 1941 Une marche triomphale Les Allemands exultent, Staline s’effondre 3 juillet 1941 : Staline parle La Stavka dépassée Une stratégie payante à long terme – mais terriblement coûteuse L’invasion sombre dans la guerre d’usure La Wehrmacht s’essouffle, Hitler s’inquiète Vers un nouveau pacte germano-soviétique ? Hitler impose ses vues : Leningrad et Kiev passent avant Moscou ! Coup de faux vers Leningrad La chute de l’Ukraine « Barbarossa » dans l’impasse

Notes

V. « Les bolcheviques ont de la chance : Dieu est de leur côté ! »

Espoirs de paix à l’Est Le groupe d’armées Sud tente de rafler la mise ukrainienne « Typhon » sur Moscou Désarroi de Staline, panique à Moscou : l’URSS vacille La pluie et la boue, la neige et le froid Richard Sorge n’a pas sauvé Moscou La reprise de l’offensive allemande Pourquoi l’échec ? Le point de rupture de l’armée allemande Staline ordonne d’encercler le groupe d’armées Centre Succès incomplet pour l’Armée rouge Hiver mortel sur Leningrad « La mort règne sur Leningrad » Ravitailler Leningrad

Notes

VI. « Nous sommes les seigneurs de ce pays »

Remodelage territorial et racial Un pays morcelé Pas d’entente avec les « indigènes » ! Désindustrialisation, désurbanisation… et famine La Russie, « dépotoir » pour les juifs d’Europe L’entrée en scène des Einsatzgruppen Généralisation et rationalisation des meurtres de masse L’opération « Barbarossa » et le génocide des juifs d’Europe L’adhésion du haut commandement allemand à la guerre d’extermination L’extermination des commissaires politiques La décimation des prisonniers de guerre La violence libérée Le maintien de l’ordre par la terreur L’indispensable soutien de la Wehrmacht à l’extermination des juifs Une armée criminelle-une armée de criminels ?

Notes

VII. « Le russe est fini ! »

En ligne de mire : le pétrole caucasien Des berges du Don aux monts du Caucase : des objectifs trop ambitieux ? L’armée allemande fragilisée L’Armée rouge : une mutation inachevée La Stavka planifie une stratégie offensive de grande envergure… qui tourne au désastre Un accident d’avion donne aux Soviétiques les plans de l’opération « Bleue » Un Blitzkrieg désordonné 23 juillet 1942, une décision fatale : Hitler scinde sa masse de manœuvre Les Allemands s’épuisent dans le Caucase

Notes

VIII. « Stalingrad, fosse commune »

Les Allemands foncent vers la Volga La victoire échappe à la 6e armée Bain de sang dans le centre-ville (septembre 1942) Guérilla urbaine La Stavka planifie – de nouveau ! – l’anéantissement de la Wehrmacht À Stalingrad : guerre d’usure dans la zone industrielle Stalingrad – presque – occupé Un fiasco soviétique : l’opération « Mars »… … et un triomphe : l’opération « Uranus » Hitler refuse d’évacuer Stalingrad L’agonie d’une armée Le tournant de la guerre L’Allemagne pouvait-elle l’emporter ?

Notes

IX. Le Tiers-Monde plus le T-34

Invasion, évacuations, transplantations : entre exploits et retards, la crise de l’année 1941 Emballements et contrastes de la production de guerre De la mobilisation au servage ? L’alimentation : le talon d’Achille de l’Union soviétique Au front : une armée brutalisée À l’arrière : une société dans la tourmente

Notes

X. « La patrie socialiste est en danger ! »

Une répression acharnée Les « peuples ennemis » L’ennemi déshumanisé Quand la réalité dépasse la propagande… et embarrasse le Kremlin La haine de l’envahisseur De la « patrie des prolétaires » à la « Sainte Russie » Une motivation variable selon les nationalités ? Esprit(s) de groupe(s) Une amorce de libéralisation

Notes

XI. « L’Étrange alliance »

Churchill et Roosevelt s’engagent pour l’URSS… à l’encontre de leurs conseillers Le contentieux du second front Rendre l’allié soviétique plus sympathique Des chemins de fer iraniens aux convois de l’Arctique et du Pacifique L’aide économique : un bilan inouï Une aide décisive ?

Notes

XII. « La lutte véritable ne fait que commencer » L’INATTENDU REDRESSEMENT ALLEMAND

L’Axe tourmenté par Stalingrad Les Alliés fragilisés par Katyn L’armée allemande recule… puis contre-attaque Leningrad est dégagé, mais l’Armée rouge n’emporte pas la décision

DEUX ARMÉES EN PLEINE REFONTE

Hitler-Staline : deux chefs de guerre face à face Une Wehrmacht raclant ses fonds de tiroir, une Armée rouge constamment reconstituée Vers les « batailles de matériel » Faut-il abandonner la guerre de positions ? Course au gigantisme dans la guerre mécanisée Les mutations de l’arme blindée soviétique La guerre aérienne : une Luftwaffe surmenée contre des VVS en plein essor Aseptiser la guerre totale

Notes

XIII. « La Russie vengeresse avance »

Printemps 1943 : les deux tyrans hésitent La « mégabataille cinglée de Koursk [20] » L’usure de la Wehrmacht Dans la foulée de Koursk : une réplique généralisée Un mirage : le mur de l’Est Voir le Dniepr et mourir Kiev libéré… et menacé « Annus horribilis » (Goebbels)

Notes

XIV. « Un sort effroyable »

Autour de la conférence de Téhéran : l’après-guerre version soviétique se précise Contre « l’esprit de Téhéran », Hitler oppose l’anticommunisme Les Slaves : esclaves… ou alliés ? La montée des partisans

Notes

XV. « La victoire se trouve dans la direction opposée »

Frustrations et nouvelles occasions pour la Stavka (décembre 1943-février 1944) L’« offensive de la boue » (février-mars 1944) La Hongrie rentre dans le rang (mars 1944) Vers la Roumanie (mars-avril 1944) La Crimée libérée en un mois (avril-mai 1944) Leningrad dégagé (janvier-mars 1944) Von Manstein mis sur la touche (mars 1944) Achever la libération de l’URSS : l’opération « Bagration » L’effondrement du groupe d’armées Centre (juin-juillet 1944) Vers la Pologne et les pays Baltes La retraite allemande : une destruction méthodique, des déportations massives Libérer un charnier : l’Armée rouge confrontée aux atrocités allemandes

Notes

XVI. « Le monde ne tremblera pas de peur »

La Finlande sort du conflit Main basse sur les pays Baltes Staline abandonne Varsovie à son sort Le soulèvement oublié : la tragédie slovaque La Roumanie fait volte-face La Bulgarie rallie le « socialisme » La Yougoslavie entre les Allemands, Tito, l’Armée rouge… et les Bulgares « L’accord des pourcentages » L’amiral Horthy rate sa sortie (octobre 1944) Le siège de Budapest (octobre 1944-février 1945) De la Hongrie à l’Autriche (février-avril 1945)

Notes

XVII. « Un rideau de fer tombera »

Le fanatisme en guise de politique La coalition se maintient : de l’offensive des Ardennes à la conférence de Yalta La Wehrmacht au bout du rouleau L’apogée de l’Armée rouge Vistule-Oder : la tempête parfaite (janvier-mars 1945) Le bourbier de Prusse-Orientale (janvier-février 1945) Le nettoyage de la Poméranie et de la Silésie (février-avril 1945)

Notes

XVIII. « L’Allemagne est une sorcière ! »

Pillage, destructions, meurtres Viols et agressions sexuelles L’armée du crime ? Hypocrisies staliniennes Les Allemands et la « peur du Russe » L’Allemagne orientale se vide devant l’Armée rouge

Notes

XIX. « Berlin écrasé, mis en miettes, haché, mutilé »

Après Yalta : des lendemains qui déchantent Les Américains laissent Berlin à l’Armée rouge Contre « Germania » : une armada colossale Joukov et Koniev au coude à coude Hitler se suicide, Berlin tombe Les armes se taisent à l’Est

Notes

XX. « Que feras-tu après la guerre ? » L’UNION SOVIÉTIQUE À LA TABLE DES VAINQUEURS, L’EUROPE DE L’EST EN RUINES

Staline s’approprie les restes de Hitler Dernier acte dans le Pacifique Le vainqueur épuisé Destructions et exodes en Europe orientale

« SOLEIL TROMPEUR » : UNE SORTIE DE GUERRE MARQUÉE DE L’EMPREINTE DU STALINISME

Tensions intérieures et extérieures Une épuration élargie Le retour à l’ère glaciaire L’Allemagne divisée, avatar imprévu de la politique « allemande » de Staline

Notes

Épilogue Guerres de mémoires autour du conflit germano-soviétique DE LA SORTIE DU STALINISME À LA SORTIE DU COMMUNISME : PROLIFÉRATION ET TOURMENTS DU MYTHE DE LA GRANDE GUERRE PATRIOTIQUE

De la guerre stalinienne à la guerre du parti, de l’armée et du peuple (1953-1964) L’ère Brejnev : la cristallisation du mythe (1965-1985) La fin du communisme réactive les guerres de mémoires Les années Poutine : retour en force du mythe

LA MÉMOIRE ALLEMANDE DE LA GUERRE À L’EST : ENTRE CULPABILITÉ ET VICTIMISATION, ENTRE CONDAMNATION DU NAZISME ET ANTICOMMUNISME

Deux Allemagnes, deux mémoires Les généraux allemands parlent… mais n’avouent rien La remise en cause du mythe La fin des tabous ?

Notes

Conclusion

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