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Chapitre 1 Les sommets des Montagnes Rocheuses se dressaient fièrement à l’assaut d’un ciel vierge de nuages. Aussi loin que pouvait porter le regard, la ligne d’horizon se brisait selon les caprices des pics et des cols, réduisant le paysage à deux immensités, l’une grise et l’autre bleue. Au milieu de ce décor de titan, deux points minuscules se mouvaient. Deux randonneurs qui grimpaient l’un derrière l’autre. Le premier était une jeune femme, d’une très grande beauté. Son allure, souple et sportive, avait la grâce et la puissance d’un félin. Derrière elle, un playboy de dix-huit ans à peine, visiblement moins à son aise dans l’effort, peinait à suivre son rythme. Il ne cessait de souffler sur l’une de ses mèches brunes qui retombait sur son front la seconde d’après. Ses yeux bleus balayèrent nerveusement l’espace devant lui, puis se posèrent sur son amie. — On arrive bientôt ? demanda-t-il. Si on continue à grimper comme ça par cette chaleur, je crois que mes pieds vont rester collé Chapitre 2   Incapables de faire le moindre geste, Lady G et Allan gardaient les yeux rivés sur l’armoire. Quelqu’un l’avait décollée du mur et le rectangle noir du mystérieux vortex était maintenant visible. La chanteuse fut la première à sortir de sa torpeur. Elle prit son briquet et alluma une lampe à pétrole. — Verrouille la porte, s’il te plaît. Allan saisit la clé accrochée près du chambranle et referma le chalet. — Par les moustaches de Messerschmitt ! s’exclama-t-il en regardant le vortex. Qu’est-ce que ça veut dire ?!… — Si je savais, fit Lady G dans un souffle. Un silence pesant envahit la pièce, chacun cherchant une explication à la disparition de l’ermite. — Crois-tu que Joe aurait pu franchir le vortex par inadvertance ? demanda Allan. — Non, je ne pense pas. Il étudie ce phénomène depuis trop longtemps pour faire une telle erreur. — Alors, s’il ne l’a pas traversé tout seul, quelqu’un l’y a obligé… Les deux amis se regardèrent, terrifiés à cette idée. — C’est bien ce qui Chapitre 3   « êtes-vous prêts ? » Le vieux Joe s’était tourné vers ses amis. Il leur tenait la main et avançait lentement vers l’ouverture. — Oui, répondit Lady G d’une voix ferme. Allan déglutit, regarda l’ermite puis le rectangle noir. — Oui, finit-il par dire. Ils s’engouffrèrent alors dans l’obscurité de la porte. À peine en eurent-ils franchi le seuil qu’aussitôt un tourbillon de lumières vives les entoura. Eblouis, ne voyant plus ni leurs pieds, ni le sol, ils crurent marcher dans le vide. Le phénomène leur parut infini, mais ne dura en fait que deux secondes. Deux pas. Au troisième, les lumières disparurent. Autour d’eux, se dressait maintenant un nouveau décor. Ils se trouvaient face à une vaste plaine enneigée. Par endroits, quelques bosquets venaient rompre la monotonie du paysage tandis qu’au-delà, sur leur gauche, des contreforts rocheux élevaient leur dure silhouette vers un ciel laiteux, extrêmement bas. Lady G et Allan scrutèrent l’horizon d’un regard circulaire jusqu’à Chapitre 4   La première chose que Lady G vit lorsqu’elle ouvrit les yeux fut la grosse lanterne suspendue au plafond, se balançant doucement. Puis elle découvrit la petite pièce rectangulaire où elle était allongée. Les murs, recouverts d’étagères remplies de peaux et de fourrures, ne possédaient que deux ouvertures : une porte de bois et une petite fenêtre. Par la vitre sale, pénétrait la lumière crue du ciel. À en juger par la mobilité du plancher, ils se trouvaient à l’intérieur d’un véhicule en déplacement. « Une roulotte » pensa la chanteuse. Elle découvrit Allan, allongé près d’elle, sous une épaisse fourrure. Ce dernier semblait avoir recouvré des couleurs et sa respiration était celle d’un paisible dormeur. Combien de temps étaient-ils restés endormis ? Elle jeta un coup d’œil à sa montre : 13H45. C’était l’heure à laquelle ils avaient traversé le vortex. Il était impossible qu’il se soit écoulé vingt-quatre heures depuis leur départ pour ce monde. Elle regarda attentivement l Chapitre 5   Le trappeur plaça un madrier en travers de la porte. Il traversa la pièce en se tenant aux étagères. — Habillez-vous et rejoignez-moi là-haut ! Cria-t-il. Ça va chauffer ! Il ouvrit la fenêtre et se hissa jusqu’au siège du conducteur. Lady G et Allan enfilèrent des vêtements de peau par-dessus les leurs, puis troquèrent leurs chaussures pour des bottes fourrées. Les chevaux, lancés au galop, les secouaient dans tous les sens. Les cuirs et les habits posés sur les étagères tombaient sur eux. Quelques secondes plus tard, ils rejoignaient Jalmor. Il donnait du fouet au-dessus des oreilles des chevaux, tentant de maintenir leur cadence. Derrière eux, une dizaine de cavaliers étaient lancés à leur poursuite. Ils se rapprochaient rapidement. — Que pouvons-nous faire ? hurla la chanteuse en essayant de couvrir le vacarme du quadruple galop. — Il faut les empêcher de nous arrêter ! Lady G et Allan se tournèrent vers les cavaliers. Ils n’étaient plus qu’à une cinquantaine de mètres Chapitre 6   Les mains liées dans le dos, Jalmor, Lady G et Allan, avaient été balancés sans ménagement dans la roulotte. Elle se dirigeait à présent vers une destination inconnue. La chanteuse jeta un coup d’œil en direction de la fenêtre. Elle aperçut le Lycanthrope qui conduisait l’attelage. — Pourquoi font-ils ça ? demanda-t-elle au trappeur. — Pour nous voler la marchandise, tout simplement. — Mais ce n’est pas l’intérêt de Ksanthor de détrousser les camelots qui font le succès de son marché. Si cela se sait, plus aucun marchand ne viendra dans sa Citadelle !… Jalmor eut un sourire complaisant. — Ksanthor n’est sans doute pas au courant de ce que font les Lycanthropes. Ceux-ci agissent pour leur propre compte. Ce sont des êtres cupides et assoiffés de sang. Allan ne put s’empêcher de jeter un regard inquiet par la vitre : — Et où nous conduisent-ils ? — Certainement au pied des montagnes, dans un endroit encaissé, où ils pourront cacher leur butin et… nos corps. Le mécanicien se d Chapitre 7   La Citadelle des Mondes portait bien son nom. Son gigantisme en faisait réellement un univers à part entière. Bien plus qu’une simple ville : un monde, ou plutôt des mondes (si l’on se référait à sa population cosmopolite) qui s’étaient regroupés autour d’un château pour constituer, au fil des siècles, une agglomération de plus de vingt kilomètres de diamètre. De l’avenue à la ruelle sordide, les artères de la Citadelle suivaient un tracé totalement sauvage, conséquence du caprice des bâtisseurs. Pour qui ne la connaissait pas, la ville fortifiée constituait un véritable labyrinthe. Seuls points de repère pour le voyageur égaré, les architectures très diverses qui ponctuaient le passage d’un monde à l’autre. Au détour d’une rue, l’on pouvait ainsi quitter un univers fait de maisons en bois comme celles du Far West et se retrouver aussitôt dans un autre, constitué de pagodes et de temples, rappelant les constructions asiatiques. Mais les Mondes ne se bornaient pas à ces sim Chapitre 8   L’homme à la moustache gauloise, alias l’Ours, ne leur avait malheureusement pas apporté les renseignements qu’ils espéraient. Il avait longuement regardé la photo du vieux Joe en hochant la tête. « Jamais n’ai vu cet homme. » avait-il conclu. Puis en voyant la mine déconfite des deux amis, il avait aussitôt ajouté : « Mais il est quelqu’un qui pourra vous aviser mieux que moi. Il est au fait des moindres affaires de la Citadelle. »   *   La nuit était tombée. Lady G et Allan chevauchaient au pas dans les rues sombres. — Crois-tu que nous allons retrouver Joe ? demanda Allan. Lady G fit la moue. — Si son indic est aussi bon qu’il le dit, on sera fixés d’ici peu. Depuis un moment les rues étaient devenues moins populeuses. Seuls, quelques passants isolés, longeant les murs d’un pas pressé, les animaient encore. Bientôt, la chanteuse arrêta sa monture. Son ami fit de même. — Qu’y a-t-il ? demanda ce dernier. Sans répondre, Lady G jeta un regard circulaire alentour, tentant d Chapitre 9   Lady G et Allan avaient galopé durant de longues minutes à travers la Citadelle, changeant de direction à plusieurs reprises, brouillant leurs traces. Ils s’étaient vite aperçus que les Lycanthropes, pris de vitesse, ne les avaient pas suivis ou, du moins, n’y étaient pas parvenus. À présent, les deux amis chevauchaient au pas dans une rue très animée. — Qu’allons-nous faire ? demanda Allan. — Je ne sais pas. Lady G réfléchissait, elle se repassait le film des dernières heures. — Tu te souviens de ce que nous a dit l’homme avant de mourir… Le mécanicien acquiesça. — Le castel de K… hm ? — Oui, le château de Ksanthor, probablement. C’est là que nous trouverons Joe. — Oui mais… Comment pénétrer dans cette forteresse ? — Nous devrions nous rendre à la fête donnée par Zoltan, proposa la chanteuse. Peut-être pourra-t-il nous aider à convaincre Ksanthor de délivrer Joe. — Tu as raison. D’après ses indications, nous ne devons pas être très loin de chez lui.   *   Le Manoir de Lor Chapitre 10   Lady G et Allan sortirent dépités du Manoir de Lore. Zoltan, malgré toute sa bonne volonté et son courage exemplaire face au tyran, n’avait pu leur fournir l’aide qu’ils escomptaient. Ils chevauchaient au pas, dans la nuit, écrasés par la fatalité. Dans quelques heures, le vieux Joe serait jeté dans l’arène et périrait certainement sous les lames des criminels et autres bandits de grand chemin. Les deux amis s’enfermaient dans un mutisme de découragement. Quelques heures c’était peu pour délivrer leur ami… Ils remontaient une rue quasi déserte quand un bruit attira leur attention. — Psst ! Pssst !! Dans l’ombre d’une ruelle, un nain coiffé d’un chaperon de daim leur fit signe de s’approcher. Il tenait une feuille de papier pliée en quatre. Voyant qu’il n’était pas armé, Lady G et Allan dirigèrent leurs montures vers lui. — Pour vous, Messeigneurs, fit-il cérémonieusement d’une voix sifflante en leur tendant son message. Lady G se saisit du pli, le déplia et le tint devant Chapitre 11   Les Gavimians, réveillés par les cris du nain, levèrent les yeux vers Lady G et Allan. Puis ils commencèrent à sortir de l’eau. Leur morphologie ressemblait à celle du crocodile, mais leur gueule était plus large et moins plate. Leur corps avait également une forme moins écrasée. L’un d’eux ouvrit la gueule dans un grognement caverneux et découvrit des dents longues et pointues. Les deux amis s’étaient rapprochés du précipice. Impossible de sauter au-dessus du vide. Le gouffre était trop large. Les monstrueuses créatures s’extirpaient lourdement de l’eau et se dirigeaient vers leurs proies. Lady G et Allan regardaient autour d’eux, à la recherche d’une solution de fuite. Les Gavimians approchaient, lentement mais sûrement. La chanteuse leva le doigt en criant : — Là ! Allan regarda dans la direction indiquée par son amie et repéra un gros anneau scellé dans le plafond. Sans vraiment comprendre, à vrai dire. Ce ne fut que lorsqu’il la vit détacher son fouet de sa ceinture Chapitre 12   Lady G et Allan s’enfuirent de la rotonde en courant. Ils décrochèrent des torches du mur et, avant de s’enfoncer dans les galeries non éclairées, jetèrent un coup d’œil derrière eux. Là-bas, les Lycanthropes n’avaient pu franchir le précipice. Ils devraient sans doute emprunté un autre passage pour le contourner. Les deux amis coururent à travers les souterrains, tâchant de se rappeler le chemin qu’ils avaient emprunté. Cependant, ils comprirent bien vite que ce labyrinthe ne les lâcherait pas si facilement. Les galeries et les rotondes se ressemblaient toutes. Il aurait fallu marquer sa route pour espérer retrouver la sortie. Bientôt, une lueur apparut au bout de leur galerie, les contraignant à faire demi-tour. — Ils nous ont retrouvés ! lança Lady G. Accélérons ! Ils allongèrent leur foulée, puis bifurquèrent plusieurs fois dans des galeries secondaires, tentant de brouiller leur piste. Après de longues minutes de poursuite, à bout de souffle, ils s’arrêtèrent enfin. Chapitre 13   Une eau verte montait rapidement. Elle leur arrivait déjà à la taille, les glaçant jusqu’aux os. Les vannes étaient immergées, et seuls quelques remous persistaient encore. Une fois les squelettes recouverts, les relents de décomposition s’estompèrent. Lady G et Allan ne disaient plus rien. Ils sentaient la mort toute proche à présent. L’eau envahissait impitoyablement l’espace, montant bientôt jusqu’à leur cou. Ils se mirent d’abord sur la pointe des pieds puis, rapidement, entreprirent de nager sur place. Leurs mouvements chassèrent le début d’ankylose dû à la température glaciale. Le débit des vannes était impressionnant. Les deux amis regardèrent avec angoisse la trappe qui se rapprochait, inéluctablement. Des visions horribles traversèrent leur esprit. Ils imaginaient leur visage coincé contre la voûte, leur dernière inspiration, leur ultime apnée… Puis, toute cette eau qui entrerait brutalement dans leurs poumons… La trappe n’était plus qu’à un mètre d’eux. Ils dist Chapitre 14   Fleur géante plantée en plein cœur de la Citadelle, l’arène arborait ses couleurs de fête. De grandes tentures rouge et or recouvraient le muret intérieur et les tribunes d’honneur. Les alentours étaient envahis par une multitude de camelots. Une foule bigarrée avait pris possession des lieux dans une liesse indescriptible. Dans les gradins, la même fourmilière. Chacun circulait, à la recherche de la place idéale ou simplement porté par les mouvements de la foule. Seul un observateur averti aurait pu repérer, parmi ces innombrables silhouettes, Lady G, Allan, Jalmor, Zoltan et ses hommes. Assis au bord de l’arène, ils attendaient que les jeux commencent. Les deux premiers, inquiets pour leur ami, gardaient les yeux rivés sur le vaste cercle de terre battue qui s’étendait devant eux. Il y avait là, posés au hasard, glaives, masses, tridents, boucliers, poignards, haches, attendant les gladiateurs pour servir à leur triste besogne. Allan jeta un regard circulaire sur la fou Chapitre 15   Joe, Lady G, Allan et le colosse s’étaient regroupés au centre de l’arène. Autour d’eux, la foule hurlait sa haine. Tandis que les derniers gladiateurs quittaient les lieux, une équipe de Lycanthropes ramassait les cadavres. Bientôt, les quatre condamnés restèrent seuls. Peu à peu, les cris du public se transformèrent en un murmure angoissant. Tout le monde était aux aguets, attendant cette créature promise, ce spectacle qui n’en finissait pas d’arriver. Alors, le sol s’ouvrit et les milliers de chuchotements moururent. Sortie tout droit des entrailles de la terre, le monstre apparut. Les spectateurs semblaient transformés en statues. Dans l’arène, les quatre amis levèrent des yeux terrifiés vers la bête. — Un tyrannosaure ! s’exclama Lady G dans un souffle. Ils reculèrent pendant que l’animal sortait de son trou. Puis, l’ouverture se referma derrière lui. Le saurien était énorme. Quatre mètres de haut, peut-être plus. Sa gueule, armée de dents longues et pointues, pouvai Chapitre 16   Lady G, Allan, Joe, Jalmor, Ksanthor, Zoltan et quelques-uns de ses archers avançaient tranquillement dans les plaines enneigées. La falaise au bas-relief se découpait devant eux, telle une borne marquant la frontière d’un monde. Les trois amis avaient décidé de retourner au plus vite chez eux et leurs compagnons d’aventure tenu à les escorter. Là-bas, dans la Citadelle, les derniers Lycanthropes s’étaient rendus. Les recherches continuaient pour débusquer le faux Ksanthor qui avait mystérieusement disparu. — Nous y voilà presque, fit Jalmor. — Vous êtes sûrs de vouloir nous quitter ? demanda Zoltan avec un accent de regret. Ses yeux trouvèrent ceux de Lady G. Elle lui sourit et acquiesça. — Oui. Nous avons une famille et des amis qui nous attendent dans notre monde. Le bas-relief étalait ses formes géométriques à moins d’une centaine de mètres d’eux, maintenant. — Mais par quel sortilège arrivez-vous à traverser cette falaise ! questionna Ksanthor. Tous ceux qui l’ont fr Chapitre 17   Lady G, Allan et Joe traversèrent le couloir de lumières. Toujours ces deux pas. Interminables. Au troisième, ils retrouvèrent l’intérieur du chalet. Tout était comme ils l’avaient laissé. — Aaaaah ! soupira Allan en se laissant tomber dans un fauteuil. Que ça fait du bien de rentrer chez soi ! — Mille pétards ! s’exclama Joe. Ses amis se tournèrent vers lui, le regard interrogateur. — La lampe à pétrole ! expliqua l’ermite. Non seulement elle brûle encore, mais elle est pleine ! — Tu as raison, approuva Lady G. C’est comme si nous venions de partir à l’instant !… Elle regarda sa montre. Les secondes s’étaient remises à défiler. L’affichage passa de 13H45 à 13H46. — Fabuleux ! s’écria-t-elle. Ma montre se remet à fonctionner ! ça veut dire que… Non, ce n’est pas possible ! Joe hocha la tête affirmativement. — Si, c’est tout à fait possible. Ta montre n’était pas cassée, elle a simplement tourné au ralenti. Ça veut dire que dans ce monde parallèle, le temps s’écoule beauco Chapitre 18   « L’Esprit universel, celui qui relie tout à tout… » Lady G, allongée à l’ombre d’un cèdre au bord de la piscine de Richard Copelson, repassait la phrase de Ksanthor dans sa tête. Cette même phrase, Catarina Casanova, son initiatrice, la lui avait dite un jour, à Venise… [6] « Cet esprit, présent en chacun de nous, avait ajouté la vieille dame. » Plus la chanteuse repensait au prodige réalisé par Ksanthor, plus elle prenait conscience que son héritage génétique, légué par les Anciens de Mu, lui offrait de nouveaux horizons. Peut-être qu’un jour, son évolution spirituelle lui permettrait, à elle aussi, d’accomplir des choses extraordinaires… Elle sursauta : quelqu’un l’avait aspergée. — Eh alors ! cria Allan depuis le bassin, tu avais dit que tu me rejoindrais, mais tu pionces grave !… — Je ne pionce pas, je réfléchis ! protesta Lady G en se redressant. Elle se leva et pointa un index vengeur vers son ami. — Et puis, rassure-toi, je vais te rejoindre, fit-elle. Elle sauta
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