Moderato cantabile

Un jeune homme tue la femme qu'il aime dans un café, entourés des témoins. Fasciné par le crime dont elle a été témoin, Anne Desbardes retourne à plusieurs reprises à la scène et entre en contact avec un homme qui lui aussi a été témoin de l'assassinat. Ils sont progressivement controllés par les forces qui menacent leur stabilité...

« Qu’est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ?

– Je ne sais pas. »

Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d’une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d’apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu’au paroxysme final.

« Quand même, dit Anne Desbardes, tu pourrais t’en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c’est facile. »

Moderato cantabile suivi de « Moderato cantabile » et la presse française et de « Moderato cantabile » dans l’œuvre de Marguerite Duras par Gaëtan Picon.