[Kazan and Baree 02] • Bari · Fils de Kazan
BARI, FILS DE KAZAN
Dans ce roman d’aventure flamboyant dans le Grand Nord
l'amour est aussi au rendez-vous.
James Oliver Curwood fut un écrivain
de grands et beaux romans d’aventures dans le Grand Nord.
Il fut d’abord **un chasseur passionné** , qui,
à force de passer du temps dans **la nature sauvage du Grand Désert Blanc**
et à force d’observer les bêtes, finit par **renoncer à les tuer**.
Digne **fils** de son père *Kazan* et de *Louve-Grise* , cousin éloigné de « *Croc Blanc* » de Jack London,
*Bari* vit son destin de **jeune chien-loup sauvage** , race mixte, **mi-civilisée et mi-sauvage** ,
supérieurement intelligente et non moins robuste, où fusionne **le chien et le loup** ,
et dont l'instinct est sans cesse tiraillé entre la compagnie de l'homme,
**affectueux** parfois, souvent **brutal** , et la liberté reconquise.
Séparé de ses parents très jeune et adopté par Nepeese et son père, Pierrot, un trappeur,
il se lie d’ **une amitié profonde** avec elle.
C’est à partir de cette amitié entre **une jeune fille et son chien**
que *James Oliver Curwood* va construire ce beau roman.
La rencontre entre la douceur et l’instinct sauvage.
Ce roman, tout comme la plupart des romans de Curwood mettant en scène des animaux,
permet à l’auteur de poser des **questions existentielles** :
l’amour, la vie, la mort,
le déchirement entre de grands choix qui se posent à l’homme amoureux des grands espaces :
**la liberté sauvage, ou la douceur d’un foyer** ?
Encore une fois, entraînés dans des paysages et des aventures **à couper le souffle** ,
nous voilà attirés par le **grand désert de neige** ,
embarqués dans un récit flamboyant et palpitant,
au cœur **des solitudes glacées** de ce grand Nord rude et attachant.
Ce roman est définitivement un incontournable.
*Curwood* , qui choisit d’écrire sur les animaux qu’il aime
pour que ses livres soient des plaidoyers contre la chasse, nous dit :
« ***Baree* est une suite à *Kazan** *.
Parce que c’est * Kazan* que j’ai trouvé dans la foret et que j’ai décrit dans mon premier livre.
C’est lui, **ce mauvais chien, ce tueur** qui devait être abattu par son maître
et que la chance, et ma foi en lui, me l’a fait adopter.
Nous avons voyagé ensemble sur des milliers de miles à travers les sentiers de la terre du Grand Nord.