Selon A. PIGANIOL, EChr., 163, le choix de Jovien représente « un compromis entre l’Occident et l’Orient, proposé par les Illyriens qui composaient le corps d’élite des Herculiens et des Joviens ». Sur Jovien : R. SORACI, L’imperatore Gioviano, Catane, 1968.
A. ALFÖLDI, A Conflict of Ideas in the Late Roman Empire : the Clash between the Senate and Valentinian I, Oxford, 1952, 3-47. W. HEERING, Kaiser Valentinian I, Iéna, 1927. A. NAGL, s.v. Valentinianus, RE, VII A, 1948, 2158-2204.
A. ALFÖLDI, op. cit., chap. III : « Corruption and its Antidote, Terrorism ». Sur son entourage pannonien, ibid., 13-27.
Législation de Valentinien : A. PIGANIOL, EChr., 169, 190-192, 204-206. Sur le defensor plebis, infra, p. 177.
Sur Petronius Probus : A. H. M. JONES, Prosop., 736-740.
A. CHASTAGNOL, Fastes de la préfecture urbaine, Paris, 1962, 145-147. ID., La Préfecture urbaine (supra, p. 26, n. 45), 342-344. ID., « Un scandale du vin à Rome sous le Bas-Empire, l’affaire du préfet Orfitus », Ann. (E.S.C.), 1950, 166-183.
A. CHASTAGNOL, Préfecture urb., 123, 428-429. C. SCHUURMANS, « Valentinien Ier et le Sénat romain », AC, 1949, 25-38. A. ALFÖLDI, A Conflict (supra, p. 116, n. 2), 48-65.
Amm. Marc., XXVIII, l. A. ALFÖLDI, op. cit., 65-84. Pendant les dernières années du règne, les préfets de la Ville sont choisis en dehors de l’aristocratie de Rome, Ampelios d’Antioche, Eupraxius de Maurétanie, Isfalangius de Pannonie et même le Franc Bappo, A. CHASTAGNOL, Fastes, 185-194.
La mort de Théodose l’Ancien reste mystérieuse, peut-être est-elle due à l’influence de Mérobaud, au début du règne de Gratien, A. PIGANIOL, EChr., 199-203, et n. 2. STEIN-PALANQUE, op. cit., 178-181. A. DEMANDT, « Der Tod des älteren Theodosius », Historia, 1969, 598-626, qui accuse plutôt le sinistre Maximin. ID., « Die afrikanische Unruhen unter Valentinian I », dans Afrika und Rom (supra, tome 2, p. 111, n. 1), 277-292.
G. L. KURBATOV, « La révolte de Procope (365-366) » (en russe), Vizant. Vrem., 14, 1958, 2-26. ID., « A propos de l’extension territoriale de la révolte de Procope » (en russe), Vizantijskie Otcherki, Moscou, 1961, 64-92. I. HAHN, « Zur Frage der sozialen Grundlagen der Usurpation Procopius » (en russe, rés. all.), Acta Ant. Ac. Sc. Hung., 6, 1958, 199-211.
A. PIGANIOL, EChr., 177-180.
ID., ibid., 179-180.
STEIN-PALANQUE, 183, 514-515. A. PIGANIOL, op. cit., 223-224. Le problème est de savoir si le jeune Valentinien II reçut une partie de la préfecture d’Illyrie, ou s’il ne fut qu’un Auguste sans terres, comme le pense J. R. PALANQUE.
A. PIGANIOL, EChr., 221-229. M. FORTINA, L’imperatore Graziano, Turin, 1952.
On a beaucoup épilogué sur ce choix, où l’on voit parfois la marque de l’influence de membres de la famille de Théodose l’Ancien, rentrés en grâce (Eucherius, Syagrius). Damase peut avoir favorisé le choix d’un de ses compatriotes, dont il devait apprécier l’intransigeante orthodoxie. Il y avait aussi à la cour de Gratien une forte coterie d’Espagnols et d’Aquitains, A. CHASTAGNOL, « Les Espagnols dans l’aristocratie gouvernementale à l’époque de Théodose », colloq. CNRS, Les Empereurs romains d’Espagne, Paris, 1965, 269-292.
Sur Théodose : A. PIGANIOL, EChr., 229-243, 273-299. A. LIPPOLD, Theodosius der Grosse und seine Zeit, Stuttgart, 1968. Libanios écrivit sous Théodose ses grands discours politiques (XLV, Sur les Prisons ; XLVII, Sur les Patronages ; XXX, Sur les Temples). Sur Antioche au temps de Théodose et la sédition, P. PETIT, Libanius (supra, p. 91, n. 6), 238-244.
J. R. PALANQUE, « L’empereur Maxime », dans colloq. Les Emp. romains d’Espagne (supra, p. 121, n. 15), 255-267 (avec bibliogr.). Sur la politique religieuse de Maxime, J. R. PALANQUE, S. Ambroise et l’Empire romain, Paris, 1933. J. ZIEGLER, Zur religiöse Haltung (supra, p. 49, n. 8), 74-85.
En Afrique, il entretenait des relations avec le comes Gildo, le frère de Firmus, qui devait se révolter plus tard, et en Orient même, où la politique fiscale et brutale de Théodose suscitait des mécontentements (sédition d’Antioche en 387), sa propagande obtenait des résultats.
Sur Eugène et la réaction païenne : J. ZIEGLER, op. cit., 85-104. H. BLOCH, « The Pagan Revival in the West at the End of the Fourth Century », dans The Conflict between Paganism and Christianity (A. Momigliano, éd.), Oxford, 1963, 193-218. Cette ambiance serait celle de l’Histoire Auguste, dont la rédaction cependant serait à placer plutôt entre 395 et 400. Sur les faits : A. PIGANIOL, EChr., 288-295.
Ce second séjour de Théodose à Rome est discuté, STEIN-PALANQUE, 534, n. 160. A. PIGANIOL, EChr., 296 et n. 2.
J. STRAUB, « Parens principum. Stilichos Reichspolitik und das Testament des Kaisers Theodosius », Nlle Clio, 4, 1952, 94-115. A. D. E. CAMERON, « Theodosius the Great and the Regency of Stilico », Harv. Stud. Class. Philol., 73, 1969, 247-280. É. DEMOUGEOT, De l’unité à la division de l’Empire romain (395-410), essai sur le gouvernement impérial, Paris, 1951, 99-105.
Politique religieuse de Valentinien : A. PIGANIOL, op. cit., 210-216. Sur Damase : A. FERRUA, Epigrammata damasiana, Vatican, 1942. A. PIGANIOL, EChr., 212-215, 247-248. Il est peut-être excessif de le comparer à un pape de la Renaissance, cependant il invita Jérôme à réviser et à traduire la Bible, et rédigea les belles inscriptions des catacombes.
Saint Basile et les progrès de l’orthodoxie en Orient : J. DANIÉLOU-H. I. MARROU, Nlle Hist. de l’Église, I, 304-307. J. LEBON, « Le sort du consubstantiel nicéen », Rev. Hist. ecclés., 1953, 632-682. Infra, p. 127-129.
Politique de Gratien : A. PIGANIOL, EChr., 221-229, 243-251.
G. GOTTLIEB, « Ambrosius von Mailand und Kaiser Gratian », Hypomnemata, 40, 1973.
Ce premier édit fut publié avant le baptême de Théodose, qui eut lieu en décembre de la même année, lors d’une grave maladie. Peut-être fut-il influencé par l’évêque de Thessalonique Acholius, qui devait le baptiser. W. ENSSLIN, Die Religionspolitik des Kaisers Theodosius des Grossen, Munich, 1953. A. LIPPOLD, Theodosius (supra, p. 121, n. 16), 17-20.
J. R. PALANQUE, S. Ambroise et l’Empire romain, Paris, 1933. L’évêque de Milan usait de formules décidées : « Dans les affaires financières, tu consultes les comtes, dans les affaires religieuses, consulte les prêtres », Ep. 40-41.
A. PIGANIOL, EChr., 283-284. A. LIPPOLD, op. cit., 33-38. H. J. DIESNER, Kirche und Staat im spätrömischen Reich, Berlin, 1963.
STEIN-PALANQUE, op. cit., I, 202, 525-526.
Le terme paganus (païen) qui apparaît vers 370 signifierait à l’origine « paysan », cependant cette étymologie est discutée : il désignerait le « civil », par opposition à la « milice » du Christ, ou serait synonyme de « gentil » ? A. PIGANIOL, EChr., 422, n. 2 (bibliogr.). ID., HRome, 630. É. DEMOUGEOT, « Remarques sur l’emploi de paganus », Studi in onore… A. Calderini e R. Paribeni, I, Milan-Varèse, 1956, 337-350.
A. ALFÖLDI, A Festival of Isis (supra, p. 67, n. 57). ID., Die Kontorniaten (supra, p. 95, n. 17). H. BLOCH, « The Pagan Revival » (supra, p. 124, n. 19).
Sur ce milieu romain assez fermé et doté d’un grand esprit de corps, J. A. MACGEACHY Jr., Quintus Aurelius Symmachus and the Senatorial Aristocracy of the West, Chicago, 1942. M. T. W. ARNHEIM, The Senatorial Aristocracy in the Later Roman Empire, Oxford, 1972. Sacerdoces de Vettius Agorius Praetextatus : DESSAU, ILS, 1259 (augure, pontife de Vesta, pontife du Soleil, quindecemvir sacris faciundis, curiale d’Hercule, initié aux cultes de Liber et d’Éleusis, hiérophante, néocore, taurobolié…).
Il est probable que les païens étaient encore majoritaires, mais les chrétiens formaient une forte minorité. Sur la conversion de l’élite romaine, infra, p. 134.
Autel de la Victoire : A. PIGANIOL, EChr., 270-271 (bibliogr. 270, n. 1). Ajouter : F. CANFORA, Simmaco e Ambrogio o di un’antica controversia sulla tolleranza e sull’intolleranza, Bari, 1970 (avec texte et tr. des textes principaux des adversaires), J.J. SHERIDAN, « The Altar of Victory, Paganism’s Last Battle », AC, 35, 1966, 186-206. F. PASCHOUD, « Réflexions sur l’idéal religieux de Symmaque », Historia, 14, 1965, 215-235 (assez malveillant), La Relatio III de Symmaque est traduite en fr. dans l’éd. CUF (G. Budé) de Prudence (par M. LAVARENNE).
J.F. MATTHEWS, « The Historical Setting of the Carmen contra paganos », Historia, 1970, 464-469. A. PIGANIOL, EChr., 293, n. 3 (bibliogr.).
Zosime, IV, 36. A. CAMERON, « Gratian’s Repudiation of the Pontifical Robe », JRS, 1968, 96-102.
Lib., or., XXX, tr. fr. VAN LOY, « Le Pro Templis de Lib. », Byz., 8, 1933, 7-39 et 389-404. P. PETIT, « Sur la date du Pro Templis de Lib. », Byz., 1951, 285-310.
A. CHASTAGNOL, « Les Espagnols » (supra, p. 121, n. 15).
J. DANIÉLOU-H.I. MARROU, Nlle Histoire de l’Église, I, 553-559 (bibliogr.). K. CHRIST, Römische Geschichte, 301-304 (bibliogr.). A. PIGANIOL, EChr., 403-424. J. GAUDEMET, Institutions, 685-701. ID., L’Église dans l’Empire romain (IVe-Ve s.), Paris, 1958. M. PAVAN, « I cristiani e il mondo ebraico nell’età di Teodosio il Grande », Ann. Fac. Lett. Fil. Pérouse, 3, 1965-1966, 367-530.
F. DE MARTINO, Stor. Costituz., V, 480-491. Sur les œuvres de saint Ambroise, G. COPPA, Sant’Ambrogio, Opere, Turin, 1969 (anthologie énorme, catalogue des œuvres datées, vaste bibliographie, 66-86).
Problème difficile : A. PIGANIOL, EChr., 406, estime que l’immunité fut refusée, J. GAUDEMET, Institutions, 700, est de l’avis contraire.
Selon J. GAUDEMET, op. cit., 698-699, il subsiste une certaine contradiction entre la loi et sa pratique.
J. DANIÉLOU-H.I. MARROU, op. cit., 333. Sur ces progrès, ibid., 321-340. 555-556 (bibliogr.). H. CHADWICK, The Early Church, Baltimore, 1967 (éd. allem. 1972).
A. CHASTAGNOL, « Le sénateur Volusien et la conversion d’une famille sénatoriale romaine au Bas-Empire », REA, 1965, 241-253. P. BROWN, « Aspects of the Christianization of the Roman Aristocracy », JRS, 1961, 1-11 (= Religion and Society in the Age of St. Augustine, Londres, 1972, 161-182).
J. DANIÉLOU-H.I. MARROU, op. cit., 363-367 (« limites de la christianisation des mœurs »).
E.A. THOMPSON, « Christianity and the Northern Barbarians », dans The Conflict (A. MOMIGLIANO éd.) (supra, p. 124, n. 19), 56-78. ID., The Visigoths in the Times of Ulfila, Oxford, 1966, 78-132 : pourquoi les Goths se sont-ils convertis à l’arianisme, 107-110.
J. DANIÉLOU-H.I. MARROU, op. cit., 349-369 : liturgie, sacrements, piété, culte des martyrs, pèlerinages, institutions charitables, etc.
D.J. CHITTY, The Desert a City. An Introduction to the History of Egyptian and Palestinian monasticism under The Christian Empire, Oxford, 1966. A.J. FESTUGIÈRE, Les Moines d’Orient, 7 vol., Paris, 1961-1965. R. LORENZ, « Die Anfänge des abendlandischen Mönchtums im vierten Jahrh. », Zeitschr. f. Kirchengesch., 177, 1966, 1-61. A. PIGANIOL, EChr., 414-420 (bibliogr. 414, n. 6) : jugements souvent très malveillants… E. PATLAGEAN, Recherches sur les pauvres et la pauvreté dans l’Empire d’Orient (IVe-VIIe siècles), thèse Paris, Lille, 1974. Infra, p. 185.
Lib., or., XXX (Pro Templis), 31, 47-48. P. PETIT, Libanius, 196.
Sources : la Notitia Dignitatum, rédigée entre 400 et 429, sur des documents d’époques variées, éd. O. SEECK. G. CLEMENTE, La Notitia Dignitatum, Cagliari, 1968. D. HOFFMANN, Das spätrömische Bewegungsheer und die Notitia Dignitatum, 2 vol., Düsseldorf, 1970 (c.r. important de J. HARMAND, Latomus, 1972, 562-565) ; Ammien Marcellin : G.A. CRUMP, « Ammianus Marcellinus and the Late Roman Army », Historia, 1973, 91-103 ; les Codes, et Végèce, Epitoma rei militaris, de la fin du IVe siècle. A. PIGANIOL, EChr., 361-371. F. DE MARTINO, op. cit., V, 388-420.
A.H.M. JONES, LRE, II, 614-619. G. GIGLI, « Forme di reclutamento militare durante il Basso Impero », Rend. Acad. Lincei, s. 8, 2, 1947, 268-289. Problèmes délicats de la protostasia et de la prototypia, abordés par W. SESTON, Dioclétien (supra, p. 11, n. 1), 367-372 et F. DE MARTINO, op. cit., 402-408.
Loi de Valens : F. DE MARTINO, op. cit., 408-414.
A.H.M. JONES, LRE, II, 619-621. F. DE MARTINO, op. cit., V, 416-417.
A.H.M. JONES, LRE, II, 649-654. L. VARADY, « New Evidences on some Problems of the Late Roman Military Organization », Acta ant. Acad. Sc. Hung., 9, 1961, 333-396. Les pseudo-comitatenses sont des limitanei endivisionnés dans l’armée de campagne. R.I. FRANK, Scholae palatinae. The Palace Guards of the Later Roman Empire, Rome, 1969 (c.r. J. HARMAND, Latomus, 1971, 215-222).
R. GROSSE, Römische Militärgeschichte von Gallienus bis zum Beginn der byzantinischen Themenverfassung, Berlin, 1920. F. DE MARTINO, op. cit., 390-396. A. DEMANDT, s.v. Magistri militum, RE, supplt Bd XII (1970), 553-612 (Occident). 702-726 (Orient, de Valens à Théodose).
A.H.M. JONES, LRE, II, 623-626. III, 187-188 (renseignements sur soldes, annones, donativa, tirés du pap. Panopolis 2).
Problème difficile de ces déductions d’impôts en capita : A.H.M. JONES, LRE, II, 635-636. Textes de Brigetio et loi de 325 tr. par A. CHASTAGNOL, Le Bas-Empire, 243-245.
M. WAAS, Germanen im römischen Dienst im IV. Jahrh. n. Chr., Bonn, 1965. K.F. STROHEKER, « Zur Rolle der Heermeister frankischer Abstammung im späten vierten Jahrh. », dans Germanentum und Spätantike, Zurich-Stuttgart, 1965, 9-29. ID., « Alamannen im römischen Reichsdienst », ibid., 30-53.
R. MACMÜLLEN, Soldier and Civilian in the Later Roman Empire, Cambridge (Mass.), 1963 : l’armée est pour les populations un « mixed blessing » (77-98). Cet ouvrage aborde bien d’autres sujets intéressants, notamment sur les tâches civiles remplies par les soldats, leur rôle dans l’économie et l’évolution de la société.
Supra, p. 108, n. 48. A. CERATI, « Pour la datation classique du De rebus bellicis », dans Et. off. à J. Macqueron, Aix-en-Prov., 1970, 159-167 (pour l’époque de Valentinien).
A. PIGANIOL, EChr., 199-203. A.H.M. JONES, Prosop., 902-904.
E.A. THOMPSON, The Visigoths in the Time of Ulfila, Oxford, 1966.
J. STRAUB, « Die Wirkung der Niederlage bei Adrianopolis in der spätantiken Literatur », Philol., 1943, 255-286. T.S. BURNS, « The Battle of Adrianople : a Reconsideration », Historia, 22, 1973, 336-345. A. M. REMENNIKOV, « L’art de la guerre chez les tribus du Danube à l’époque des guerres contre l’Empire romain (IVe s. après J.-C.) », VDI, 1970, 2, 162-167 (en russe).
Le gouvernement s’appuya pour fixer les tribus sur les chefs, en leur donnant de grandes propriétés, E.A. THOMPSON, op. cit., 106-107. Les Goths ne formaient pas dans l’Empire un « État », comme on le dit trop rapidement, mais une « nation », P. LEMERLE, Invasions et Migrations dans les Balkans depuis la fin de l’époque romaine jusqu’au VIIIe siècle, Paris, 1954, 278-279.
Sur la politique de Théodose envers les barbares, bibliogr. dans K. CHRIST, Römische Geschichte, 304-311. Cette politique est jugée sévèrement par A. PIGANIOL, EChr., 234-235, 299. Mise au point équitable de A. LIPPOLD, Theod. der Grosse (supra, p. 121, n. 16), 115-128 : elle était viable, à condition que l’armée fût renforcée, ce que tenta l’empereur, et l’assimilation poursuivie avec fermeté. Mais Théodose mourut prématurément, dès 395, à l’âge de quarante-neuf ans. Intéressante étude de la pensée de Themistios sur la « crise barbare » dans G. DAGRON, L’Empire romain d’Orient (supra, p. 93, n. 11), 95-112. M. PAVAN, La politica gotica di Teodosio nella publicista del suo tempo, Rome, 1964. L.J. DALY, « The Mandarin and the Barbarian, the Response of Themistius to the Gothic Challenge », Historia, 1972, 350-379. Libanios et Ammien Marcellin, comme plus tard Synesios de Cyrène, étaient bien plus hostiles aux barbares et patriotes que Themistios, P. PETIT, Libanius, 184-186. Sur l’opinion générale des élites cultivées : J. VOGT, Kulturwelt und Barbaren. Zum Menschheitsbild der spätantiken Gesellschaft, Wiesbaden, 1967. F. PASCHOUD, Roma aeterna, Études sur le patriotisme romain dans l’Occident latin à l’époque des grandes invasions, Rome, 1967. Cf. E. DEMOUGEOT, « L’idéalisation de Rome face aux barbares à travers trois ouvrages récents », REA, 1968, 392-408. B. STALLKNECHT, Untersuchungen zur römischen Aussenpolitik in der Spätantike (356-390 n. Chr.), Bonn, 1969. La politique favorable aux barbares provoqua plus tard en Orient une violente réaction « antibarbare », qui devait perdre Stilicon, É. DEMOUGEOT, De l’unité à la division (supra, p. 125, n. 21), 235-248.