Notes
1. « Pāṇḍavasagan och Mahābhāratas mytiska förutsättningar », Religion och Bibel, VI, 1947, p. 27-39 ; développé dans ME I, p. 53-102.
2. « Karṇa et les Pāṇḍava », Orientalia Suecana, III, 1954 = Mélanges H.S. Nyberg, p. 60-66 : complété (notamment par le thème des deux mères, commun au Soleil et à Karṇa) dans ME I, p. 125-144.
3. La transposition des dieux souverains mineurs en héros dans le Mahābhārata, IIJ, III, 1959, p. 1-16. L’enquête constamment étendue (à Bhīṣma, aux « précepteurs », à Kr̥ṣṇa, aux Draupadeya, etc.), a abouti à la première partie de ME I, p. 31-257.
4. Stig Wikander, « Sur le fonds commun indo-iranien des épopées de la Perse et de l’Inde », La Nouvelle Clio, VII, 1950, p. 310-329.
5. Stepan Ahyan, « Les débuts de l’histoire d’Arménie et les trois fonctions indo-européennes », RHR, CIC, 1982, p. 251-271.
6. En dernier lieu, ME I, p. 271-274.
7. Le passage du sixième chant de l’Énéide où Anchise présente à Énée les futurs premiers rois de Rome contient d’excellentes définitions de ces fonctions, avec de véritables mots clefs. Romulus (v. 781-782) : En huius, nate, auspiciis illa inclita Roma / imperium terris, animos aequabit Olympo (« C’est sous ses auspices, mon fils, que cette illustre Rome égalera son empire à la terre, son âme à l’Olympe », trad. de Maurice Rat, comme pour les autres citations latines de cette note) ; Numa Pompilius (808-811) : Quis procul ille autem ramis insignis oliuae / sacra ferens ? Nosco crines incanaque menta / regis Romani, primam qui legibus urbem / fundabit… (« Qui est au loin cet homme que signalent des rameaux d’olivier et qui porte des objets sacrés ? Je reconnais sa chevelure et la barbe chenue du roi romain, qui assiéra la Rome primitive sur des lois ») ; Tullus Hostilius (812-815) : … Cui deinde subibit / otia qui rumpat patriae residesque mouebit / Tullus in arma uiros et iam desueta triumphis / agmina (« Celui qui lui succédera, Tullus, interrompra le repos de sa patrie et appellera aux armes des soldats engourdis dans la paix et des troupes déjà déshabituées des triomphes ») ; Ancus Martius (815-816) : Qui iuxta sequitur iactantior Ancus / nunc quoque iam nimium gaudens popularibus auris (« Voici, tout à côté, son successeur plein de jactance, Ancus, trop sensible, déjà même, à la faveur populaire »). Pour Romulus et Numa, v. en dernier lieu DSIE, p. 158-168.
8. C’est pourtant un groupement sans cadre qu’admet encore Jacques Heurgon, Rome et la Méditerranée occidentale, 1969, p. 231-235 : la légende de Numa se serait formée en milieu sacerdotal, celle de Tullus dans des carmina conuiualia comparés pour la circonstance aux chansons de geste. L’auteur demande (p. 231, I, 3) pourquoi l’on date la fixation de la vulgate de l’histoire royale de 380 à 270 : tous les faits réels « vieillis » qu’on y décèle sont de cette époque. Sur ce qui est dit des Sabins aux origines de Rome (p. 90-92), v. RRA2, p. 23-25, 76-77, 176, et la seconde partie de ME I.
9. Les aspects de troisième fonction d’Ancus ont été exposés dans Tarpeia, 1947, p. 176-182 (« Ancus, la guerre, la paix et l’économique »), 182-189 (« Ancus et la plèbe »), 189-193 (« Ancus et la troisième fonction ») ; cf. ME I, p. 280-281. La question sera reprise, si le temps m’en est donné.
10. HC, p. 79-81.
11. V. ci-dessous, p. 500-502.
12. Contre une étrange interprétation (Herbert J. Rose) de la légende des Horaces et des Curiaces, du rapport de cette légende avec les lieux-dits (Tigillum Sororium, Pila Horatia, etc.), de l’adjectif sororius même (par la racine de l’allemand schwellen), v. dans l’édition allemande de AFG (1964), p. 21-22, une note que je ne reproduis pas ici, mais qui reste entièrement valable : cf. ME III, p. 308-312.
13. Le furor guerrier (irlandais ferg. homérique μέος, etc.) est l’objet du premier chapitre de Horace et les Curiaces, p. 11-33. Mais voir les réserves ultérieures dans Esq. 40, p. 139-146, et 44, p. 181-191.
14. La tradition scandinave aussi, v. ci-dessous, p. 524-531.