Notes
1. Ci-dessus, p. 296, 437.
2. RRA2, p. 394-396.
3. Dans certains rituels indiens, un des officiants fait aussi « les pas de Viṣṇu ». Cf., dans l’épopée Kr̥ṣṇa et Arjuna, ME I, p. 211-212 (« les pas de Kr̥ṣṇa »).
4. Geldner traduit « nach den Pflichten des Freundes », ce qui est bien improbable : le rapprochement du terme dhárman et du nom mitrá engage à reconnaître ici le dieu, comme dans l’expression analogue de V 81, 4, où Geldner traduit bien : Mitra.
5. Dans le Mahābhārata, Kr̥ṣṇa est l’incarnation et la transposition épique de Viṣṇu (ME I, p. 208-237) ; son rôle d’ambassadeur, de véritable fétial, à la veille de la guerre, à travers tout le cinquième chant (Udyoga-Parvan), devra être considéré à la lumière de la présente étude.
6. Tite-Live, I, 32, 6-8 ; Denys d’Halicarnasse, II. 72.
7. Cette interprétation est confirmée par celle que donnent les Romains eux-mêmes de la scène rituelle d’entrée en campagne, où ce ne sont plus les prêtres, mais le général qui agit : il jette une lance sur le sol ennemi et, par ce geste, prend mystiquement possession d’un emplacement pour son camp (Servius II, Comment. à l’Énéide, IX, 52 : Varro in Caleno ita ait : duces cum primum hostilem agrum introituri erant, ominis causa prius hastam in eum agrum mittebant, ut castris locum caperent). Les fétiaux n’ont pas à prendre une possession symbolique du territoire ennemi, mais à y préparer mystiquement les voies de l’armée qui viendra après eux.
8. Sur une légende irlandaise homologue, v. IR, p. 75-79 et 304.
9. RRA2, p. 177-178, 581-582.
10. J’examinerai ailleurs les articles consacrés à Quirinus par M. Radke et Mme Porte dans ANRW.
11. Lucien Gerschel, « Saliens de Mars et Saliens de Quirinus », RHR2, CXXXVIII, 1950, p. 145-151.
12. FESTUS, 419 L2, RRA2, p. 185 ; ME II, p. 368 (cum apicibus paludatae).
13. Cf. ME I, p. 71-73, à propos du déguisement d’Arjuna en maître de danse.
14. Cf. une structure comparable à propos des mythes de l’Aurore védique et des rites de la fête romaine de l’Aurore (Matralia) ME III, p. 305-330.
15. DG, p. 57-76 ; Esq. 73, où l’on trouvera les références et les discussions utiles.
16. A. de Brême, Gesta Hammaburgensis Ecclesiae pontificum, IV, 26-27.
17. Trop schématiquement, donc inexactement, mais il faut bien disposer d’« étiquettes » brèves. Cf. ma discussion avec M. Gonda à propos de telles étiquettes pour les dieux souverains (Varuṇa, Mitra), DSIE, p. 77-79.
18. Pour ein-, v. ci-dessus, p. 359 (éka) et cf. Erik, *Ein-ríkr « l’unique puissant », nom de plusieurs rois dont l’un, légendaire sinon mythique, a les honneurs du chapitre 20 de l’Ynglingasaga et de Saxo V, x (cf. all. Ainarich, Einrih) ; v. Arwid Johansson, Arkiv för Nordisk Filologi, XLIX, 1933, p. 234-237.
19. On a même parfois pensé que Harii n’était pas le nom d’un peuple, mais d’une société de guerriers ; leur nom a peut-être survécu dans celui des frères Herilunga, Harlunge de l’épopée allemande ; cf. Ludwig Weniger, « Exercitus Feralis », Archiv für Religionswissenschaft, IX, 1906, p. 201-247 (avec des comparaisons grecques) et le commentaire de Rudolf Much dans son édition de la Germania, 1937, p. 382-386.
20. Sur les Valkyrjur, v. Jan de Vries, Altgermanische Religionsgeschichte2, §§ 193, 582.