Notes

1. Gustav Neckel, Walhall. Studien über germanischen Jenseitsglauben, 1913.

2. Karl Helm, « Die Zahl der Einherjar », Arkiv för Nordisk Filologi, XLII, 1926, p. 314-319. L’interprétation de Magnus Olsen, suivant laquelle l’image de la Valhöll et des Einherjar aurait été suggérée par le Colisée de Rome et les gladiateurs (μονο-μάχοι), n’est qu’une ingénieuse et jolie construction. « Valhall med de mange dörer », Acta Philologica Scandinavica, VI, 1931-1932, p. 151-170 (repris dans les Norrøne Studier, 1938) ; cf. Jan de Vries, Altgermanische Religionsgeschichte2, II, 1957, § 582, p. 378-379.

3. Telle est la description de l’Edda de Snorri, Gṿlfaginning, 38-41 ; autre présentation dans l’Edda en vers, Grimnismál, st. 8-23 (où apparaît la bière). À ces festins des Einherjar, on doit peut-être comparer les célèbres repas que faisaient les Salii, au soir de leurs journées de danses armées.

4. IX, 4, 29-37, notamment : 30. gr̥he yat kṣatriyasyāpi nidhanaṃ tad vigarhitam adharmaḥ sumahān eṣa yac chayāmaraṇam gr̥he. Cf. XI, 26, 12-13. Edward W. Hopkins, Epic Mythology, 1915, p. 109 : les r̥ṣi expliquent à Rāma que les tués de la bataille de Kurukṣetra n’iront pas au royaume des morts, chez Yama, mais directement au ciel (IX, 52, après 16, rejeté en note par l’édition de Poona : yamasya viṣayaṃ te tu na drakṣyanti kadācana) : raison (18) : soulevée par le vent, la poussière du champ de bataille les purifiera, même pécheurs, et les portera au ciel.

5. ŚI. 35 : mudā nūnaṃ prapaśyanti yuddhe hy apsarasāṃ gaṇāḥ, cf. Énéide, VII, 813, les jeunes gens et les femmes qui « suivent des yeux » la cavalière Camille : …iuuentus / turbaque miratur matrum et prospectat euntem / attonitis inhians animis…

6. § 32 : Vos uero patriae natos iudico, quorum etiam nomen a Marte est, ut idem deus urbem hanc gentibus, uos huic urbi genuisse uideatur. In fuga foeda mors est, in uictoria gloriosa. Etenim Mars ipse ex acie fortissimum quemque pignerari solet. Illi igitur impii, quos cecidistis, etiam ad inferos poenas paricidii luent, uos uero, qui extremum spiritum in uictoria effudistis, piorum estis sedem et locum consecuti.

7. V. ci-dessus, p. 301, et ci-dessous, p. 500.