Au programme
J’ai choisi 34 plantes à cultiver chez soi, faciles à trouver et à entretenir ; elles vous donneront bonheur, bienfaits, attentions, saveurs et couleurs.
Les plantes (herbes aromatiques, simples, épices, fruits…) conseillées ici peuvent être semées ou repiquées, installées sur un balcon, une terrasse, sur le bord des fenêtres, dans une cour, en pot ou en jardinière, comme dans un jardin. Simples à planter, faciles d’entretien, si vous leur prêtez un peu d’attention chaque jour, elles pousseront pour votre plaisir et vous apporteront du bien-être. Il vous suffira simplement de les récolter à leur maturité.
Pour choisir la « bonne » plante et ne pas vous tromper, il suffit de vous référer à son nom latin (langage universel en botanique), toujours indiqué en jardinerie.
Décoratives, odorantes, elles donneront une touche de verdure à votre environnement, et surtout elles nourriront abeilles et papillons. En les cultivant, non seulement vous vous ferez du bien mais vous aurez aussi un geste pour la préservation de la biodiversité.
Allium sativum
Famille : Liliacée.
Partie utilisée : bulbe (tête, gousse).
Lieux d’action : Rate/Pancréas, Poumons, Estomac.
Principes actifs : sélénium, vitamine B, principes antibiotiques (allicine, garlicine), glucoside sulfuré, huile volatile, silice, iode, soufre, flavonoïdes. Composés soufrés : diallyl disulfide (60 %), diallyl trisulfide (20 %).
Intérêt thérapeutique
L’ail est un puissant antibiotique naturel et un antalgique de qualité. Stimulant, tonique, digestif, il disperse les amas alimentaires et active la digestion.
Reconnu dans la prévention du cancer, il renforce les défenses naturelles, fortifie les glandes surrénales et ravive l’énergie vitale. C’est un excellent rééquilibrant du système glandulaire et un rajeunissant majeur des os et des tissus nerveux.
Diurétique, apéritif, vermifuge, bactéricide, il élimine les parasites internes du corps et est conseillé en cas d’intoxication par les crustacés ; antiseptique, il réduit les spasmes intestinaux.
L’ail devrait être consommé journellement en raison de l’étendue de ses qualités thérapeutiques car il présente un champ d’action très large. Ainsi, il remédie aux infections (telles que l’épidémie grippale, la typhoïde, la diphtérie) et aux affections pulmonaires (bronchite chronique, tuberculose, grippe). Il modifie les sécrétions bronchiques (asthme) et les fluidifie. Il agit directement sur la congestion de la lymphe, rétablissant ainsi les déséquilibres glandulaires. Il atténue les spasmes vasculaires lors de troubles circulatoires accompagnés de spasmes vasculaires et calme les douleurs dans les atteintes rhumatismales (goutte, arthrite) avec névralgies, l’œdème des jambes avec ulcération, et tend à résorber les abcès froids ou les kystes. Hypotenseur notoire, il est recommandé lors de problèmes cardio-vasculaires comme l’hypertension. Vasodilatateur des artérioles et des capillaires, il diminue la fatigue cardiaque et abaisse le taux de cholestérol en activant la circulation sanguine. Il ralentit le pouls, apaise les tensions internes à la suite d’excès (alimentaire, idéation, hyperactivité, alcool…).
L’ail possède également une action forte sur la sphère cérébrale en avivant l’intellect, la réflexion, lorsque les idées se trouvent ralenties par fatigue nerveuse, asthénie, trouble ou confusion mentale, quand la personne a trop sollicité ses capacités intellectuelles : il va redonner de la vivacité mentale et une compréhension agile. Il aide le corps et l’esprit à s’adapter aux changements (de vie ou de rythme de vie, au niveau des pensées) et facilite l’expression des sentiments et des émotions chez un sujet timide, ayant du mal à dire ce qu’il ressent.
Posologie et mode d’utilisation
De 5 à 10 g par jour.
En poudre, en décoction.
Pour l’état général de l’organisme : 1 ou 2 gousses d’ail cru par jour.
En infusion : 1/2 gousse émincée, ne pas faire bouillir.
Précaution d’emploi
À ne pas consommer en cas d’irritation intestinale, de toux sanguinolente, de toux sèche et violente, de fièvre, ni durant l’allaitement.
Pimpinella anisum
Famille : Apiacée.
Partie utilisée : graines.
Lieux d’action : Foie, Reins, Poumons, Cœur.
Principes actifs : polysaccharide, protides, lipides, mucilage, protéines, sucre, choline, amidon, acide malique, résine, flavonoïdes, dérivés de l’acide caféique. Huile essentielle (3 %) : anéthol, linalol, estragol, aldéhyde anisique.
Intérêt thérapeutique
Très utilisé en pharmacologie, l’anis vert est connu pour ses graines aromatiques venant tempérer la saveur amère prononcée de certaines plantes et de certains médicaments. Ses nombreuses qualités thérapeutiques - carminative, stomachique, digestive, diurétique, expectorante, antibactérienne, sudorifique - ont fait sa renommée auprès des thérapeutes orientaux.
Stimulant général des sphères cardiaque, respiratoire et digestive, l’anis vert excite la circulation interne ainsi que l’appétit et la digestion. Il favorise les sécrétions salivaire et gastrique, facilitant l’assimilation des nutriments. Il expulse les gaz logés dans les intestins et les exhalaisons impures installées dans l’œsophage et l’estomac. Il est l’un des meilleurs antispasmodiques au niveau du cœur car il diminue considérablement les palpitations cardiaques provenant d’une trop grande émotivité.
Plante adaptogène, déliant le plexus solaire, l’anis vert ajuste son énergie avec celle de l’être, dissipant les appréhensions psychiques. Espace social par lequel l’être communique avec l’extérieur, le plexus solaire est essentiel dans la qualité relationnelle établie avec son environnement. L’anis vert va apporter un soutien précieux en écartant anxiété, crainte du lendemain, angoisses existentielles tout en aidant l’être à s’adapter plus aisément aux contingences collectives.
Sédatif et calmant du système nerveux, il soulage les migraines digestives dérivant de peur par anticipation et ancre l’esprit dans le présent. Apaisant des troubles nerveux, il met l’être au repos.
Stimulant galactogène et légèrement œstrogénique, l’anis vert a acquis une sérieuse réputation auprès des femmes indiennes et fait partie des plantes rituelles employées pour les soins féminins.
Posologie et mode d’utilisation
De 4 à 8 g par jour.
En infusion : 1 petite cuillère à café pour 1 grande tasse d’eau ; infusion de 5 à 10 minutes selon votre goût ; 1 tasse après les repas.
En poudre, en décoction : 1 g par jour, comme antispasmodique.
Précaution d’emploi
L’anis vert est neurotoxique à doses élevées. Il ne doit pas être utilisé au long cours car il possède un effet convulsif à forte dose.
Artemisia vulgaris
Famille : Composée.
Partie utilisée : sommités fleuries, feuilles séchées.
Lieux d’action : Poumons, Foie, Rate/Pancréas, Reins.
Principes actifs : flavonoïdes, tanins, résine, principes amers. Huile essentielle : cinéol, thuyone, azulène.
Intérêt thérapeutique
Tonique général, l’armoise présente une action efficace sur le système digestif, lors d’atonie digestive, dans la paresse de l’estomac, en cas de sécrétion insuffisante de sucs gastriques. Elle stimule la vésicule biliaire, réactive l’énergie du foie, et possède une action efficace lors de manque d’appétit et de rejet de certains aliments, d’anorexie et de névroses en lien avec les nourritures et l’affectif. Elle remet les choses en place notamment au niveau des idées, du regard porté sur soi, revalorise l’estime de soi en redonnant confiance.
Stimulant utérin, l’armoise est indiquée dans les douleurs pelviennes dues au froid ; elle favorise les règles, estompe les névralgies, évite les fausses couches. Dans la grossesse, elle calme le fœtus et les douleurs. Elle est utilisée en cas d’infécondité, d’hémorragies utérines, de saignements de la grossesse, et dans les problèmes féminins (stress, ménopause).
L’armoise est hémostatique, antispasmodique et antiépileptique. Elle clarifie les amas provenant de la bile. Elle est recommandée également dans les troubles de la croissance, les convulsions infantiles, les troubles nerveux, les vers intestinaux. Elle agit bien dans les refroidissements car elle dissipe la sensation de froid interne, apaise la toux et élimine les glaires.
Posologie et mode d’utilisation
En infusion : une poignée de feuilles pour 1 litre d’eau ; faire infuser environ 15 minutes ; boire 3 tasses par jour.
Ou : 1 cuillère à café pour 1 tasse d’eau, 3 fois par jour, avant les repas ; boire à petites gorgées.
Précaution d’emploi
L’armoise ne doit pas être utilisée à haute dose ni sur une trop longue durée : faire des fenêtres thérapeutiques entre plusieurs prises. Elle est déconseillée lors de la grossesse et de l’allaitement, ou en cas de maladie touchant le foie.
Ocimum basilicum
variété basilicum
Famille : Lamiacée.
Partie utilisée : plante entière, feuilles, graines, fleurs.
Lieux d’action : Reins, Poumons, Rate/Pancréas, Gros Intestin, Estomac.
Principes actifs : huile essentielle, calcium, phosphore, vitamines A et C.
Intérêt thérapeutique
Connu sous le nom d’oranger des savetiers ou herbe royale, le basilic soutient l’être sur le chemin spirituel, apportant vigilance, circonspection et discernement dans la réflexion, clarifie l’esprit et les énergies corporelles.
Tonique nerveux agissant sur les centres cardiaque et laryngé, il ouvre le cœur et l’esprit, permettant l’épanouissement d’une véritable compassion. Il apporte de la clarté au mental, redynamise l’activité cérébrale, améliore la concentration et stimule la mémoire.
Calmant, relaxant, réconfortant, le basilic apaise les angoisses, unifiant le cœur physique et le Cœur-Conscience. Il favorise la circulation d’énergie tout en vivifiant le sang. C’est aussi un excellent stimulant corticosurrénal car il nettoie les reins et les muqueuses intestinales. Il élimine les amas lors de refroidissement par dissonance intérieure.
Exceptionnel antiseptique, il neutralise, comme le gingembre, tous les toxiques et renforce le système immunitaire. Défatigant, décontractant, le basilic possède une très bonne action antidépressive, fortifie le corps et l’intellect. Antispasmodique, il dénoue les accumulations internes et les crispations nerveuses. Il chasse ce qui parasite l’organisme, que ce soit sur un plan physiologique comme sur un plan « subtil ». De plus, il présente une action particulière sur la sphère respiratoire, notamment lors de la perte de l’odorat ainsi que dans les cas de tuberculose.
Posologie et mode d’utilisation
De 7 à 10 g par jour.
Les feuilles et les graines en infusion : pour clarifier l’esprit, quelques graines de basilic, 1 pincée de feuilles de basilic frais et 1 cuillère à café de miel liquide pour 2 grandes tasses d’eau ; conseillé lors d’efforts intellectuels importants.
Précaution d’emploi
À consommer avec modération : le basilic peut entraîner une stagnation au niveau articulaire car il ralentit la circulation du sang dans les vaisseaux. Déconseillé à haute dose durant la grossesse : il peut déclencher l’accouchement avant terme.
Verbascum thapsus
Famille : Scrofulariacée.
Partie utilisée : feuilles, fleurs, racine.
Lieux d’action : Poumons, Cœur, Reins.
Principes actifs : mucilage, saponosides (graines, semences), flavonoïdes (harpagoside), glucosides monoterpéniques.
Intérêt thérapeutique
Appelée « cierge de Notre-Dame » à cause de sa tige droite, dressée vers le ciel, porteuse de fleurs jaunes en épi, cette belle plante protectrice a été nommée bouillon blanc en allusion à ses feuilles recouvertes d’un duvet blanc.
Adoucissant, aux propriétés pectorales majeures, anti-inflammatoire, le bouillon blanc est utilisé dans les inflammations et les irritations aussi bien respiratoires que digestives. C’est un fluidifiant bronchique qui possède une puissante action émolliente sur toutes les muqueuses. Il facilite l’élimination des « crachats » et soulage les toux rauques. Il est préconisé dans les bronchites (aiguës et chroniques), dans les extinctions de voix (les chanteurs l’utilisent souvent), l’enrouement (angine, laryngite) ainsi que dans l’asthme. Diurétique, sudorifique, il est conseillé dans les colites intestinales, les inflammations urinaires ainsi que dans les ulcères gastroduodénaux.
Vasodilatateur, le bouillon blanc est également un antispasmodique neurotrope et agit dans l’hypertension artérielle comme dans les troubles du rythme cardiaque. En application externe, le bouillon blanc a une action étendue sur la peau, il soulage des coups de soleil, des engelures, du prurit, des furoncles ; il apaise le psoriasis et l’eczéma, peut calmer les douleurs articulaires.
Il dulcifie les pensées négativantes, apaise les colères rentrées et calme les énervements intempestifs. Il pacifie l’autoritarisme et la rigidité mentale, en dénouant les peurs profondes.
Posologie et mode d’utilisation
Les fleurs, en infusion : 50 à 70 g pour 1 litre d’eau ; filtrer (les poils sont irritants).
Précaution d’emploi
Aucune.
Anthemis nobilis
Famille : Astéracée.
Parties utilisées : fleurs, sommités fleuries.
Lieux d’action : Foie, Rate/Pancréas, Estomac.
Principes actifs : principes amers, calcium, soufre, flavonoïdes, polyacétylènes, acides gras, matières azotées. Huile essentielle : sesquiterpènes.
Intérêt thérapeutique
La camomille romaine possède une action spécifique sur le foie et trois principaux intérêts thérapeutiques : elle est stomachique, fébrifuge et antispasmodique. Elle stimule toutes les fonctions organiques. Régulatrice du sang, antianémique, elle atténue les troubles digestifs d’origine nerveuse, et ouvre l’appétence. Tonique amer reconnu dans la paresse d’estomac, la digestion difficile et les ballonnements, elle assainit le tube digestif, lors d’engorgement du foie et de la rate ; elle possède une action curative intéressante dans le manque d’appétit, dans l’indigestion accompagnée de spasmes gastro-intestinaux et de nausées (avec flatulences et aérophagie). Elle est également un antiallergique au niveau des aliments.
C’est un antispasmodique digestif et utérin. Emménagogue, elle régularise les règles perturbées. Au niveau de la sphère gynécologique, elle est antalgique et anti-inflammatoire.
Calmante, elle soulage les maux de tête dus au stress (avec anxiété et insomnie) et les courbatures (dues aux tensions internes).
Réconfortante et apaisante, elle apporte un sentiment de bien-être naturel, soulage les états d’irritation. Par ses propriétés antidépressives, elle atténue les insomnies de source nerveuse, suite de colère et d’insatisfaction ; elle redonne goût à la vie en agissant sur l’énergie du cœur et agit de façon remarquable sur la glande pinéale (c’est elle qui règle la vie de l’être humain tout en l’aidant à se régénérer).
Posologie et mode d’utilisation
De 2 à 10 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion.
Précaution d’emploi
En excès, elle peut provoquer des nausées et des allergies.
Daucus carota variété sativa
Famille : Apiacée.
Partie utilisée : racine.
Lieux d’action : Rate/Pancréas, Poumons.
Principes actifs : vitamines B1, B2, B5, B6, D, E et provitamine A, oligoéléments, protides, carotène. Huile essentielle : monoterpènes (alpha et bêta-pinène : 10 %, sabinène : 2 %), sesquiterpènes (dont bêta-bisabolène : 10 %), monoterpénols (dont linalol : 3 %), sesquiterpénols (carotol : 50 %), esters terpéniques, PME.
Intérêt thérapeutique
Tonifiant de la rate, la carotte stimule l’appétit et élimine les stagnations au niveau de l’estomac. Elle aide le diaphragme, les intestins et l’estomac dans leurs actions respectives, atténue grandement les troubles de la digestion et soutient les reins en les humidifiant. Tonique, stimulante, hypertensive, la carotte est neurotonique tout en améliorant la circulation cérébrale. Dépurative, elle draine le système hépatique et la sphère rénale. Par son action importante au niveau du Foie, c’est aussi une excellente régénératrice hépatocellulaire car elle neutralise les toxiques.
La carotte redonne du tonus, et permet au corps comme au psychisme de s’adapter face à tous les changements inhérents à l’existence. Agissant sur le long terme, elle apprend la patience à l’être, tout en l’aidant à persévérer dans son chemin de vie.
Mode d’utilisation
Crue, en jus ou en décoction.
Précaution d’emploi
Aucune.
Ribes nigrum
Famille : Saxifragacée.
Parties utilisées : feuilles, fruits, bourgeons.
Lieux d’action : Reins, Foie, Cœur.
Principes actifs : Feuilles : éléments minéraux (magnésium, phosphore, potassium, cuivre, zinc), vitamines (C, B1, B2), dérivés phénoliques (flavonoïdes, anthocyanes, acides phénols). Fruit : vitamines C (180 mg pour 100 g), B1, B2, B3. Anthocyanes (delphinidol, cyanidol), tanins, pectine, enzymes, flavonoïdes (myrycétol, rutine), glucides. Acides phénols, acide aminé, huile essentielle. Minéraux et oligoéléments : calcium (66 mg pour 100 g), potassium (760 mg pour 100 g), phosphore (35 mg pour 100 g), magnésium (16 mg pour 100 g), zinc, cuivre.
Intérêt thérapeutique
Appelé groseillier noir, le cassis est considéré de tout temps comme un protecteur. Il allège la sensation de lourdeur liée aux soucis, à l’anxiété et au sentiment d’abandon. Il redonne vitalité et enthousiasme.
Anti-inflammatoires, ses feuilles sont connues comme diurétiques antirhumatismales car elles drainent l’acide urique et permettent d’éliminer la goutte. Hypertensives, tonique nerveux, elles sont conseillées chez les personnes de tempérament agité ayant une petite tension. Elles atténuent la nervosité intérieure, adoucissent les gestes, apaisent les mouvements brusques et les pensées monomaniaques.
Ses fruits sont revigorants et rafraîchissants. Ils sont réputés pour leur action thérapeutique intéressante sur la fragilité capillaire (vaisseaux, « bleus »). Toniques et stimulants (par la présence de vitamine C), antidiarrhéiques dans les troubles digestifs, ils améliorent les troubles circulatoires veineux ainsi que l’acuité visuelle.
Posologie et mode d’utilisation
Feuilles : en infusion, de 10 minutes, 1 cuillère à soupe par tasse, 3 à 4 fois par jour.
Fruits : en jus frais. 250 ml de cassis frais contiennent trois fois plus de vitamine C qu’une orange.
Précaution d’emploi
À ne pas utiliser chez un hypertendu.
Cerfolium sativum – chœrophyllum sativum
Famille : Ombellifère.
Partie utilisée : la plante entière (s’utilise fraîche).
Lieux d’action : Rein, Vessie, Foie, Poumons.
Principes actifs : vitamines (provitamine A, vitamine B9 : acide folique, vitamine C), oligoéléments, minéraux.
Intérêt thérapeutique
Appelé « feuille de Cérès », du nom de la déesse des moissons, le cerfeuil a été introduit en Europe par les Romains. Stimulant, dépuratif et laxatif, il possède de grandes qualités nutritionnelles. Expectorant, c’est un antiseptique respiratoire et il est conseillé lors de bronchites, dans les affections pulmonaires chroniques, les laryngites et la pleurésie.
Son action diurétique en fait un favori dans le traitement de l’hépatisme, de l’ictère, des pierres aux reins et dans les engorgements lymphatiques.
Par ailleurs, le cerfeuil calme la soif et aide à la digestion.
Posologie et mode d’utilisation
10 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : action diurétique. Une poignée de cerfeuil pour 1 litre d’eau (faire infuser 10 minutes), 3 tasses par jour.
En jus frais.
Précaution d’emploi
Aucune.
Coriandrum sativum
Famille : Apiacée.
Parties utilisées : plante entière, feuilles, graines.
Lieux d’action : Foie, Rate/Pancréas.
Principes actifs : flavonoïdes, huile essentielle majeure (graines : terpènes [myrcène, camphène, limonène, cymène] – feuilles : aldéhydes), fer, riche en vitamines A, B et C.
Intérêt thérapeutique
Connue sous le nom de persil indien ou arabe, ou cerfeuil chinois, la coriandre est un excellent harmonisant général, elle ranime l’énergie créatrice et harmonise la vitalité. Elle touche directement l’ego, relie le matériel et le spirituel et gouverne le mental vers plus de réalisme. Elle aiguise l’intelligence, réajuste le feu de la tête au niveau des yeux et du système nerveux en délogeant les excès. Elle relance l’énergie psychique tout en dissipant les inconstances affectives et mentales. Toutefois, à forte dose, elle peut déclencher des hallucinations.
Très bon stimulant énergétique lors de dépression, elle agit sainement sur l’équilibre nerveux et sexuel en tonifiant les surrénales et en assainissant le plexus solaire. Bien que réputée pour ses vertus aphrodisiaques dans les textes indiens, où elle embrase les passions amoureuses et incite à la volupté, elle calme le système nerveux, dénoue les pulsions charnelles par un effet sublimant. Elle incite l’être à la créativité et à la purification des désirs.
Antalgique puissant, elle régularise les douleurs souterraines en adoucissant le feu interne et cérébral.
Calmante, diurétique et carminative, elle redonne de l’appétit tout en ravivant le goût, étanche la soif excessive, apaise les démangeaisons cutanées provenant d’une très intense nervosité.
Stomachique et antispasmodique, elle facilite la digestion et stimule l’estomac. Ses propriétés sudorifiques facilitent l’éclosion de l’exanthème dans les maladies éruptives.
Posologie et mode d’utilisation
La poudre : de 10 à 20 g par jour.
Les feuilles fraîches : en infusion chaude ou froide ; en règle générale : 3 tasses par jour, en dehors des repas.
Précaution d’emploi
En excès, la coriandre peut engendrer des troubles oculaires ainsi que des néphrites. Elle n’est pas conseillée dans la période post-éruptive de la rougeole, et ne doit pas être associée avec des fortifiants.
Cuminum cyminum
Famille : Apiacée.
Partie utilisée : graines.
Lieux d’action : Reins, Estomac.
Principes actifs : résine, tanins, huile essentielle : monoterpènes (30 à 60 %), cuminol, monoterpénals (30 à 40 %), coumarines.
Intérêt thérapeutique
Appelé faux anis, le cumin est réputé pour sa grande action sur le système digestif. Carminatif, stimulant, apéritif, il possède une action primordiale sur la digestion. Tonique de l’estomac, il donne de l’appétit tout en permettant une meilleure assimilation des nutriments. Très bon dépuratif, diurétique, il est recommandé dans l’atonie digestive.
Légèrement échauffant, il renforce le système immunitaire et facilite l’élimination des stagnations (physiologiques et énergétiques).
Harmonisant et apaisant, il pacifie l’être, met en sommeil le mental, ajuste l’énergie vitale, restaure l’équilibre psychique et ouvre la conscience. Antispasmodique des nerfs (gaine, influx nerveux), il excite la volonté, agissant sur l’harmonie psychosomatique en créant un courant de bonnes pensées. Il combat le découragement et la dévalorisation. Associé avec d’autres plantes, il dissipe la fatigue.
Œstrogène-like, galactagogue, il augmente la quantité de lait maternel en cas de lactation difficile, et il est également employé dans les cas de règles foncées.
Posologie et mode d’utilisation
De 25 à 50 g par jour.
Les graines : en infusion, 1 cuillère à café pour 2 tasses d’eau ; laisser infuser 15 minutes (maintenir au chaud).
En poudre, en décoction.
Les feuilles fraîches : en infusion.
Précaution d’emploi
Le cumin peut provoquer des nausées à forte dose.
Artemisia dracunculus
Famille : Astéracée.
Partie utilisée : feuilles.
Lieux d’action : Foie, Rate/Pancréas, Reins.
Principes actifs : estragol. Huile essentielle : PME (dont chavicol ME : 60-75 % et anéthole), coumarines.
Intérêt thérapeutique
Excellent stimulant digestif, tonique général, l’estragon incite l’appétence et redonne le goût à la vie. Il est conseillé dans l’anorexie et l’état maniaco-dépressif, car il dénoue et libère l’esprit des pensées perturbantes ou dévalorisantes. Il décontracte les tensions abdominales accompagnées de flatulences et de coliques.
L’estragon équilibre l’être en dégageant le plexus solaire. Il chasse les tensions et dissipe les contractures des muscles et de l’esprit résultant de blocage psychologique découlant de relations familiales souvent difficiles. En faisant lâcher prise, il apaise les spasmes (qui sont un mécanisme de défense du corps), dissipe les idées obsédantes et aide à se libérer des pensées sombres. Il calme le psychisme, permet de mieux digérer les expériences et les nourritures, en travaillant sur l’acceptation.
Posologie et mode d’utilisation
De 3 à 5 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : 20 g de feuilles pour 1 litre d’eau ; faire infuser 10 minutes. 1 tasse après les repas en cas d’indigestion et pour faciliter la digestion.
Précaution d’emploi
Aucune.
Foeniculum vulgare
variété dulce
Famille : Apiacée.
Partie utilisée : graines.
Lieux d’action : Rate/Pancréas, Estomac, Foie, Reins, Vessie.
Principes actifs : vitamines A, B (B8-B9), C, flavonoïdes, stérols, calcium, phosphore, potassium, soufre, fer, estragol, camphre. Huile essentielle : monoterpènes (dont limonène jusqu’à 29 %), monoterpénols (fenchol : 3,2 %), PME (74 %, dont trans-anéthole : jusqu’à 70 %), aldéhydes, cétones (maximum 3 %), oxydes (1.8 cinéole : 6,5 %), coumarines et furocoumarines.
Intérêt thérapeutique
Connu sous le nom de fenouil des vignes ou aneth doux, le fenouil est un protecteur psychique, calmant les palpitations d’origine nerveuse ou anxieuse.
Tonifiant de l’organisme, il régularise l’énergie et rééquilibre le système hormonal. Psychoactif, c’est un excellent tonique des systèmes nerveux, digestif et urogénital. Antispasmodique neuromusculaire, il dénoue les tensions internes. Par son action réchauffante, il rééquilibre la zone stomacale et la sphère rénale : il disperse la sensation de froid interne, harmonise l’estomac et active les sécrétions des sucs digestifs, régularise l’énergie, réchauffe les reins, débloque le foie (dans l’insuffisance hépatique, ses feuilles se révèlent stimulantes). Antiseptique, il apaise les inflammations et favorise les évacuations des toxines accumulées en relation à une surabondance alimentaire (accès de boulimie, suite de contrariétés) ou d’indigestion (avec flatulences et aérophagie).
Antalgique et légèrement stupéfiant, carminatif, il possède également une action cardiotonique, relançant l’énergie du çakra du cœur, et est recommandé dans la paralysie, les cardialgies, la spasmophilie ou les douleurs lombaires à la suite de soucis ou de crises émotionnelles aiguës.
Œstrogène-like, il favorise la montée de lait, provoque les règles et régularise le cycle menstruel.
Posologie et mode d’utilisation
De 3 à 10 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : 10 g de graines pour 1/2 litre d’eau (3 tasses par jour).
Précautions d’emploi
Avec prudence chez la femme enceinte et chez les enfants de moins de 6 ans. Il peut devenir narcotique à forte dose.
Fragaria vesca
Famille : Rosacée.
Partie utilisée : fruit frais ou séché.
Lieux d’action : Foie, Rein, Gros Intestin, Intestin grêle, Vessie.
Principes actifs : vitamines A, B (B1, B2, B3, B6, B9), C, E et K. Bêta-carotène, tanins ; acides silicique, malique, citrique, oxalique, salicylique et lactique ; cellulose, lévulose, sucres, fibres (0,5 g), hydrates de carbone (7 g), matières grasses (0,4 g), protéines (0,6 g). Minéraux et oligoéléments : brome, calcium, chlore, cuivre, fer, iode, magnésium, phosphore, potassium, silicium, sodium, soufre, zinc.
Intérêt thérapeutique
Tonifiante, rafraîchissante, nutritive, la fraise encourage et revitalise les défenses naturelles. Tonique, dépurative, diurétique, bactéricide, astringente et reminéralisante, elle est un exceptionnel désintoxicant (auquel nous ne pensons pas souvent) lors d’obstructions au niveau des sphères rénale (calculs) et hépatique (engorgement biliaire). L’allergie qu’elle produit n’est en fait que l’évacuation spontanée des toxines accumulées que le corps ne parvient pas à éliminer tout seul. Laxative, elle active les intestins qui tendent à paresser (atonie). Son effet diurétique va aider l’organisme à expulser l’acide urique ainsi que d’autres déchets générés par une surcharge médicamenteuse : elle se révèle donc être un précieux antirhumatismal. Par ailleurs, son action hépatique va réguler les sphères endocrinienne, gastro-intestinale et nerveuse. Hypotensive, elle atténue les sensations d’ankylose et les contractures liées aux crispations mentales. Relaxante, elle détend la sphère cérébrale et dissipe les tensions dues au surmenage. Elle apporte légèreté et fantaisie au mental, dissipe les craintes du devenir, allège l’esprit, adoucit l’énergie du cœur. Elle dissipe l’asthénie suite de fatigue intense, de manque de repos, de tensions internes pouvant conduire le corps à une auto-intoxication. Alors, ne craignons plus de la déguster…
Posologie et mode d’utilisation
Fruit frais, séché réduit en poudre.
Fruit frais : 250 à 500 g par jour, à consommer avant les repas ou à jeun.
En jus frais.
En infusion.
Précaution d’emploi
Aucune.
Rubus idaeus
Famille : Rosacée.
Partie utilisée : fruit frais ou séché.
Lieux d’action : Estomac, Reins.
Principes actifs : fibres (7 g), vitamines A, B1, B2, B3 et C (20 mg pour 100 g). Minéraux et oligoéléments : magnésium, calcium, fer. Matières azotées (1 %) et hydrocarbonées (12 %) ; acides citrique, malique, salicylique ; fibres, glucose, fragarine, lévulose, pectine, protéines, sucres.
Intérêt thérapeutique
Tonique, apéritive, rafraîchissante, la framboise est un délicieux fruit qui réconforte l’organisme. Par son action reconstituante, elle stimule le métabolisme. Elle est recommandée dans les accouchements comme tonique utérin. Tonicardiaque, elle apporte apaisement et dissipe les tensions internes. Astringente, diurétique, dépurative, laxative, elle permet au corps de se régénérer en douceur. Elle est à la fois digestive et sudorifique, donc très bénéfique pour les « gros » mangeurs, les personnes mangeant régulièrement au restaurant ou absorbant des nourritures riches. Son pouvoir curatif en fait un fruit indispensable à savourer aux beaux jours pour atténuer les excès et réparer les déséquilibres alimentaires.
Elle adoucit la rigueur et la rigidité mentale, dissémine les pensées fixes, réduit la dépression, efface l’apathie et atténue l’inertie nerveuse (myasthénie). Elle diminue l’asthénie, lorsqu’on a l’impression que le corps ne « répond » plus, en tonifiant l’énergie du cœur.
Grande régulatrice des éliminations corporelles, elle réduit l’embarras gastro-intestinal, l’inflammation urinaire et les affections rénales ou fébriles provenant de surmenage (avec fatigue et sentiment d’épuisement) et à la suite d’une vie trop active.
Posologie et mode d’utilisation
Fruit frais, séché et réduit en poudre.
En infusion : 1 cuillère à café de framboise pour 1 grande tasse d’eau. Laisser infuser 10 minutes. 3 tasses par jour.
En jus frais.
Précaution d’emploi
Déconseillée dans les 6 premiers mois de la grossesse.
Zingiber officinalis
Famille : Zingibéracée.
Partie utilisée : rhizome.
Lieux d’action : Poumons, Rate/Pancréas, Foie, Estomac, Cœur, Reins.
Principes actifs : racine de gingembre frais : eau (85 %), glucides, amidon, protides, lipides, fibres (cellulose, hémicellulose). Vitamines B1, B2, B3, C. Minéraux et oligoéléments : calcium, magnésium, sodium, fer, cuivre, potassium. Huile essentielle, phénols, oléorésines (ginginone, zingérone, zingibérène).
Intérêt thérapeutique
Très ancien antidote, le gingembre possède la particularité de réduire la toxicité des autres plantes ainsi que les risques d’intoxication alimentaire.
Son très grand champ d’action fait de lui un excellent rééquilibrant agissant sur l’ensemble des tissus vitaux et des organes, car ses principes actifs lui confèrent une portée hautement curative.
Le gingembre agit sur les éléments liquides du corps en permettant la guérison de maladies en relation avec eux, comme les écoulements internes, les maladies psychiques, les engorgements. Tonique puissant, le gingembre agit avec une rare efficacité au niveau des nerfs, sur les sphères hépatique et respiratoire. Tonifiant majeur, revitalisant d’exception, il rééquilibre le corps et les différents champs énergétiques, relance l’énergie vitale, disperse vers l’extérieur les sensations de froid et est utilisé lorsque la force et la lutte sont nécessaires pour obtenir un résultat. Réchauffant de la région médiane du corps, notamment le ventre et la peau, il fait transpirer en chassant les odeurs fortes provenant d’une élimination déficiente et arrête les vomissements nerveux.
Reconstituant, il accroît les défenses naturelles du corps, vivifie le système immunitaire et libère les déchets. Stimulant cérébral et nerveux, il éclaircit les idées, apaise les tensions intérieures. Il calme la glande pinéale, avive la glande pituitaire et met l’esprit au repos. Harmonisant psychique, il démêle les pensées confuses apparues à la suite d’un traumatisme physique ou émotionnel. Apaisant, antispasmodique majeur, il calme les douleurs, notamment lorsqu’elles sont abdominales dans le post-partum, et favorise la digestion, qu’elle soit alimentaire ou affective. Hémostatique et antiémétique, il assure la réduction des hématomes. Expectorant puissant (jus frais), il fait monter les glaires, calme la toux tout en réchauffant le poumon.
Posologie et mode d’utilisation
Ne pas dépasser 10 g par jour, par cure de 2 à 3 jours.
Dosage moyen (poudre) : 2,5 à 5 g par jour, sur le long cours.
La poudre ou le rhizome en décoction : 3 tasses par jour pour tonifier et relancer le processus énergétique, en cure de 10 jours, à renouveler sur 3 mois.
Gingembre chaud : en cas de vomissements dus au froid de l’estomac, avec douleurs abdominales et diarrhée ; le gingembre cuit est un harmonisant ; le gingembre grillé disperse le froid interne (estomac), élimine les diarrhées et les régurgitations (acidité).
Gingembre en poudre dans une bouillie de riz : dans la dysenterie sanglante.
Gingembre frais (découpé en tranches) : en cas d’intoxication « alimentaire » (plantes, poissons et crustacés) ; le gingembre frais tonifie l’estomac et favorise la digestion ainsi que l’élimination des toxiques.
Précaution d’emploi
Le gingembre n’est pas indiqué en cas de fièvre élevée, d’ulcères et dans les inflammations cutanées. Il est à éviter lors d’une trop grande chaleur interne (le premier jour d’un accès fiévreux) et à utiliser avec précaution durant les premiers mois de la grossesse.
Ribes rubrum
Famille : Grossulariée.
Partie utilisée : fruit (frais ou séché).
Lieux d’action : Rate/Pancréas, Gros Intestin, Estomac.
Principes actifs : matières azotées, matières grasses, sucre, cellulose. Acides malique, citrique, tartrique. Glucides, fibres, pectine. Minéraux et oligoéléments : brome, calcium, fer, phosphore, potassium. Vitamines : A, B1, B3, C (28 à 44 mg pour 100 g).
Intérêt thérapeutique
Appelée gadelle ou raisin de mars, la groseille est digestive si elle est consommée en fin de repas, apéritive si elle est mangée à jeun. Tonique, elle présente des capacités laxative, diurétique, dépurative et hémostatique. Elle agit puissamment sur le foie qu’elle décongestionne tout en purifiant le sang. Elle clarifie les fonctions intellectuelles en ouvrant la voie à la raison et au discernement. Elle apaise les colères, les mouvements d’humeur en pacifiant le plexus solaire et le centre cardiaque. Elle aide à se recentrer et facilite la concentration cérébrale en dissolvant la confusion psychique.
Par ailleurs, son pouvoir curatif permet une franche amélioration au niveau de la circulation sanguine. Rafraîchissante, son acidité exerce une action reminéralisante sur l’organisme. Toutefois, l’ajout de sucre sur la groseille produit un effet de déminéralisation.
Mode d’utilisation
Le fruit frais, séché et réduit en poudre.
En jus frais.
En décoction.
Précaution d’emploi
Aucune.
Hyssopus officinalis
Famille : Labiée, famille des menthes.
Parties utilisées : fleurs, sommités fleuries, feuilles.
Lieux d’action : Poumons, Rate/Pancréas, Gros Intestin.
Principes actifs : silice, nitrate de potassium, tanins. Huile essentielle : cétone (toxique à haute dose).
Intérêt thérapeutique
Connue aussi sous le nom d’herbe de Joseph, l’hysope est une grande plante purificatrice. Son nom vient du grec azob qui signifie « herbe sainte », en raison de ses qualités thérapeutiques connues des Grecs et des Arabes qui l’utilisaient pour purifier les temples ainsi que les lieux contaminés. Ses feuilles ont une saveur légèrement amère qui n’est pas sans rappeler celle de la sauge.
Antiseptique, l’hysope est expectorante et fluidifiante ; elle apaise la toux. Elle est utilisée dans l’asthme, les bronchites, et agit bien dans les affections pulmonaires. Sudorifique et antivirale, elle soulage les voies respiratoires et les irritations des muqueuses bronchiques. Tonique, c’est un digestif amer ; elle favorise également la digestion des lipides en raison de ses propriétés diurétiques et dépuratives.
L’hysope a aussi une action curative sur les lésions cutanées. Ses feuilles et ses fleurs ont des propriétés cicatrisantes. Quant à l’huile essentielle extraite de ses feuilles, elle fortifie, stimule et cicatrise.
L’hysope éloigne les pensées ténébreuses, l’absence d’estime de soi, le manque de désir et purifie l’esprit en écartant la récurrence d’idées morbides. Elle repousse le sentiment de négativité envers soi, rétablit l’harmonie intérieure et réconforte l’âme tout en libérant l’être.
Posologie et mode d’utilisation
1 à 3 g par jour, en cure brève (2 jours).
En poudre, en décoction.
En infusion : les fleurs.
Précaution d’emploi
Son huile essentielle est toxique (son essence a pratiquement les mêmes propriétés que l’absinthe) à haute dose ; en excès, elle peut provoquer de l’épilepsie.
Laurus nobilis
Famille : Lauracée.
Partie utilisée : feuilles.
Lieux d’action : Reins, Poumons, Foie.
Principes actifs : tanins, principe amer, matière grasse (oléique, linoléique). Huile essentielle : monoterpènes, sesquiterpènes, monoterpénols (environ 22 %, dont linalol : jusqu’à 16 %, bornéol, géraniol), esters, phénols (dont eugénol : 3 %), PME (jusqu’à 7,5 %), oxydes (dont 1.8 cinéole : jusqu’à 45 %), lactones (environ 3 %).
Intérêt thérapeutique
Le laurier est considéré depuis l’Antiquité comme un puissant protecteur : maladies, piqûres, poisons et maléfices, rien ne lui résiste, car il est réputé pour éloigner les influences nocives et les énergies négatives.
Équilibrant majeur et régulateur, le laurier possède une action puissante au niveau du système nerveux. Harmonisant du système nerveux, il équilibre l’être dans sa globalité, lui redonne une unité énergétique et psychique. Il conforte l’esprit en le rassurant, remet l’ego à sa juste place, atténue l’état dépressif, calme les angoisses, les crises de panique s’accompagnant de paralysie momentanée (motrice ou localisée). Il est conseillé lors de l’asthénie avec insomnie ou sommeil morcelé.
Puissant antiseptique, le laurier calme les infections et apaise les douleurs névralgiques. Stimulant, apéritif et digestif, il favorise la digestion, réduisant les sensations de gonflement abdominal. Antispasmodique, diurétique, il régularise le flux des liquides internes ainsi que la sécrétion biliaire. Il adoucit également les règles douloureuses. Antirhumatismal, il soulage les douleurs articulaires accompagnées de fatigue.
Posologie et mode d’utilisation
3-4 feuilles réduites en poudre par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : 3-4 feuilles pour 1 tasse d’eau bouillante. Infuser 10 minutes, 3 tasses par jour.
Précaution d’emploi
Ses baies sont toxiques et ne doivent pas être consommées.
Lavandula angustifolia
Famille : Labiée.
Partie utilisée : fleurs.
Lieux d’action : Cœur (Péricarde), Foie, Poumons.
Principes actifs : tanins (5 à 10 %), coumarines (dérivés), flavonoïdes, phytostérols, triterpènes, acides phénols, dérivés de l’acide rosmarinique. Huile essentielle : monoterpènes, sesquiterpènes, esters (50 %), cétones (camphre), aldéhydes (cuminal, néral, géranial).
Intérêt thérapeutique
La lavande est connue pour son parfum particulier, mais surtout pour ses qualités purificatrices et apaisantes : elle est réputée pour faire régner la paix, adoucir un cœur chagriné, procurer un sommeil profond et réparateur, apporter des rêves réconfortants et protéger du mauvais œil.
Désinfectante, cicatrisante, calmante et stimulante, tonifiante et régulatrice, antiseptique, antitoxique, antipoison : voilà quelques-unes de ses nombreuses capacités thérapeutiques.
Analgésique, apaisante et relaxante, elle apporte la douceur au corps et au cœur. Régulatrice du système nerveux, elle permet de renouer avec soi, de rétablir l’équilibre entre l’âme, le corps et l’esprit. Tranquillisante, elle stabilise l’émotivité excessive, apaise l’anxiété et la nervosité, dilue les angoisses, l’inquiétude et l’agitation constante. Elle pacifie les êtres tournés vers le passé, sujets à la dépression et à la mélancolie. Tonique, adoucissante, elle possède une réelle action sur l’asthénie, les migraines et les états dépressifs, elle restructure en effet le psychisme, apporte la paix et la joie.
En inhalation, elle a des effets merveilleux pour tout l’appareil respiratoire notamment dans l’infection des voies respiratoires (bronchite, rhinite, sinusite).
Dépurative, elle est utilisée lors d’embarras gastrique en relation avec un tempérament inquiet (la personne est dans l’attente permanente du « pire »).
Antispasmodique, analgésique, calmante, elle soulage les crises émotionnelles, la tension nerveuse avec insomnie, les migraines et les maux de tête.
Apaisante, elle possède la propriété de réparer les tissus après un traumatisme, lors de plaies, de coupures, et agit très bien sur les hématomes, les ecchymoses, les foulures, les entorses. De par son action sudorifique et diurétique, elle contribue à alléger les rhumatismes.
Posologie et mode d’utilisation
De 3 à 5 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : 3 tasses par jour (attention, en infusion, la lavande développe un arôme puissant).
Précaution d’emploi
Aucune.
Origanum majorana
Famille : Lamiacée.
Parties utilisées : sommités fleuries, fleurs.
Lieux d’action : Rein, Poumons, Péricarde.
Principes actifs : principes amers, tanins Huile essentielle : monoterpènes (40 %, dont sabinène jusqu’à 10 %, myrcène jusqu’à 9 %), sesquiterpènes, monoterpénols (50 %), esters, PME.
Intérêt thérapeutique
La marjolaine présente la spécificité d’avoir une action marquée sur la sphère psychosensorielle : hypotensive, vasodilatatrice, sédative, réchauffante, tranquillisante, décontractante, c’est une parfaite régulatrice de l’organisme dans le stress et elle agit efficacement sur la dystonie neurovégétative en réchauffant les nerfs. Excellente neurotonique, elle redonne goût à la vie, influe sur la vitalité, procure la paix, apporte sentiment de douceur et d’amour, aide à reprendre confiance en soi. Elle donne la clarté mentale et accroît la force mentale, effaçant les troubles nerveux tels la tachycardie, les vertiges, la sensation d’étouffement ou le sentiment de manque par insécurité intérieure : la marjolaine a un effet rééquilibrant, calmant et réconfortant. Elle redonne de l’énergie à l’âme, goût à la vie, la liberté de penser, permet de ne plus tomber dans des schémas anciens et dilue les liens troublants (lorsqu’on est tombé sous le charme d’une personne).
Diurétique, digestive, antispasmodique, la marjolaine atténue grandement la nervosité s’accompagnant de crampes, de spasmes, de troubles digestifs, de ballonnements. Expectorante, réchauffante, fortifiante, elle est conseillée lors de coups de froid ou de sensation intérieure de grand froid, dans les états de faiblesse avec rhumes, obstruction de la sphère ORL.
Posologie et mode d’utilisation
De 10 à 15 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : 2 à 3 tasses par jour.
Précaution d’emploi
Aucune.
Melissa officinalis
Famille : Labiée.
Parties utilisées : feuilles, sommités fleuries.
Lieux d’action : Cœur, Poumons, Foie, Péricarde.
Principes actifs : camphre, tanins, principes amers. Huile essentielle : monoterpènes, sesquiterpènes (environ 21 %), monoterpénols (linalol, nérol, géraniol, citronnellol), sesquiterpénols (farnésol), esters, oxydes (1.8 cinéole), monoterpénals (citrals dont néral : 15 %, géranial : 15 %), coumarines.
Intérêt thérapeutique
Communément appelée citronnelle, la mélisse est connue sous le nom de « thé de France » ou de « piment des ruches ». Elle a bâti sa réputation sur son effet rafraîchissant en chassant les coups de chaud et les bouffées de chaleur. Mais elle possède bien d’autres qualités : décontractante, apaisante, elle tonifie l’énergie du cœur, le cerveau, l’utérus et l’appareil digestif tout en améliorant l’assimilation alimentaire (elle augmente le flux biliaire) comme les ruminations psychiques.
Revigorante, calmante, lénifiante, antispasmodique générale, sédative, elle agit profondément sur le système nerveux (dont elle adoucit les tensions) et notamment sur la glande pinéale. C’est aussi une excellente stimulante physique et intellectuelle. Relaxante et revivifiante, elle dulcifie le feu du cœur et du foie en apaisant l’état de pression cérébrale par idéation ou suite de colère, et aide à relâcher les contractions internes. La mélisse redonne joie et vigueur au cœur, lorsqu’on se sent devenir indifférent. Elle guide l’être vers l’introspection souvent utile pour (se) comprendre, rétablissant la relation avec notre Moi profond, en l’épaulant pour retrouver stabilité et cohésion personnelle. Elle sublime les sentiments, les rend moins offensifs, chasse la tristesse et tempère l’impulsivité.
Chez la personne en fin de vie, elle apaise en faisant accepter l’approche de la mort.
Posologie et mode d’utilisation
En poudre (sommités fleuries), en décoction.
En infusion : la plante fraîche ; une cuillerée à soupe de feuilles pour 1/4 de litre d’eau ; laisser infuser 10 minutes.
Précaution d’emploi
Aucune.
Mentha piperita
Famille : Lamiacée.
Partie utilisée : feuilles.
Lieux d’action : Foie, Estomac, Poumons, Cœur.
Principes actifs : tanins, flavonoïdes, principes amers. Huile essentielle : monoterpènes (18 %), monoterpénols (dont menthol : 38 à 48 %), monoterpénones (dont menthone jusqu’à 65 %), esters, coumarines.
Intérêt thérapeutique
Tonifiante du système nerveux, la menthe poivrée est clarifiante et purifiante. Mobilisatrice de la force vitale, tonique de la sphère cérébrale, elle restaure la vivacité mentale, accentue la concentration et la mémoire. Ses vertus vivifiantes en font une plante de première urgence notamment dans l’épuisement intellectuel, le surmenage mental et physique. Elle efface le désarroi spirituel, adoucit et conforte l’esprit, l’aidant à développer ses capacités de discernement. L’une de ses propriétés essentielles est d’agir immédiatement sur le système nerveux en fluidifiant la microcirculation sanguine et énergétique.
Protectrice à l’action puissante sur les troubles psychiques, la menthe poivrée soulage, décontracte et désintoxique l’organisme, fortifie le corps en l’aidant à se relaxer et chasse la fatigue. Elle apaise les contractions intérieures, balaye les troubles digestifs et nerveux qui sont toujours étroitement reliés. Elle atténue le sentiment dépressif et d’épuisement profond. Rassurante, épanouissante, elle est tonifiante du système nerveux, qu’elle calme et dont elle dissipe la confusion engendrée par des troubles émotionnels.
Antimigraineuse, elle disperse la tension cérébrale causée par un trop-plein de pensées, et la compression psychique due à une surtension affective. Neurotonique, elle redonne vivacité mentale, attention et réflexion. Elle rafraîchit l’énergie mentale et nerveuse ainsi que les idées, raffermit le cérébral, lui apportant détermination et mesure.
Stimulant général, antispasmodique, analgésique, elle chasse les déséquilibres provenant des changements : saisonnier, affectif, professionnel, relationnel. Expectorante, elle disperse les amas de mucus accumulés dans les voies supérieures, aiguillonne les fonctions hépatobiliaires, facilitant ainsi la libre circulation des énergies internes et externes.
Astringente, hépatique et digestive, elle aiguise les fonctions hépatobiliaires, permettant au corps de digérer les difficultés et à l’esprit d’assimiler les contraintes. Elle fait transpirer, chassant ainsi les sueurs toxiques, levant les entraves subtiles et énergétiques.
Posologie et mode d’utilisation
De 2 à 7 g par jour.
En poudre, en décoction (légère) : 50 cl par jour, à boire en cours de journée, effet digestif.
Les feuilles fraîches en infusion : 1 grande tasse avant d’aller dormir, effet relaxant.
Précaution d’emploi
La menthe poivrée n’est pas conseillée en cas d’excès de transpiration ni durant une période de convalescence car elle fait transpirer de manière trop importante.
Nigella damascena
Famille : Renonculacée.
Partie utilisée : graines.
Lieux d’action : Foie, Cœur, Rate/Pancréas.
Principes actifs : principe amer (nigelline), acides gras poly-insaturés (acides linoléique, oléique), vitamines, enzymes, saponines, huile essentielle (nigelline, nigellone).
Intérêt thérapeutique
Régulatrice exceptionnelle du système immunitaire, la nigelle, aussi appelée poivrette, protège, stimule et renforce les défenses naturelles. Elle soutient la flore intestinale et préserve des infections. Hypoglycémiante essentielle, antidiabétique, elle possède une action protectrice dans le diabète et également dans le cancer.
Tonique et narcotique, la nigelle aide à garder les idées claires, dispersant confusion et spéculations mentales, affine les perceptions sensorielles, améliore la qualité du sommeil en diminuant les insomnies et fluidifie les pensées.
Anti-hypertensive, elle décrispe le corps, dénoue les tensions logées autour de la sphère cardiaque. Diurétique, elle tonifie et purifie la sphère digestive, atténue les perturbations en relation avec l’assimilation, relance l’action métabolique et restaure le feu digestif.
Elle possède des vertus thérapeutiques de qualité dans les allergies (poussière, pollen, etc.) et les maladies de peau, la sphère pulmonaire étant en relation directe avec la voie cutanée (la peau est appelée le 3e poumon).
Posologie et mode d’utilisation
De 5 à 10 g par jour.
En poudre et en décoction : action hypoglycémiante, à raison de 1 tasse avant chaque repas, sur 3 mois ; action anti-hypertensive, 1 tasse en fin de matinée (vers 11 heures), sur 6 mois.
En infusion dans les états grippaux, 4 à 6 tasses par jour, en dehors des repas ; comme diurétique, 1 grande tasse à jeun le matin ; pour renforcer le système immunitaire : une cure de 10 jours, à chaque changement de saison.
Précaution d’emploi
Aucune.
Allium cepa
Famille : Liliacée.
Partie utilisée : bulbe.
Lieux d’action : Rate/Pancréas, Estomac, Poumons.
Principes actifs : sels minéraux, vitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, C, E, provitamine A (caroténoïdes actifs), oligoéléments, principes antibiotiques, huile essentielle, acide citrique, acide phosphorique, acide acétique, flavonoïdes, glucides (10 %), eau (87 %). Huile essentielle : composés soufrés.
Intérêt thérapeutique
Antiseptique, stimulant général, anti-infectieux, l’oignon renforce les défenses de l’organisme et chasse les tensions intérieures en régulant le système endocrinien : il agit sur les glandes endocrines et les surrénales, réactivant l’énergie des reins.
Les vertus de l’oignon sont nombreuses et multiples, et sa réputation n’est plus à faire : acidifiant et tonique, diurétique puissant, expectorant, cicatrisant, émollient, cardiotonique, hypoglycémiant, antalgique, anti-fermentaire, il favorise la croissance, prévient les maladies infectieuses, apporte de la détente nerveuse, relâche les tensions. C’est bien un aliment à consommer régulièrement.
L’oignon apporte un nouvel équilibre, réharmonise le corps, à la suite d’inquiétude et de pression nerveuse. Il amène l’être à la détente et à relâcher toutes ses tensions, l’aidant à sortir de sa coquille en lui retirant ses appréhensions. Il se trouve donc fortement indiqué chez une personne inquiète et cyclothymique.
Posologie et mode d’utilisation
En poudre, en décoction.
En jus frais : dans les affections respiratoires, en cas de parasites intestinaux, de diarrhées. Un oignon, 2 tasses par jour.
Précaution d’emploi
Pas chez les femmes allaitantes.
Rumex acetosa
Famille : Polygonacée.
Partie utilisée : feuilles.
Lieux d’action : Gros Intestin, Rate/Pancréas, Reins.
Principes actifs : vitamines A, B6, C (125 mg) et E (1,5 mg), calcium (44 mg), cuivre, fer (2,4 mg), magnésium (14 mg), manganèse, potassium, sodium (4 mg), zinc, phosphore (63 mg), acide oxalique, caroténoïdes (bêta-carotène, lutéine, zéaxanthine), fibres (3 g).
Intérêt thérapeutique
Appelée vinette ou surelle, l’oseille puise son nom du latin et du grec oxalis (oxus, acide). Laxative, à la fois apéritive et digestive, tonique, rafraîchissante, l’oseille revitalise l’organisme et facilite la digestion. Antiparasitaire, elle est conseillée dans la fragilité gastrique et la sensibilité intestinale. Elle favorise également l’élimination de l’eau retenue par le corps.
Dépurative, astringente, elle rafraîchit le sang et est utilisée lorsqu’il y a présence de sang dans les selles ou les vomissements. Antiscorbutique, fébrifuge, grâce à ses propriétés thérapeutiques, elle présente une action importante dans la blennorragie, la dysurie, la diarrhée glaireuse, les affections pulmonaires, l’asthme.
Antiseptique par sa teneur élevée en vitamine C, elle peut servir de désinfectant sur une blessure ou une plaie superficielle.
Posologie et mode d’utilisation
De 10 à 15 g par jour.
En poudre, en décoction.
En décoction : extraction de jus.
En infusion : les feuilles fraîches à infuser quelques minutes donnent une tisane désaltérante qui combat la fièvre.
Précaution d’emploi
À éviter en cas de goutte, de rhumatismes, d’arthritisme.
Petroselinum sativum apioliferum
Famille : Apiacée.
Partie utilisée : feuilles.
Lieux d’action : Reins, Foie, Estomac, Vessie.
Principes actifs : vitamines A, B, C en grande quantité, sels minéraux (calcium, fer, manganèse, potassium), flavonoïdes, silice, acide folique, mucilage (racines). Huile essentielle : monoterpènes, éther-oxyde (myristicine, apiole).
Intérêt thérapeutique
Stimulant nerveux, le persil soutient le corps au moment des changements de saison. Il le soulage dans son effort d’adaptation : chez certains sujets sensibles (les personnes cyclothymiques, ayant beaucoup de difficultés à passer d’un cap à un autre), le passage d’une saison à une autre est une période difficile, voire douloureuse ; beaucoup de pathologies oubliées se réveillent. Il soulage l’esprit en le libérant de ses obsessions maladives, apaise les conflits intérieurs, adoucit l’âme et le tempérament. De plus, diurétique, dépuratif et purgatif, le persil est un très bon draineur général, avec toutefois une action privilégiée sur la sphère ostéo-articulaire.
Désintoxicant et vasodilatateur, le persil agit bien dans le diabète et l’hypertension artérielle, les douleurs abdominales et les névralgies hépatiques chez une personne sujette à des angoisses soudaines, par la peur du lendemain, prédisposée aux insomnies (avec des réveils entre 1 heure et 3 heures du matin, heure énergétique du foie). Par ailleurs, il régule les afflux de sang, les règles, et diminue les hémorragies notamment dans le post-partum.
Posologie et mode d’utilisation
50 g pour 1 litre d’eau : feuilles fraîches.
En poudre, en décoction.
En jus frais : dans les ophtalmies.
Les feuilles fraîches : chez la femme qui allaite en cas d’engorgement laiteux ; chez le nourrisson : en cas de vomissements ; chez l’enfant : dans la coqueluche.
Précaution d’emploi
À éviter durant la grossesse, et en cas d’inflammation du rein. Ne pas consommer ses graines qui sont toxiques.
Capsicum annuum
Famille : Solanacée.
Parties utilisées : fruit.
Lieux d’action : Poumons, Rate/Pancréas, Cœur, Foie.
Principes actifs : antioxydants, flavonoïdes : lutéoline, quercétine, capsaïcine (66 %), substances azotées, caroténoïdes : capsanthrine, capsorubine ; huile essentielle (moins de 1 %), fibres alimentaires, cellulose ; vitamines A, B6, C en grande quantité, alphatocophérol : E, K ; calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium ; lécithine, alcaloïdes.
Intérêt thérapeutique
Appelé « l’essence de toutes les épices », le piment a la particularité d’accroître les propriétés thérapeutiques des autres herbes et épices. C’est pourquoi il entre dans tous les mélanges d’aromates orientaux. Son odeur est un complexe de girofle, avec une nuance de cubèbe et de muscade.
Ses propriétés fluidifiantes, digestives, hémostatiques et stimulantes font qu’il est renommé pour être un précieux chasseur de toxines. Décongestionnant, tonique et reconstituant, le piment maintient l’équilibre interne de l’organisme en le stabilisant. Réputé pour être bon pour le cœur dont il atténue la faiblesse, il diminue les risques cardiaques car il fluidifie la circulation sanguine et énergétique, évitant ainsi la coagulation du sang. Expectorant, il dégage les voies respiratoires et purifie le bulbe olfactif en libérant les obstructions physiologiques (« bouchon », mucus) et psychiques (tête « encombrée »). Apéritif, il excite le goût, encourage l’appétit. Diurétique, il favorise la digestion, brûle les toxines dans le côlon, ranime les sécrétions gastriques, fortifie le feu digestif, lui permettant d’éliminer ce qui le dérange. Sudorifique et réchauffant, il expulse le froid ressenti en dissipant les refroidissements tout en faisant transpirer fortement.
À la fois échauffant et calmant, le piment ralentit le débordement des humeurs corporelles et affectives. Opérant sur le cérébral comme aiguillon et comme frein, il tempère ses ardeurs, l’incitant à davantage de réflexion et d’attention. Toutefois, la phytothérapie âyurvédique recommande de l’utiliser à faible dose et à court terme car il peut amplifier fortement le feu intérieur et énergétique, générant des inflammations corporelles et un embrasement de l’esprit, accentuant les flambées émotionnelles et rendant l’être irritable par une émotivité démesurée.
Posologie et mode d’utilisation
De 0,2 à 0,5 g par jour.
En infusion : comme stimulant des sécrétions gastro-intestinales.
En poudre, en décoction légère (à petite dose) : lors de problème circulatoire au niveau sanguin et énergétique.
Précaution d’emploi
En excès, le piment peut accentuer les désordres mentaux. Il est conseillé de ne pas manger ses graines, cela pouvant engendrer une inflammation de l’estomac.
Vitis vinifera
Famille : Rosacée.
Partie utilisée : fruit frais ou séché.
Lieux d’action : Foie, Gros Intestin, Rate/Pancréas.
Principes actifs : Acides citrique, malique, phosphorique, tannique et tartrique. Cellulose, enzymes, glucides (15 %), glucose, hydrates de carbone (15 %), lécithine, lévulose (15 %), pigments, tanins, sucres (raisin frais : 13 g pour 100 g ; raisin sec : 75 mg pour 100 g). Vitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, B9, C (5 mg pour 100 g). Minéraux et oligoéléments : arsenic, brome, calcium, fer, fluor, iode, magnésium, manganèse, nickel, phosphore, potassium, silicium, sodium, soufre, zinc.
Intérêt thérapeutique
Astringent et nutritif, le raisin blanc est un inestimable reminéralisant, présentant une action revitalisante puissante en cas de malnutrition ou de rachitisme, et c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles il a été surnommé lait végétal, sang végétal, sérum vivant ou bien encore perle de vie. Dépuratif, diurétique, laxatif, il délivre les intestins des fermentations et atténue les risques inflammatoires au niveau de la rate, de la sphère intestinale et de l’estomac. De plus, il possède des vertus cicatrisantes sur les tissus internes. Détoxicant et désinfectant, il régénère le foie, en décongestionnant la sphère hépatique et en dissipant les encombrements alimentaires et énergétiques. Antihémorragique et vasoconstricteur, il purifie le sang et protège les vaisseaux. Irréfutable draineur organique, il va déloger les amas accumulés au cœur du corps, notamment les masses adipeuses ou les calculs. Il délivre la vitalité enfermée dans les surplus pondéraux, purifie les tissus vitaux et revitalise les fonctions organiques, et est vivement recommandé dans les états de grande fatigue avec dévitalisation énergétique.
Véritable coup de fouet donné à l’organisme, le raisin blanc remet l’être sur pied, redonnant tonus psychique, tonicité corporelle et vivacité cérébrale. Il efface les fatigues chroniques fortement ancrées, expulse les effets dépressifs provenant de chocs émotionnels non résolus. Tonique cérébral, il justifie son utilisation par une action extrêmement performante sur le système nerveux, il éclaircit le raisonnement et le jugement, affine les perceptions sensorielles, débarrasse le mental des ressassements inutiles. Il libère l’esprit, soulage la conscience, affermissant la réflexion logique et l’analyse sensible, éclaire l’intellect, affine les perceptions sensorielles, et harmonise l’être, unifiant le corps, le cœur et l’esprit.
Posologie et mode d’utilisation
En jus frais.
En cure, de 1 à 2 kg dans la journée (pas au long cours, un jour par semaine est un bon rythme).
3 verres de jus de raisin en dehors des repas : action désintoxicante.
Le raisin séché (tel quel ou réduit en poudre) en décoction : action pectorale et adoucissante, dans les problèmes pulmonaires, dans les atteintes au niveau des reins et du foie ; 3 tasses par jour en dehors des repas.
En huile (huile de pépins de raisin : 80 à 85 % d’acides gras polyinsaturés et de vitamine E).
En décoction.
Précaution d’emploi
Aucune.
Rosmarinus officinalis
Famille : Labiée.
Partie utilisée : feuilles, fleurs.
Lieux d’action : Poumons, Rate/Pancréas, Cœur, Foie.
Principes actifs : acides phénols (acide labiatique), flavonoïdes, résine, principes amers, choline, hétérosides, diterpènes. Huile essentielle : esters terpéniques, oxydes, cétones, monoterpénones (camphre, verbénone, carvone).
Intérêt thérapeutique
Appelé « rosée de mer » (rosemarine), encensier ou encore herbe aux couronnes, le romarin est réputé pour son arôme puissant, sa saveur très parfumée et piquante. Réchauffant, stimulant, il tonifie et fortifie le système nerveux, dénouant les tensions et ouvrant le cœur de la conscience, délivrant l’être des angoisses existentielles. Il agit sur le Foie (siège des émotions) et le Cœur, où se loge la cognition, facilitant la fluidité de l’énergie psychique. Il clarifie le psychisme, conduisant la pensée vers plus de discernement, et accentue la réflexion, libérant la joie de vivre. Il chasse les sensations de lassitude accompagnées de perte de mémoire. Il est utilisé en cas de fatigue, de surmenage, d’impression de froid due à une mauvaise circulation, de céphalées et de vertiges. C’est également un tonique cardiaque. Antispasmodique reconnu (intestins, estomac), il est diurétique, en favorisant l’évacuation de la bile de la vésicule. C’est aussi un grand régulateur des règles. Antiseptique, il agit sur le tube digestif.
L’un de ses terrains d’action préféré est le foie paresseux, dont il réactive les fonctions tout en exhortant l’énergie de la vésicule biliaire, encourageant ainsi l’évacuation de la bile, lorsqu’il y a des engorgements provenant de colère rentrée, de sentiment d’injustice ou de dévalorisation personnelle.
Le romarin agit particulièrement sur le système digestif, en réveillant la circulation hépatique, se trouvant ainsi recommandé dans l’insuffisance hépatique, les affections chroniques du foie, l’inflammation de la vésicule, la jaunisse, les fermentations intestinales ainsi que les douleurs abdominales. Son champ d’action touche également le système respiratoire. Excellent calmant tussif, il soulage l’asthme et les bronchites à la suite de surmenage ou de stress.
Posologie et mode d’utilisation
De 5 à 10 g par jour.
En infusion légère : de 5 à 10 g par jour, 3 tasses. À boire entre les repas, ou après le petit-déjeuner.
En poudre, en décoction.
En infusion légère car son goût puissant peut déranger.
Feuilles ou fleurs : une pincée pour 1 tasse d’eau, infusion de 5 à 10 minutes (selon goût) ; 1 tasse après les repas (action digestive), avant le sommeil (action relaxante).
Précaution d’emploi
Aucune.
Satureja montana
Famille : Lamiacée.
Parties utilisées : feuilles, fleurs.
Lieux d’action : Rate, Gros Intestin, Poumons.
Principes actifs : principes amers, tanins, flavonoïdes. Huile essentielle : monoterpènes (environ 40 % dont paracymène : jusqu’à 20 %), sesquiterpènes, alcools non terpéniques, monoterpénols (dont linalol, géraniol, myrténol, bornéol), esters terpéniques, phénols (dont thymol, carvacrol jusqu’à 50 %, eugénol), PME, oxydes (1.8 cinéole), cétones (traces de camphre), composés azotés (damascénone).
Intérêt thérapeutique
La sarriette des montagnes possède une action fondamentale sur les glandes endocrines, réchauffant les glandes surrénales et tonifiant les reins. Elle aide le corps à réagir face aux situations stressantes, le soutenant dans son effort d’adaptation, l’aidant à s’accommoder rapidement et sans dommage aux transitions de l’existence. Elle affermit l’âme et conforte l’esprit, le rassérénant lors de fatigue nerveuse et intellectuelle s’accompagnant de perte d’intérêt pour tout ou de perte de goût.
Stimulante du système nerveux, la sarriette agit sur les corticosurrénales et la sphère cérébrale, dissipant l’asthénie quand l’être ressent puissamment le sentiment d’impuissance et de ne pas parvenir à aller au-delà (quand on reste fixé sur son problème sans parvenir à prendre du recul).
Digestive, antitoxique, antispasmodique, antibactérienne, elle tonifie les fonctions intestinales en diminuant les fermentations intestinales, les sensations de ballonnements (par difficulté à accepter les aléas de la vie). Elle est par ailleurs conseillée dans l’atonie stomacale, les douleurs gastriques d’origine nerveuse comme dans les digestions difficiles (par rumination mentale) : elle fluidifie les échanges internes du corps, assouplissant la sphère mentale, atténuant la rigidité du raisonnement.
Posologie et mode d’utilisation
De 10 à 25 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion : 15 g pour 1/2 litre d’eau ; 3 tasses par jour.
Précaution d’emploi
Aucune.
Salvia sclarea
Famille : Lamiacée.
Partie utilisée : feuilles.
Lieux d’action : action sur tous les organes et la circulation énergétique du corps.
Principes actifs : flavonoïdes, tanins, principes amers. Huile essentielle complexe (plus de 250 composants) : monoterpènes (2,5 % dont camphène, myrcène, limonène, paracymène), sesquiterpènes (5 %) et sesquiterpènes soufrés, alcools non terpéniques, monoterpénols (15 % dont linalol, citronnellol, nérol, géraniol, bornéol, thujol), sesquiterpénols et diterpénols (5 %), esters terpéniques (supérieur à 75 %), éthers, oxydes (1.8 cinéole), cétones, aldéhydes, trans-lactones, coumarines.
Intérêt thérapeutique
Appelée « toute bonne », la sauge est celle qui « guérit tout ». Tonifiante de l’ensemble des fonctions métaboliques et psycho-énergétiques, rééquilibrante majeure du système endocrinien, elle purifie le corps et les canaux énergétiques. Par son action spécifique sur l’hypothalamus, elle régule les charges vitales. Neurotonique, stimulante du système nerveux, elle relaxe l’esprit, dénoue les tensions nerveuses, calme les douleurs (par crispation intérieure), apporte paix et tranquillité au psychisme, clarifiant les pensées. Elle est donc particulièrement recommandée dans la dépression, lors de tension nerveuse, de fatigue, de nervosité, dans l’anxiété accompagnée de perte de mémoire, venant apaiser le corps et le cœur en tempérant les désirs et engouements excessifs.
Dépurative, diurétique, digestive, astringente, la sauge élimine toutes les toxines que le corps peut accumuler et elle affermit les systèmes digestif, respiratoire et nerveux. Elle fortifie et ragaillardit l’être en le poussant à digérer pleinement les imprévus et les variations inopinées du quotidien.
Antispasmodique, antiseptique, relaxante musculaire, la sauge tranquillise par un effet sédatif. Elle soulage le sentiment dépressif, défait les contractions lancinantes accompagnées de fatigue (en lien avec la tension située au niveau des 2e – nombril – et 3e Çakra – plexus solaire). Elle présente une action thérapeutique forte lors de dystonie neurovégétative engendrée par une grande lassitude, la solitude ou le sentiment d’être seul : elle adoucit l’être, le rend plus « féminin » (dans sa sensibilité), rompt la rigidité et l’autorité mentales. Calmante, elle apaise l’esprit. Lors de surmenage cérébral, elle redonne envie et volonté de faire. Elle revigore l’être quand il y a dépression réactionnelle, rassurant et offrant une pointe d’euphorie. Elle est d’ailleurs reconnue comme le remède des blessures morales. Réconfortante, elle rassure, rassérène l’être en contrôle (cherchant à maîtriser émotions, situations, personnes), fait accepter la vulnérabilité et la fragilité du caractère, celle-ci se trouvant souvent masquée derrière une apparence dominatrice et directive. Elle vient également accentuer la nature « maternante » chez la femme.
Posologie et mode d’utilisation
10 g par jour.
En poudre, en décoction.
En infusion.
Précaution d’emploi
Ne pas utiliser pendant la grossesse car c’est un excellent tonique utérin. Les sels de fer sont incompatibles avec la sauge. Elle peut être toxique à forte dose selon les personnes.
Thymus vulgaris
Famille : Labiée.
Parties utilisées : parties aériennes fleuries.
Lieux d’action : Poumons, Rate/Pancréas.
Principes actifs : flavonoïdes, principes amers, tanins (10 %), huile essentielle : triterpènes (thymol), monoterpènes, monoterpénols (dont linalol jusqu’à 80 %), esters terpéniques.
Intérêt thérapeutique
Le thym rétablit la circulation énergétique dans tout le corps, tempère les réactions excessives. Il agit sur l’hypophyse et le thymus qu’il rééquilibre et réharmonise, lorsqu’il y a eu désaccord interne, notamment pendant et après un accouchement difficile (césarienne, par le siège) et dans toute transformation de vie. Il équilibre le spirituel et la matière dans l’être, éperonne l’esprit, aiguise l’âme, encourage le corps. Il aide l’être à lâcher, à ne plus se retenir au passé, à ce qui s’est passé hier. Tonique général et nerveux, le thym apaise la mélancolie, donne du courage, du dynamisme, de la résistance physique, un esprit d’entreprise, de la créativité.
Ses propriétés curatives sont nombreuses : apéritif, vermifuge, digestif, antiviral, antirhumatismal, antiseptique stimulant, le thym couvre bon nombre de pathologies allant des problèmes intestinaux (notamment en cas de parasites : action vermifuge) aux ballonnements, de l’aérophagie aux infections broncho-pulmonaires (bronchite) et de la poitrine, des diarrhées dues à l’humidité, des catarrhes au mal de gorge (en gargarisme). Il est également fort utilisé dans l’asthénie, l’anémie et l’atonie intestinale. C’est aussi un très bon spasmolytique, apaisant de la toux (coqueluche, emphysème, toux asthmatiforme). Sudorifique, antibactérien, bactéricide, il a une action efficace dans les problèmes cutanés : il resserre les pores de la peau (application locale de l’eau de la décoction) ; en application locale sur les petites plaies, il désinfecte les écorchures. Il soulage la douleur des piqûres d’insectes. Galactogène, il favorise la sécrétion de lait chez les jeunes mères.
Posologie et mode d’utilisation
De 10 à 15 g par jour.
En poudre, en décoction.
En décoction : faire bouillir 5 à 10 minutes.
En infusion : une petite branche de thym pour 1 grande tasse d’eau ; faire infuser 5 minutes.
Précaution d’emploi
Aucune.
Verbena officinalis
Famille : Verbénacée.
Parties utilisées : feuilles, fleurs.
Lieux d’action : Foie, Rate/Pancréas, Vessie.
Principes actifs : glucosides (dont vebénine et verbénaline), tanins, mucilages, saponine, flavonoïdes, alcaloïdes, sels minéraux.
Intérêt thérapeutique
La petite verveine est l’une des 200 variétés de la famille des verbénacées. Connue sous le nom d’« herbe à tous les maux », elle fait partie des plantes « guérit-tout » et aux « mille vertus » : anti-inflammatoire, analgésique, sédative, digestive, expectorante, antispasmodique, antinévralgique, apaisante, réconfortante… Comme la sauge, elle couvre de nombreuses pathologies.
Tranquillisante, la petite verveine chasse toute fatigue, le sentiment de lassitude, les phases de basse pression (notamment lorsque le soir tombe). Adoucissante, elle réconforte lors de détresse intérieure, dans le désarroi et l’impression d’être perdu dans ce monde. Elle éveille l’esprit, réveille la joie de vivre, rend gai, console. Elle dépose une sensation de fraîcheur et de liberté. Rassurante, elle procure un sommeil profond et sans cauchemar.
Elle dissipe les vertiges et les migraines, rétablit l’équilibre interne, et se révèle tonique en cas de convalescence, de grande fatigue et apaisante dans les névralgies.
Elle stimule l’estomac dans les ballonnements abdominaux et en cas d’accumulation parasitaire ainsi que dans les douleurs gastriques ; elle dissipe les vertiges et les migraines, rétablit l’équilibre interne, et est efficace dans la névralgie du trijumeau.
Plante protectrice du nourrisson et de l’enfant, elle facilite l’accouchement, en stimulant les contractions. Grâce à la verbénine, qu’elle contient, elle augmente la sécrétion lactée. Elle est tout indiquée lors de dépression postnatale et dans le surmenage.
Stimulant biliaire, elle est utilisée dans les règles lorsqu’il y a des douleurs abdominales par stagnation du sang, ainsi que dans le paludisme. Diurétique, fortifiant hépatique et tonique du foie, elle active et vivifie le sang, élimine la chaleur et les toxiques, favorise la circulation interne de l’eau. Apaisante, elle soulage les rhumatismes, les douleurs, les suites de coups et de chocs, les foulures comme les ecchymoses. Hypotenseuse, elle est antalgique notamment dans les névralgies. Sédative, elle calme les troubles digestifs dus à une trop grande nervosité.
Antidiarrhéique, elle calme la dysenterie. Elle est préconisée lorsqu’il y a inflammation des gencives (gingivite), abcès (notamment du sein), furoncles, hématomes et œdèmes.
Posologie et mode d’utilisation
De 10 à 30 g par jour.
En infusion : laisser infuser 10 minutes, 2 à 3 tasses par jour.
Précaution d’emploi
Avec prudence chez la femme enceinte, la petite verveine favorisant les menstruations.