Notes


1.

Ménexène, 245d.

2.

Ibid., 235a-b. En regard d’Aspasie en Socrate-Platon, tout le reste est insipide, je peux en témoigner, hélas !

3.

Apollodore (dit le Pseudo), Bibliothèque, III, 14, 1.

4.

Il est vain de rappeler les efforts méritoires faits en ce sens par Marcel Detienne (dir.), Tracés de fondation, Louvain-Paris, Peeters, 1990, volume mis sous le boisseau et puis dans des caves inaccessibles par les éditeurs successifs de la vénérable Bibliothèque de l’École des hautes études, oui, en Sciences religieuses (ce sont des sciences), vol.113, 329 p. « Qu’est-ce qu’un site ? » La question pourrait attirer l’un ou l’autre curieux, qui sait ?

5.

Augustin, La Cité de Dieu, XVIII, 9.

6.

Pour une analyse plus complète avec sources et fontaines, on lira, par exemple, « Les Danaïdes entre elles » dans un volume précédent publié cette fois dans la collection « L’Infini », L’Écriture d’Orphée, Paris, Gallimard, 1989, p. 41-57 (mieux, p. 47-50).

8.

Version sans reproche du Ménexène, 237d-238a.

9.

Iliade, II, 546-551. Presque cinq en tout. Les mauvaises langues parlent d’« influence attique », certains même d’interpolation…

10.

Je sais, nous avons toujours à faire la preuve de notre scholarship où que nous soyons. Pour l’heure, ne citons qu’Alan Shapiro, avec qui j’ai appris mille et une choses sur les représentations figurées autour de l’autochtonie lors d’un séminaire commun à Johns Hopkins. Voir Alan Shapiro, « Autochthony and the Visual Arts in Fifth-Century Athens », in Deborah Boedeker and Kurt A. Raaflaub (dir.), Democracy, Empire and the Arts in Fifth-Century Athens, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1998, p. 127-151.

11.

Fort surprenant, ce silence sur l’Érechthée et sa glorieuse Praxithée dans les travaux, par ailleurs bien informés, de Nicole Loraux qui s’est fait une spécialité de l’Autochtonie d’Athènes, citons : Les Enfants d’Athéna (1981), 2e éd., Paris, Éd. du Seuil, 1990, avec une postface ; Né de la Terre, Paris, Éd. du Seuil, 1996.

12.

Érechthée, fragment 13, éd. François Jouan et Herman Van Looy (c’est l’Euripide, t. VIII, 2, tout frais dans la collection « à chouette », Paris, Les Belles Lettres, 2000).

13.

À suivre de près, dans le texte : ibid., fragment 14, l.4.

14.

Ibid., l.5-8.

15.

Ibid., l.8-10.

16.

Ibid., l.11-13.

17.

Ibid., l.14-15.

18.

Ibid., l.18.

20.

Ibid., l.30-31.

21.

Ibid., l.50-51.

22.

Ibid., l.34-35.

23.

Ibid., l.32-33.

24.

Ibid., l.36-37.

25.

Ibid., l.38-39.

26.

Sous le titre « La force des femmes, Héra, Athéna et les siennes », dans un livre publié avec Giulia Sissa, La Vie quotidienne des dieux grecs, Paris, Hachette, 1989, p. 231-252. Analyse plus « savante » et complète que celle-ci, je le confesse avec modestie.

27.

Soyons précis : Les Enfants d’Athéna, op. cit., Postface, p. 266. Je souligne.

28.

Oui : Né de la Terre, op. cit., p. 19. Je souligne.

29.

Leitmotiv des Enfants d’Athéna, op. cit., de la p. 12 à la p. 268, avec des temps forts que chacune et chacun pourra apprécier à sa guise.

30.

Soyons encore et toujours précis : Né de la Terre, op. cit., p. 43-44.

31.

Ibid., p. 44.

32.

Érechthée, fragment 22, l.39-40 et 45-54.

33.

Ibid., l.90-91.

34.

Ibid., l.60.

35.

Ibid., l.95-97.

36.

Ibid., l.95.

37.

Ibid., l.92-94.

38.

Documents dans Michelle Lacore, « Euripide et le culte de Poséidon-Érechthée », Revue des études anciennes, t.85, 1983, 3-4, p. 215-234. Synthèse sur le caractère tardif de pareil culte, et l’innovation prêtée à Euripide me laisse toujours de glace.

39.

Il m’est arrivé d’évoquer ces aspects de Poséidon, notamment dans L’Écriture d’Orphée, op. cit., p. 61-70.

40.

Pausanias, I, 26, 5.

41.

En bref, Marcel Detienne, Apollon, le couteau à la main, Paris, Gallimard, 1998, s.v. Poséidon. Pour Athènes, on verra les analyses d’Alan Shapiro, Art and Cult under the Tyrants in Athens, Princeton, 1989, p. 101-110.

42.

Callimaque, fragment 623, éd. R. Pfeiffer.

43.

Hésiode, Théogonie, 732-733.

44.

Poséidon est méconnu, je ne cesse de le répéter. Surprise de Robert Parker (dans son Athenian Religion : A History, Oxford, Clarendon Press, 1996, p. 90) quand il voit Poséidon logé sur l’Acropole, « malgré sa défaite »…

45.

Hérodote, IV, 109.

46.

Ibid., IX, 73.

47.

Ibid., VIII, 55.

48.

Ibid., 61-63.

49.

Encore Apollon, le couteau à la main où il n’est plus question que de l’art de fonder-créer cités et le reste.

50.

Hérodote, VII, 161.

51.

Iliade, II, 552-554.

52.

Thucydide, I, 2, 5-6.

53.

Sur quoi, l’excellente réflexion de Françoise Ruzé, « Les premières manifestations de la citoyenneté en Grèce », in Claude Fiévet (dir.), Invention et Réinvention de la citoyenneté, Paris, Éd. Joelle Sampy, 2000, p. 19-26.

54.

Anne-Marie Vérilhac et Claude Vial, Le Mariage grec. Du VIsiècle av. J.-C. à l’époque d’Auguste, Bulletin de correspondance hellénique, supplément 32, Athènes-Paris, 1998, p. 55-60.

55.

Vincent J. Rosivach, « Autochthony and the Athenians », Classical Quarterly, 37, 2, 1987, p. 294-306.

56.

Timée, 22a-24e (23e : sperma, règne de Gaïa et d’Héphaïstos) ; Critias, 109c-d.

58.

Ion, 74 (ktistôr) et 1576 (zhidzè). Heureusement, d’autres lectures sont possibles.

Naître impur à Thèbes
1.

À nouveau : Vincent J. Rosivach, « Autochthony and the Athenians », Classical Quarterly, 37, 2, 1987, p. 294-306.

2.

Cf. Marcel Detienne, Apollon, le couteau à la main [cité désormais : Apollon], Paris, Gallimard, 1998, p. 25.

3.

Litanie : Platon, Lois, IV, 702d 1-2 ; 704c 6 ; 704a 4-6 ; VIII, 848d ; IX, 860e ; XI, 919d. Davantage ? voir Apollon, p. 220-222.

4.

Cf. Irad Malkin, La Méditerranée spartiate (1994), trad. O. Meslier, Paris, Les Belles Lettres, 1999, p. 30-64.

5.

Sur quoi, Paola Angeli Bernardini (dir.), Presenza e funzione della città di Tebe nella cultura greca, Pise-Rome, Istituti editoriali e poligrafici internazionali, 2000 [cité : Presenza]. Articles sur la Thèbes mycénienne de L. Godart et A. Sacconi ainsi que de V.L. Aravantinos, p. 17-59 ; sur la cité thébaine dans l’épopée et la poésie lyrique, d’E. Cingano, p. 127-161.

6.

Version d’Apollodore en sa Bibliothèque et le reste : Francis Vian, Les Origines de Thèbes. Cadmos et les Spartes, Paris, Klincksieck, 1963 [cité : Origines], p. 21-35.

7.

F. Vian, Origines, p. 107-108.

8.

Encore Hésiode d’Ascra, dans la Théogonie, 159-187 et Les Travaux et les Jours, 145-151.

9.

Pausanias, IV, 27, 6.

11.

Cf. Albert Schachter, « The Daphnephoria of Thebes », in Presenza, p. 99-123.

12.

Apollon, p. 191-194.

13.

Ibid., p. 22-23.

14.

Callimaque, Hymne à Délos, éd. commentée, Pise, Giardini Editore, 1990, p. 86-98. Dans ses gloses (p. 99), Valeria Gigante Canzara se montre aussi peu inspirée qu’il est permis dans le métier.

15.

Iliade, XXIV, 602-617.

16.

Apollon, p. 195-197.

17.

F. Vian, Origines, p. 60-75 ; André Hurst, « Bâtir les murailles de Thèbes », in Presenza, p. 63-81.

18.

Eschyle, Les Sept contre Thèbes, 104 ; F. Vian, Origines, p. 108.

19.

Aspasie-Socrate, encore le Ménexène, 245c.

20.

Iliade, V, 831-889 ; 508-518.

21.

Ada Neschke, « L’Orestie de Stésichore et la tradition littéraire du mythe des Atrides avant Eschyle », L’Antiquité classique, 55, 1986, p. 283-301.

22.

À ce sujet, deux textes de François Jouan, « Arès à Thèbes dans la tragédie attique », in Mélanges Pierre Lévêque, Paris, Les Belles Lettres, 1990, IV, p. 221-239 ; « Le dieu Arès. Figure rituelle et image littéraire », in A. Caquot et P. Canivet (dir.), Ritualisme et Vie intérieure [sic], Paris, Beauchesne, 1990, p. 125-140.

23.

Dans le genre commentaire exhaustif, épuisant, et qui ne doute jamais de tout comprendre, celui de Jean Bollack est pour l’heure sans rival. Avis aux amateurs : L’Œdipe-Roi de Sophocle, Cahier de philologie, 11-13b, Lille, Presses universitaires de Lille, 1990, I-IV, 355 p. + 1 304 p.

25.

Ibid., 190-192.

26.

Ibid., 161-167.

27.

Ibid., 215.

28.

Ibid., 21.

29.

Ibid., 96-98.

30.

Ibid., 135-136.

31.

Ibid., 149-150.

32.

Ibid., 152-154.

33.

Ibid., 155-157. Traduction de J. Bollack qui a ses vertus.

34.

Ibid., 350-353.

35.

Ibid., 377.

36.

Ibid., 469-472.

37.

Ibid., 483-484.

38.

Ibid., 822-827.

39.

Ibid., 829.

40.

Ibid., 909-910.

41.

Ibid., 911-921.

42.

Ibid., 1327-1330.

43.

Commentaire de Jean Bollack, op. cit., IV, p. 916-918, note finale : « C’est ici un dieu noir. » Qui sait ? Et si vite oublié en sa place à Thèbes qu’il portera le masque de celui qui « symbolise le rétablissement de la justice ». Oui, une simple « étymologie ». Voir du même herméneute, La Naissance d’Œdipe, Paris, Gallimard, 1995, p. 234-235. Bollack, fort étrangement saisi par Empédocle, qui n’est jamais « hors sujet », parle de la famille de Cadmos comme d’une maison à la réussite si éclatante qu’elle est condamnée par sa plénitude même. Oui, l’éclatement de la sphère cosmogonique, pourquoi pas si les « antiques ressentiments » sont oubliés comme toute cette mythologie des commencements de Thèbes ?

45.

On comprend que je suis en désaccord, sur ce point, avec Froma Zeitlin, dans les deux essais sur une Thèbes « anti-Athènes » : « Thebes : Theater of Self and Society in Athenia Drama », in J.J. Winkler and F.I. Zeitlin (dir.), Nothing to Do with Dionysos ? Athenian Drama in its Social Context, Princeton, 1990, p. 130-167 ; « Staging Dionysus between Thebes and Athens », in T.H. Carpenter and C.A. Faraone (dir.), Masks of Dionysus, New York, 1993, p. 147-182. D’autres ont suivi, et les objections sont venues tardivement dans deux articles de Paola Angeli Bernardini et de Giovanni Cerri, dans Presenza, p. 219-232 et 233-263.

46.

C’est Jocaste qui fait les présentations : oui, « Œdipe vit encore, à l’intérieur du palais » (Euripide, Les Phéniciennes, 63-66).

47.

Ibid., 1589-1594.

48.

Ibid., 202-238. Dîmes et dîmes vivantes, Apollon en a toujours à sa disposition (cf. Apollon, p. 217 et 222-224).

49.

Eschyle, Les Sept contre Thèbes, 689-691. Apollon en est le veilleur, lui qui « hait la race entière de Laïos ». À lui d’achever (krainein alternant avec teleîn ou ekpraksai) sur la race d’Œdipe le châtiment de Laïos. Laïos ou Cadmos.

50.

Euripide, Les Phéniciennes, 631-632.

51.

Ibid., 880.

52.

Ibid., 834-857.

53.

Ibid., 867 (oui, nosos, la pestilence ronge le corps, la lignée, une cité, depuis sa naissance jusques à quand ?).

55.

Ibid., 937-940.

56.

Ibid., 940-941.

57.

Ibid., 942-948.

58.

Voir les analyses de Jean Alaux, Le Liège et le Filet, Paris, Belin, 1995, p. 103-111. Intéressantes, alors même qu’il s’empêtre dans les prétendus dénis de toute connexion entre la Terre et la Mère. Censurée, la Praxithée !

59.

Pausanias, IX, 25,1.

60.

Euripide, Les Phéniciennes, 821. Quel oneidos ? oui, demande Œdipe à Créon (Sophocle, Œdipe à Colone, 967).

61.

Sophocle, Œdipe à Colone, 964-965.

62.

Ibid., 960-968.

63.

Hérodote, IV, 149.

64.

Il s’agit de Michel Cartry, Danouta Liberski et Andras Zempléni. Au temps d’un groupement de recherche (CNRS) « Histoire et anthropologie. Approches comparatives ». Quand se préparait le volume Destins de meurtriers, M. Cartry et M. Detienne (dir.), Paris, EPHE Sciences religieuses, 1996.

65.

Informations mises en forme par Andras Zempléni qui doit les publier.

66.

Robert Parker, Miasma. Pollution and Purification in Early Greek Religion, Oxford, Clarendon Press, 1983.

67.

Sophocle, Œdipe-Roi, 25-27.

68.

Marie Delcourt, Stérilités mystérieuses et Naissances maléfiques dans l’Antiquité classique, Liège-Paris, Droz, 1938.

69.

Hésiode, Les Travaux et les Jours, 238-247.

70.

Pour l’heure, de chic, sans égrener les textes anciens ni les travaux des modernes sur « infection, contagion, contamination ». Ailleurs et plus tard.

72.

Eschyle, Les Suppliantes, 260-270.

73.

Platon, Lois, IX, 865d-e. Cf. Apollon, p. 203-204.

74.

Eschyle, Les Sept contre Thèbes, 677.

75.

Eschyle, Agamemnon, 764-765.

76.

Pausanias, I, 37, 6-7.

77.

Cf. Jacqueline de Romilly, « L’évocation du passé dans l’Agamemnon d’Eschyle », Revue des études grecques, 80, 1967, p. 93-99.

78.

Tradition philosophique d’un même être continu à travers les générations successives.

79.

Eschyle, Agamemnon, 1191 : prôtarchè atè.

80.

Ibid., 764-765.

81.

L’expression, je la dois à Patrick Baudry, La Place des morts. Enjeux et rites, Paris, Armand Colin, 1999. Beau livre pour penser à tout cela, autour de « La Terre et les Morts » et « Faire de l’Ancestralité », d’un workshop à l’autre.

82.

Et vos références ? Je n’en veux point ici.

83.

Encore, Apollon, p. 111-112, etc.

84.

Flavia Frisone, « Tra linguaggio rituale e vita materiale : le leggi sul rituale funerario nel mondo greco », in Historiè. Studi offerti dagli allievi a Giuseppe Nenci, Lecce, Congedo Editore, 1994, p. 183-210.

85.

« Hoi prósta tethnakotes », in Cippe des Labyades, éd. Georges Rougemont (Corpus des inscriptions de Delphes, I, Lois sacrées et règlements religieux, Athènes-Paris, De Boccard, 1977), C.39-52 et p. 51-53.

86.

Excellente démonstration faite par Stella Georgoudi, « Commémoration et célébration des morts dans les cités grecques : les rites annuels », in Philippe Gignoux (dir.), La Commémoration, Louvain-Paris, Peeters, 1988, p. 73-89.

87.

Gaétan Thériault, Le Culte d’« Homonoia » dans les cités grecques, Lyon-Québec, Les Éditions du Sphinx, 1996, p. 22-26.

88.

Jean-Louis Durand, « Formules attiques du fonder », in Marcel Detienne (dir.), Tracés de fondation, Louvain-Paris, Peeters, 1990, p. 276-283.

89.

Platon, Théétète, 173d.

90.

Platon, Lois, IX, 856c-d.

91.

Ibid., VI, 759c.

92.

Ibid., IX, 854a-c.

93.

Stella Georgoudi, « “Ancêtres” de Sélinonte et d’ailleurs : le cas des Tritopatores », in Les Pierres de l’offrande. Autour de l’œuvre de Christoph W. Clairmont, Zurich, Akanthus, 2001, p. 152-163.

94.

Michael H. Jameson, David R. Jordan et Roy D. Kotansky, A Lex sacra from Selinous, Durham, Duke University, 1993.

95.

En accord avec les interprétations de Stella Georgoudi, « “Ancêtres” de Sélinonte… », op. cit., p. 157-160. Passer à Thèbes n’est point un détour pour qui se rend à Sélinonte.

96.

A Lex sacra, op. cit., col. A, l.9-17.

98.

Pietro Giannini, « Le antiche tradizioni tebane negli epinici di Pindaro », in Presenza, p. 163-178.

99.

F. Vian, Origines, p. 225-226.

Grandeur du Français raciné
1.

Cf. André Devyver, Le Sang épuré. Les préjugés de race chez les gentilshommes français de l’Ancien Régime (1560-1720), Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 1973 [cité : Le Sang épuré]. « Sang épuré », l’expression vient de Du Cange. Les analyses d’André Devyver sont d’un historien et d’un anthropologue, tous deux excellents.

2.

Le Sang épuré, p. 56-108.

3.

Ibid., p. 184-216.

4.

Henry de Boulainvilliers, Essais sur la Noblesse de France contenans une dissertation sur son origine et abaissement, Amsterdam, 1732. Cf. Le Sang épuré, p. 354, n.4.

5.

Le Sang épuré, p. 109-154.

6.

Ibid., p. 185.

7.

Elle n’avait pas lu, non plus, où allons-nous ?, Pierre Nora, « L’Histoire de France de Lavisse », in P. Nora (dir.), Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, coll. « Quarto », 1997, I, p. 851-891. Cf. aussi Id., « Ernest Lavisse, son rôle dans la formation du sentiment national », Revue historique, t.228, 2, 1962, p. 73-106.

9.

Tel est le sous-titre de La Terre et les Morts.

10.

La Terre et les Morts, p. 15.

11.

Ibid., p. 4-5.

12.

Ibid.

13.

Ernest Lavisse, « Les fêtes de 1884 », in Études et Étudiants, Paris, Armand Colin, 1895, cité par Pierre Nora, « L’Histoire de France de Lavisse », op. cit., I, p. 854-855.

14.

Pierre Nora, ibid., I, p. 863.

15.

La Terre et les Morts, p. 7.

16.

Ibid., p. 16. Je souligne.

17.

Maurice Barrès, Scènes et Doctrines du nationalisme, Paris, Plon-Nourrit & Cie, 1925, t. I, p. 118. Cf. p. 114. Beaucoup d’autres textes, analysés, mis en place par Tzvetan Todorov, Nous et les Autres. La réflexion française sur la diversité humaine, Paris, Éd. du Seuil, 1989, p. 247-283. « De l’historicisme au nationalisme de la Terre et des Morts », préface de la nouvelle édition du livre de Zeev Sternell, Maurice Barrès et le Nationalisme français (1972), Paris, Fayard, 2000, p. 11-35, montre quelle est la puissance du grand fleuve national-nationaliste entre le Herder de Michelet et les Origines de la France du Front national de 2002 (voir infra, note 74).

18.

La Terre et les Morts, p. 21.

19.

Ibid., p. 20.

20.

Ibid., p. 16.

21.

Ibid., p. 13.

22.

Ibid., p. 13-15.

23.

Ibid., p. 19.

24.

Histoire à suivre dans les pas d’un observateur de l’extérieur : Théodore Zeldin, Histoire des passions françaises, 2, Orgueil et intelligence, Paris, Encres-Éditions recherches, 1978, p. 89-96.

25.

La Terre et les Morts, p. 20.

26.

Ibid., p. 21-22. « Ménard était de nos amis politiques » (Maurice Barrès, Journal de ma vie extérieure, éd. François Broche et Éric Roussel, Paris, Julliard, 1994, p. 285).

27.

C’est le petit royaume de Fustel de Coulanges entre la cité antique et l’histoire nationale pour la cité moderne. Voir François Hartog, Le XIXSiècle et l’Histoire. Le cas Fustel de Coulanges, Paris, Éd. du Seuil, 2001.

28.

La Terre et les Morts, p. 27. Raciner, comment ne pas souligner ?

29.

Ainsi Barrès s’adressait-il à Émile Zola au temps de l’affaire Dreyfus.

30.

Barrès encore, dans un de ses morceaux choisis : Journal de ma vie extérieure, op. cit., p. 284.

31.

Comment l’aurai-je appris sans Pierre Nora, « Ernest Lavisse : son rôle dans la formation du sentiment national », op. cit., p. 75.

32.

Sur quoi, Claude Billard et Pierre Guibert, Histoire mythologique des Français, Paris, Galilée, 1976. Une histoire « hexagonale, jacobine et égocentrique », avec son imagier, à travers les manuels scolaires et sous l’influence du « Petit Lavisse » de 1910 à 1975. Nostalgie d’une histoire qui donnait un fonds commun aux citoyens de France. « Tentation ou peur de l’histoire ? » demande Marc Ferro (Comment on raconte l’histoire aux enfants à travers le monde entier, Paris, Payot, 1981, p. 133-143) qui, lui-même, s’intéresse peu à la « communale » et parle surtout d’« éveil », la « nouvelle histoire »… de son temps, en France.

33.

La Terre et les Morts, p. 16.

35.

Alphonse Dupront, « Du sentiment national », ibid., p. 1453.

36.

Ibid., p. 1440.

37.

Ibid., p. 1445.

38.

Ibid., p. 1467-1468.

39.

La Terre et les Morts, p. 20.

40.

Alphonse Dupront, « Du sentiment national », op. cit., p. 1468.

41.

Ibid., p. 1450. Je souligne.

42.

Ibid. Je souligne.

43.

Ibid., p. 1472. Je souligne pour Dupront.

44.

Formule citée par Gérard Noiriel, Les Origines républicaines de Vichy, Paris, Hachette, 1999, p. 159.

45.

« Enfin, si les historiens acceptaient d’engager une réflexion un peu plus critique sur leur propre pratique, ils pourraient aussi s’interroger sur le rôle que la discipline elle-même a joué dans l’avènement et la légitimation du régime de Vichy. » Oui, Noiriel a raison de s’étonner que les historiens soient restés « très discrets sur le rôle de leurs prédécesseurs au cours de cette période ». Cf. Gérard Noiriel, ibid., p. 289-290, dans sa conclusion, « Vichy et nous ». Nous allons voir. Beau chantier pour historiens et pour anthropologues.

46.

Ibid., p. 214, propositions du docteur René Martial [sic], « fondateur du cours d’anthropologie biologique des races » (p. 213).

47.

Titre retenu par Pierre Jeannin dans ses pages pour Fernand Braudel et l’Histoire, présenté par Jacques Revel, Paris, Hachette, 1999, p. 109-122.

49.

Ibid., p. 10.

50.

Ibid., p. 9.

51.

Ibid., p. 389.

52.

Braudel comparatiste, nous y venons. Ibid., p. 16.

53.

Ibid., p. 395.

54.

Ibid., p. 399. Je souligne.

55.

Ibid., p. 400.

56.

Ibid., p. 402.

57.

Ibid., p. 403.

58.

Ibid., p. 405.

59.

Ibid., p. 413. Oui, je souligne.

60.

Ibid., p. 415.

61.

Ibid., p. 426.

62.

Ibid., p. 445. Je souligne sans crainte.

63.

Voir infra, note 74.

64.

Identité, p. 15.

65.

Ibid., p. 1074.

66.

Ibid., p. 16.

67.

Ibid.

68.

« Comment une histoire nationale est-elle possible ? » se demande Fred E. Schrader, dans Genèses 14, 1994, p. 153-163, ouvrant ainsi une lecture critique, nécessairement comparatiste, et fort importante pour la gent européenne.

69.

Identité, p. 18.

70.

Ibid.

71.

Ibid., p. 9.

72.

Ibid., p. 10.

73.

Titre de l’essai courageux d’Amin Maalouf, Les Identités meurtrières, Paris, Grasset, 1998. À lire, sans attendre, Jean-François Bayart, L’Illusion identitaire, Paris, Fayard, 1996, et Hervé Le Bras, Le Sol et le Sang. Théories de l’invasion au XXsiècle, Paris, Éditions de l’Aube, 1999.

74.

Les Origines de la France, XIIe colloque du conseil scientifique du Front national (octobre 1996), coll. « Débats », Éditions nationales, 1997 [cité : Origines]. Je remercie Pierre-Jérôme Biscarat de m’avoir communiqué des éléments de sa documentation.

75.

Origines, p. 9. Au chaland, l’éditeur : « L’histoire n’enseigne-t-elle pas que la France est une nation forgée à partir d’un peuple, homogène depuis le Paléolithique […]?»

76.

Ibid., p. 13-27. Un livre, dans une abondante littérature, pour approcher l’ensemble des discours de Le Pen depuis 1983 : Isabelle Cuminal, Maryse Souchard, Stéphane Wahnich et Virginie Wathier, Le Pen, les mots. Analyse d’un discours d’extrême droite, Paris, La Découverte, 1998 [cité : Les mots].

77.

Cf. Philippe Joutard, « Une passion française : l’histoire », in André Burguière et Jacques Revel (dir.), Histoire de la France, III, Paris, Éd. du Seuil, 2000, p. 301-394 (p. 394 : « On ne peut que conclure au maintien de l’histoire comme passion française »). « Un trait de singularité », note André Burguière (p. 295) ; cet attachement passionné à l’histoire, il a été « le creuset principal » de leur identité, il « en demeure le sanctuaire » (p. 299). Comment oser mettre en perspective un « sanctuaire » ? Euripide ?

78.

Hervé Le Bras, Le Démon des origines. Démocratie et extrême droite, Paris, Éditions de l’Aube, 1998.

79.

Origines, p. 89.

80.

Ibid., p. 26.

81.

Ibid., p. 14.

82.

Ibid., p. 15.

83.

Les mots, p. 197.

85.

Origines, p. 20.

86.

Les mots, p. 61-66.

87.

Ibid., p. 92.

88.

Ibid., p. 112-115.

89.

Origines, p. 14.

90.

Ibid., p. 35-49.

91.

Ibid., p. 94-95 ; Les mots, p. 142.

92.

Origines, p. 29-34.

93.

Ibid., p. 17.

94.

Ibid., p. 18.

95.

La Terre et les Morts, p. 23.