1. L’expression française « lécher les bottes » a l’avantage à la fois de connoter la servilité et de conserver l’image essentielle de l’original qui se traduit littéralement par « enlever la vermine d’un coup de langue » (lick away a moth).
1. « Désignez-moi comme scélérat » est une anticipation ironique (aux dépens de Mosca lui-même) de ce qui va se produire.
1. La traduction par « la » milady est choisie pour signaler une certaine familiarité péjorative (le terme ici utilisé en anglais pour la désigner est Madam et non Lady), qui constitue en même temps un rappel de la nationalité du personnage.
1. « Le juste milieu » : l’anglais golden mediocrity est une allusion non justifiée à l’Aurea mediocritas (qui pouvait se traduire ainsi en anglais du XVIIe siècle, mediocrity ayant encore, comme « médiocrité » en français jusqu’au XIXe siècle, le sens de « juste milieu ») ; ici comme ailleurs, Lady Jacasse aligne des termes qu’elle croit impressionnants et qui trahissent le côté bas-bleu de son personnage.
2. « De la teinture d’or » : l’aurum potabile reparaît (voir plus haut, p. 61, n. 1). Lady Jacasse exprime ici nombre de croyances populaires. Certaines des plantes mentionnées seront recommandées par Burton dans son Anatomie de la mélancolie (édition de 1632).
3. La « soie brûlée » était un remède populaire contre la vérole.
1. Ce « poète » est probablement Sophocle : voir Ajax, 293.
1. « Cieco di Hadria », c’est-à-dire « l’Aveugle d’Adria », est Luigi Groto (1541-1585), qui traduisit le premier livre de l’Iliade et annota une édition du Décaméron (publiée à Venise en 1588), mais qui reste un poète mineur par rapport aux autres noms mentionnés.
2. Le « Pastor fido » (1590), célèbre tragi-comédie pastorale de Giovanni Battista Guarini (1538-1612) fut traduite en anglais en 1602, tandis que les Essais de Montaigne, mentionné à la réplique suivante, le furent en 1603.
3. « L’Arétin » (1492-1556) écrivit un certain nombre de poèmes pornographiques dont seize furent publiés avec des illustrations de Giulio Romano en 1523 (Corvino y fera allusion au vers 60 de la scène VII de l’acte III).
1. « Nous étions coaetenei » : c’est-à-dire « du même âge » ; le bas-bleu préfère ne pas traduire.
1. « Dégainer avant l’assaut » : le remplacement des termes techniques du jeu de cartes italien de l’original (primero) par ceux du duel permet ici les mêmes sous-entendus sexuels.
1. « Avaler des braises » : c’est la manière dont la femme de Brutus, Portia, s’est tuée.
1. « Un crocodile, qui a ses larmes toutes prêtes / Et attend le moment pour les faire couler » : à la Renaissance, on pensait que le crocodile pleurait soit pour captiver ses victimes, soit après les avoir dévorées (d’où le lieu commun : « verser des larmes de crocodile »).
1. « Le bleu Protée » : le bleu désigne la couleur de la mer, adoptée par Protée avant que Ménélas ne le capture (Odyssée, IV, 456-458). « Le fleuve cornu » est le dieu-fleuve Achéloos qui, pour la main de Déjanire, combattit Hercule en se métamorphosant en taureau et fut vaincu.
2. « Le grand Valois » fait référence au futur Henri III de France (1551-1589) qui avait été reçu à Venise, quelques mois avant son sacre, en 1574.
3. « Antinoüs » était un jeune Grec d’une grande beauté, favori de l’empereur Hadrien.
4. Cette « chanson » est largement inspirée du grand poème d’amour de Catulle : Vivamus, mea Lesbia.
1. « Bois-les » : selon Pline, Cléopâtre, pour répondre au défi lancé par Antoine de dépenser cent millions de sesterces en un seul repas, avala une pierre précieuse dissoute dans du vinaigre (Histoire naturelle, IX, LVII, 3-4).
2. « Lollia Paulina », femme de l’empereur Caligula, héritière des richesses dont son père avait « dépouillé [s]es provinces », est décrite par Pline (ibid., IX, LVII, 1-2) dont Jonson traduit ici précisément la prose.
3. « Têtes de perroquets… / seront au menu » : Héliogabale (célèbre pour ses débauches), imitant Apicius, se faisait préparer des plats avec ces différents ingrédients (voir Aelius Lampridius, Histoire Auguste, « Vie d’Héliogabale », XX, 5).
1. « Érycine » désigne Vénus, ainsi nommée d’après le nom de son temple à Éryx en Sicile.
1. « La hernie de Nestor » représente, dans l’Iliade, aussi bien les forces que les faiblesses qui accompagnent le vieillissement. Juvénal y fait allusion dans ses Satires (VI, 326).
1. « Le Scrutineo » semble désigner le tribunal, situé au Sénat.
1. « Nick Machiavel et monsieur Bodin » : ni Machiavel (1469-1527), surtout connu pour Le Prince (à qui, notons-le, il est recommandé d’associer les qualités du lion et du renard), ni Jean Bodin (1530-1596), jurisconsulte et philosophe français, n’exposent bien sûr des points de vue aussi simplistes (« monsieur » est ici en français dans le texte).
1. « J’avais lu Contarini » : l’un des ouvrages du cardinal Gasparo Contarini (1483-1542), De magistratibus et Republica venetorum (1543), avait été traduit en anglais en 1599.
2. « C’est un marchand de chandelles ? » : Pèlerin interprète ainsi les taches de gras qui maculent la lettre produite par Sir Jacasse.
1. « Au Grand Conseil, puis aux Quarante / Puis aux Dix » : Sir Jacasse décline ici la hiérarchie administrative de Venise.
1. « J’ai jeté trois fèves en passant le seuil » : on jetait ces trois fèves pour conjurer le mauvais sort.
2. « Ragion del stato » : raison d’État ; allusion possible à Della Ragione di Stato (1589), de Giovanni Botero, adversaire de Machiavel et de Bodin cités au début de la scène.
3. « Mais moi je cours après lui » : le jeu de mots anglais porte sur un type de pari (to play fast and loose, où il s’agit de deviner si une dague est solidement accrochée à une ceinture), les trois termes étant répartis sur les trois répliques.
1. « Comme le dit Le Courtisan » : allusion à Il cortegiano (1528), manuel du parfait courtisan, écrit par Castiglione, qui fut traduit dans toutes les langues et publié en anglais en 1561.
2. « Un solécisme » pouvait, à l’époque, signifier aussi bien un écart grammatical qu’un écart de conduite (voir Molière, Les Femmes savantes, II, VII, 559-560). Mais Lady Jacasse n’est pas non plus à un solécisme près.
3. « Sporus » : favori de Néron qui le fit châtrer, l’habilla en femme et l’épousa publiquement.
4. Les marginaux se regroupaient à « Whitefriars », enclave qui échappait à la juridiction de la Cité de Londres.
1. « Si votre chevalier vous prescrit de mendier des chemises » : Lady Jacasse agrippe Pèlerin par la chemise.
1. « Mercure », dieu de l’Éloquence, était aussi perçu comme voleur et intrigant. « Hercule », père des Celtes qu’il avait engendrés en Gaule, était également, entre autres, symbole d’éloquence.
1. « On peut lire, par-derrière la corne » : Corvino fait allusion à la fois aux cornes du cocu et au fait que certains livres étaient protégés par une couverture de corne translucide.
1. « Avec pertinence » : on attendrait ici « impertinence ». Lady Jacasse commet ici l’un des « solécismes » dont elle aime à parler.
1. « L’estrapade » : Coryat (voir p. 75, n. 1) avait vu ce supplice (qui consistait à faire tomber le condamné, suspendu à une corde, à quelques pieds du sol) pratiqué sur la place Saint-Marc (voir Coryats Crudities, op. cit., p. 254).
1. « Cave » : cette exclamation latine (« attention ! ») s’adresse au public et / ou à Volpone lui-même.
1. « Le bon chemin » : Mosca opte ici ironiquement pour un langage pieux.
1. « Lui clouer le bec » : en anglais, le jeu de mots porte sur l’adjectif dull, que Mosca utilise dans le sens de « terne », « sot » (he will turn stark dull), alors que Volpone l’interprète dans le sens d’« émoussé » pour suggérer que Voltore pourrait en perdre son éloquence (It will take off his oratory’s edge).
2. « Votre clarissimo » désigne ici Corbaccio, qui, comme Volpone, est grand dignitaire de Venise. Cette désignation honorifique qui signifie « très illustre » ne correspond pas, comme le texte le laisse entendre plus loin lorsque Volpone suggère à Mosca de mettre son propre costume de clarissimo (V, III, 105), à une fonction ou un titre précis.
3. « Corde et poignard » étaient les accessoires traditionnels du personnage frappé de folie, comme Hieronimo (dont le rôle fut joué par Jonson) dans La Tragédie espagnole de Thomas Kyd (1592).
4. La « ceinture de Vénus », décrite par Homère dans l’Iliade (XIV, 214-216), transfigurait la laideur et pouvait éveiller la passion, même chez un vieillard.
5. « Acrisios », père de Danaé, enferma sa fille dans une tour à cause d’une prophétie. Jupiter réussit à la rejoindre en se transformant en une pluie d’or.
1. « Superbe » traduit, ici et dans la suite, l’adjectif anglais rare, qui revient constamment dans la dernière partie de la pièce et qui exprime parfois l’étonnement, souvent l’admiration et le plaisir.
2. « Et les cordons pour qu’ils se pendent » : Volpone joue sur l’expression populaire Hang yourself in your own garters (littéralement : « Pendez-vous avec vos propres jarretières ») à partir des « tentures » (hangings) inventoriées par Mosca.
1. « Comme un sale rapace sur trois pattes » : à cause de sa canne, comme dans l’énigme posée par le Sphinx.
1. La « Piscaria » est le marché aux poissons.
1. Le commendatore portait une robe noire et un « bonnet rouge » avec deux boutons dorés.
1. « Fuyons-le » : il pourrait ici y avoir un jeu de mots recherché sur le nom de Mosca puisque le même mot (fly) désigne le verbe « fuir » et la « mouche ».
1. « Qui n’a jamais lu Justinien, se mette / À chevaucher un avocat » : Justinien est l’auteur du Code civil romain Corpus juris civilis. Par ailleurs, les avocats avaient la réputation de se déplacer à dos de mulet.
1. « C’est un crapaud bleu avec des ailes de chauve-souris » : toutes ces manifestations sont décrites dans divers textes de l’époque sur la sorcellerie, notamment des relations de procès. Jonson utilisera le même procédé de la possession prétendue, dans Le diable est un âne (1616).
1. « Crapule en une seule chimère » : cette définition, qui s’applique à Corvino (après les allusions à Mosca, Voltore et Corbaccio), fait référence à l’animal mythique à tête de lion, corps de chèvre et queue de serpent.
L’Argument résume l’intrigue en sept vers en forme d’acrostiche qui fait apparaître le titre de la pièce et le nom de son protagoniste. Dans le Prologue qui suit, l’auteur explique que le propos de sa comédie n’est pas de railler ses semblables mais de les instruire en les distrayant.
Volpone, dans sa chambre, commence sa journée par un hymne à son or. Il révèle que, avec l’aide de Mosca, son parasite, il se prétend mourant et sans héritier et suscite ainsi une chasse à l’héritage de la part de personnages cupides qui se bousculent pour lui apporter des cadeaux (scène I).
Après un divertissement savant, truffé de références mythologiques, exécuté par les bouffons Nano, Androgyno et Castrone (scène II), les prétendants à l’héritage, chargés de cadeaux, vont se succéder. Mosca veillera à ce qu’ils ne se rencontrent pas. Voltore, Corbaccio et, enfin, Corvino sont successivement persuadés par le parasite que le malade agonise. Chacun, assuré qu’il est seul héritier, se réjouit ouvertement devant Volpone dissimulé derrière son rôle de mourant : Voltore, l’avocat, reste discret, mais sourd aux demandes de récompense de Mosca ; Corbaccio, vieillard chancelant, se laisse persuader de déshériter son fils en faveur de Volpone ; il a apporté des drogues pour « endormir » le malade dont le marchand Corvino se révélera prêt à accélérer la fin. Le comique grinçant de la situation est entretenu par le double langage de Mosca et souligné par les apartés du faux mourant qui se divertit du spectacle puis recense ses gains lorsqu’il se retrouve seul avec Mosca (scènes III, IV et début de V).
L’action est relancée lorsque le parasite révèle que Corvino a une femme d’une grande beauté qu’il enferme chez lui. Volpone décide de tout tenter pour la séduire (suite et fin de la scène V).
L’action se déroule cette fois à l’extérieur, devant la maison de Corvino. Sir Jacasse Politique, chevalier anglais émigré en Italie, tente d’impressionner Pèlerin, voyageur récemment arrivé à Venise, par son expérience et sa connaissance des dessous du monde politique. Pèlerin le jauge immédiatement et encourage la narration de ses fantasmes d’espionnage (scène I).
Mosca et Nano montent une estrade sur laquelle Volpone se fait passer pour le célèbre charlatan Scoto de Mantoue. Son boniment savant (en prose) vante ses élixirs et onguents censés guérir une variété de maux aux noms latins. Sir Jacasse admire son bagout tandis que Pèlerin en démonte les recettes. Le but de Volpone est atteint lorsque la femme de Corvino, Celia, apparaît à sa fenêtre pour lui jeter de l’argent dans un mouchoir (scène II).
Corvino chasse brutalement le charlatan, devant Sir Jacasse qui voit là le signe d’un complot politique (scène III).
Volpone enjoint Mosca de lui obtenir les faveurs de Celia (scène IV), tandis que Corvino, chez lui, accuse sa femme de l’avoir déshonoré et décide de murer sa fenêtre. Arrive Mosca (scène V) qui, loin de lui annoncer la mort de Volpone, le dit ressuscité par l’élixir de Scoto et ajoute que, pour compléter sa guérison, les médecins prescrivent des rapports avec une jeune femme. Corvino, craignant d’être devancé par d’autres, ne tarde pas à proposer les services de sa propre femme (scène VI).
Il rappelle alors sa femme précédemment honnie, la réconforte et l’envoie se faire belle pour aller dîner chez Volpone (scène VII).
Mosca, seul, se félicite de son succès et fait l’éloge du parasite qu’il juge supérieur au flatteur (scène I).
Il rencontre Bonario, fils de Corbaccio, qui d’abord le dédaigne puis se laisse attendrir par ses protestations de repentir. Le parasite lui révèle que son père a l’intention de le déshériter et l’invite à venir chez lui vérifier l’information (scène II).
Volpone trompe son ennui en se faisant divertir par ses bouffons (scène III).
Arrive Lady Jacasse, qui joue les femmes savantes, inonde Volpone de conseils et de prescriptions et reste sourde à tous ses efforts pour la congédier (scène IV).
Mosca délivre son patron en racontant à Lady Jacasse qu’il a vu son époux dans une gondole avec une courtisane (scène V).
Mais, alors que Corbaccio était attendu, Corvino arrive plus tôt que prévu avec Celia et le parasite est contraint de cacher Bonario dans la galerie. Corvino révèle à sa femme ce qu’on attend d’elle et, malgré ses supplications, la pousse dans les bras du prétendu malade. Volpone retrouve toute sa vigueur dès qu’il est seul avec Celia, prétendant que sa beauté a accompli ce miracle. Il lui offre des bijoux, lui chante une chanson sur le thème du Carpe diem et lui fait la cour en termes savants. Face à sa résistance, il est sur le point de la violer lorsque Bonario intervient et la sauve (scènes VI et VII).
Les deux compères, défaits, se lamentent (scène VIII) ; mais arrive Corbaccio, suivi de Voltore qui se cache et entend Mosca lui raconter qu’il a été blessé par son fils, furieux d’apprendre qu’il serait déshérité. Corbaccio en conclut qu’il va rédiger au plus vite son testament en faveur de Volpone, tout en souhaitant que Mosca hâte sa mort. L’avocat sort de sa cachette, et le parasite, bien qu’accusé de privilégier Corbaccio, le convainc par d’habiles mensonges de plaider contre Bonario au tribunal (scène IX).
Sir Jacasse expose, pour le bénéfice de Pèlerin, ses projets secrets qui vont du commerce des harengs à l’utilisation des oignons pour détecter la peste (scène I). Arrive Lady Jacasse, qui soupçonne Pèlerin d’être la courtisane, déguisée en homme, signalée par Mosca. Ce dernier l’ayant détrompée, elle fait alors des avances à Pèlerin médusé, qui, soupçonnant Sir Jacasse d’avoir voulu le jeter dans les bras de sa femme, se promet de le soumettre à une intrigue du même type (scènes II et III).
Au Scrutineo, Voltore, Corbaccio, Corvino et Mosca se répartissent les rôles avant le procès, Mosca promettant l’héritage à chacun d’eux séparément (scène IV). Bonario et Celia entrent avec les Avocatori qui s’étonnent de l’énormité du complot dont ils ont été victimes. Mais la plaidoirie de Voltore renverse la situation : l’avocat prétend que Celia est la maîtresse de Bonario, que Corbaccio a donc décidé de déshériter ; le fils serait allé chez Volpone pour tuer son père et, ne l’y trouvant pas, aurait agressé Volpone. Corbaccio témoigne contre son fils, puis Corvino contre sa femme qu’il présente, appuyé par Lady Jacasse, comme une nymphomane qui a tenté de séduire Sir Jacasse dans une gondole. Bonario et Celia ont beau se récrier, les juges, ébranlés par les divers témoignages et finalement convaincus par l’apparition de Volpone apparemment mourant sur une civière, les condamnent (scènes V et VI).
Volpone, grisé par son succès, envoie Nano annoncer sa mort dans tout Venise et charge Mosca d’accueillir tous les prétendants en se présentant lui-même comme l’héritier (scènes I et II).
Voltore, Corbaccio, Corvino et Lady Jacasse arrivent les uns après les autres pour trouver Mosca occupé à inventorier ses nouveaux biens. Il les renvoie les uns après les autres en leur disant leurs vérités, alors que Volpone, décidé à poursuivre ses victimes à travers Venise, se déguise en commendatore (scène III).
Pèlerin, lui aussi déguisé, prévient Sir Jacasse qu’il va être poursuivi pour espionnage. Il le convainc de brûler ses papiers, puis de se cacher dans une carapace de tortue. Démasqué par les complices de Pèlerin, qui se révèle à son tour, Sir Jacasse déclare avoir compris la leçon (scène IV).
Volpone ayant lui-même fait annoncer sa mort, Mosca le tient désormais à sa merci. Tandis que Volpone déguisé abreuve ses victimes de propos faussement compatissants, le nouvel héritier parade en clarissimo dans la ville (scènes V à IX).
Au Scrutineo, Voltore révèle le rôle de chacun lors du procès précédent afin d’accuser Mosca. Corvino et Corbaccio, mis en cause, prétendent que Voltore est possédé. La mort de Volpone étant annoncée, celui-ci se sent pris à son propre piège et cherche Mosca pour qu’il le tire d’affaire, mais les bouffons lui apprennent que le nouvel héritier les a chassés et a pris toutes les clés (scènes X et XI).
De retour au Scrutineo, Volpone se démasque pour le seul bénéfice de Voltore à qui il conseille de revenir sur ses déclarations précédentes en se prétendant effectivement possédé. Mosca confirme au contraire la mort de son patron dès lors que celui-ci refuse de partager le butin avec lui. Volpone révèle alors son identité et les juges, enfin éclairés, distribuent les punitions (scène XII).
Un épilogue, prononcé par Volpone, incite les spectateurs à applaudir la pièce.