On disait au début de 1733 que Marivaux était candidat à l’Académie française. Est-ce le soin de sa dignité qui lui fit écrire une nouvelle comédie pour le Théâtre-Français, plus prestigieux que le Théâtre-Italien ? C’est en tout cas le souvenir de l’échec essuyé à ce Théâtre-Français en juin 1732 par Les Serments indiscrets qui explique pourquoi Marivaux songea à publier Le Petit-maître corrigé avant même de le faire représenter, pourquoi la représentation se fit attendre un an et neuf mois et pourquoi la publication fut plus tardive encore. La comédie fut approuvée par le censeur Jolly le 4 février 1733 : c’est la seule pièce que Marivaux ait proposée à la censure de la librairie avant de l’avoir fait représenter sur un théâtre. Les Comédiens-Français la reçurent le 21 septembre 1734, l’autorisation de la jouer fut signée le 30 octobre par Hérault ; la première représentation, le 6 novembre, fut sifflée ; à la seconde représentation, le lendemain, la pièce tomba définitivement. Prault père la publia seulement en 1739, avec le visa de Jolly vieux de six ans et un privilège daté du 16 mars 1736, valable six ans pour plusieurs ouvrages, parmi lesquels Le Petit-maître corrigé n’était pas nommé.
Hortense, fille d’un comte, doit incessamment épouser Rosimond, fils d’une marquise, venu avec sa mère pour le mariage dans la propriété de campagne du Comte. Mais Hortense est inquiète : elle n’épousera Rosimond que si, avec l’aide de sa suivante Marton, elle parvient à le corriger de ses ridicules façons de petit-maître et à lui faire avouer qu’il l’aime. Frontin, valet de Rosimond et jusqu’alors zélé imitateur de son maître, est promptement converti à la raison par Marton et devient l’allié d’Hortense, qui demande à Rosimond de différer le mariage. La comtesse Dorimène, avec qui Rosimond a « une petite affaire de cœur », accourt pour empêcher ce mariage, après s’être annoncée par une lettre assez fâcheuse que Rosimond a fâcheusement perdue. Dorimène est accompagnée d’un certain Dorante, que Rosimond, selon son principe de ne jamais être amoureux ni jaloux, autorise à courtiser Hortense. Sommé par Dorimène de choisir entre elle et Hortense, Rosimond se dérobe, et essaye encore de se dérober quand le Comte et la Marquise lui demandent de s’expliquer sur la lettre perdue, qui leur a été rapportée. La Marquise renie son fils ; Dorimène, qui se prétend compromise par le scandale, exige le mariage ; Rosimond désemparé obtient un entretien d’Hortense, mais s’y exprime encore en petit-maître ; et Hortense est tout près de rompre. Frontin et Marton font enfin prendre à Rosimond conscience de sa sottise : il demande pardon à Hortense, renonce à elle parce qu’il se juge indigne de l’épouser, et a le courage de lui déclarer qu’il l’aime en présence de Dorimène. Cet aveu, auquel il s’était jusqu’alors refusé, amène l’heureux dénouement.
Y eut-il une cabale contre la pièce ? Peut-être, puisqu’une cabale, suscitée par Voltaire, avait provoqué la chute des Serments indiscrets deux ans auparavant. Comme Crébillon avait parodié dans L’Écumoire le style de La Vie de Marianne et que Marivaux lui avait répondu dans la quatrième partie du Paysan parvenu, F. Deloffre a supposé que l’instigateur d’une cabale avait pu être Crébillon1 ; la querelle était toute récente, le texte de Crébillon datait de juillet, celui de Marivaux n’avait pas paru avant octobre : mais aucun témoignage contemporain qui confirme le rôle de Crébillon n’a été retrouvé.
Nous citerons après Frédéric Deloffre2 la lettre de Mlle de Bar à Piron, où est décrit l’accueil fait à la comédie par le public ; il est clair qu’on ne trouvait dans Marivaux que ce qu’on voulait y trouver et que le jugement sur la pièce était arrêté avant même le lever du rideau :
Le Petit-maître, dont vous me demandez des nouvelles, a été traité et reçu comme un chien dans un jeu de quilles. En vérité, je commence à croire que le pauvre Marivaux radote, et qu’ainsi que le monseigneur l’archevêque, il aurait grand besoin d’un Gil Blas qui lui conseillât de ne plus composer d’homélies : car ce qu’il a donné sous le titre du Petit-maître n’a nullement les qualités nécessaires pour être appelé comédie. C’est un fatras de vieilles pensées surannées qui traînent la gaîne depuis un temps infini dans les ruelles subalternes et qui, partant, sont d’un plat et d’une trivialité merveilleuse. Enfin, il n’y a ni conduite, ni liaison, ni intérêt ; au diable le nœud qui s’y trouve ! Il n’y a pas la queue d’une situation. On y voit trois ou quatre conversations alambiquées à la Marivaux, amenées comme Dieu fut vendu, et tout le reste à l’avenant ; en un mot, il n’y a pas le sens commun. Aussi le parterre s’en est-il expliqué en termes très clairs et très bruyants ; et même ceux que la nature n’a pas favorisés du don de pouvoir s’exprimer par ces sons argentins qu’en bon français on nomme sifflets, ceux-là, dis-je, enfilèrent plusieurs clés ensemble dans le cordon de leur canne, puis, les élevant au-dessus de leurs têtes, ils firent un fracas tel qu’on n’aurait pas entendu Dieu tonner : ce qui obligea le sieur Montmeny de s’avancer sur le bord du théâtre, à la fin du second acte, pour faire des propositions d’accommodement, qui furent de planter tout là et de jouer la petite pièce. Mais vous connaissez la docilité, la complaisance, la douceur du bénin et accommodant parterre. Il se mit à crier à tue-tête qu’il voulait et qu’il ne voulait pas ; puis il voulut enfin. Il fallut passer par ses baguettes avec toute la rigueur possible ; mais admirez ce que c’est que d’aller au feu ! cela aguerrit. L’auteur et les comédiens prirent apparemment goût à cette petite guerre-là, puisque dimanche ils s’escrimèrent encore avec le divin parterre, qui, de son côté, fit de si hauts faits d’armes, qu’il mit à fin l’aventure. Requiescant in pace3.
En somme Mlle de Bar reproche à la comédie du Petit-maître corrigé la banalité du fond et l’imperfection de la forme, et ces reproches ont quelque apparence de raison. Comme comédie de mœurs, Le Petit-maître corrigé manque d’énergie dans la satire ; le Dom Juan de Molière, le Turcaret de Lesage, Le Chevalier à la mode de Dancourt, Le Glorieux de Destouches faisaient mieux apparaître le milieu social dans lequel se développait l’action et caractérisaient de façon plus vigoureuse le principal personnage. Mlle de Bar juge que la pièce n’a « ni conduite ni liaison » parce qu’en effet les situations clés semblent éludées chaque fois qu’elles vont se nouer : on attend la douzième scène de l’acte I pour voir enfin Hortense et Rosimond face à face, mais l’entretien laisse tout en suspens quand l’arrivée de Dorimène et de Dorante l’interrompt. Ce Dorante est un personnage trop faiblement ébauché pour qu’on le croie capable d’un rôle décisif dans l’intrigue ; le second tête-à-tête d’Hortense et de Rosimond tourne court : « Monsieur, je n’ai pas le temps de vous répondre ; on approche4. » On ne comprend pas qu’Hortense persiste à s’intéresser à un garçon que Marton tient pour « incurable5 » et un dénouement à la Dancourt (ou à la Lesage) où tous les personnages seraient déçus, les uns tristement, les autres ridiculement, pourrait paraître moins factice que le retournement soudain et désespéré de Rosimond. Il faut dire aussi qu’Hortense n’a ni les folles audaces, ni les moments de désarroi, ni les mouvements de sensibilité qui rendent si attachantes la Silvia du Jeu de l’amour et du hasard, l’héroïne de La Fausse Suivante, la Léonide du Triomphe de l’amour et l’Araminte des Fausses Confidences. Les rôles de Marton et de Frontin ont sinon plus de relief, du moins plus d’effet apparent sur l’avancement de l’action.
C’est qu’une fois de plus Marivaux exige beaucoup du spectateur et ne s’écarte jamais, pour quelque facilité que ce soit, de la logique qui commande à l’intrigue et aux caractères. Le point important, dont tout découle, est que Rosimond n’est pas un vrai petit-maître ou n’est qu’un tout petit petit-maître. Frédéric Deloffre, qui a fait l’historique de ce type social et l’inventaire presque complet des œuvres théâtrales où il a figuré entre 1685 et 1837, a remarqué que Marivaux a débarrassé le petit-maître Rosimond « de tous les traits qui lui appartiennent traditionnellement, mais qui en voilent la vraie nature. Rosimond ne sera ni buveur, ni joueur, ni bretteur, et s’il hante les coulisses, s’il se parfume de tabac d’Espagne, nous n’en saurons rien6. » Mais dire que « la vraie nature du petit-maître » est une fragile « façade d’affectation », c’est dire que le petit-maître est un personnage inconsistant : « la futilité et l’inanité composent l’essentiel de son caractère », écrit Philippe Laroch, qui lui oppose le dangereux roué7. En vérité, la distinction entre petit-maître, roué, libertin, homme à bonnes fortunes n’est pas toujours évidente, et le petit-maître du temps de Condé poussait la férocité et les mauvaises mœurs assez loin. Même si le petit-maître du temps de Marivaux ne connaît pas les formes les plus accusées du libertinage, immoralisme, cynisme, athéisme, mépris pour la souffrance des faibles, mépris pour les femmes, il y a encore bien des vices et des travers qui le signalent et qui n’apparaissent pas chez Rosimond : non seulement celui-ci n’est « ni buveur, ni joueur, ni bretteur », mais il n’est non plus ni médisant, ni accablé d’ennui, ni grossier, ni persifleur, ni dissipateur, ni méchant, ni coureur de dots, ni débauché : combien de comédies dont le principal personnage incarnait l’un de ces traits, auquel elles devaient souvent leur titre ! On peut supposer qu’il est coquet, parce qu’une allusion est faite incidemment au temps qu’il lui faut pour s’habiller, mais on ne voit jamais sa coquetterie en action. Enfin, ce n’est pas un séducteur : il est charmant et ne joue pas de son charme ; il laisse croire qu’il a de nombreuses maîtresses, mais Frontin sait ce qu’il en est : « […] si je n’avais dit que la vérité, il aurait peut-être fallu les supprimer toutes8 » ; en quoi Rosimond est semblable à bien d’autres fats, à « ces petits-maîtres gorgés de bonnes fortunes, et qui ne peuvent pourtant se vanter que de mesdames*** et de quelques filles d’opéra9 », et il est probable qu’il ne pourrait même pas se vanter d’autant. Ce qui le caractérise comme petit-maître, c’est qu’il se conforme inconditionnellement à ce qu’il appelle « le monde » : l’opinion du monde est sa raison, les préjugés du monde sont sa loi, l’appartenance au monde est sa justification. Il suffit que Dorante soupçonne en lui des « sentiments bourgeois » pour qu’il s’indigne : non, il ne s’inquiète pas de ce que sa future femme pourra penser de son intrigue amoureuse, il n’est pas jaloux et il ne voit pas d’inconvénient à ce que Dorante aime Hortense si elle l’« amuse », il n’est pas sensible aux reproches de sa mère, et fort de ces dénégations, il demande à Dorante : « Êtes-vous bien sûr au moins que je pense comme il faut10 ? » Certain de « penser comme il faut », il ne comprend pas qu’Hortense soit indignée contre lui, et à Frontin qui lui explique que ses manières de « petit agréable » le perdent auprès d’elle, il objecte : « Mais, Frontin, je sors du monde ; y étais-je si étrange11 ? »
Comme le snob Legrandin de Proust qui « tonnait contre le snobisme12 » et ne savait pas qu’il était snob lui-même, Rosimond, ignorant qu’il est un petit-maître ridicule, parle et se conduit en petit-maître même quand il dénigre le comportement de Dorimène comme celui d’une femme « singulière », d’« une manière de petit-maître en femme13 », ou quand il se flatte d’avoir donné à Hortense « quelque preuve de délicatesse de sentiment », dans la scène V de l’acte III14, où les traits satiriques de Marton lui échappent totalement. Ses naïvetés le sauvent : il est très jeune, il est entièrement soumis à l’influence pernicieuse de ceux qu’il tient pour ses maîtres et ses amis, Dorante et Dorimène.
Dorante est un personnage effacé ; il sert surtout à inquiéter Rosimond et à favoriser le jeu d’Hortense ; mais quand il assure n’avoir pas en galanterie l’expérience de Rosimond et n’être « là-dessus qu’un écolier qui n’a rien vu15 », il parle par artifice : il flatte la vanité qui doit empêcher Rosimond de reconnaître combien il tient à Hortense. Le jugement de Dorante est capital pour Rosimond, c’est le jugement même du monde. L’ignorance où nous sommes des rapports réels de Dorante avec Dorimène, des circonstances qui l’ont fait accompagner Dorimène chez le Comte, de sa fortune et de son état, ne nous le rend que plus suspect. Il est le seul explicitement sanctionné au dénouement, puisque Dorimène disparaît sur un éclat.
Si le petit-maître n’est pas seulement un évaporé, si sa vocation est la noirceur, Dorimène est le vrai petit-maître de cette comédie. Elle connaît l’ennui, elle le redoute et y remédie non seulement par la médisance, mais par le plaisir de nuire et de semer le désordre : « […] j’aime à déranger les projets, c’est ma folie […]16» Elle ne prétend épouser Rosimond que pour s’assurer qu’il n’épousera pas Hortense et pour le punir de ses hésitations à rompre. Elle le prend au piège de ses principes affectés : « […] me voilà pourtant obligé d’épouser cette folle de Comtesse […]17» Cette « folie », plusieurs fois relevée par les personnages et revendiquée par elle-même, est ce qui la retient de faire systématiquement le mal comme le fera, dans Les Liaisons dangereuses, la marquise de Merteuil. En face d’elle, Rosimond est incapable de résistance ; il n’ose pas dire ses intentions, lui demande des délais et se dit la victime des arrangements de sa mère : « […] vous êtes un petit garçon bien obéissant18 », lui rétorque-t-elle.
Ce n’est pas à sa mère qu’il obéit, c’est à son amour secret pour Hortense, amour qu’il a honte de reconnaître et qu’il n’a pas le cynisme de trahir. Mais il est de tout le théâtre de Marivaux le seul personnage principal masculin qui ait une mère. La Marquise a quelque ressemblance avec ces Mme Argante que Marivaux fait apparaître dans ses comédies italiennes depuis L’École des mères ; son amour maternel est aveugle, à moins que son fils n’ait jamais osé parler devant elle en petit-maître, car elle croit qu’il « n’a nulle part à de pareilles extravagances19 » ; elle est indiscrète quand elle interroge Marton, quand elle essaie de faire intervenir Dorante ; tyrannique, quand elle déshérite son fils parce qu’il résiste à un mariage sur lequel elle ne l’avait pas d’abord consulté ; et faible et contradictoire, puisqu’elle finit par accepter l’idée extravagante et déplorable de son mariage avec Dorimène. Il est tentant aussi de voir quelque analogie entre Rosimond et les Angélique, Araminte, Constance20 dont les rapports avec leurs mères vont de l’opposition affectueuse à la rébellion ouverte. À côté des petits-maîtres sauvages (dont Van Effen dit qu’ils « mettent le bon air dans une souveraine brutalité21 »), il y avait les petits-maîtres efféminés, ceux qui, selon Le Spectateur anglais bien connu de Marivaux, « ne sont pas faits pour les emplois mâles » et « se voient souvent exposés aux vapeurs aussi bien que les Dames22 ». Sans nous aventurer dans une explication pseudo-psychanalytique de ce qui n’était qu’une attitude dictée par la mode, nous pouvons penser que Rosimond, même s’il a un « rang » et du « crédit à la cour23 », est encore trop jeune pour avoir l’autonomie morale et la connaissance de soi qui auraient fait de lui un homme.
C’est en fonction du caractère ainsi posé que sont conçus les autres personnages : les parents, la Marquise mère de Rosimond et le Comte père d’Hortense, représentant le bon sens, la prudence, alarmés devant la jeunesse désordonnée, mais capables d’indulgence, sinon de compréhension (à Hortense, qui convient que Rosimond est aimable, mais objecte qu’il a « bien de la jeunesse dans l’esprit », le Comte répond : « Et à quel âge voulez-vous qu’on l’ait jeune24 ? ») ; Hortense elle-même, un peu en retrait, inquiète de ne pouvoir faire tomber le masque derrière lequel elle devine un « honnête homme », et se demandant25 si elle a raison de poursuivre une épreuve périlleuse dont l’issue pourrait être une rupture avec un homme qu’elle aime ou le mariage avec un ridicule ; Dorante et Dorimène, dont nous avons dit le rôle ; les domestiques enfin, actifs, intelligents, vrais meneurs du jeu, Marton surtout qui pousse sa maîtresse à persévérer dans sa manœuvre et lui force presque la main, Marton, la suivante la plus spirituelle et la mieux disante qu’ait créée Marivaux : c’est à Marton d’abord que Rosimond avoue son amour pour Hortense, ce sont les domestiques qui l’amènent enfin à la raison, dans les scènes VIII et IX de l’acte III, et qui rendent possible son long transport de repentir de la scène X. Ce transport ainsi préparé n’est nullement invraisemblable, mais sa violence, son lyrisme, le renoncement, la contrition, l’humiliation qu’il fait éclater seraient aussi bien à leur place dans la bouche de celles qu’on appelle « les jeunes filles de Marivaux »…
La pièce est méticuleusement construite, mais le caractère de Rosimond, incertain sur lui-même, ballotté entre des penchants contradictoires, interdisait les grands effets de théâtre, sauf au dénouement. L’action semble ne pas avancer, et pourtant l’étau se resserre sur Rosimond de scène en scène ; son mariage absurde avec Dorimène devient de plus en plus inévitable, du fait de sa propre vanité d’abord, puis de la réparation d’honneur que réclame Dorimène, puis de l’impatience qui arrache à Hortense excédée des paroles extrêmement dures pour Rosimond, enfin de l’accord donné par le Comte au mariage de sa fille avec Dorante. Si l’on compare Le Petit-maître corrigé au Glorieux, dont Marivaux s’est certainement souvenu, si même il n’a pas songé à opposer sa pièce à celle de Destouches, on est frappé par la sobriété de l’intrigue et la densité des répliques apparemment les plus simples.
HENRI COULET
ET MICHEL GILOT
1. Marivaux, Théâtre complet, éd. F. Deloffre, Classiques Garnier, 1968, t. II, p. 157.
2. Ibid., p. 156.
3. Œuvres inédites de Piron (prose et vers) accompagnées de lettres également inédites, adressées à Piron par Mlles Quinault et de Bar publiées par Honoré Bonhomme, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1859, p. 119-121.
6. Marivaux : Le Petit-maître corrigé, texte publié avec introduction et commentaire par Frédéric Deloffre, Genève-Lille, Droz et Giard, 1955, p. 127.
7. Philippe Laroch, Petits-maîtres et roués, Évolution de la notion de libertinage dans le roman français du XVIIIe siècle, Québec, Les Presses de l’université Laval, Québec, 1979, p. 157.
9. Crébillon fils, Lettres de la duchesse de*** au duc de***, lettre XXVII, citée par P. Laroch, Petits-maîtres et roués […], p. 64, n. 27.
12. Du côté de chez Swann, « Combray ».
20. Angélique dans L’École des mères, La Mère confidente, L’Épreuve, Les Acteurs de bonne foi ; Araminte dans Les Fausses Confidences ; Constance dans La Joie imprévue.
21. Van Effen : Le Misanthrope, VIe discours (réédition, La Haye, 1726, t. I, p. 43).
22. Le Spectateur ou le Socrate moderne, traduit de l’anglais, XXIIIe discours (rééd. Robustel, Paris, 1754, t. VI, p. 174).