Notes
1. Voir la préface aux Contes de Perrault, GF-Flammarion, « Étonnants Classiques », 2007.
2. Voir chronologie, p. 15.
3. Voir dossier, p. 88.
4. Voir p. 45 et suivantes.
5. Voir Apulée, Amour et Psyché, GF-Flammarion, « Étonnants Classiques », 1998.
1. Bienséance : conduite sociale en accord avec les convenances, usages à respecter.
2. Cet ouvrage sera réédité vingt-sept fois.
1. De qualité : de condition noble.
2. Perdit son bien : perdit sa fortune.
3. Amants : amoureux, soupirants.
4. Quand je pleurerais : même si je pleurais, j’aurais beau pleurer.
5. Tout l’ouvrage : toutes les tâches ménagères.
6. On lui marquait : on lui faisait savoir.
7. À la fin : enfin.
8. Palatines : fourrures couvrant le cou et les épaules des femmes. C’est la princesse Palatine, Anne de Gonzague, qui mit cet accessoire à la mode. Par analogie, « palatine » a désigné les ornements que portent les femmes autour du cou.
9. Bagatelles : objets de peu de valeur et de peu d’utilité.
10. Trente milles : le mille est une mesure anglaise équivalant à 1 609 mètres. Peut-être est-ce là un indice que le conte fut tout d’abord destiné à de jeunes Anglaises. La « lieue » (environ quatre kilomètres) était l’unité française utilisée le plus fréquemment à la même époque.
11. Viande : du latin vivenda, ce qui sert à vivre ; d’où également « vivres » (provisions). Le mot a ici le sens général de « nourriture ».
12. Gâté : sali, taché.
13. Des berceaux de fleurs : fleurs disposées en voûte au-dessus d’un passage.
14. Du chocolat : boisson rare et prisée au XVIIIe siècle, le chocolat était encore assimilé à un produit médicinal.
15. Le bonhomme n’avait pas dessein : le bonhomme n’avait pas l’intention.
16. Ajustements : arrangements de la toilette, de l’habillement.
17. Furie : colère, rage. Dans la mythologie romaine, les Furies étaient les trois divinités des Enfers chargées d’exercer sur les criminels la vengeance divine.
18. Ruelle : espace libre entre le lit et le mur ou entre deux lits.
19. Il résolut : il décida.
20. Le cheval fut tout seul à l’écurie : le cheval alla tout seul à l’écurie.
21. Bonne chère : bon repas ; de cara qui, en latin, signifie « visage », d’où « faire bonne chère » : montrer un joyeux visage, ce qui, par glissement de sens, a désigné d’abord l’idée d’accueillir quelqu’un aimablement en lui offrant un bon dîner, puis l’idée du repas en général.
22. Je vous suis bien obligé : je vous suis reconnaissant.
23. Adieu : au revoir.
24. Ils furent se coucher : ils allèrent se coucher.
25. Elle se recommanda à Dieu : elle demanda dans ses prières la protection de Dieu.
1. Magnificence : splendeur, éclat.
2. Une telle provision : une si importante réserve (de distractions).
3. Dîner : repas de midi.
4. Quoiqu’elle ne vît personne : allusion à L’Âne d’or d’Apulée (voir présentation, p. 12).
5. Je n’ai point d’esprit : je n’ai ni intelligence ni humour, je ne sais pas briller dans la conversation.
6. Compassion : pitié.
7. L’entretenait : conversait avec elle.
8. Montre : au XVIIIe siècle, petite horloge portative.
9. Que cela arrivera jamais : que cela arrivera un jour.
10. Souffrez : permettez.
11. Transports : manifestations violentes de la passion ; ici, les effusions, longues embrassades de l’amour filial.
12. Serrer : ranger.
13. Plus beau que l’Amour : allusion à Amour ou Cupidon, le fils de Vénus.
14. Enchantement : charme, sortilège.
15. Mesdemoiselles : la fée appelle les sœurs « mesdemoiselles » car on nommait ainsi des femmes non titrées, qu’elles soient mariées ou non.
16. Malice : ici, au sens fort de méchanceté.
17. Conversion : transformation.
18. Conte recueilli par Mlle A. de Felice en 1944 auprès de Jeanne Meiraud, quarante et un ans, native de Fromental, dans la Creuse. Ce conte a d’abord été noté en patois, puis la conteuse l’a traduit elle-même en français.
1. Conte recueilli en décembre 1949 et décembre 1950 auprès de Marie Arnaud, alors âgée de soixante-trois ans et demeurant à Fougax-et-Barrineuf (Ariège).
1. Recouvrer la vue : retrouver la vue.
2. Pénitence : punition imposée pour expier une faute.
3. Conte collecté par F.-M. Luzel auprès de Barbe Tassel au bourg de Plonaret en 1869. François-Marie Luzel (1821-1895) fait partie de cette génération de folkloristes qui, à la fin du XIXe siècle, se mirent à recueillir méthodiquement contes et récits. Il naît en 1821 à Plouaret, près de Lannion (Côtes-d’Armor). Il exerce tour à tour les fonctions de professeur, de journaliste et d’archiviste du Finistère. Il collecte de nombreux contes en Basse-Bretagne. L’écrivain Ernest Renan, avec lequel il entretint une longue correspondance, évoque son ami dans un court passage de ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse (1883) : « Luzel sera, j’espère, le Pausanias de ces petites chapelles locales et fixera par écrit toute cette magnifique légende [celle de saint Ronan], à la veille de se perdre. »
1. Galant : homme qui aime faire la cour aux femmes. Vient de galer qui, en ancien français veut dire s’amuser.
2. Douet : le lavoir.
3. Lavandières : femmes qui lavent le linge à la main. C’est un motif fréquent dans les contes populaires bretons. Ici, les lavandières font partie du monde obscur auquel appartient aussi l’homme-poulain. En Bretagne, les lavandières de la nuit sont des apparitions fort connues, contraintes de laver sans répit en punition d’une faute passée (l’infanticide par exemple).
4. Nuptiale : relative aux noces, à la célébration du mariage.
5. Avec grande pompe : avec faste et luxe.
6. À toutes les buées : à toutes les lessives.
7. Conte lorrain collecté par Emmanuel Cosquin (1841-1919). Ce folkloriste fut un érudit qui écrivit des études comparatives sur les contes populaires. Son grand œuvre est l’ouvrage intitulé Les Contes populaires de Lorraine (1886) qui sont pour la France l’équivalent des Contes des frères Grimm pour l’Allemagne.
1. Féés : c’est-à-dire enchantés (participe passé du verbe féer).
2. Le lai de Marie de France (seconde moitié du XIIe siècle) intitulé Le Bisclavret peut être mis en parallèle. Voir Marie de France, Lais, GF-Flammarion, « Étonnants Classiques », 1996.
1. Onirique vient du mot grec onos, qui signifie rêve.
1. Nymphe : déesse de rang inférieur qui habitait les bois, les montagnes, les fleuves, la mer, les rivières.
1. Carquois : étui destiné à contenir les flèches d’un archer.
2. Phœbus : autre nom d’Apollon.
3. Artémis : déesse grecque de la chasse et de la nature. Diane chez les Romains.
1. La fille du Pénée : il s’agit donc bien de Daphné. Le Pénée est un fleuve grec qui traverse toute la Thessalie.
2. Cithare : dans l’Antiquité, lyre munie d’une grande caisse de résonance.
3. Le Capitole : une des sept collines de Rome, où se trouvait le temple de Jupiter.
4. Demeure d’Auguste : devant la maison d’Auguste, sur le Palatin, s’élevaient deux lauriers, encadrant la porte, au-dessus de laquelle était fixée la couronne civique de chêne décernée au prince.
5. Pæan : surnom d’Apollon, considéré comme dieu sauveur et secourable. Le péan était aussi un hymne en l’honneur du dieu.
6. Cette légende ne semble pas avoir de sources antérieures à Ovide : elle serait donc de son invention.
1. Les pénates : à l’origine, dieux domestiques protecteurs de la cité ou du foyer chez les anciens Romains. Au sens figuré, le mot a pris le sens de demeure.
2. Tapis grossier : tapis d’une facture peu raffinée.
3. La coutume de s’étendre sur un lit pour le repas du soir (cena) fut introduite dans la haute société à la fin du IIe siècle av. J.-C.
4. Cratère : grand vase à deux anses dans lequel les Romains mélangeaient l’eau et le vin.
5. Notre requête : notre demande.
6. La pratique funéraire du bûcher était en usage chez les Romains fortunés au temps de l’Empire.
7. Degrés : marches ; de gradus en latin : « pas », « marche d’un escalier ».
8. L’un des arbres est un chêne, arbre de Jupiter ; l’autre est un tilleul, symbole de la fidélité.
1. Frères de lait : enfants nés dans des familles différentes mais nourris avec le lait de la même nourrice. Ce confident de prince Chéri est un mauvais conseiller qui flatte son orgueil.
2. Crimes : au sens de fautes.
3. S’amender : se corriger.
4. Engager votre foi : votre parole.
5. Furie, plus sorcière que fée, doit son nom aux trois divinités infernales qui étaient chargées d’exécuter les décrets de la vengeance divine.
1. Je vous suis bien obligé : je vous suis reconnaissant.
2. Voir Perrault, Contes, op. cit.