Pour un plan plus détaillé, reportez-vous (Cliquez ici)
Les collections de peinture européenne de la National Gallery s’étalent sur huit siècles.
Le vénérable Museum of Natural History a peu changé depuis son ouverture, au milieu du XIXe siècle.
Dédié à l’histoire irlandaise, le National Museum of Ireland – Archaeology renferme des trésors fascinants.
Une soirée placée sous le signe de la musique et de la bière chez O’Donoghue’s, un pub typique.
Des restaurants cultivent ici l’excellence de la scène gastronomique, tel Patrick Guilbaud, avec ses deux étoiles au Michelin.
Merrion Square est un quartier datant du XVIIIe siècle, le mieux préservé de la ville. Les imposants édifices néoclassiques qui jalonnent ses rues georgiennes abritent des collections nationales d’art, d’histoire et d’histoire naturelle. Selon votre degré d’intérêt et votre désir d’immersion, vous pourrez aussi bien y consacrer une demi-journée, qu’un jour entier ou juste quelques heures.
Attardez-vous devant les résidences privées des abords de Merrion Square et de Fitzwilliam Square. De nombreuses plaques commémoratives y rappellent que de grands noms, tels qu’Oscar Wilde et William Butler Yeats, vécurent derrière ces portes colorées.
Le quartier héberge aussi les bureaux des entreprises les plus importantes du pays. Sitôt qu’il y a un peu de soleil, leurs employés affluent dans les jardins ou s’installent sur un banc au bord du Grand Canal. En sortant du travail, ils se rendent dans les vénérables pubs de Baggot Street et Merrion Row pour y boire une pinte dans une ambiance conviviale. Merrion Square compte également son lot de restaurants chics, dont certaines des meilleures adresses de Dublin pour dîner.
Art La collection Jack B. Yeats, de la National Gallery, en séduira plus d’un. La Royal Hibernian Academy a mis en place d’excellentes expositions d’art contemporain. Pour ne pas vous ruiner, allez voir les œuvres de qualité exposées le week-end le long des grilles de Merrion Square.
Bière Mêlez-vous aux personnalités de Dublin dans les pubs les plus emblématiques de la ville : Toner’s et Doheny & Nesbitt’s figurent parmi les bars prisés du quartier, tandis qu’O’Donoghue’s, sur Merrion Row, est unique en son genre.
Gastronomie Les critiques culinaires tiennent le Patrick Guilbaud pour le meilleur restaurant du pays. Il dispute ce titre à d’autres adresses, comme L’Ecrivain. Vous pourrez aussi prendre un brunch chez Etto ou Coburg Brasserie.
Bus La plupart des bus qui traversent la ville s’arrêtent à proximité.
Train L’arrêt de DART le plus proche est la gare de Pearse Street, sortie Westland Row.
À pied Merrion Square est à moins de 500 m de St Stephen’s Green (et de Grafton Street).
Comme tous les ans, la collection Vaughan des aquarelles de William Turner est exposée à la National Gallery en janvier. Ne passez pas à côté de la délicatesse et de la beauté de ces chefs-d’œuvre.
Yeats Room, National Gallery
Le Trésor, National Museum of Ireland – Archeology
Royal Hibernian Academy (RHA) Galerie Gallagher
ANTON_IVANOV/SHUTTERSTOCK ©
Le quartier de Merrion Square abrite, sous un même pavillon national, les musées et les institutions culturelles les plus importants du pays. Parmi eux, le Musée national d’Irlande – Archéologie renferme une impressionnante collection d’objets datant de l’âge du bronze et de l’âge du fer ainsi que de saisissants exemples de ferronnerie celtique et de reliques préhistoriques ou d’époque viking.
La broche de Tara
Le calice d’Ardagh
La trompette de guerre de Loughnasade
L’exposition Kingship and Sacrifice (Royauté et sacrifice)
Plan (Cliquez ici), A3
Kildare St
entrée libre
10h-17h mar-sam, 14h-17h dim
ts ceux du centre-ville
Le “Trésor” (“Treasury”) est la galerie la plus célèbre du musée. Elle renferme, entre autres objets anciens, deux pièces majeures : le calice d’Ardagh et la broche de Tara. Datant du XIIe siècle, le calice d’Ardagh est fait d’or, d’argent, de bronze, de cuivre, de laiton et de plomb. Tenu pour le plus bel exemple d’orfèvrerie celtique insulaire jamais mis au jour, il est haut de 17,8 cm pour un diamètre de 24,2 cm. Non moins fameuse, la broche de Tara a été conçue autour de 700, principalement à partir de bronze mais aussi d’or, d’argent, de verre, de cuivre, d’émail et de perles. Elle servait de fermoir à une cape. Découverte sur une plage de Bettystown, dans le comté de Meath, en 1850, elle se retrouva ensuite chez un marchand d’art qui lui donna son nom, en hommage à la colline de Tara, siège des rois d’Irlande du haut Moyen Âge. Cette trouvaille a, en son temps, ravivé un intérêt pour les bijoux celtiques qui perdure à ce jour. Cette exposition permanente met en valeur maints objets montrant l’Irlande ancienne sous un jour marqué d’érudition et de spiritualité.
L’exposition Ór – Ireland’s Gold présente de superbes bijoux et objets décoratifs créés par des artisans celtes de l’âge du bronze et du fer. Mentionnons notamment le Broighter Hoard (trésor de Broighter), lequel comprend, entre autres pièces, un large collier en or datant du 1er siècle av. J.-C., d’un travail d’une finesse sans égale pour l’époque, ainsi qu’un délicat bateau miniature en or. Vous y découvrirez aussi la somptueuse trompette de guerre de Loughnashade, en bronze, également du 1er siècle av. J.-C. Longue de 1,86 m elle est faite d’un assemblage de feuilles de bronze à l’embouchure finement ornementée. Le son de cet instrument, sans doute proche de celui d’un carnyx gaulois, rappellerait celui d’un didjeridoo australien. Le long du mur, vous apercevrez une pirogue en bois longue de 15 m, immergée voici quelque 4 000 ans et retrouvée préservée par la tourbe.
Le point d’orgue du musée est sa collection “Kingship and Sacrifice” qui met en valeur des dépouilles datant de l’âge du fer. Ces quatre corps, exhumés de tourbières, affichent différents états de conservation, parfois frappants, et l’on aperçoit, ici ou là, une mèche de cheveux, le galbe d’une jambe ou des ongles encore intacts… Or, ce sont surtout les conditions entourant la mort – ritualisée et particulièrement pénible – de ces individus qui retiennent l’attention : les chercheurs pensent en effet que ces défunts auraient été des figures importantes de leur époque, sacrifiés à des fins propitiatoires.
Si vous avez encore soif d’histoire, rejoignez, à l’étage, les galeries Medieval Ireland 1150-1550, Viking Age Ireland – exposition des objets mis au jour à la faveur des fouilles menées à Wood Quay, entre la cathédrale Christ Church et la Liffey – et notre préférée, la galerie Clothes from Bogs in Ireland, une collection d’habits en laine des XVIe et XVIIe siècles retrouvés dans des tourbières.
La collection permanente de ce musée compte, entre autres, une superbe toile du Caravage et une salle remplie d’œuvres du peintre irlandais le plus influent, Jack B. Yeats. La National Gallery est passée d’un catalogue initial de 125 toiles à plus de 13 000 œuvres aujourd’hui. Provenant principalement de legs, la collection comprend des peintures à l’huile, des aquarelles, des croquis, des lithographies et des sculptures.
La salle Yeats
L’Arrestation du Christ (le Caravage)
Femme écrivant une lettre (Vermeer)
La collection Vaughan
Plan (Cliquez ici), B2
West Merrion Square
entrée libre 9h15-17h30 lun-mer, ven et sam, 9h15-20h30 jeu, 11h-17h30 dim
4, 7, 8, 46A depuis le centre-ville
Le bâtiment a été conçu par Francis Fowke (1823-1965), l’architecte du Victoria & Albert Museum de Londres. Il est divisé en quatre ailes : la section d’origine, Dargan Wing, la Milltown Wing (1899-1903), la Beit Wing (1964-1968) et la Millennium Wing (2002). Les œuvres y sont présentées par périodes, mouvements, géographie et thèmes. De grands travaux de rénovation ont eu lieu en 2016.
Ce fonds intègre des œuvres allant du XIVe au XXe siècle, balayant tous les grands mouvements artistiques européens.
L’accent est mis sur les toiles irlandaises, dont celles des peintres William Orpen (Sunlight), Roderic O’Conor (Reclining Nude et Young Breton Girl) et Paul Henry (The Potato Diggers). L’artiste incontournable reste toutefois Jack B. Yeats. La Yeats Room expose plus d’une trentaine des œuvres de ce peintre impressionniste unique en son genre. Parmi ses toiles les plus intéressantes figurent The Liffey Swim, Men of Destiny et Above the Fair.
La pièce-maîtresse de la collection du musée est un sublime tableau du peintre italien le Caravage, l’Arrestation du Christ, sur lequel le maître incontesté de la lumière s’est représenté tout à droite, une lanterne à la main. Autour de ce chef-d’œuvre se trouvent des toiles de Fra Angelico, de Titien et du Tintoret. Face à la toile du Caravage, sur le mur opposé, repose un tableau de Van Dyck, Garçon génois sur une terrasse. Des maîtres hollandais et flamands sont aussi exposés dans la salle, dont un tableau de Vermeer, Femme écrivant une lettre et sa servante, lequel fut volé, en 1986, par Martin Cahill (mort en 1994), gangster dublinois – John Boorman tira un film de sa vie, Le Général (1998) –, et récupéré en 1993.
La section française compte un célèbre tableau du XIXe siècle Les Glaneuses, de Jules Breton ainsi que des œuvres de Monet, Degas, Pissarro et Delacroix. Du côté espagnol, on trouve une peinture de Picasso, Nature morte à la mandoline, mais aussi des toiles de Goya et du Greco et même un premier tableau de Velàzquez. Il y a aussi une petite section dédiée à des œuvres britanniques de Reynolds, Hogarth et Gainsborough (The Cottage Girl).
Tous les hivers, en janvier, a lieu une exposition majeure de la National Gallery : celle de la collection Vaughan, laquelle compte 35 aquarelles de William Turner dont la beauté s’apprécie à son meilleur sous la lumière hivernale.
La plus prestigieuse institution culturelle d’Irlande est le National Museum, dont la section la plus importante en est la partie originelle, qui occupe ce bel édifice de style néoclassique (ou palladien victorien), conçu par sir Thomas Newenham Deane et achevé en 1890. Le musée est coincé entre l’entrée arrière de la Leinster House – le Parlement irlandais – et un bâtiment quelconque des années 1960, aussi peut-on facilement passer devant sans le voir. Or ses salles, assez exiguës, renferment la plus importante collection d’artefacts en or de l’âge de la pierre et du bronze en Europe, ainsi que l’extraordinaire Trésor. Vous y verrez ainsi le calice d’Ardagh et la délicate broche de Tara. Parmi toutes ces merveilles, repérez le collier d’or de Broighter et la trompette de guerre de Loughnashade, deux fabuleux exemples d’art celtique. Enfin, ne manquez pas la croix de Cong, créée après les autres pièces mais non moins somptueuse.
Lorsque vous découvrirez ces trésors – tous créés après l’introduction, au Ve siècle, du christianisme dans l’île –souvenez-vous qu’ils furent façonnés au moyen d’outils rudimentaires.
Des fouilles archéologiques menées à Dublin entre 1961 et 1981 ont mis au jour une ville et des cimetières vikings le long des berges de la Liffey. Les tombes recelaient des armes, telles que des épées et des poignards, ainsi que des bijoux et des objets personnels. Les outils d’artisans, poids et balances, lingots et pièces en argent témoignent de ce que les Vikings, loin de ne vivre que de pillages, étaient aussi des commerçants. Ces artefacts font désormais partie de la collection du National Museum.
Plan rapproché sur les pages suivantes
L’élégant jardin de Merrion Square date de 1762. C’est le square le plus prestigieux de Dublin, avec ses pelouses bien tondues et de superbes parterres de fleurs. Il est entouré de somptueuses maisons georgiennes aux portes colorées et surplombées d’impostes en forme de paon. Il donne sur la National Gallery, Leinster House et le Museum of Natural History.
La statue d’Oscar Wilde
Les portes colorées des maisons georgiennes
Les impostes en forme de paon au-dessus des portes
Plan (Cliquez ici), C3
aube-crépuscule
ts ceux du centre-ville
Dans le coin nord-ouest du jardin trône une statue extravagante d’Oscar Wilde. L’écrivain et dramaturge a grandi au numéro 1 de Merrion Square North, la première demeure construite autour du square, en 1762. Du temps où sa famille y résidait, sa mère, lady “Speranza” Wilde, y tenait un salon très renommé. On ne peut toutefois pas visiter les lieux. Restaurée, la maison n’est accessible qu’aux étudiants de l’American College Dublin. Il faut donc se contenter de la statue, laquelle représente l’écrivain vêtu de son habituelle veste d’intérieur, affalé sur un rocher. Wilde semble contempler son ancienne maison ; l’expression de son visage, à la fois heureuse et maussade, reflète la dualité qui habite les hommes et qu’il a su mettre en évidence dans son œuvre. Une petite statue verdie, posée non loin sur un socle représente, accroupie, son épouse (Constance Wilde) nue et enceinte, jetant un regard par-dessus son épaule.
Côté ouest du square, le mémorial national (24h/24) est une sculpture de Brian King. Dans la structure, une pyramide de pierre et de verre, se tiennent quatre personnages en bronze, lesquels représentent les Forces de défense irlandaises protégeant la flamme éternelle. Au milieu du parc se trouve une sculpture en forme de chaise de bouffon, à la mémoire de Dermot Morgan, acteur principal de la série britannico-irlandaise populaire Father Ted (1995-1998).
Malgré son calme apparent, tout n’a pas toujours été rose à Merrion Square. Pendant la Grande Famine, des indigents campaient sur ses pelouses, vivant de la soupe populaire distribuée ici. Après l’indépendance, le gouvernement de l’État libre d’Irlande tenait Merrion Square pour un symbole de la domination britannique. Il était prévu de le raser et de le réaménager, mais ce projet fut mis en suspens du fait de la Seconde Guerre mondiale, puis abandonné. En 1972, après la mort de 13 civils à Derry, lors du Bloody Sunday, une foule en colère de quelque 20 000 personnes se rassembla devant l’ambassade du Royaume-Uni, au numéro 39 de Merrion Square East. Ils incendièrent l’édifice (l’ambassade se trouve désormais à Ballsbridge).
Dublin n’a toutefois pas connu de destructions du seul fait de vandales, de terroristes ou de manifestants. Dans le passé, East Merrion Square donnait sur Lower Fitzwilliam Street, la plus longue rue de maisons de style georgien en Europe. Or, en 1961, l’entreprise Electricity Supply Board (ESB) démolit 16 de ces demeures pour bâtir à la place un immeuble de bureaux – une infamie de plus, dans la frénésie de destructions qui marqua la capitale pendant la seconde moitié du XXe siècle. Hébergé dans une maison georgienne (préservée, elle), le Royal Institute of the Architects of Ireland, organise souvent des expositions.
NATIONAL MUSEUM OF IRELAND – ARCHAEOLOGY MUSÉE
Voir.
NATIONAL GALLERY MUSÉE
Voir.
MERRION SQUARE JARDIN
Voir.
MUSEUM OF NATURAL HISTORY MUSÉE
Plan (Cliquez ici) (National Museum of Ireland – Natural History ; www.museum.ie ; Upper Merrion St ; 10h-17h mar-sam, 14h-17h dim ; 7, 44 depuis le centre). Quelque peu poussiéreux et réellement captivant, ce musée donne un bel aperçu de la période victorienne et de l’enthousiasme scientifique de l’époque, avec sa gigantesque collection d’animaux empaillés. Il semble n’avoir quasiment pas changé depuis son ouverture, en 1857, par le célèbre explorateur et missionnaire écossais David Livingstone, qui périt au fin fond de l’Afrique quelque seize ans plus tard.
L’Irish Room au rez-de-chaussée est remplie de mammifères, de créatures marines, d’oiseaux et de papillons (autant de spécimens de l’île), dont le squelette d’un gigantesque élan irlandais (Megaloceros) vieux de 10 000 ans. La World Animals Collection, distribuée sur trois étages, a pour pièce maîtresse un squelette long de 20 m d’un rorqual commun échoué sur une plage du comté de Sligo. Au premier étage, sont exposés en rang des squelettes d’orangs-outans, de chimpanzés, de gorilles et d’humains.
Plus récente, la Discovery Zone permet aux visiteurs de mener leurs propres explorations en maniant des animaux empaillés et en fouillant dans des tiroirs. Parmi les autres curiosités à ne pas manquer : un tigre de Tasmanie (marsupial australien dont l’espèce s’éteignit, du fait de l’homme, au siècle dernier) ; un panda géant de Chine et plusieurs rhinocéros d’Afrique et d’Asie. La superbe Blaschka Collection expose des créatures marines en verre, détaillées au point de pouvoir passer pour vraies.
LEINSTER HOUSE ÉDIFICE REMARQUABLE
Plan (Cliquez ici) (Oireachtas Éireann ; 01-618 3271 ; www.oireachtas.ie ; Kildare St ; galerie d’observation 14h30-20h30 mar, 10h30-20h30 mer, 10h30-17h30 jeu nov-mai ; ts ceux du centre-ville). Ici, se réunit l’Oireachtas (Parlement). Ce grand hôtel particulier de style palladien a été construit pour James Fitzgerald, duc de Leinster et comte de Kildare par Richard Cassels entre 1745 et 1748. Des visites guidées gratuites (Plan (Cliquez ici) ; www.oireachtas.ie ; Kildare St ; 10h30, 11h30, 14h30 et 15h30 lun-ven ; ts ceux du centre-ville) peuvent être réservées à l’avance en période de session parlementaire (mais non quand l’assemblée s’y tient). Vous pourrez toutefois obtenir des billets pour accéder à la galerie d’observation à la faveur de certaines séances.
La façade côté Kildare Street a inspiré l’architecte irlandais James Hoban pour la Maison-Blanche tandis que du côté Merrion Square, on dirait une maison de campagne. L’obélisque devant l’édifice est dédié à Arthur Griffith, Michael Collins et Kevin O’Higgins, les pères de l’indépendance irlandaise.
Le premier gouvernement de l’État libre d’Irlande s’est installé dans la Leinster House dès 1922. Le Dáil (chambre basse) et le Seanad (sénat ou chambre haute) y siègent encore pour débattre des affaires du pays. Les 60 membres du Seanad se réunissent dans un salon de l’aile nord du bâtiment, dans un calme relatif. En revanche, quand les 166 parlementaires du Dáil se retrouvent dans l’ancien amphithéâtre, ajouté au bâtiment en 1897, il arrive que les débats soient autrement houleux. Le Parlement siège 90 jours par an.
Le dimanche, les grilles en fer de Merrion Square se transforment en galerie d’art en plein air. Ce marché d’art (Plan (Cliquez ici) ; www.merrionart.com ; Merrion Sq ; 10h-crépuscule dim ; ts ceux du centre-ville) expose les œuvres de quelque 150 artistes, principalement des peintres du dimanche (certains au demeurant talentueux), portés sur les paysages et les natures mortes.
BÂTIMENTS GOUVERNEMENTAUX ÉDIFICE REMARQUABLE
Plan (Cliquez ici) (Government Buildings, www.taoiseach.gov.ie ; Upper Merrion St ; visites guidées ttes les heures 10h30-13h30 sam ; 7, 44 depuis le centre). Cet édifice édouardien est le dernier à avoir été (presque) achevé par les Britanniques avant leur départ. Abritant d’abord, à compter de 1911, le Royal College of Science, il fut ensuite rénové à grands frais et occupé à partir de 1989 par le Taoiseach (Premier ministre) d’alors, Charles Haughey, et son gouvernement.
Des visites guidées gratuites de 40 minutes permettent de découvrir le bureau du Taoiseach, la Cabinet Room, l’escalier d’honneur et ses magnifiques vitraux – conçus par Evie Hone (1894-1955) pour la Foire internationale de New York de 1939 – et de nombreuses œuvres et objets d’artisanat irlandais. Vous pourrez obtenir des billets à partir de 9h30 le jour de votre visite à la National Gallery, entrée côté Clare Street.
ROYAL HIBERNIAN ACADEMY (RHA) GALERIE GALLAGHER GALERIE
Plan (Cliquez ici) (01-661 2558 ; www.rhagallery.ie ; 15 Ely Pl ; 11h-17h lun, mar et jeu-sam, 11h-20h mer, 12h-17h dim ; 10, 11, 13B, 51X depuis le centre). Cette grande galerie bien éclairée, située à l’extrémité d’une rue georgienne tranquille, est l’espace d’exposition le plus prestigieux d’Irlande en matière d’art moderne et contemporain. Les expositions sont souvent de très bonne qualité et méritent le détour.
L’Exposition annuelle dévoile, chaque mois de mai, le travail d’artistes désignés par un comité composé de membres de l’Académie (facilement identifiables à leur toge). Y figurent aussi bien des talents confirmés que des amateurs, ou d’inclassables nouveaux venus.
NATIONAL LIBRARY MONUMENT HISTORIQUE
Plan (Cliquez ici) (www.nli.ie ; Kildare St ; 9h30-19h45 lun-mer, 9h30-16h45 jeu-ven, 9h30-12h45 sam ; ts ceux du centre). La Bibliothèque nationale a été construite entre 1884 et 1890 par sir Thomas Newenham Deane, dans la veine du National Museum of Ireland – Archaeology. Sa vaste collection comprend manuscrits anciens, éditions originales et cartes. Certaines salles de la bibliothèque sont ouvertes au public, notamment la salle de lecture, coiffée d’un dôme, où Stephen Dedalus, dans l’Ulysse de James Joyce, expose ses thèses sur Shakespeare. On y trouve également un service de conseil en généalogie (01-603 0256 ; 9h30-17h lun-mer, jusqu’à 16h45 jeu et ven) au deuxième étage.
Les amateurs de photographie pourront se rendre à la National Photographic Archive, dans Temple Bar, une annexe de la bibliothèque. Munissez-vous au préalable d’un “reader’s ticket” auprès du bureau prévu à cet effet dans le bâtiment principal.
FITZWILLIAM SQUARE JARDIN
Plan (Cliquez ici) (fermé au public ; 10, 11, 13B, 46A depuis le centre). Voici, achevé en 1825, le plus petit square georgien de Dublin. William Dargan (1799-1867), qui fut l’ingénieur de la première ligne de chemin de fer irlandaise et le fondateur de la National Gallery, vivait au numéro 2. L’artiste Jack B. Yeats (1871-1957), lui, résidait au numéro 18. Depuis 2017, l’endroit accueille en été un marché de plus d’une dizaine d’étals.
Il s’agit du seul square de Dublin dont l’accès à la partie centrale demeure réservé aux riverains. Vous remarquerez au sol les trappes à charbon datant des XVIIIe et XIXe siècles. Désormais, le square est jalonné d’officines de professions libérales.
HUGUENOT CEMETERY CIMETIÉRE
Plan (Cliquez ici) (St Stephen’s Green ; fermé au public ; ts ceux du centre-ville). Ce petit cimetière huguenot a été créé en 1693 par des réfugiés protestants français (Cliquez ici). Il est fermé au public mais vous pourrez apercevoir les tombes à travers les grilles. Parmi les 239 noms de famille, figure celui de “Becquett” associé à l’écrivain Samuel Beckett.
DÉPART KILDARE ST
ARRIVÉE NATIONAL GALLERY
DISTANCE 1,7 KM DURÉE 1 HEURE
Dublin est la ville de l’architecture georgienne par excellence, avec un très grand nombre d’édifices bâtis entre 1720 et 1814. Ce style architectural eut un tel impact sur la cité qu’il fit des émules pendant plus d’un siècle.
Commencez votre promenade à l’extrémité nord de Kildare Street, face à l’enceinte de Trinity College. Le nom de cette rue renvoie à James Fitzgerald, duc de Leinster et comte de Kildare, qui, défiant les conventions du XVIIIe siècle, décida de construire son hôtel particulier au sud de la Liffey, loin des élégants quartiers du nord où vivaient ses pairs aristocrates. Il avait vu juste en prédisant : “où que j’aille, la bonne société suivra”. Un siècle plus tard, Kildare St foisonnait déjà de somptueuses demeures.
En commençant à remonter la rue, remarquez sur votre gauche le bâtiment de l’ancien Kildare Street Lords Club. Celui-ci, fondé en 1782, était célèbre pour ses membres issus de l’aristocratie, amateurs de bon vin et de jeux de cartes. L’édifice d’origine en a été remplacé, en 1860, par l’actuel, de style néobyzantin, conçu par Thomas Newenham Deane. Le club y garda ses quartiers jusqu’en 1976. Il est désormais occupé par l’Alliance française.
Un peu plus loin, du même côté de la rue, on tombe sur la National Library (ci-contre), un autre projet de l’architecte Deane. Juste après la bibliothèque, un impressionnant portail noir et des agents de police protègent la Leinster House, édifice de style palladien commandé par Fitzgerald à Richard Cassels et construit entre 1745 et 1748. C’est là que siègent désormais les deux Chambres du Parlement irlandais. Vue de ce côté, la façade paraîtra étrangement familière à certains : James Hoban, l’architecte de la Maison-Blanche, s’est en effet inspiré de Leinster House pour son dessin de la résidence officielle du président des États-Unis (ce même projet remporta l’appel d’offres de 1792).
En suivant se dresse le National Museum of Ireland – Archaeology, autre création de Deane, qui a ouvert ses portes en 1890. Au bout de la rue, le jardin qui s’étend devant vous est St Stephen’s Green, le square public préféré des Dublinois. Autrefois terrain communal pour les châtiments et les pendaisons publiques, ses pelouses furent réaménagées au cours du XVIIIe siècle, devenant ainsi le lieu privilégié des promenades de l’aristocratie. Plus tard, en 1877, sir Arthur Edward Guinness fit passer une loi pour ouvrir le parc au public.
Tournez à gauche sur Merrion Row et poursuivez votre chemin le long du jardin. Vous passerez devant le Shelbourne, hôtel historique de Dublin. Pendant l’insurrection de Pâques 1916, y furent soignés aussi bien des blessés insurgés que britanniques. Le brouillon de la Constitution de 1922 a été rédigé dans la chambre 112. Prenez maintenant à gauche, dans Merrion Street. Sur votre droite, le numéro 24 de l’enfilade de belles demeures georgiennes est la maison de naissance d’Arthur Wellesley, duc de Wellington, qui fut l’objet de railleries pour être né en Irlande. Il se plaisait à rétorquer que “naître dans une écurie ne saurait faire de quiconque un cheval”. Or cette soi-disant écurie a désormais rang d’hôtel le plus élégant de Dublin, le Merrion.
Vous passerez ensuite devant les bâtiments gouvernementaux, à gauche, puis arriverez sur l’arrière de Leinster House. Vu de ce côté, l’endroit évoque davantage une grande propriété de campagne. Le petit bâtiment niché entre les deux est le Museum of Natural History, ouvert en 1857.
Enfin, sur votre droite, vous apercevez Merrion Square, célèbre jardin public entouré de splendides maisons. Leurs portes et impostes sont les plus photographiées de la ville. De nombreuses personnalités ont habité et vivent encore ici.
Promenez-vous dans le parc avant de vous diriger de nouveau vers West Merrion Square pour aller visiter la National Gallery, laquelle, inaugurée en 1864, fut construite par Francis Fowke, d’après une idée de Charles Lanyon. Pour un effet de symétrie, la façade est identique à celle du Muséum d’histoire naturelle.
BRAMBLES CAFÉ €
Plan (Cliquez ici) (National Museum of Ireland Cafe ; National Museum of Ireland, Kildare St ; plats autour de 7 € ; 10h-16h lun, 10h-17h mar-sam, 12h-17h dim ; ts ceux du centre-ville). Primé, le café du Musée national d’Irlande propose d’excellentes salades, des sandwichs et des plats chauds à base de produits locaux (tourte au poulet, poireau et champignons). Vous y trouverez aussi des thés et du café issus du commerce équitable.
ETTO ITALIEN €€
Plan (Cliquez ici) (01-678 8872 ; www.etto.ie ; 18 Merrion Row ; plats 18-23 € ; 12h-22h lun-ven, 12h30-22h sam ; ts ceux du centre-ville). Également récompensé, ce restaurant et bar à vins propose une cuisine italienne classique. Tous les ingrédients sont frais, la présentation est superbe et le service, exemplaire. Les portions sont petites mais roboratives. Bonne carte des vins. Seul inconvénient : la rotation rapide des tables. Réservation requise.
COBURG BRASSERIE FRANÇAIS €€
Plan (Cliquez ici) (01-602 8900 ; www.thecoburgdublin.com ; Conrad International, Earlsfort Tce ; plats 11-18 € ; ts ceux du centre-ville). Cette brasserie d’hôtel rénovée, d’inspiration française, met l’accent sur les fruits de mer. Au menu, toute la journée : des huîtres, des moules et des plats à base de homard (sandwich au homard, cocktail de homard,…). La bouillabaisse est délicieuse, tout comme le hamburger aux crevettes et l’assiette de saumon bio du Connemara fumé au whiskey. Excellente adresse.
HOUSE MÉDITERRANÉEN €€
Plan (Cliquez ici) (www.housedublin.ie ; 27 Lower Leeson St ; tapas 9-11 €, plats 14-26 € ; 8h-minuit lun-mer, 8h-3h jeu-ven, 16h-3h sam ; 11, 46, 118, 145). Ce superbe bar affiche un choix limité de plats, car il doit son succès aux assiettes de tapas, avec un beau choix de spécialités méditerranéennes : risotto aux champignons sauvages, calamars au poivre, halloumi grillé, porc braisé…
MARCEL’S FRANÇAIS €€
Plan (Cliquez ici) (01-660 2367 ; www.marcels.ie ; 13 Merrion Row ; plats 20-32 €, menu 3 plats 50 € ; 12h-15h et 17h-22h dim-jeu, 12h-23h ven-sam ; ts ceux du centre-ville). Brasserie stylée, avec chaises orange et vaisselle en porcelaine Churchill bleue et blanche. La cuisine, d’inspiration française, rappelle ce qu’on mange à New York. Ce restaurant est tenu par le même propriétaire que Green Hen, et les ressemblances sont évidentes. Il y a aussi un bar de style typiquement irlandais. Il est conseillé de réserver.
MUSASHI HOGAN PLACE JAPONAIS €€
Plan (Cliquez ici) (01-441 0106 ; www.musashidublin.com ; 48 Hogan Pl ; sushis 3-4 €, makis 7-8 €, plats 14-16 € ; 12h-22h dim-jeu, 12h-23h ven-sam ; 4, 7 depuis le centre). Troisième restaurant de la chaîne japonaise du même nom, Musashi sert d’excellents et authentiques sushis, sashimis et makis, comme ceux que l’on prépare à l’adresse où tout a commencé (Cliquez ici), du côté nord de la Liffey.
XICO MEXICAIN €€
Plan (Cliquez ici) (www.xico.ie ; 143 Lower Baggot St ; plats 10-18 € ; 17h-minuit lun-sam ; ts ceux du centre-ville). Aménagé en sous-sol, ce restaurant mexicain rencontre son petit succès, entre musique à fond et spécialités (tacos, tostadas, assiettes de ceviche de thon ou bols de bœuf épicé) accompagnées de margaritas. Il s’agit bel et bien d’un restaurant, mais mieux vaut y arriver de l’humeur festive.
ELY IRLANDAIS MODERNE €€
Plan (Cliquez ici) (01-676 8986 ; www.elywinebar.ie ; 22 Ely Pl ; plats 15-29 € ; 12h-23h30 lun-ven, 17h-0h30 sam ; ts ceux du centre-ville). D’excellentes assiettes de hamburgers faits maison, de saucisses accompagnées de purée ou encore de salades au saumon fumé sont servise dans ce restaurant en sous-sol. Tous les plats sont concoctés à base des produits bio de la ferme familiale, dans le comté de Clare : qualité garantie. Ely tient un autre restaurant (Cliquez ici) dans les Docklands.
RESTAURANT PATRICK GUILBAUD FRANÇAIS €€€
Plan (Cliquez ici) (01-676 4192 ; www.restaurantpatrickguilbaud.ie ; 21 Upper Merrion St ; menus déj 2/3 plats 50/60 €, menus soir 90-185 € ; 12h30-14h30 et 19h30-22h30 mar-sam ; 7, 46 depuis le centre). Avec deux étoiles au Michelin, c’est sans conteste la meilleure adresse du pays. Les adeptes font grand cas de la cuisine française du chef Guillaume Lebrun. Le menu du déjeuner, innovant et magnifiquement présenté, est une authentique affaire pour une adresse gastronomique.
La salle est à la fois contemporaine et chic ; le service est tout en distinction, affabilité et compétence. Patrick Guilbaud, le propriétaire, fait volontiers le tour des tables en soirée pour saluer les habitués et s’assurer que les nouveaux clients reviendront. Réservation indispensable.
L’ECRIVAIN FRANÇAIS €€€
Plan (Cliquez ici) (01-661 1919 ; www.lecrivain.com ; 109a Lower Baggot St ; menu déj 3 plats 45 €, menu dégustation 8 plats 90 €, plat 45 € ; 12h30-14h mer-ven, 18h30-22h lun-sam ; 38, 39 depuis le centre). Le chef Derry Clarke est plébiscité pour ses créations exquises et simples, lesquelles mettent l’accent sur le goût et sur des produits locaux de qualité. La cuisine est divine, et l’endroit a bien mérité son étoile au Michelin.
UNICORN ITALIEN €€€
Plan (Cliquez ici) (01-662 4757 ; www.theunicorn.restaurant ; 12b Merrion Ct, Merrion Row ; plats 28-36 € ; 12h30-14h30 et 17h-23h lun-mer, 12h30-23h jeu-sam, 13h-21h dim ; ts ceux du centre-ville). Le repas du midi de ce restaurant italien, établi dans une petite rue de Merrion Row, a la faveur du gotha dublinois. Le bar propose des assiettes le midi mais nous préférons la carte du restaurant, qui fait la part belle aux viandes, même s’il y en a pour tous les goûts, entre pâtes et plats de poisson.
DAX FRANÇAIS €€€
Plan (Cliquez ici) (01-676 1494 ; www.dax.ie ; 23 Upper Pembroke St ; plats 26-34 € ; 12h30-14h45 mar-ven, et 18h-22h30 mar-sam ; ts ceux du centre-ville). Cher aux gourmets, le restaurant en sous-sol d’Olivier Meisonnave, originaire de Dax, est à la fois chic et rustique. Les plats sont préparés à la perfection, à l’exemple du filet de flétan au confit de fenouil, accompagné d’une crème au piment al piquillo, d’un beignet de pois-chiche et d’une sauce à base de moules irlandaises et de salicornes ou encore du filet de bœuf local, servi avec des échalotes caramélisées et de pommes de terre fondantes.
FITZWILLIAM SQUARE MARKET MARCHÉ
Plan (Cliquez ici) (Fitzwilliam Sq ; 11h30-14h30 jeu mai-sept ; 10, 11, 13B, 46A depuis le centre). Une dizaine de vendeurs ambulants (sushis, pizzas…) s’installent dans ce square en été. Kerala Kitchen et Falafel Bite sont excellents. Concerts en plein air.
TONER’S PUB
Plan (Cliquez ici) (01-676 3090 ; www.tonerspub.ie ; 139 Lower Baggot St ; 10h30-23h30 lun-jeu, 10h30-0h30 ven-sam, 11h30-23h dim ; 7, 46 depuis le centre). Semblable à quelque country pub en plein cœur de ville, Toner’s n’a pas beaucoup changé avec le temps, comme en témoignent le sol en pierre et les petites arrière-salles. Juste à côté, la terrasse Toner’s Yard est confortable. À l’intérieur, de nombreux étagères et tiroirs rappellent qu’autrefois, ce lieu servait d’épicerie.
De nos jours, ce sont des employés de bureau qui viennent y mettre l’ambiance.
O’DONOGHUE’S PUB
Plan (Cliquez ici) (www.odonoghues.ie ; 15 Merrion Row ; 10h30-23h30 lun-jeu, 10h30-0h30 ven-sam, 12h-23h dim ; ts ceux du centre-ville). Voici le pub où le groupe-phare de musique traditionnelle The Dubliners s’est forgé une réputation dans les années 1960. Il s’y donne encore des concerts le soir, mais l’on s’y presse avec ou sans musique, car les pintes et l’ambiance y sont excellentes, que ce soit dans le vieux bar ou sur la terrasse couverte, garnie de canapés.
Merrion Square a toujours été très en vue des intellectuels dublinois. Oscar Wilde a passé sa jeunesse au n°1 North Merrion Sq, qu’occupe désormais l’American College Dublin. William Butler Yeats (1865-1939) a vécu au n°52 East Merrion Sq, et plus tard, de 1922 à 1928, au n° 82 South Merrion Sq. George (AE) Russell (1867-1935), qui se décrivait comme “poète, mystique, peintre et coopérateur” travaillait au n°84. Le grand “Libérateur” nationaliste, Daniel O’Connell (1775-1847) résida au n°58 à la fin de sa vie. L’Autrichien Erwin Schrödinger (1887-1961), qui remporta en 1933 le prix Nobel de physique, a occupé le n°35 de 1940 à 1956. Dublin compte aussi son lot d’écrivains fantastiques. Joseph Sheridan Le Fanu (1814-1873), auteur du grand classique de vampires Camilla, habitait ainsi au n°70.
HOUSE BAR
Plan (Cliquez ici) (01-905 9090 ; www.housedublin.ie ; 27 Lower Leeson St ; 8h-minuit lun-mer, 8h-3h jeu-ven, 16h-3h sam ; 11, 46, 118, 145). Occupant deux étages d’une maison georgienne, House est l’un des plus beaux bars modernes de Dublin, avec de splendides salles au sol en bois, des canapés confortables et même des feux de cheminée en hiver. Au centre, les grandes baies vitrées qui entourent la terrasse baignent l’intérieur de lumière naturelle. Très bon menu.
SQUARE BALL BAR
Plan (Cliquez ici) (01-662 4473 ; www.the-square-ball.com ; 45 Hogan Pl ; 16h-23h30 lun, 12h-23h30 mar-jeu, 12h-0h30 ven-sam, 12h-23h dim ; 4, 7 depuis le centre). Bar aux multiples facettes : bar à cocktails et à bières artisanales à l’avant, lounge pour regarder le sport et barbecue à l’arrière, et superbe arcade vintage à l’étage. De nombreux jeux de société sont également à disposition.
DOHENY & NESBITT’S PUB
Plan (Cliquez ici) (01-676 2945 ; www.dohenyandnesbitts.ie ; 5 Lower Baggot St ; 10h-23h30 lun-jeu, 10h-2h ven-sam, 12h-23h dim ; ts ceux du centre-ville). Nesbitt’s est un pub qui sort du lot avec ses charmantes petites arrière-salles. Proche de Leinster House, il est surtout fréquenté par des hommes politiques et des journalistes.
HARTIGAN’S PUB
Plan (Cliquez ici) (100 Lower Leeson St ; 10h30-23h30 lun-jeu, 10h30-0h30 ven-sam, 12h-23h dim ; ts ceux du centre-ville). Ce bar spartiate accueille en journée de solides buveurs, qui en apprécient le calme. Le soir, l’endroit est fréquenté par les étudiants de la faculté de médecine de l’University College Dublin.
O’DONOGHUE’S MUSIQUE TRADITIONNELLE
Plan (Cliquez ici) (01-660 7194 ; www.odonoghues.ie ; 15 Merrion Row ; à partir de 19h ; ts ceux du centre-ville). Concerts de musique traditionnelle donnés tous les soirs dans le vieux bar de ce célèbre pub. Des célébrités locales s’y produisent régulièrement, comme Tom Foley, Joe McHugh, Joe Foley et Maria O’Connell.
SUGAR CLUB CONCERTS
Plan (Cliquez ici) (01-678 7188 ; www.thesugarclub.com ; 8 Lower Leeson St ; 7-20 € ; 19h-tard ; 7, 46 depuis le centre). Jazz live cabaret et musique soul le week-end dans cette salle de concert conviviale à l’angle de St Stephen’s Green.
HERALDIC ARTISTS LIVRES
Plan (Cliquez ici) (www.heraldicartists.com ; 3 Nassau St ; 13h-18h lun-sam ; ts ceux du centre-ville). Plaques héraldiques et parchemins peints à la main, un cabinet de généalogie et de nombreux livres à destination des professionnels comme des amateurs.