Pour un plan plus détaillé, reportez-vous (Cliquez ici)
Dublin City Gallery – the Hugh Lane. Pour les collections d’art moderne et contemporain.
Old Jameson Distillery. Une dégustation de whiskey après en avoir découvert les secrets de fabrication dans cette ancienne distillerie transformée en musée.
Abbey Theatre. Une soirée dans le berceau du théâtre irlandais, où sont programmées aussi bien des pièces classiques que modernes.
National Museum of Ireland – Decorative Arts & History. La découverte du somptueux bâtiment des Collins Barracks, sans oublier la collection elle-même, qui comprend de fascinantes expositions sur la lutte pour l’indépendance irlandaise et sur l’histoire du design.
Plaisirs de la table. D’excellents restaurants ont fait leur apparition sur la rive nord, comme Cotto et Fish Shop.
La rive nord de la Liffey étant le quartier le plus étendu de Dublin, il est nécessaire de s’organiser un minimum et d’emprunter les transports publics pour l’explorer pleinement. O’Connell St et ses points d’intérêts sont facilement découvrables lors d’une balade à pied. Pour les merveilleuses collections de la Hugh Lane et des Collins Barracks, prévoyez plusieurs heures. Les autres sites du nord de la ville se trouvent à l’ouest, le plus simple est de les rejoindre en Luas (qui vous fera économiser un temps considérable). On peut relier à pied l’Old Jameson Distillery et les Collins Barracks, situés de chaque côté du quartier de Smithfield, mais dans ce cas vous serez aussi à pied pour explorer l’un des plus vastes parcs urbains d’Europe, le Phoenix Park.
Au-delà du Royal Canal, qui délimite la frontière nord du centre-ville, quelques lieux intéressants méritent de s’y attarder ; vous consacrerez facilement une demi-journée à la visite du musée de Croke Park, du Glasnevin Cemetery et des National Botanic Gardens. Une escapade à Marino pour voir le célèbre Casino est également à prévoir ; vous pourrez vous y rendre en train de banlieue DART.
Cafés Dans Capel St, Brother Hubbard vous sert un délicieux café dans une ambiance décontractée. Même programme chez Third Space, à Smithfield.
Gastronomie Le paysage culinaire de la rive nord a été enrichi par des adresses comme Oxmantown, Cotto et Fish Shop – mais ne boudez pas pour autant les institutions comme 101 Talbot.
Parcs Par une belle journée, imitez les Dublinois et gagnez le Phoenix Park, où vous pourrez courir, pédaler, jouer, marcher ou vous allonger sur l’herbe.
Bus Tous les bus du centre-ville s’arrêtent dans O’Connell St ou sur les quais voisins. Les bus de la ville se rendent à Glasnevin et à Croke Park. Les bus Eireann, qui assurent les liaisons nationales, arrivent et partent de la gare routière Busáras, dans Store St.
Train Le DART part de Connolly Station en direction du nord-est jusqu’à Clontarf Rd. Les principales lignes de train pour le nord et le nord-ouest partent de Connolly Station.
Tramway La red line du Luas circule sur un axe est-ouest parallèle à la Liffey, tandis que la green line relie le nord et le sud en passant par O’Connell St.
Le secteur entre Smithfield et Manor St est l’un des quartiers les plus palpitants de la ville. On y découvre une flopée de nouveaux restaurants et boutiques dont la présence redynamise des établissements plus traditionnels, notamment quelques pubs figurant parmi les meilleurs de la capitale.
La solide réputation artistique de Dublin tient en grande partie à la collection de ce musée, qui conserve des chefs-d’œuvre impressionnistes, les plus beaux exemples d’art moderne irlandais des années 1950 à nos jours ainsi que l’atelier de Francis Bacon.
La collection Hugh Lane Bequest 1917
L’atelier de Francis Bacon
La collection Sean Scully
Plan (Cliquez ici), E3
01-222 5550
22 N Parnell Sq
entrée libre
9h45-18h mar-jeu, 9h45-17h ven-sam, 11h-17h dim
7, 11, 13, 16, 38, 40, 46A, 123 depuis le centre-ville, Parnell
Fondé en 1908, le musée est installé depuis 1933 dans la Charlemont House, conçue en 1763 par William Chambers, l’un des maîtres de l’architecture georgienne. Une extension moderne, inaugurée en 2006, a permis d’ajouter 13 galeries lumineuses, réparties sur plusieurs niveaux.
Le musée doit son existence à Hugh Lane (1875-1915), qui avait un œil avisé et une bonne connaissance du marché de l’art, ce qui lui permit de bâtir une incroyable collection, avec une nette préférence pour le courant impressionniste.
Malheureusement pour l’Irlande, ni les qualités de Hugh Lane ni sa collection ne furent reconnus de son vivant, ce qui le poussa à réécrire son testament et à léguer certaines pièces à la National Gallery de Londres. Il finit par se raviser, et ajouta un codicille afin que sa collection reste à Charlemont House, mais ne put finaliser la procédure. S’ensuivit un long conflit juridique opposant les deux musées au sujet du propriétaire légitime des 39 œuvres.
En 1959, un arrangement entre les deux musées permit de répartir la collection, appelée Hugh Lane Bequest 1917, en deux groupes exposés alternativement à Dublin et à Londres, avec un roulement tous les six ans. Actuellement, le musée irlandais accueille des tableaux de Renoir, Manet, Morisot et Pissarro.
Outre les chefs-d’œuvre impressionnistes, le musée présente l’atelier de Francis Bacon (1909-1992), qui fut transporté depuis le n°7 Reece Mews (South Kensington, Londres), où l’artiste né à Dublin a vécu 31 ans. La reconstitution compte quelque 80 000 pièces originales, dont des toiles tailladées, la dernière peinture sur laquelle il travaillait, des tables encombrées de matériel, de beaux meubles et un joli bazar. L’ensemble est tout à fait fascinant mais renseigne peu sur l’artiste lui-même. Pour découvrir sa personnalité, il faut visionner le portrait de 10 minutes que Melvyn Bragg lui a consacré, ainsi que les photos de sa chambre de célibataire, parfaitement rangée et dégageant une impression de profonde solitude.
Juste à côté du comptoir d’accueil se trouve la Sained Glass gallery (Galerie des vitraux), dont la pièce maîtresse est La Veille de la Sainte-Agnès (1924) de Harry Clarke. Ce chef-d’œuvre est constitué de 22 panneaux représentant chacun une strophe du poème éponyme de John Keats, consacré à l’amour impossible entre Madeline et Porphyro.
La partie la plus récente du musée (inaugurée en 2006) est une extension de deux étages, avec au rez-de-chaussée une galerie abritant sept peintures abstraites de Sean Scully, artiste né en Irlande en 1945, et probablement le plus célèbre des peintres irlandais vivants.
SEMMICK PHOTO/SHUTTERSTOCK ©
L’impressionnante étendue de 709 ha de Phoenix Park est un fabuleux terrain pour les activités sportives en tout genre, de la course à pied au polo. De plus, elle abrite les résidences du président de l’Irlande et de l’ambassadeur des États-Unis ainsi qu’un troupeau de daims ; vous y découvrirez aussi le plus ancien zoo d’Europe. Difficile de trouver mieux pour se dégourdir les jambes !
Wellington Monument
Visite de l’Áras an Uachtaráin
Dublin Zoo
entrée libre
24h/24
10 depuis O’Connell St, 25, 26 depuis Middle Abbey St
Fondé en 1831, le Dublin Zoo (www.dublinzoo.ie ; adulte/enfant/famille 17,50/13/49 € ; 9h30-18h mars-sept, 9h30-crépuscule oct-fév) est l’un des plus anciens du monde et s’étend sur 28 ha, juste au nord du Hollow. Il est reconnu pour son programme d’élevage de lions, qui débuta en 1857 ; celui qui rugit au début des films MGM est d’ailleurs né ici. Vous verrez ces majestueux félins de loin, dans la “savane africaine”, l’un des nombreux habitats spécifiques créés depuis 2005.
Le zoo accueille environ 400 animaux de 100 espèces différentes. Vous pourrez tous les admirer dans huit habitats différents allant de la jungle asiatique à la ferme classique, où les enfants pourront approcher les bêtes de près et même traire une (fausse) vache. Sur place, vous trouverez des restaurants et des cafés.
La résidence de la présidence irlandaise est un lodge de style palladien (www.president.ie ; Phoenix Park ; visites guidées ttes les heures 10h30-15h30 sam ; 10 depuis O’Connell St, 25, 26 depuis Middle Abbey St) édifié en 1751 et agrandi à plusieurs reprises, la dernière fois en 1816. Il servit de résidence aux vice-rois britanniques de 1782 à 1922, puis aux gouverneurs généraux, jusqu’à ce que l’Irlande s’affranchisse de la Couronne britannique et y établisse le bureau du président en 1937. La reine Victoria y logea lors de sa visite de 1849, durant laquelle elle ne remarqua même pas la Grande Famine qui ravageait le pays. À la fenêtre, une bougie brûle continuellement, c’est une vieille tradition irlandaise, elle sert à guider la diaspora irlandaise pour son retour sur ses terres.
Les billets pour la visite gratuite d’une heure du samedi peuvent être retirés au Phoenix Park Visitor Centre (01-677 0095 ; 10h-18h avr-déc, 9h30-17h30 mer-dim le reste de l’année ; 10 depuis O’Connell St, 25, 26 depuis Middle Abbey St) , aménagé dans les anciennes écuries. Vous y visionnerez une vidéo d’introduction de 10 minutes avant d’être conduit dans l’Áras lui-même pour découvrir cinq salles d’apparat et le bureau du président. Si vous ne pouvez pas venir un samedi, vous devrez vous faire élire président de votre pays ou obtenir un prix Nobel afin de bénéficier d’une invitation personnelle…
Chesterfield Avenue traverse le parc depuis l’entrée de Parkgate St au nord-ouest jusqu’à la Castleknock Gate. À côté de l’entrée de Parkgate St s’élève l’obélisque du Wellington Monument, de 63 m de haut, qui fut achevé en 1861. Non loin, on trouve le People’s Garden datant de 1864 et le kiosque à musique dans le Hollow. De l’autre côté de Chesterfield Ave par rapport à l’Áras an Uachtaráin – et facilement visible depuis la route – l’imposante croix papale rappelle la messe célébrée ici par le pape Jean-Paul II devant 1,25 million de fidèles en 1979. À deux pas, et au milieu du parc, se dresse le Phoenix Monument conçu par lord Chesterfield en 1747 ; mais la statue ressemble si peu à un phénix qu’on l’appelle souvent Eagle Monument (le monument de l’Aigle).
À côté de l’Áras an Uachtaráin, le château d’Ashtown est une maison fortifiée en forme de tour sur quatre niveaux, édifiée au XVIIe siècle, elle est typique de l’architecture médiévale. Elle fut découverte par hasard lors de la démolition en 1986 d’un château plus imposant qui datait du XVIIIe siècle, ce dernier était rongé par la pourriture sèche. Seules les visites guidées organisées par le centre d’accueil des visiteurs permettent de pénétrer dans le château restauré.
Située dans l’angle nord-ouest du Phoenix Park, l’opulente Farmleigh House (01-815 5900 ; www.farmleigh.ie ; Phoenix Park, Castleknock ; 10h-17h sam-dim, visites guidées ttes les heures 10h15-16h15 ; 37 depuis le centre-ville) est visible seulement en participant à une visite guidée de 30 minutes qui présente une collection d’œuvres d’art et une superbe bibliothèque. Toutefois, le véritable atout de cette propriété de 32 ha est le jardin, où des spectacles sont régulièrement joués. Également une belle programmation d’événements culturels en été, des foires gastronomiques aux concerts. La Clock Tower (tour de l’horloge) de 37 m de haut, qui abritait jadis un réservoir de 8 000 litres d’eau utilisé pour le domaine, mérite qu’on s’y intéresse car depuis son sommet, la vue est époustouflante.
La partie sud du parc comporte de nombreux terrains de football et de hurling (sport gaélique irlandais) ; et bien que ce secteur compte environ 80 ha, il est appelé Fifteen Acres. Le secteur ouest du parc est très plaisant grâce au Glen Pond, un étang qui invite à la détente.
À l’extrémité nord-ouest du parc, près de l’entrée de White’s Gate, sont installés les bureaux de l’Ordnance Survey Ireland, l’administration gouvernementale chargée de la cartographie. Ce bâtiment fut construit en 1728 par Luke Gardiner, qui était chargé de l’aménagement d’O’Connell St et de Mountjoy Sq dans le nord de Dublin.
En retournant vers l’entrée de Parkgate St, on découvre le Magazine Fort (voir www.phoenixpark.ie pour les visites), perché sur la Thomas’s Hill. Bâti entre 1734 et 1801, le fort servit de terrain d’entraînement au tir durant le soulèvement de Pâques 1916. Il fut attaqué par l’IRA en 1940 et toute la réserve de munitions de l’armée irlandaise y fut dérobée, avant d’être retrouvée quelques semaines plus tard.
DÉPART MOUNTJOY SQ
ARRIVÉE ST MICHAN’S CHURCH
DISTANCE 2,5 KM DURÉE 2 HEURES
Depuis l’angle nord-ouest de Mountjoy Square, tournez à gauche et descendez Gardiner Pl, puis prenez à droite dans North Temple St. Au bout de cette rue se trouve la jolie St George’s Church, de style georgien, imaginée par l’architecte Francis Johnston et désormais désaffectée.
Prenez à gauche dans Hardwicke St et à nouveau à gauche dans North Frederick St. Sur votre droite, vous verrez l’ Abbey Presbyterian Church, édifiée en 1864.
La partie nord de Parnell Sq abrite le Garden of Remembrance. Au nord de la place, l’excellente Dublin City Gallery – the Hugh Lane conserve l’une des plus belles collections d’art moderne d’Europe.
Dans la partie sud de Parnell Sq se dresse le Rotunda Hospital, superbe exemple d’architecture georgienne. L’angle sud-est est occupé par le Gate Theatre, un des célèbres théâtres dublinois, où Orson Welles commença sa carrière d’acteur en 1931, à l’âge de 16 ans.
Descendez O’Connell St vers le sud. Vous passerez devant la Spire, érigée en 2001 (haute de 120 m), emblématique du Dublin moderne. Côté ouest d’O’Connell St, le bâtiment néoclassique de la General Post Office domine la rue – il s’agissait du quartier général des opérations lors du soulèvement de Pâques 1916.
En arrivant au fleuve, tournez à droite et longez la promenade en bois jusqu’au, Ha’Penny Bridge, le pont le plus célèbre de la ville.
Poursuivez vers l’ouest sur Ormond Quay pour rejoindre l’un des chefs-d’œuvre georgiens de James Gandon, les Four Courts, qui abritent le bâtiment de la Cour suprême d’Irlande. Pour finir, tournez à droite dans Church St, pour admirer St Michan’s Church, un bel édifice georgien dont la crypte conserve des momies depuis plusieurs siècles.
DUBLIN CITY GALLERY – THE HUGH LANE MUSÉE
Voir.
PHOENIX PARK PARC
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OLD JAMESON DISTILLERY MUSÉE
Plan (Cliquez ici) (www.jamesonwhiskey.com ; Bow St ; tarif plein/étudiant/enfant 18/15/9 €, masterclass 55 € ; 10h-17h lun-sam, 10h30-17h dim ; 25, 66, 67, 90 depuis le centre-ville, Smithfield). Le principal site touristique du quartier de Smithfield est dédié à la uisce beatha (prononcez ish-kuh ba-ha, “eau-de-vie”), le nom du whiskey en irlandais. Cependant, les consommateurs et les curieux risquent d’être déroutés par ce musée (aménagé dans une partie de l’ancienne distillerie, fermée en 1971), où les groupes de visiteurs défilent lors de la visite obligatoire de la distillerie reconstituée (la dégustation à la fin est très agréable), avant d’atterrir dans la boutique de souvenirs.
Si vous êtes vraiment passionné par ce breuvage, vous pourrez toutefois approfondir vos connaissances avec la Whiskey Makers ou la Whiskey Shakers, deux master class de 1 heure 30 qui détaillent les étapes de la fabrication des whiskeys Jameson et donnent des recettes de cocktails à base de whiskey. Si vous voulez simplement en acheter, choisissez une bouteille introuvable ailleurs, comme l’excellent Red Breast ou le prestigieux Midleton, vendu en quantité très limitée et à prix d’or.
NATIONAL MUSEUM OF IRELAND – DECORATIVE ARTS & HISTORY MUSÉE
Plan (Cliquez ici) (www.museum.ie ; Benburb St ; 10h-17h mar-sam, 14h-17h dim ; 25, 66, 67, 90 depuis le centre-ville, Museum). Jadis la plus grande caserne militaire du monde, ce splendide bâtiment néoclassique en pierre grise sur la rive nord de la Liffey a été achevé en 1704 selon les plans de Thomas Burgh (également architecte de l’Old Library de Trinity College). Il abrite aujourd’hui le département Decorative Arts & History du National Museum of Ireland, avec une superbe collection permanente allant de l’histoire du soulèvement de Pâques au travail de la légendaire designer irlandaise Eileen Gray (1878-1976).
La place centrale, où logeaient autrefois six régiments, est un espace impressionnant entouré d’arcades et de bâtiments reliés par des passerelles. À l’arrivée du nouveau gouvernement irlandais, en 1922, les casernes ont été rebaptisées en mémoire de Michael Collins, héros de la lutte indépendantiste, tué la même année durant la guerre civile. Aujourd’hui, la plupart des Dublinois appellent ce musée Collins Barracks (caserne Collins). Le manteau militaire que Collins portait le jour de sa mort (il y a encore de la boue sur la manche) est exposé dans la section Soldiers and Chiefs, dédiée à l’histoire militaire irlandaise, dans l’île et à l’étranger, de 1550 au XXIe siècle.
Les collections du musée renferment des trésors : objets en argent, en céramique et en verre, armes et mobilier, ainsi que des expositions sur l’art de vivre. La passionnante exposition Way We Wore est consacrée aux vêtements et aux bijoux de ces 250 dernières années. Cette étude socioculturelle souligne leur valeur symbolique comme représentation du deuil, de l’amour et de l’identité sociale. L’ancienne école d’équestre abrite l’exposition Proclaiming a Republic : The 1916 Rising, inaugurée en 2016. Il s’agit d’une version actualisée et enrichie de l’ancienne exposition consacrée au soulèvement de Pâques 1916. On y découvre le contexte socio-historique complexe de la révolte, ainsi que des documents poignants témoignant de la violence des milices des Black and Tans (Noirs et Fauves), engagées par le gouvernement britannique afin de contrer les indépendantistes, et des grèves de la faim postérieures au soulèvement. On y trouve également les certificats de décès manuscrits de républicains emprisonnés et leurs cartes postales envoyées depuis la prison de Holloway. Certaines des pièces les plus marquantes sont rassemblées dans l’exposition Curator’s Choice, une collection de 25 objets sélectionnés par différents conservateurs avec, à chaque fois, quelques mots expliquant pourquoi cet élément-ci a été choisi.
GENERAL POST OFFICE ÉDIFICE HISTORIQUE
Plan (Cliquez ici) (01-705 7000 ; www.anpost.ie ; Lower O’Connell St ; 8h-20h lun-sam ; ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO). Principal bureau de poste du pays et superbe bâtiment néoclassique, le General Post Office (ou GPO) fut aussi un acteur crucial de la lutte pour l’indépendance de l’Irlande. Il servit de QG aux rebelles lors du soulèvement de Pâques 1916 et est par conséquent devenu le point de convergence de toutes sortes de manifestations, parades et commémorations. Aujourd’hui, il abrite aussi un centre d’accueil des visiteurs interactif.
Le bâtiment – un chef-d’œuvre néoclassique édifié par Francis Johnston en 1818 – fut incendié lors du siège provoqué par le soulèvement, mais les choses ne s’arrêtèrent pas là. Des combats violents se déroulèrent dans le GPO et ses environs durant la guerre civile de 1922 : les impacts et autres traces laissés par les combats sur les colonnes doriques sont encore visibles. Depuis sa réouverture en 1929, la vie est plus paisible dans le bureau de poste, mais le centre d’accueil des visiteurs en son sein ne manque pas de rappeler le rôle qu’il a joué. Une visite autoguidée (10 €) de l’exposition vous fera découvrir les raisons, événements et conséquences de la rébellion armée.
JAMES JOYCE CULTURAL CENTRE CENTRE CULTUREL
Plan (Cliquez ici) (www.jamesjoyce.ie ; 35 N Great George’s St ; tarif plein/étudiant/enfant 4,50/3,50 €/gratuit ; 10h-17h mar-sam, 12h-17h dim ; 3, 10, 11, 11A, 13, 16, 16A, 19, 19A, 22 depuis le centre-ville, Parnell). Denis Maginni, le flamboyant professeur de danse et “célibataire endurci” immortalisé par James Joyce dans Ulysse, enseigna ses pas les plus sophistiqués dans cette belle maison georgienne restaurée, désormais un centre culturel dédié à la promotion et la conservation de l’héritage de Joyce. De quoi réjouir les passionnés.
La collection comporte quelques meubles de l’appartement parisien de Joyce, une reconstitution grandeur nature d’une chambre à coucher de style édouardien (pas celle de l’auteur, mais une semblable à celle que James et Nora auraient utilisée) et la porte originale du n°7 Eccles St, la maison de Leopold et Molly Bloom dans Ulysse, qui fut en réalité démolie pour permettre la construction d’un hôpital.
Il n’y a pas d’éléments exceptionnels, mais l’absence de matériaux d’époque est largement compensée par les fabuleuses expositions interactives, dont trois courts documentaires sur divers aspects de la vie et du travail de Joyce (le point d’orgue de la visite). Des ordinateurs vous permettront d’explorer le contenu d’Ulysse épisode par épisode et de retracer la vie du romancier année par année. Cela suffit à détruire le mythe selon lequel les œuvres de Joyce sont mystérieuses et impénétrables. Il est ainsi présenté tel qu’il devrait toujours l’être : un écrivain au talent immense qui cherchait à stimuler et divertir ses lecteurs par sa finesse d’esprit et sa maîtrise de la langue.
Tant que vous êtes sur place, admirez les belles moulures au plafond, dont certaines sont d’origine mais ont été restaurées tandis que d’autres sont des reproductions méticuleuses de motifs créés par le stucateur dublinois Michael Stapleton. La rue a également été rénovée et s’enorgueillit désormais de compter certaines des plus belles portes et impostes georgiennes de la capitale.
STATUE DE JIM LARKIN STATUE
Plan (Cliquez ici) (Lower O’Connell St ; ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO). La statue la plus marquante dans O’Connell St est celle du dirigeant syndicaliste Jim Larkin (1876-1947), juste au sud du General Post Office. Le sculpteur Oisin Kelly l’a immortalisé lors de l’un de ses éloquents discours de défense de la classe ouvrière, les bras grand ouverts. Il va sans dire qu’il s’agit de l’une des statues les plus appréciées des Dublinois.
ST MICHAN’S CHURCH ÉGLISE
Plan (Cliquez ici) (01-872 4154 ; Lower Church St ; adulte/enfant 5/3,50 € ; 10h-12h45 et 14h-16h45 lun-ven, 10h-12h45 sam ; Smithfield). Les vestiges macabres constituent le principal intérêt de cette église, qui fut fondée par les Vikings en 1095 et porte le nom de l’un de leurs saints. Parmi les éléments les plus remarquables, un croisé normand vieux de 800 ans qui était si grand qu’on lui coupa les pieds afin qu’il puisse tenir dans un cercueil ! Les visites sont uniquement guidées.
St Michan’s fut la seule église de la rive nord jusqu’en 1686. Elle fut presque entièrement reconstruite en 1687 puis réaménagée en 1825 et à nouveau après la guerre civile ; la tour à créneaux du XVe siècle est la seule partie d’origine. L’intérieur pareil à un tribunal n’a pas beaucoup changé depuis le XIXe siècle : on y trouve encore l’orgue datant de 1724 sur lequel Haendel aurait joué pour la première fois son célèbre Messie. Le buffet d’orgue en chêne est splendide avec ses fines sculptures de 17 instruments de musique entremêlés. Sur un côté de l’autel, un crâne posé au sol représenterait Oliver Cromwell. De l’autre côté est posé le Stool of Repentance (“tabouret du repentir”), sur lequel les pécheurs particulièrement mauvais effectuaient leur pénitence en public.
Dans O’Connell St vous croiserez de nombreuses statues à l’effigie des hommes ayant façonné le pays. À l’extrémité du pont, la plus significative de toutes domine la rue, c’est celle du “Libérateur”, Daniel O’Connell (plan (Cliquez ici) ; Lower O’Connell St ; ts ceux du centre-ville, Abbey) (1775-1847 ; statue achevée en 1880, dévoilée en 1882). Les quatre personnages ailés à ses pieds incarnent ses qualités présumées : patriotisme, courage, fidélité et éloquence. Peu de temps après l’installation de la statue, la rue (alors Sackville St) fut surnommée O’Connell St. Le nom fut définitivement adopté après l’Indépendance.
En s’éloignant de la rivière, on passe devant le monument dédié à William Smith O’Brien (1803-1864), leader de Young Ireland (Jeune Irlande). Tout près, juste devant la GPO, le dirigeant syndicaliste Jim Larkin (1876-1947) se tient les bras grand ouverts. Il vécut son heure de gloire lorsqu’il contribua à l’organisation d’une grève générale en 1913 – il a été immortalisé en plein discours, alors qu’il exhortait les travailleurs à défendre leurs droits.
Un peu plus haut, impossible de manquer la Spire, mais juste en dessous, dans la rue piétonne North Earl St, se dresse une statue de James Joyce observant d’un air perplexe la version lustrée de l’O’Connell St du XXIe siècle. Certains l’appellent gentiment “the prick with the stick” (le “con” à la canne) et nous sommes certains que Joyce aurait apprécié cette rime.
Plus loin se tient le père Theobald Mathew (1790-1856), “apôtre de la tempérance”. La mission était quasi impossible en Irlande, mais il mena, dans les années 1840, une campagne auréolée de succès contre la “boisson maudite” et convertit des centaines de milliers de jeunes catholiques à la sobriété.
Le bout de la rue est occupé par l’imposante statue de Charles Stewart Parnell (1846-1891), le “roi sans couronne d’Irlande”, partisan du gouvernement autonome du pays et victime de la politique de l’intolérance irlandaise.
La découverte des voûtes souterraines est le point d’orgue de la visite. Les corps momifiés qui y sont conservés ont entre 400 et 800 ans. Une parfaite combinaison entre le méthane provenant de la végétation en décomposition dans le sol, le calcaire magnésien de la maçonnerie (qui absorbe l’humidité de l’air) et la température constante fait que les dépouilles ont été préservées. Il y a de très nombreux cercueils, mais les plus connus sont ceux de quatre momies appelées l’Inconnue (une femme dont on ne sait rien), le Voleur (un corps sans mains ni pieds, amputés selon certains en punition de ses larcins), la Nonne et le Croisé (s’il a réellement 800 ans, il pourrait avoir participé aux grandes croisades du XIIIe siècle qui eurent pour conséquence le pillage de Constantinople mais ne furent pas sanctionnées par l’Église). La crypte renferme aussi les dépouilles de John et Henry Sheares, deux frères exécutés suite au soulèvement de 1798 et – prétendument – celle de Robert Emmett, le chef déchu de la rébellion de 1803. Bram Stoker aurait visité la crypte, ce qui lui inspira peut-être la célèbre histoire d’un vampire dormant dans un cercueil, Dracula.
FOUR COURTS ÉDIFICE HISTORIQUE
Plan (Cliquez ici) (01-886 8000 ; Inns Quay ; 9h-17h lun-ven ; 25, 66, 67, 90 depuis le centre-ville, Four Courts). Chef-d’œuvre de l’architecte James Gandon (1743-1823), cet immense ensemble s’étend sur 130 m le long d’Inns Quay et constitue un bel exemple d’architecture de bâtiment public de style georgien, typique de Dublin. Malgré la construction d’une cour d’assises flambant neuve plus à l’ouest, au bord de la Liffey, les Four Courts demeurent le symbole de la justice en Irlande. On peut explorer l’intérieur du bâtiment, mais les tribunaux et certains secteurs sont interdits d’accès.
La construction du bâtiment central, avec ses colonnes corinthiennes et ses deux ailes attenantes, a commencé en 1786 pour finir en 1802. Les quatre tribunaux originaux (Échiquier, Plaids communs, Banc du roi et Chancellerie) partent tous de la rotonde centrale. Détruit pendant la guerre civile en 1922, le bâtiment a été reconstruit à l’identique et a de nouveau ouvert ses portes en 1932. En revanche, il ne reste plus rien des archives d’époque. Dans le hall de la rotonde centrale, vous verrez des avocats coiffés de leur perruque et des policiers menottés aux accusés.
ARBOUR HILL CEMETERY CIMETIÈRE
Plan (Cliquez ici) (01-821 3021 ; www.heritageireland.ie ; Arbour Hill ; 8h-16h lun-ven, 11h-16h sam, 9h30-16h dim ; 25, 25A, 37, 38, 39, 66, 67, 90, 134 depuis le centre-ville, Museum). Dans ce petit cimetière sont enterrés les 14 dirigeants exécutés lors du soulèvement de Pâques 1916. Le lieu est simple et sobre, les 14 noms sont gravés sur la dalle de granit recouverte d’herbe. À côté des tombes se dresse un cénotaphe sur lequel est inscrite la proclamation de Pâques ; c’est un lieu de rassemblement lors des commémorations officielles et nationales. D’excellentes visites guidées (Plan (Cliquez ici) ; 14h dim mi-mars à mi-oct) sont proposées en été.
L’avant du cimetière contient des tombes de soldats britanniques morts pendant la guerre d’Indépendance, ce qui est inattendu mais très émouvant. Dans la partie la plus ancienne, lorsque les pierres tombales basculaient, elles étaient relevées et appuyées contre les murs d’enceinte où elles se dressent encore solennellement aujourd’hui.
HENRIETTA STREET RUE
Plan (Cliquez ici) (25, 25A, 37, 38, 39, 66, 67, 90, 134 depuis le centre-ville, Four Courts, Dominick). Henrietta St date des années 1720 et fut la première création de l’éminent urbaniste dublinois de l’époque georgienne, Luke Gardiner. Elle fut conçue comme une enclave d’adresses prestigieuses (Gardiner lui-même vécut au n°10) et demeura l’une des rues les plus en vogue de Dublin jusqu’à l’Acte d’Union de 1801. Une fabuleuse immersion dans l’architecture georgienne résidentielle (Cliquez ici), avec des maisons de différents styles et tailles.
DUBLIN WRITERS MUSEUM MUSÉE
Plan (Cliquez ici) (www.writersmuseum.com ; 18 N Parnell Sq ; adulte/enfant 8/5 € ; 9h45-16h45 lun-sam, 11h-16h30 dim ; 3, 7, 10, 11, 13, 16, 19, 46A, 123 depuis le centre-ville, Parnell). Cet élégant musée rappelle la riche tradition littéraire de Dublin, jusqu’à 1970, à partir d’une multitude de témoignages à voir ou à lire, exposés sur les murs et dans les vitrines. L’édifice, qui comprend deux maisons du XVIIIe siècle, est lui-même fabuleux ; la galerie de l’étage fut décorée par le stucateur dublinois Michael Stapleton.
Toutefois, le parti pris d’écarter les auteurs vivants limite son attrait – les auteurs contemporains, qui sont peut-être plus populaires auprès des lecteurs actuels, ne sont aucunement mentionnés.
Dans la galerie à l’étage, les bustes et portraits des grandes figures littéraires méritent qu’on s’y attarde, mais les pièces maîtresses sont exposées au rez-de-chaussée, avec notamment le téléphone de Samuel Beckett (avec un bouton pour rejeter les appels entrants, bien sûr), une lettre de l’“aristocrate de la plèbe” Brendan Behan à son frère, et une édition originale de Dracula, de Bram Stoker.
Juste à côté, la Gorham Library est intéressante également et se double d’un jardin zen apaisant. Le restaurant du sous-sol, Chapter One, figure parmi les meilleurs de la ville.
Si le musée se concentre sur les disparus, l’Irish Writers Centre (01-872 1302 ; www.irishwriterscentre.ie ; 19 N Parnell Sq ; 10h-21h lun-jeu, 10h-17h ven), juste à côté, est un lieu de travail et de rencontre pour les auteurs vivants.
De jour, O’Connell St bouillonne d’activité : chalands, marchands ambulants, promeneurs et autres vaquent à leurs occupations. Le soir cependant, les choses peuvent être différentes car l’alcool et la drogue assombrissent parfois l’ambiance et entraînent malheureusement des problèmes. Les Dublinois sont las de dénoncer l’absence quasi totale de la police (laquelle se défend en déclarant que ses moyens financiers sont en baisse constante). En bref, la prudence est de mise.
NATIONAL LEPRECHAUN MUSEUM MUSÉE
Plan (Cliquez ici) (www.leprechaunmuseum.ie ; Twilfit House, Jervis St ; adulte/enfant 14/10 €, Darkland Tour 16 € ; 10h-18h30, également 19h-20h30 ven-sam mai-juin ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Un musée du folklore irlandais pensé pour les enfants, qui les réjouira grâce à son univers de conte de fées. Il faut savoir que le Leprechaun (sorte de vieux lutin facétieux) représenté ici évoque davantage le monde de Walt Disney que la sinistre créature médiévale légendaire.
Au programme : le tunnel à illusion d’optique (qui vous fera paraître plus petit que les personnes à l’autre extrémité), la pièce remplie de meubles gigantesques, le puits aux vœux et l’inévitable chaudron d’or, l’ensemble étant strictement réservé aux enfants. Mais si Walt Disney lui-même participa à une chasse au Leprechaun lors de son séjour en Irlande pour le tournage de Darby O’Gill et les Farfadets en 1948, que sait-on vraiment de ces lutins ?
En été, le musée organise désormais le Darkland Tour, une soirée dédiée aux contes traditionnels. Mystère et frissons garantis.
ROTUNDA HOSPITAL ARCHITECTURE
Plan (Cliquez ici) (01-873 0700 ; Parnell Sq ; visites 18h-20h ; 3, 10, 11, 13, 16, 19, 22 depuis le centre-ville, Dominick, Parnell). D’ordinaire, les hôpitaux publics irlandais ne sont pas des lieux touristiques, mais celui-ci – fondé en 1748, il s’agissait alors de la première maternité des îles britanniques, aujourd’hui d’une des trois maternités les plus importantes de la capitale – offre une balade intéressante. Vous pourrez même pénétrer à l’intérieur si vous appréciez les moulures en plâtre de style victorien. La chapelle rococo ornée de stucs et de nombreuses boiseries saura vous charmer. L’édifice rappelle la Leinster House, puisque l’architecte des deux bâtiments, Richard Cassels, utilisa le même plan afin de faire des économies.
LIBERTY HALL POINT DE REPÈRE
Plan (Cliquez ici) (Eden Quay ; fermé au public ; ts ceux du centre-ville, Abbey). Selon que l’on apprécie ou non l’architecture moderne, cet édifice, le deuxième plus haut de Dublin, peut être décrit comme un chef-d’œuvre ou comme une horreur absolue. Il fut construit entre 1961 et 1965 pour remplacer le Liberty Hall original, qui était un hôtel avant d’être saisi par l’Irish Citizen Army de James Connolly, en 1913. Aujourd’hui, il s’agit du siège de la Services, Industrial, Professional and Technical Union (SIPTU), le plus important syndicat d’Irlande, qui souhaite depuis longtemps le démolir et le remplacer par une nouvelle construction. L’autorisation n’a toujours pas été délivrée en raison de la “valeur architecturale” de l’édifice.
STATUE DE JAMES JOYCE STATUE
Plan (Cliquez ici) (N Earl St ; ts ceux du centre-ville, Abbey, Marlborough, O’Connell-GPO). À l’angle de la rue piétonne North Earl St se dresse une petite statue de James Joyce à l’air perplexe, réalisée par la sculptrice américaine Marjorie Fitzgibbon. Certains la surnomment “the prick with the stick” (le “con à la canne”). James Joyce aurait sûrement apprécié cette assonance vulgaire.
ST MARY’S PRO-CATHEDRAL ÉGLISE
Plan (Cliquez ici) (www.procathedral.ie ; Marlborough St ; 8h-18h30 ; ts ceux du centre-ville, Abbey, Marlborough, O’Connell Upper, O’Connell-GPO). La plus importante église catholique de Dublin n’est pas aussi impressionnante qu’on pourrait s’y attendre. Tout d’abord, elle n’est pas au bon endroit. Édifié entre 1816 et 1825, l’imposant bâtiment néoclassique devait se tenir à l’emplacement du General Post Office, mais les protestants s’y opposèrent et il finit dans une rue étroite qui se trouvait alors au cœur de Monto, le quartier rouge de Dublin.
En fait, la pro-cathédrale manque tellement d’espace qu’il est difficile de contempler voire de remarquer ses six colonnes doriques, qui imitent celles du temple de Thésée à Athènes. L’intérieur est assez austère ; parmi quelques éléments remarquables figurent un autel sculpté par Peter Turnerelli et le haut relief de l’Ascension par John Smyth. Le meilleur moment pour la visiter est le dimanche à 11h, lorsque la messe en latin est chantée par le Palestrina Choir, qui vit le célèbre ténor irlandais, John McCormack, débuter sa carrière en 1904. En vous connectant sur le site Internet durant la messe, vous pourrez l’écouter en direct.
Plan (Cliquez ici) (Hardwicke Pl ; fermé au public ; 11, 16, 41 depuis le centre-ville). Construite par Francis Johnston entre 1802 et 1813 dans le style ionique grec, cette église désaffectée est l’un des bijoux de la capitale irlandaise. Elle est surmontée d’une superbe flèche de 60 m de haut, conçue d’après celle de St Martin-in-the-Fields, à Londres. Malheureusement, l’église très délabrée a dû être recouverte d’échafaudages pendant plusieurs décennies.
Bien qu’il s’agisse de l’une des plus belles réalisations de Francis Johnston et même si le duc de Wellington s’y est marié, l’état de décrépitude de l’église est largement dû au fait qu’elle appartient à l’Église d’Irlande et non aux catholiques de Rome – la communauté protestante (et argentée) du nord de Dublin pour laquelle elle fut construite à l’époque a diminué au point de disparaître, laissant la paroisse démunie. Les cloches que Leopold Bloom entend dans Ulysse ont été déplacées, la chaire sculptée a été découpée et utilisée pour décorer un pub. En 2005, d’importants travaux de rénovation ont été lancés, rendant la structure de nouveau viable. Après une brève expérience en tant que théâtre, le bâtiment est de nouveau disponible sur le marché immobilier.
SPIRE MONUMENT
Plan (Cliquez ici) (O’Connell St ; ts ceux du centre-ville, Abbey, Marlborough, O’Connell Upper, O’Connell-GPO). Le point de repère le plus visible de la ville domine O’Connell St. Cette impressionnante structure en acier fut réalisée en 2002 : la base du cône fait seulement 3 m de diamètre, puis s’étire à plus de 120 m de haut, pour finir avec un diamètre de 15 cm. La pointe projette une lumière bleutée, le soir venu, servant de point de repère aux habitants. C’est grand, brillant et c’est un lieu de rendez-vous bien pratique.
Œuvre de l’architecte londonien Ian Ritchie, cette sculpture serait la plus haute du monde. À l’instar des Parisiens lors de la construction de la tour Eiffel, les Dublinois sont divisés quant à sa valeur esthétique et la tournent régulièrement en dérision. Parmi les surnoms dont ils l’affublent, citons “the erection in the intersection”, “the stiletto in the ghetto” (“le talon aiguille dans le ghetto”) et notre préféré, bien sûr, “the eyeful tower” (référence à la tour Eiffel).
ST MARY’S CHURCH ÉGLISE
Plan (Cliquez ici) (Mary St ; fermée ; Jervis). Édifiée par William Robinson en 1697, il s’agit de la plus importante église de cette époque encore debout (même si elle est désaffectée depuis longtemps). John Wesley, fondateur du méthodisme, y prononça son premier sermon irlandais en 1747 et il s’agissait de l’église préférée de l’élite dublinoise du XVIIIe siècle. Beaucoup de Dublinois célèbres y ont été baptisés, et Arthur Guinness s’y maria en 1761.
Depuis 2007, l’édifice a été reconverti en restaurant, “The Church Bar & Restaurant“.
BELVEDERE HOUSE ÉDIFICE HISTORIQUE
Plan (Cliquez ici) (6 Great Denmark St ; fermé au public ; 3, 10, 11, 13, 16, 19, 22 depuis le centre-ville, Parnell). Ce beau bâtiment abrite le réputé Jesuit Belvedere College (un établissement d’enseignement secondaire) depuis 1841. James Joyce étudia ici de 1893 à 1898 (il décrit cette expérience dans Portrait de l’artiste en jeune homme) et on peut se demander s’il prit le temps d’admirer les splendides stucs du maître, Michael Stapleton, entre ses cours de catéchisme et ses devoirs d’arithmétique.
GARDEN OF REMEMBRANCE PARC
Plan (Cliquez ici) (www.heritageireland.ie ; E Parnell Sq ; 8h30-18h avr-sept, 9h30-16h oct-mars ; 3, 10, 11, 13, 16, 19, 22 depuis le centre-ville, Parnell). Ce petit parc assez austère fut inauguré par le président Eamon De Valera en 1966 pour le 50e anniversaire du soulèvement de Pâques. L’élément le plus remarquable de ce jardin du souvenir est la statue en bronze des Children of Lir (Enfants de Lir) d’Oisín Kelly ; selon une légende irlandaise, ces enfants furent transformés en cygnes par leur affreuse belle-mère.
KING’S INNS ÉDIFICE HISTORIQUE
Plan (Cliquez ici) (www.kingsinns.ie ; Henrietta St ; fermé au public ; 25, 25A, 66, 67, 90, 134 depuis le centre-ville, Four Courts). Fief des professions juridiques de Dublin (la formation des avocats y est encore assurée), King’s Inns occupe un édifice classique construit par James Gandon de 1795 à 1817 sur Constitution Hill, avec la contribution de Francis Johnston pour la coupole. Ce bel exemple d’architecture de style georgien n’est malheureusement ouvert qu’aux membres et à leurs invités.
M&L CHINOIS €
Plan (Cliquez ici) (01-874 8038 ; www.mlchineserestaurant.com ; 13/14 Cathedral St ; plats 9-13 € ; 11h30-22h lun-sam, 12h-22h dim ; ts ceux du centre-ville, Marlborough, O’Connell Upper, O’Connell-GPO). Derrière la modeste devanture et la décoration bas de gamme se cache le meilleur restaurant chinois de Dublin, et de loin. La clientèle très majoritairement chinoise vient pour la cuisine authentique du Sichuan, plus épicée que la cuisine cantonaise. Ici, la cuisine ne s’adapte pas aux palais occidentaux (ni biscuits aux crevettes, ni chips au curry).
OXMANTOWN CAFÉ €
Plan (Cliquez ici) (www.oxmantown.com ; 16 Mary’s Abbey, City Markets ; sandwichs 5,50 € ; 7h30-16h lun-ven ; Four Courts, Jervis). Les délicieux petits-déjeuners et les excellents sandwichs font de ce café l’une des meilleures adresses pour le déjeuner, du côté nord de la Liffey. Pain cuit sur place, café torréfié par Cloud Picker (la seule micro-brûlerie de Dublin), viandes provenant de fermes irlandaises : les ingrédients sont de bonne qualité, mais c’est l’ambiance générale qui rend l’endroit si agréable.
TRAM CAFE CAFÉ €
Plan (Cliquez ici) (www.thetramcafe.com ; Wolfe Tone Sq ; plats 5-8 € ; 7h-18h lun-mer et ven, 7h-21h jeu, 10h-18h sam-dim ; Jervis). Le café et les sandwichs sont savoureux, mais on y vient surtout car le lieu est atypique. C’est un tramway de 1902 construit par Brill à Philadelphie, autrefois installé dans un champ dans le comté de Cavan, avant d’être restauré et transporté à Dublin par ses deux propriétaires. La bande-son des années 1920 complète le décor.
COTTO MÉDITERRANÉEN €
Plan (Cliquez ici) (www.cotto.ie ; 46 Manor St ; plats 11-15 € ; 18h-22h mer-dim, 11h-15h30 sam-dim ; 25, 25A, 66, 67 depuis le centre-ville). Dans cette charmante adresse, tenue par les propriétaires d’Oxmantown, vous goûterez les meilleures pizzas de la ville, préparées avec brio. Les ingrédients sont locaux, mais le savoir-faire est italien. Le brunch du week-end est un fameux mélange de mets irlandais (roulés à la saucisse, sandwichs au boudin noir) et méditerranéens (tchoutchouka, pains plats grillés et labné).
BROTHER HUBBARD CAFÉ €
Plan (Cliquez ici) (01-441 6595 ; www.brotherhubbard.ie ; 153 Capel St ; plats 7-11 € ; 8h-16h30 lun-mar, 8h-22h mer-ven, 9h-22h sam, 9h-16h30 dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Tenu par d’excellents baristas (avec du café provenant du spécialiste 3FE), ce café doté d’un petit jardin à l’arrière propose un menu de savoureux sandwichs, pains plats et salades. Le soir, les formules mezze et spécialités du Moyen-Orient sont proposées sous forme de petites assiettes à partager (réservation conseillée). Autre établissement (Cliquez ici) au sud de la Liffey.
THIRD SPACE CAFÉ €
Plan (Cliquez ici) (www.thirdspace.ie ; stand 14, bâtiment C, Smithfield Market ; plats 6-9 € ; 7h-18h lun-ven, 9h-15h sam-dim ; Smithfield). Cette fabuleuse adresse de Smithfield est l’un des cafés les plus accueillants de la ville. Excellents petits-déjeuners, sandwichs ou salades (pour un repas plus diététique). Asseyez-vous près de la fenêtre, prenez un livre et détendez-vous. Le personnel est fantastique. Un second café est installé de l’autre côté de la Liffey dans Aungier St.
SOUP DRAGON FAST-FOOD €
Plan (Cliquez ici) (01-872 3277 ; www.soupdragon.com ; 168 Capel St ; plats 5-7,50 € ; 8h-17h lun-ven ; ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Il y a souvent la queue devant cette super adresse spécialisée dans les soupes minute, mais qui propose aussi d’excellents ragoûts, sandwichs, bagels et salades. Les petits-déjeuners servis toute la journée sont savoureux – mention spéciale à la mini-quiche à la saucisse, aux œufs et au bacon. Pour les soupes, il y a deux tailles de bols et le prix comprend du pain frais et un fruit.
PANEM CAFÉ €
Plan (Cliquez ici) (www.panem.ie ; 21 Lower Ormond Quay ; sandwichs 4,80 € ; 8h15-17h30 lun-ven, 9h-17h30 sam, 10h-17h30 dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Installé de longue date sur les quais, ce café est connu pour ses délicieux sandwichs, ses succulentes foccacias, et autres pâtisseries, concoctés sur place. Les croissants et brioches – fourrés au chocolat belge, à la crème d’amandes, etc. – sont parfaits pour combler un petit creux pendant une balade. Très fréquenté à l’heure du déjeuner.
TAVERNA ITALIEN €
Plan (Cliquez ici) (01-873 0040 ; www.wallacewinebars.ie ; Quartier Bloom ; salades et sandwichs 5-8 €, plats 8-9 € ; 12h30-22h ; ts ceux du centre-ville, Jervis). En plein cœur du quartier Bloom, cet agréable restaurant sert en toute simplicité des pâtes, des antipasti et des fromages italiens. À quelques pas, vous trouverez l’établissement partenaire, l’Enoteca Delle Langhe, spécialisé dans le vin et la charcuterie.
GOVINDA’S VÉGÉTARIEN €
Plan (Cliquez ici) (83 Middle Abbey St ; plats 9-15 € ; 12h-21h lun-sam, 12h-19h dim ; ; ts ceux du centre-ville, Abbey O’Connell-GPO). Un restaurant végétarien authentique tenu par les Hare Krishna (membres d’un courant de l’hindouisme), avec trois emplacements en centre-ville. Les salades et les plats chauds aux influences indiennes sont sains, bon marché, copieux et goûteux.
FISH SHOP POISSON ET FRUITS DE MER €€
Plan (Cliquez ici) (01-430 8594 ; www.fish-shop.ie ; 6 Queen St ; menu 4 plats/dégustation 39/55 € ; 12h-14h ven et sam, 17h-22h mar- sam ; 25, 25A, 66, 67 depuis le centre-ville, Smithfield). Dans ce minuscule restaurant (seulement 16 couverts), le menu change tous les jours afin de proposer des ingrédients frais et savoureux, mais vous devrez faire confiance au chef car les seuls choix possibles sont le menu de 4 plats et le menu dégustation. Un jour, on vous servira du maquereau pêché à la ligne, accompagné d’une sauce verte, et un autre, un filet de sole au beurre de câpre. Peut-être le meilleur restaurant de produits de la mer de la capitale.
YARN PIZZA €€
Plan (Cliquez ici) (www.theyarnpizza.com ; 37 Lower Liffey St ; pizzas 9-14 € ; 17h-22h ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Avec sa terrasse donnant sur le Ha’Penny Bridge, c’est sans doute la pizzeria la plus plaisante de la ville. Ajoutez à cela une jolie carte des boissons (un petit Apérol ?) et de délicieuses pizzas – pâte fine, sauce tomate San Marzano et succulente mozzarella. Établissement partenaire du Woollen Mills.
FISH & CHIP SHOP FISH & CHIPS €€
Plan (Cliquez ici) (01-557 1473 ; www.fish-shop.ie ; 76 Benburb St ; plats 12,50-14,50 € ; 12h-22h mar-ven, 14h-22h sam-dim ; 25, 25A, 66, 67 depuis le centre-ville, Museum). Une échoppe de fish and chip classique version restaurant branché : non seulement vous dégusterez le meilleur poisson frit qui soit, mais vous l’accompagnerez d’un verre de vin choisi dans l’excellente carte. C’est la déclinaison du Fish Shop de Queen Street.
L MULLIGAN GROCER IRLANDAIS MODERNE €€
Plan (Cliquez ici) (01-670 9889 ; www.lmulligangrocer.com ; 18 Stoneybatter ; plats 15-29 € ; 16h-23h30 lun-jeu, 16h-0h30 ven, 12h30-0h30 sam, 12h30-23h dim ; 25, 25A, 66, 67 depuis le centre-ville, Museum). Voici un fabuleux pub traditionnel, très connu pour la qualité de sa cuisine, mitonnée par des mains expertes avec des ingrédients locaux. Le menu comporte de la poitrine de porc (locale et bio) cuite lentement, du haddock et sa croûte aux herbes ou un burger à l’agneau particulièrement délicieux. Une douzaine de bières artisanales à la pression et autant en bouteille accompagnent ces mets délicieux.
THUNDERCUT ALLEY INTERNATIONAL €€
Plan (Cliquez ici) (www.facebook.com/ThunderCutAlleyD7 ; Thundercut Alley ; tapas 6-9 € ; 17h30-22h mar-jeu, 12h30-23h ven, 11h30-23h sam, 11h30-22h dim ; Smithfield). Ce minuscule restaurant très branché se distingue par sa décoration flashy style années 1980, sa carte de délicieux cocktails et ses plats alléchants. Si vous avez envie d’un brunch alcoolisé, c’est l’une des rares adresses de la capitale où vous pourrez siroter un mimosa (cocktail à base de champagne et de jus d’orange).
LE BON CRUBEEN IRLANDAIS €€
Plan (Cliquez ici) (01-704 0126 ; www.leboncrubeen.ie ; 81-82 Talbot St ; plats 15-24 € ; 12h-21h30 lun-jeu, ven-sam 12h-22h ; Abbey, Marlborough). Ici, la cuisine moderne irlandaise est rehaussée d’une subtile touche française, ce qui permet de combiner plats réconfortants et dressages élégants. Bien que très spacieux, le restaurant de style saloon est confortable et douillet, et le menu de belle facture compte quelques bonnes options végétariennes.
Excellente adresse pour dîner de bonne heure avant d’aller à l’Abbey Theatre voisin.
101 TALBOT IRLANDAIS MODERNE €€
Plan (Cliquez ici) (01-874 5011 ; www.101talbot.ie ; 100-102 Talbot St ; plats 18-24 € ; 12h-15h et 17h-23h mar-sam ; ts ceux du centre-ville, Abbey, Marlborough). Cette institution dublinoise a su résister à toutes les modes et demeure depuis son ouverture, il y a plus de 20 ans, une référence en matière de cuisine irlandaise. Ses spécialités sont les plats traditionnels composés d’une viande accompagnée de deux légumes différents, mais avec des influences méditerranéennes : espadon grillé avec patates douces rôties et chorizo ou magret de canard poêlé avec pommes de terre fondantes et prunes grillées. Chapeau bas.
WOOLLEN MILLS IRLANDAIS MODERNE €€
Plan (Cliquez ici) (01-828 0835 ; www.thewoollenmills.com ; 42 Lower Ormond Quay ; sandwichs 10-11 €, plats 18-27 € ; 9h-22h lun-mer, 9h-10h30 jeu-ven, 12h-16h et 17h-22h30 sam, 11h-22h dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Se présentant comme une brasserie irlandaise moderne, ce restaurant aménagé sur deux niveaux propose une version raffinée de la cuisine de la ferme, des sandwichs savoureux aux plats comme la poitrine de porc fumée. Pendant plus d’un siècle, le bâtiment a abrité une boutique de lainages très populaire (James Joyce y travailla un temps).
MUSASHI NOODLES & SUSHI BAR JAPONAIS €€
Plan (Cliquez ici) (01-532 8057 ; www.musashidublin.com ; 15 Capel St ; plats 13-19 € ; 12h-22h ; ts ceux du centre-ville, Jervis). L’un des meilleurs restaurants japonais de la capitale. Éclairage tamisé, sushis ultrafrais et autres spécialités nippones pour ceux qui n’apprécient pas le poisson cru. À midi, bento à petit prix. Vous pourrez apporter votre bouteille (droit de bouchon) ; réservation conseillée le soir. Il y a deux autres établissements à l’IFSC et près de Merrion Sq.
WINDING STAIR IRLANDAIS MODERNE €€
Plan (Cliquez ici) (01-873 7320 ; www.winding-stair.com ; 40 Lower Ormond Quay ; déj 2 plats 22 €, plats 22-28 € ; 12h-17h et 17h30-22h30 ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Ce bel édifice georgien abritait jadis la librairie la plus appréciée de la capitale – elle se cantonne désormais au rez-de-chaussée (Cliquez ici) – mais il s’est parfaitement transformé en un élégant restaurant. Le somptueux menu irlandais (tourte crémeuse au poisson, bacon et chou bio, moules à la vapeur et fromages fermiers irlandais) est accompagné d’une excellente carte des vins. Un repas mémorable en perspective.
YAMAMORI SUSHI JAPONAIS €€
Plan (Cliquez ici) (www.yamamori.ie/yamamori-sushi ; 38-39 Lower Ormond Quay ; sushis 4-4,50 €, plats 17-35 € ; 12h-22h30 ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Filiale du Yamamori établi de longue date dans South Great George’s St, ce vaste restaurant occupe deux maisons georgiennes et dispose d’un jardin de bambou. Les spécialités japonaises sont exécutées avec brio, des bols de ramen fumants au délicieux nami moriawase (plateau de sushis).
MORRISON GRILL INTERNATIONAL €€
Plan (Cliquez ici) (01-878 2999 ; www.morrisonhotel.ie ; Morrison Hotel, Lower Ormond Quay ; plats 18-31 € ; 12h-22h ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Le principal restaurant du Morrison Hotel est un grill très tendance : ici, les viandes sont préparées sur le célèbre barbecue/four d’intérieur Josper. Unique en Irlande. Si vous n’avez pas envie de steak, de burger ou de poisson grillé, vous pourrez choisir parmi d’autres plats, mais les mets les plus délicieux sont ceux qui côtoient la braise.
ENOTECA DELLE LANGHE ITALIEN €€
Plan (Cliquez ici) (01-888 0834 ; www.wallacewinebars.ie ; Bloom’s Lane ; plats 14-20 € ; 12h30-minuit ; Jervis). Promoteur, italophile et depuis peu parlementaire actif, Mick Wallace possède trois restaurants dans l’Italian Quarter – nom donné à la ruelle située entre Ormond Quay et Great Strand St. Au menu : pâtes, antipasti et fromages ; simple et bon. Excellente sélection de vins du Piémont.
CHAPTER ONE IRLANDAIS MODERNE €€€
Plan (Cliquez ici)(01-873 2266 ; www.chapteronerestaurant.com ; 18 N Parnell Sq ; déj 2 plats 32,50 €, dîner 4 plats 75 € ; 12h30-14h mar-ven, 19h30-22h30 mar-sam ; 3, 10, 11, 13, 16, 19, 22 depuis le centre-ville, Parnell). Un parcours sans faute en cuisine et une ambiance décontractée et conviviale : au sous-sol du Dublin Writers Museum, ce restaurant avec une étoile Michelin est pour nous la meilleure table de la capitale. La cuisine contemporaine irlandaise est mâtinée d’influences françaises, la carte change régulièrement et le service est irréprochable. Le menu préthéâtre de 3 plats (39,50 €) est parfait si vous vous rendez au Gate (page ci-contre), juste à l’angle.
Construit à partir de 1790, le Royal Canal marque la frontière entre le nord du centre-ville et la banlieue. Au milieu des rangées de maisons, quelques lieux méritent véritablement une visite.
La Gaelic Athletic Association (GAA) se consacre à la promotion de certains sports irlandais mais surtout à la défense opiniâtre d’une identité culturelle profondément ancrée dans les consciences irlandaises. Pour comprendre l’importance de la GAA, il est indispensable de visiter la Croke Park Experience (crokepark.ie ; Clonliffe Rd, New Stand, Croke Park ; adulte/enfant musée 7/5 €, musée et visite 14/9 € ; 9h30-18h lun-sam, 10h30-17h dim juin-août, 9h30-17h lun-sam, 10h30-17h dim sept-mai ; 3, 11, 11A, 16, 16A, 123 depuis O’Connell St). Organisée deux fois par jour (sauf les jours de match), la visite de l’impressionnant stade du Croke Park est essentielle et mérite largement le supplément. L’attraction la plus récente du stade est le Skyline (adulte/enfant 20/12 € ; ttes les demi-heures 10h30-15h30 lun-sam, 11h30-15h30 dim juil-août, 11h30 et 14h30 lun-ven, ttes les demi-heures 10h30-14h30 sam, 11h30-14h30 dim le reste de l’année), un circuit guidé sur le toit.
Préparez-vous à une magistrale leçon d’histoire irlandaise, car toutes les figures emblématiques des 150 dernières années sont enterrées dans ce cimetière (Prospect Cemetery ; www.glasnevintrust.ie ; Finglas Rd ; visite guidée tarif plein/réduit 13/10 € ; 10h-17h, visites ttes les heures 10h30-15h30 ; 40, 40A, 40B depuis Parnell St), le plus grand et le plus symbolique d’Irlande.
La réplique moderne d’une tour ronde permet de situer la tombe du célèbre Daniel “the liberator“ O’Connell, mort en 1847. La tombe de Charles Stewart Parnell est coiffée d’un gros bloc de granit, sur lequel seul son nom est inscrit – un hommage remarquablement sobre pour quelqu’un d’une telle importance historique. Parmi les autres personnages illustres enterrés ici, citons sir Roger Casement, le dirigeant républicain Michael Collins, le docker et syndicaliste Jim Larkin et le poète Gerard Manley Hopkins.
L’histoire du cimetière est relatée de façon extraordinairement détaillée dans le musée (musée 4,50 €, musée et visite 10 € ; 10h-18h lun-ven). Le destin des personnes, connues ou inconnues, qui sont enterrées ici permet de retracer l’histoire politique et sociale du pays. Pour découvrir ce cimetière, le mieux est de participer à l’une des visites quotidiennes.
Fondés en 1795, ces jardins botaniques (Botanic Rd ; 9h-18h lun-sam, 11h-18h dim avr-oct, 10h-16h30 lun-sam, 11h-16h30 dim nov-mars ; 13, 13A, 19 depuis O’Connell St, 34, 34A depuis Middle Abbey St) de 19,5 ha abritent une série de serres datant de 1843 à 1869 et créées par Richard Turner. À l’intérieur de ces chefs-d’œuvre victoriens, vous découvrirez les dernières innovations en matière de technologie botanique, notamment des climats contrôlés par ordinateur et reproduisant les environnements de différentes parties du monde. Parmi les travaux botaniques menés ici, citons la première tentative de culture d’orchidées à partir de graines, en 1844.
Il n’est pas question de jeux d’argent ici mais du mot italien signifiant “maison d’été”, et ce casino (www.casinomarino.ie ; Malahide Rd ; fermé pour rénovation depuis juin 2017, consultez le site Internet pour plus de détails sur la réouverture ; 20A, 20B, 27, 27B, 42, 42C, 123 depuis le centre-ville) est l’une des constructions les plus ravissantes d’Irlande. Il fut édifié au milieu du XVIIIe siècle pour le comte de Charlemont, qui revint de son grand tour d’Europe avec plus d’œuvres d’art que ne pouvait en contenir sa propre demeure, la Marino House. De la Vénétie, il a gardé une véritable passion pour le style palladien – d’où l’architecture de cette merveilleuse folie.
L’extérieur du bâtiment, avec son énorme porte d’entrée et ses 12 colonnes toscanes le faisant ressembler à un temple, laisse penser que l’intérieur ne serait qu’une grande pièce d’un seul tenant. En réalité, on tombe sur un labyrinthe extraordinairement complexe. Si de nombreuses statues décorent l’extérieur, ce sont les trompe-l’œil que nous apprécions le plus.
COBBLESTONE PUB
Plan (Cliquez ici) (www.cobblestonepub.ie ; N King St ; 16h-23h30 lun-jeu, 16h-23h30 ven, 13h30-0h30 sam, 13h30-23h dim ; Smithfield). Le Cobblestone se présente comme “un pub pour boire avec un penchant pour la musique”, ce qui est une description assez juste pour cette institution de Smithfield, où l’on peut écouter de la musique traditionnelle en live tous les jours de la semaine. La session Balaclava du mercredi (à partir de 19h30) est ouverte à toute personne apprenant à jouer d’un instrument supervisé par le musicien Síomha Mulligan.
CONFESSION BOX PUB
Plan (Cliquez ici) (01-874 7339 ; www.c11407968.wixsite.com/ryan ; 88 Marlborough St ; 11h-23h lun-ven, 10h-minuit sam-dim ; Abbey, Marlborough, O’Connell Upper, O’Connell-GPO). Ce pub historique est apprécié des gens du coin comme des touristes. Le personnel est extrêmement sympathique et c’est un bon endroit pour s’imprégner de l’histoire locale : le Confession était le pub favori de Michael Collins, l’un des fers de lance de la lutte pour l’indépendance irlandaise.
WALSH’S PUB
Plan (Cliquez ici) (www.walshsstoneybatter.ie ; 6/7 Stoneybatter ; 15h-23h30 lun-jeu, 15h-0h30 ven-sam, 15h-23h dim ; 25, 25A, 66, 67 depuis le centre-ville, Museum). Si l’arrière-salle du Walsh’s est libre, profitez-en, vous ne trouverez pas plus authentique en ville pour prendre un verre. Sinon, contentez-vous de son bar à l’ancienne, avec son personnel plaisant et son doux mélange d’habitués et de visiteurs branchés. Toute l’âme de Dublin dans un pub.
PANTIBAR GAY ET LESBIEN
Plan (Cliquez ici) (www.pantibar.com ; 7-8 Capel St ; 17h-23h30 lun-jeu 16h-23h30, 16h-0h30 ven-sam, 16h-23h dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Ambiance exubérante et festive dans le bar gay de Rory O’Neill, surnommé Panti et star du documentaire The Queen of Ireland (2015), consacré à la lutte pour l’égalité qui joua un rôle crucial dans la victoire du “oui” lors du référendum historique sur le mariage en mai 2015. Depuis, le bar est devenu un lieu de pèlerinage LGBTQ et de divertissement sans tabous.
DICE BAR BAR
Plan (Cliquez ici) (01-633 3936 ; www.dicebar.com ; 79 Queen St ; 16h-minuit lun-mer, 15h-minuit jeu, 15h-1h ven-sam, 15h-23h30 dim ; 25, 25A, 66, 67 depuis le centre-ville, Museum). Davantage un bar new-yorkais qu’un pub traditionnel dublinois, le Dice Bar appartenait jadis à Huey Morgan, du groupe de rock américain Fun Lovin’ Criminals. Il l’a revendu mais la décoration est restée la même : intérieur peint en rouge et noir, bougies dégoulinantes et sièges avachis. Ajoutez d’excellents DJ et vous voilà dans l’un des bars les plus courus de la rive nord.
GRAND SOCIAL BAR
Plan (Cliquez ici) (01-874 0076 ; www.thegrandsocial.ie ; 35 Lower Liffey St ; 16h-2h30 jeu-sam, 16h-23h30 dim-mer ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Ce lieu polyvalent accueille des concerts, des humoristes et des soirées clubbing, mais on y trouve aussi un bar agréable pour prendre un verre. L’établissement occupe trois niveaux ayant chacun une ambiance différente : le Parlour, au rez-de-chaussée, bar rétro cosy à l’ancienne, le Ballroom, au milieu, avec la piste de danse, et le Loft, à l’étage, pour les spectacles. Sans oublier le Garden, l’immense terrasse sur le toit.
HUGHES’ BAR PUB
Plan (Cliquez ici) (19 Chancery St ; 10h30-23h30 lun-jeu, 10h30-0h30 ven-sam, 12h-23h dim ; 25, 66, 67, 90 depuis le centre-ville, Four Courts). Les puristes adorent les sessions de musique traditionnelle qui se tiennent ici, du samedi au mardi à partir de 21h30 environ. En journée, l’ambiance est plus calme puisque le lieu est fréquenté par des notaires, des avocats et leurs clients, en raison de la proximité des Four Courts.
WIGWAM BAR
Plan (Cliquez ici) (www.wigwamdublin.com ; 54 Middle Abbey St ; 11h-23h30 lun-jeu, 11h-2h30 ven-sam ; ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO). Petit dernier de l’équipe du Bodytonic, ce fabuleux bar sert 50 bières artisanales et 100 rhums différents au rez-de-chaussée. Des DJ de haut vol mixent régulièrement dans le bar du sous-sol, où la musique est toujours excellente. Cuisine de bar aux influences brésiliennes.
OVAL PUB
Plan (Cliquez ici) (01-872 1264; theovalbar.com ; 78 Middle Abbey St ; 10h30-23h30 lun-sam, 10h30-0h30 ven-sam, 12h30-23h dim ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO). Excellent pub où jeunes et moins jeunes se retrouvent autour d’une conversation, avec une pinte et/ou un plat. L’intérieur sur trois niveaux est beaucoup plus grand qu’il n’y paraît de l’extérieur.
QUAY 14 BAR
Plan (Cliquez ici) (01-878 2999 ; www.morrisonhotel.ie/quay-14 ; Morrison Hotel, Lower Ormond Quay ; 9h-23h30 jeu-dim, 9h-0h30 ven-sam ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Élégant et contemporain, le principal bar du Morrison Hotel est parfaitement adapté si vous souhaitez passer la soirée dans un bar d’hôtel chic qui pourrait se trouver dans n’importe quelle ville du monde.
Prétendant au titre de meilleur pub de Dublin, le John Kavanagh’s (Gravediggers ; 01-830 7978 ; 1 Prospect Sq ; 13, 19, 19A depuis O’Connell St), à Glasnevin, est plus connu sous le nom de Gravediggers (fossoyeurs) en raison du cimetière attenant. Fondé en 1833, il est tenu par la même famille depuis huit générations, un cas unique à Dublin. À l’intérieur, le cadre est on ne peut plus traditionnel : sols en pierre, boiseries laquées aux murs, etc. En été, la pelouse du square est envahie de clients profitant du beau temps, tandis que dans la salle, les piliers de bar font en sorte qu’aucun rayon de soleil ne vienne troubler leur Guinness, l’une des meilleures de la ville. Un concentré d’authenticité.
ABBEY THEATRE THÉÂTRE
Plan (Cliquez ici) (01-878 7222 ; www.abbeytheatre.ie ; Lower Abbey St ; ts ceux du centre-ville, Abbey). Le théâtre national d’Irlande, fondé en 1904 par W. B. Yeats, a joué un rôle central dans le développement de l’identité culturelle dublinoise. En 2017, Neil Murray et Graham McLaren du théâtre national d’Écosse en sont devenus les directeurs ; ils ont promis une nouvelle programmation passionnante, qui mêlera des œuvres traditionnelles et contemporaines.
L’orientation résolument contemporaine de la programmation de l’Abbey est souvent remise en cause par le monde culturel irlandais, mais pour les spectateurs, il représente la meilleure occasion de voir des pièces irlandaises classiques (ainsi que le travail de nouveaux dramaturges) dans un lieu historique.
GATE THEATRE THÉÂTRE
Plan (Cliquez ici) (01-874 4045 ; www.gatetheatre.ie ; 1 Cavendish Row ; spectacles 19h30 lun-sam, 14h30 mer ; ts ceux du centre-ville, Parnell). Le théâtre le plus élégant de la ville, établi dans un bâtiment de la fin du XVIIIe siècle, propose un répertoire de classiques irlandais, européens et américains. Orson Welles et James Mason ont joué ici au début de leur carrière. Encore aujourd’hui, c’est le seul théâtre de Dublin où vous pourrez voir des stars de cinéma internationales s’aventurer sur les planches.
Plan (Cliquez ici) (01-872 8006 ; www.lighthousecinema.ie ; Smithfield Plaza ; ts ceux du centre-ville, Smithfield). Très chic, ce cinéma de quatre salles installé dans un beau bâtiment proche de la Smithfield Plaza est le plus impressionnant de la ville. Au programme, des films d’art et d’essai, des films grand public, des documentaires et des films irlandais.
ACADEMY MUSIQUE LIVE
Plan (Cliquez ici) (01-877 9999 ; www.theacademydublin.com ; 57 Middle Abbey St ; ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO). De taille moyenne, cette fabuleuse salle de concert a accueilli une liste stupéfiante d’artistes, en devenir ou sur le déclin, de Ron Sexsmith aux Wedding Present.
AMBASSADOR THEATRE THÉÂTRE
Plan (Cliquez ici) (1890 925 100 ; www.ambassadordublin.com ; S Parnell Sq ; ts ceux du centre-ville, Parnell). L’Ambassador était un théâtre avant de devenir un cinéma. Désormais, il s’agit avant tout d’un lieu d’exposition et de spectacles vivants, avec une programmation très variée, des expositions scientifiques aux performances d’artistes. L’intérieur rétro n’a pas vraiment changé ; essayez d’y jeter un œil.
CINEWORLD MULTIPLEX CINÉMA
Plan (Cliquez ici) (0818 304 204 ; www.cineworld.ie ; Parnell Centre, Parnell St ; ts ceux du centre-ville, Dominick). Ce cinéma de 17 écrans programme uniquement des films commerciaux. Les fauteuils sont confortables, la buvette immense et le choix de bonbons alléchant. L’établissement n’a pas le charme des cinémas à l’ancienne, mais reste plaisant.
LAUGHTER LOUNGE SPECTACLES HUMORISTIQUES
Plan (Cliquez ici) (01-878 3003 ; www.laughterlounge.com ; 4-8 Eden Quay ; à partir de 20 € ; ouverture des portes 19h30 ; ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO, Marlborough). Seul théâtre de Dublin entièrement dédié aux spectacles comiques. Vous y découvrirez des artistes trop connus pour jouer dans les pubs mais pas encore ou plus assez pour se produire dans les grandes salles.
SAVOY CINÉMA
Plan (Cliquez ici) (01-874 6000 ; www.savoy.ie ; Upper O’Connell St ; à partir de 14h ; ts ceux du centre-ville, O’Connell Upper). Ce cinéma récent de cinq salles assure des projections tardives le week-end. La Savoy Cinema 1 est la plus grande salle de la ville et son écran gigantesque est parfait pour apprécier les effets spéciaux.
WINDING STAIR LIVRES
Plan (Cliquez ici) (01-872 6576 ; www.winding-stair.com ; 40 Lower Ormond Quay ; 10h-18h lun-mer et ven, 10h-19h jeu et sam, 12h-18h dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Cette belle librairie ancienne est aménagée au rez-de-chaussée d’un édifice qu’elle occupait jadis entièrement, et qui abrite désormais un excellent restaurant (Cliquez ici) du même nom. Le choix d’ouvrages neufs ou anciens est plus limité mais reste fabuleux.
ARNOTT’S GRAND MAGASIN
Plan (Cliquez ici) (01-805 0400 ; www.arnotts.ie ; 12 Henry St ; 9h30-19h lun-mer, 9h30-21h jeu, 9h30-20h ven, 9h-19h sam, 11h-19h dim ; ts ceux du centre-ville, O’Connell-GPO). Avec des entrées dans Henry St, Liffey St et Abbey St, ce grand magasin occupant un immense immeuble est notre préféré à Dublin. On y trouve de tout, des articles de jardin aux vêtements à la mode, le tout à des prix relativement abordables.
LOUIS COPELAND VÊTEMENTS
Plan (Cliquez ici) (01-872 1600 ; www.louiscopeland.com ; 39-41 Capel St ; 9h-18h lun-mer et ven-sam, 12h-17h dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Un des magasins de cette marque branchée de vêtements pour hommes.
PENNEY’S GRAND MAGASIN
Plan (Cliquez ici) (01-888 0500 ; www.primark.co.uk ; 47 Mary St ; 8h30-21h lun-ven, 8h30-20h sam, 9h-20h dim ; ts ceux du centre-ville, O’Connell-GPO). Le grand magasin le moins cher d’Irlande est une des adresses les plus courues de la rive nord. On y trouve absolument tout sans jamais se ruiner – c’est par exemple le meilleur endroit pour acheter des chaussettes et des sous-vêtements pour hommes. En revanche, avec des prix aussi bas, il ne faut pas s’attendre à une qualité extraordinaire.
MOORE STREET MARKET MARCHÉ
Plan (Cliquez ici) (Moore St ; 8h-16h lun-sam ; ts ceux du centre-ville, Dominick). Le marché le plus traditionnel de Dublin est bien moins animé que jadis, mais on peut encore s’y procurer des fruits, du poisson et des fleurs, tandis que des vendeurs à la sauvette proposent des cigarettes bon marché et autres articles. Pas toujours possible d’acheter en petite quantité : s’il est écrit 10 pour 1 €, on doit s’y tenir !
EASON’S LIVRES
Plan (Cliquez ici) (01-873 3811 ; www.easons.com ; 40 Lower O’Connell St ; 8h-19h lun-mer et sam, 8h-21h jeu, 8h-20h ven, 12h-18h dim ; ts ceux du centre-ville, Abbey, O’Connell-GPO, Marlborough). Le plus large choix de magazines et journaux étrangers de tout le pays est proposé au rez-de-chaussée de cette immense librairie située près du GPO. Des dizaines de curieux feuillettent les publications sans la moindre intention d’en acheter une.
DUBLIN CITY GALLERY –THE HUGH LANE SHOP ART ET ARTISANAT
Plan (Cliquez ici) (www.hughlane.ie ; N Parnell Sq, Charlemont House ; 9h45-18h mar-jeu, 9h45-17h ven, 10h-17h sam, 11h-17h dim ; 7, 11, 13, 16, 38, 40, 46A, 123 depuis le centre-ville, Parnell). Un véritable terrain de jeu pour adultes : magnets cubistes pour le réfrigérateur, gigantesques mobiles postmodernistes, chefs-d’œuvre à colorier, marionnettes en tissu, jouets en bois originaux et beaux livres d’art et sur la culture pop.
JERVIS CENTRE CENTRE COMMERCIAL
Plan (Cliquez ici) (01-878 1323 ; www.jervis.ie ; Jervis St ; 9h-19h lun-mer, 9h-21h jeu, 9h-20h ven-sam, 9h-17h dim ; ts ceux du centre-ville, Jervis). Ce centre commercial moderne surmonté d’une coupole est un véritable sanctuaire des franchises britanniques. Boots, Topshop, Debenhams, Argos, Dixons, Marks & Spencer et Miss Selfridge répondent à l’appel.
ADVENTUREROOMS DÉFI
Plan (Cliquez ici) (01-872 7243 ; www.adventurerooms.ie ; 6-7 Little Britain St, Campbell’s Court ; 19-33 €/pers ; 10h-20h ; Jervis). Un bon moyen de tester votre amitié : enfermés à plusieurs dans une pièce, vous ne pourrez recouvrer votre liberté qu’en vous accordant pour reconstituer une série de puzzles. Une excellente activité pour occuper un après-midi pluvieux, très prisée aussi pour les enterrements de vie de jeune fille et de garçon et pour renforcer l’esprit d’équipe dans les entreprises. Il faut réserver bien à l’avance.