Notes de fin

1 VERNUS (P.), Sagesses de l’Égypte pharaonique, 2001, p. 243.
2 « Tu n’es pas du tout un homme puisque tu n’as pas rendu tes femmes enceintes à la manière de ton compagnon ». Cf. THÉODORIDÈS (A.), « L’enfant dans les institutions pharaoniques », RIDA XII, 3e série, 1965, p. 92 (= Ostracon P 10627 de Berlin).
3 CARRIER (Cl.), Le Papyrus de Nouou (BM EA 10477), 2010, p. 14 (chap. 17, § 57-59).
4 CARRIER (Cl.), Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, vol. I, 2004, p. 215.
5 BROZE (M.), Mythe et roman en Égypte ancienne, OLA 76, 1996, p. 94.
6 GRANDET (P.), Contes de l’Égypte ancienne, 2005, p. 108-110.
7 « La semence est dans mon phallus » (formule 1061 rencontrée par exemple dans la pyramide de Pepi Ier). Cf. CARRIER (Cl.), Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne, vol. II, 2009, p. 819) ; « Dans les hommes la semence est formée » et « Dans les femmes l’embryon est formé ». Cf. GRANDET (P.), Hymnes de la religion d’Aton, 1995, p. 106-107 (III, 45-47).
8 GRANDET (P.), o. c., 2005, p. 89.
9 SAUNERON (S.), Les fêtes religieuses d’Esna aux derniers siècles du paganisme, Esna V, IFAO, 1962, p. 95.
10 SAUNERON (S.), « Remarques de philologie et d’étymologie », BIFAO 62, 1964, p. 27.
11 À ce sujet, voir l’étude de M. Raven : RAVEN (M.), « Women’s beds from Deir el-Medina », in Haring (B.), Kaper (O.), van Walsem (R.) (éd.), The Workman’s Progress, EgUit 28, 2014, p. 191-204.
12 PINCH (G.), Votive Offerings to Hathor, 1993, p. 219 et FRIEDMAN (Fl.), « On the meaning of some anthropoid busts from Deir el-Medîna », JEA 71, 1985, p. 82-97, pl. 5.1.
13 MANNICHE (L.), « In the womb », BACE 17, 2006, p. 101.
14 Cf. Infra, p. 123.
15 ROCHHOLZ (M.), Schöpfung, Feindvernichtung und Regeneration, ÄAT 56, 2002, p. 64 (doc. 21).
16 BRUYÈRE (B.), Rapport sur les fouilles de Deir el Médineh (1934-1935), 3e partie, FIFAO XVI, 1939, p. 106.
17 MALININE (M.), « Une lettre démotique à Aménothès, fils de Hapou », RdE 14, 1962, p. 37.
18 Le don du Nil, 1978, fig. 87-89 et 91-93 ; MÜLLER (H.), Ägyptische Kunstwerke, Kleinfunde und Glas in der Sammlung E. und M. Kofler-Truniger, MÄS 5, 1964, fig. A 45 ; SCHARFF (A.), Die Altertümer der Vor- und Frühzeit Ägyptens, vol. II, 1929, pl. 15 (76) ; PETRIE (W. Flinders), Abydos, vol. II, EEF, 1903, pl. II, V et XI.
19 DREYER (G.), Elephantine VIII, AV 39, 1986, fig. 65 et 69.
20 CHLODNICKI (M.), CIALOWICZ (Kr.), « Tell el-Farkha (Ghazala) 2006 », ASAE 83, 2009, fig. 18 et 19.
21 Pour cette période, je n’ai recensé que six figurines dans le temple d’Éléphantine (cf. DREYER (G.), o. c., 1986, fig. 82, 83, 86, 87 et 89) et de Tell Ibrahim Awad (cf. VAN HAARLEM (W.), « History of the excavations at Tell Ibrahim Awad », in Belova (G.), Sherkova (T.), Ancient Egyptian Temple at Tell Ibrahim Awad, 2002, ill. III.3).
22 La seule exception est constituée par une statuette en ivoire (Berlin, Ägyptisches Museum, 16705) montrant une silhouette incontestablement enfantine mais dont les bras et le visage n’ont pas été conservés. Il est fort probable que le sujet portait sa main droite à la bouche étant donné que c’est là une constante dans la représentation des plus jeunes sur ce type de support à cette période. Cf. SCHARFF (A.), o. c., 1929, pl. 15 (76).
23 Papyrus L. 7 = Londres, British Museum, EA 10730. XXIIe-XXIIIe dynasties. Cf. EDWARDS (I.), Hieratic Papyri in the British Museum, vol. I, 4e série, 1960, p. 47.
24 Papyrus Louvre E. 25354. Fin du Nouvel Empire ou Troisième Période Intermédiaire. Cf. Ibidem, p. 86.
25 Papyrus Berlin 10462. Fin du Nouvel Empire ou Troisième Période Intermédiaire. Cf. Ibidem, p. 115.
26 Chicago, Oriental Institute, OIM 13945, VIe-VIIIe dynasties. Cf. DONNAT (S.), « Gestion in absentia du domaine familial : à propos des lettres aux morts et des documents d’Héqanakht », in Gasse (A.), Servajean (Fr.), Thiers (Chr.), Et in Ægypto et ad Ægyptum I, CENiM 5, 2012, p. 234.
27 Papyrus Berlin 10.482, fin XIe dynastie ou début XIIe dynastie. Cf. DONNAT BAUQUIER (S.), Écrire à ses morts, 2014, p. 63-64.
28 Paris, Musée du Louvre, E. 8000.
29 Berlin, Ägyptisches Museum, 14517.
30 NAGUIB (S.-A.), Miroirs du passé, CSÉG 2, 1993, p. 48.
31 Papyrus Brooklyn 47.218.2, x + III9–IV2. Cf. GUERMEUR (I.), « À propos d’un passage du papyrus médico-magique de Brooklyn 47.218.2 (X+III, 9 – X+IV, 2 », in Zivie-Coche (Chr.), Guermeur (I.), « Parcourir l’éternité » : Hommages à Jean Yoyotte, vol. I, 2012, p. 543-549.
32 Cf. Infra, p. 140-142, 145, 146 et 148.
33 NAGUIB (S.-A.), o. c., 1993, p. 55.
34 THÉODORIDÈS (A.), « L’enfant dans les institutions pharaoniques », RIDA XII, 3e série, 1965, p. 92 (= Ostracon P 10627 de Berlin).
35 BARDINET (Th.), Les papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, 1995, p. 223.
36 Papyrus médical de Berlin, chap. 198 (verso, 2, 1-2). Cf. Ibidem, p. 452.
37 Papyrus Carlsberg, chap. VI, formule 2 (1-3). Cf. Idem.
38 AVALOS DE MAROS (R.), El ciclo vital en la comunidad de Tupe, Instituto de etnología 5, p. 10.
39 Papyrus médical de Berlin, chap. 199 (verso, 2, 2-5). (cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 452-453). Une variante lacunaire se rencontre dans le papyrus Carlsberg, chap. III, formule 1 (1, 6-x + 3) : « […] […] Tu devras [placer] de l’orge (et) du blé amidonnier dans un sac de tissu […] sur cela, chaque jour. […] dattes […] elle accouchera d’un enfant mâle […].?., elle accouchera de nombreuses fois. Si elle n’est pas […] ». (cf. Idem).
40 HOFFMANN (W.), « Versuche zur Schwangerschaftsdiagnose aus dem Harn », DMW 60, 1934, p. 822-824.
41 GHALIOUNGHI (P.) et alii, « On an ancient Egyptian method of diagnosing pregnancy and determining fœtal sex », Medical History 7 (3), juillet 1963, p. 241-246.
42 12 cas de non-germination et 5 cas où l’orge et le blé eurent une croissance similaire.
43 MANGER (J.), « Untersuchungen zum Problem der Geschlectsdiagnose aus Schwangerenhamn », DMW 59, 1933, p. 885.
44 SAUNERON (S.), « À propos d’un pronostic de naissance », BIFAO 60, 1954, p. 29-30.
45 GRAPOW (H.), Grundriss der Medizin der Alten Ägypter, III, 1954, p. 67.
46 KAMAL PACHA (I.), Le retour du vieillard à la jeunesse (d’après une citation extraite de BAYOUMI (A.), Survivances égyptiennes, RevEga III, fasc. 1-2, 1931, p. 113).
47 « Mache zwei Gruben in die Erde, wirff in eine Gersten und in die andere Weitzen, in beyde aber gieße Urin der Schwangeren und bedecke sie wieder mit Erden. Schießt der Weitzen eher auf als Gersten, so wird’s ein Sohn, kömmt aber die Gerste eher empor, so hastu eine Tochter zu gewarten ». Cf. PAULLINI (Fr.), Heilsame Dreckapotheke, 1699, p. 248 (chap. XXVII).
48 Papyrus médical de Berlin, chap. 192 (verso, 1, 1-2). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 451.
49 Papyrus Carlsberg, chap. I (1, 1-3) : « […] […] alors que ce n’est pas (?) reçu (jusqu’à) en devenir enceinte. ? […] toute chose. ? […] en une fois. (Ce) que tu devras lui préparer […] [pour] devenir enceinte. Il n’y a pas […] ». Cf. Idem.
50 Textes des Sarcophages, formule 148. Cf. CARRIER (Cl.), Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, vol. I, 2004, p. 351-352.
51 Papyrus de Kahoun, chap. 9, formule 1 (27-29). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 439.
52 Papyrus de Kahoun, chap. 20, formule 3 (3-6). Cf. Ibidem, p. 441.
53 Papyrus médical de Berlin, chap. 193 (verso 1, 3-4). Cf. BARDINET (Th.), Les papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, 1995, p. 451-452.
54 Papyrus médical de Berlin, chap. 194 (verso 1, 5-6). Cf. Idem.
55 Papyrus de Kahoun, chap. 27, formule 3 (15-17). Cf. Ibidem, p. 442.
56 Papyrus Carlsberg, chap. V, formule 1 (x + 6-2, 1). Cf. Ibidem, p. 453.
57 Cf. Ibidem, p. 63-66.
58 Papyrus médical de Berlin, chap. 196, (verso 1, 9-11). Cf. Ibidem, p. 442.
59 Papyrus de Kahoun, chap. 26, formule 3 (1-2). Cf. Ibidem, p. 441.
60 Cf. Ibidem, p. 223.
61 Papyrus Carlsberg, chap. IV, formule 1 (x + 4 – x + 6). Cf. Ibidem, p. 442.
62 Papyrus de Kahoun, chap. 28, formule 3 (17-19) : « Autre méthode. Tu devras placer une gousse d’ail [humectée de] […] dans l’intérieur de [son] corps […] son […]. [Si] […] et que tu la trouves (= l’odeur) en elle (= la bouche), alors tu devras dire à ce sujet : "Elle accouchera (de façon normale)". Si tu ne trouves pas […] son nez, alors elle n’accouchera pas (de façon normale) [et pour toujours] ». Cf. Idem.
63 Ibidem, p. 224.
64 HIPPOCRATE, Sur les femmes stériles, chap. III, § 214.
65 Papyrus de Kahoun, chap. 29, formule 3 (19-20). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 442.
66 Papyrus de Kahoun, chap. 31, formule 3 (23-24). Cf. Idem.
67 Cf. Supra, p. 41.
68 Papyrus médical de Berlin, chap. 195 (verso 1, 7-8). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 452.
69 Voir par exemple le Papyrus du Ramesseum IV, chap. C (2-3). Cf. Ibidem, p. 451.
70 Papyrus Carlsberg, chap. II, formule 1 (3-5). Cf. Ibidem, p. 453.
71 Papyrus de Kahoun, chap. 19, formule 3 (2-3) : « Distinguer si elle mettra au monde (de façon normale) l’enfant, d’après l’utérus de la femme enceinte : s’il est (= l’utérus) retourné. ? […] ? […] ». Cf. Ibidem, p. 440.
72 Papyrus Carlsberg, chap. VII, formule 2 (3-6) : « [Autre moyen de distinguer une femme qui accouchera (de façon normale)] d’une femme qui n’accouchera pas (de façon normale). Tu devras faire en sorte qu’elle boive […] dattes fraîches : 5 ro ; dattes […] ; levure (?) : 1/8 ; vin […]. […] au moment où elle commence à faire son besoin, elle n’accouchera jamais (de façon normale). […], elle accouchera (de façon normale) ». Cf. Idem.
73 Papyrus de Kahoun, chap. 30, formule 3 (20-23) : « Autre méthode : "Ce veau du dieu Horus […]. Je suis sur/en train de […] Horus, et vice versa. Puisses-tu descendre jusqu’au lieu dans lequel tu es […]". Qu’on dise cette formule […]. Si cela tombe de son nez, elle accouchera (de façon normale). Si cela tombe de son vagin, elle accouchera (de façon normale). Mais si [cela tombe de son] […], elle [n’accouchera pas] (de façon normale) et pour toujours ». Cf. Ibidem, p. 442.
74 Il s’agit des incantations 26 (= Wreszinski 38), 28 (= Wreszinski 40) et 30 (= = Wreszinski 42) du papyrus médical de Londres (cf. LEITZ (Chr.), Magical and Medical Papyri of the New Kingdom, Hieratic Papyri in the British Museum VII, 1999, p. 68-70). Pour en savoir plus sur le sujet, voir également LEITZ (Chr.), « Zwischen Zauber und Vernunft », in Karenberg (A.), Leitz (Chr.), Heilkunde und Hochkultur, vol. I, 2000, p. 133-150.
75 Le terme égyptien denit (dnj.t) désigne à la fois le « barrage » et le « tampon ».
76 Incantation 25 (= Wreszinski 37). Cf. Ibidem, p. 67.
77 Incantation 27 (= Wreszinski 39). Cf. Idem.
78 Incantation 29 (= Wreszinski 41). Cf. Ibidem, p. 69.
79 Ex. le papyrus Salt 825 explique que, pour renaître sous forme solaire, Osiris est d’abord passé par le stade de l’embryon. Cf. SPIESER (C.), « Vases et peaux animales matriciels dans la pensée religieuse égyptienne », BiOr 63, n° 3/4, 2006, p. 224.
80 Ex. La formule n° 84 des Textes des Sarcophages dans laquelle le défunt indique qu’il est dans le ventre de la déesse Sechat et qu’il s’apprête à renaître au royaume d’Osiris. Cf. FAULKNER (R.), The Ancient Egyptian Coffin Texts, vol. I, 1973, p. 88-89 et GOEDICKE (H.), « Coffin Text spell 84 (CT II 49a-51c) », BSÉG 12, 1988, p. 39-52.
81 SPIESER (C.), « Serket, protectrice des enfants à naître et des défunts à renaître », RdE 52, 2001, p. 264.
82 Papyrus Berlin 3027, chap. F (5, 8-6, 8). Cf. ERMAN (A.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, 1901, p. 26 et YAMAZAKI (N.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, Achet 2, 2003, p. 24.
83 Cf. Infra, p. 121-122.
84 Cf. Infra, p. 115.
85 Sur les inhumations de fœtus, voir plus particulièrement « Les fouilles de l’université égyptienne dans la station prédynastique de Méadi », CdE 15, 1932, p. 79-81 ; « Méadi. Époque néolithique », CdE 17, janv.1934, p. 67-69 ; RIZKANA (I.), SEEHER (J.), The Predynastic Cemeteries of Maadi and Wadi Digla, Maadi IV, AV 81, 1990 ; LORTET (L.), GAILLARD (Cl.), « Nécropole d’enfants – Sebaièh », in La Faune momifiée de l’ancienne Égypte, X, 1909 ; BIETAK (M.), Tell el-Dab‛a V, AÖAW XLIV, 1991 ; KEMP (B.), « Tell el-Amarna, 2008-2009 », JEA 95, 2009, p. 1-34 ; MINAULT-GOUT (A.), Balat II, FIFAO 33, 1992 ; POLZ (D.) et alii, « Bericht über die 4. und 5. Grabungskampagne in der Nekropole von Dra’ Abu el-Naga/Theben-West », MDAIK 51, 1995, p. 207-226 ; KAISER (W.) et alii, « Stadt und Tempel von Elephantine », MDAIK 49, 1993 ; PETRIE (W. Flinders), WAINWRIGHT (G.), MACKAY (E.), The Labyrinth Gerzeh and Mazghuneh, BSAE 21, 1912 ; DUNAND (Fr.), LICHTENBERG (R.), Momies d’Égypte et d’ailleurs, 2002 ; KROEPER (K.), « Minshat Abu Omar. Pot burials occurring in the Dynastic cemetery », IFAO, BCE XVIII, 1994, p. 19-32. Pour les informations encore inédites sur le sujet, je tiens également à remercier Stan Hendrickx (Elkab).
86 DESROCHES NOBLECOURT (Chr.), Vie et mort d’un pharaon : Toutânkhamon, 1963, p. 253.
87 HAWASS (Z.) et alii, « Ancestry and pathology in King Tutankhamun’s family », JAMA 303/7, févr. 2010, p. 641.
88 LORTET (L.), GAILLARD (Cl.), La Faune momifiée de l’ancienne Égypte et recherches anthropologiques (4e série), 1909, p. 187.
89 Ibidem, p. 189.
90 Idem.
91 SCHIAPARELLI (E.), Relazione sui lavori della Missione archaeologica italiana in Egitto (anni 1903-1920), vol. I, 1924, p. 24.
92 PASSALACQUA (J.), Catalogue raisonné et historique des Antiquités découvertes en Égypte, 1826, p. 284.
93 CAILLIAUD (Fr.), Voyage à Méroé, vol. I, 1826, p. 264.
94 MARTIN (G.), The Hidden Tombs of Memphis, 1991, p. 96.
95 Y compris le « fœtus » retrouvé dans la tombe d’Horemheb à Saqqarah puisque le couple royal vécut dans la région thébaine. Ce n’est qu’à la mort de Moutnedjemet que son corps momifié et celui du « fœtus » furent envoyés à Memphis pour y être inhumés.
96 L’ensemble des fœtus momifiés appartenant à ces collections privées est mentionné dans PETTIGREW (Th.), A History of Egyptian Mummies, 1834, p. 72-73.
97 Londres, British Museum, EA 52889 et 54053.
98 Londres, British Museum, EA 34238 et EA 6734 (un léger doute subsiste toutefois aux yeux des conservateurs du musée quant à la nature du second coffre).
99 FEUCHT (E.), Das Kind im Alten Ägypten, 1995, p. 131.
100 MASPERO (G.), Contes populaires de l’Égypte ancienne, 1997, p. 34 (= Conte du Prince prédestiné).
101 Il s’agit de la conjuration n° 32 du Papyrus Leyde I 348.
102 Cf. GUERMEUR (I.), « Entre magie et médecine, l’exemple du papyrus Brooklyn 47.218.2 », ÉAO 71, sept-nov. 2013, p. 11-22. Certaines modifications dans la traduction d’I. Guermeur sont du fait de l’auteur.
103 Cf. Infra, p. 122.
104 Papyrus Leyde I 348, formule 28 (recto 13, 9-13, 11). Cf. BORGHOUTS (J.), The Magical Texts of Papyrus Leiden I 348, OMRO 51, 1971, p. 28.
105 MARSHALL (A.), Être un enfant en Égypte ancienne, 2014, p. 203-206.
106 Papyrus Leyde I 348, formule 34 (verso 11, 2-11, 8). Cf. BORGHOUTS (J.), o. c., 1971, p. 30-31.
107 Cf. Supra, p. 38-40.
108 Papyrus Leyde I 348, formule 33 (verso 12, 11-11, 2). Cf. BORGHOUTS (J.), o. c., 1971, p. 30.
109 Papyrus Leyde I 348, formule 29 (recto 13, 11 et verso 12, 2). Cf. Idem.
110 Papyrus Leyde I 348, formule 30 (verso 12, 2-12, 6). Cf. Ibidem, p. 29.
111 Papyrus Leyde I 348, formule 31 (verso 12, 6-12, 9). Cf. Idem.
112 Papyrus Berlin 3027, chap. F (5, 8-6, 8). Cf. ERMAN (A.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, 1901, p. 26 et YAMAZAKI (N.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, Achet 2, 2003, p. 24.
113 Papyrus Berlin 3027, chap. G (6,8-7,1). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 28 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 27.
114 BARDINET (Th.), Les papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, 1995, p. 225.
115 Papyrus de Kahoun, chap. 33, formule 3 (25-26). Cf. Ibidem, p. 443.
116 Papyrus Ebers (795), formule 94 (7-8). Cf. Idem.
117 Papyrus Ebers (798), formule 94 (11-13). Cf. Idem.
118 Papyrus Ebers (799), formule 94 (13-14). Cf. Idem.
119 Papyrus Ebers (797), formule 94 (10-11). Cf. Idem.
120 Papyrus Ebers (800), formule 94 (14-15). Cf. Idem.
121 Papyrus Ebers (797 et 800-807). Formule 94 (10-11) : « Autre (remède) pour faire qu’une femme accouche : plante-niaia. Faire que la femme s’assoie sur cela en se découvrant » ; Formule 94 (14-15) : « Autre (remède) pour délivrer (= favoriser la naissance d’) un enfant qui se trouve dans l’intérieur du corps d’une femme : sel marin : 1 ; blé amidonnier blanc : 1 ; jonc femelle (?) : 1. Panser le bas-ventre avec cela » ; Formule 94 (15-16) : « Autre (remède) : fruit-hemayt frais : 1 ; miel : 1. (Ce) sera filtré, puis absorbé tout au long de la journée » ; Formule 94 (16-17) : « Autre (remède) : plante-besbes : 1 ; résine de térébinthe : 1 ; résine-hedjou : 1 ; bière-djeseret : 1 ; fruit-hemayt frais : 1 ; chiures de mouche (= propolis) : 1. (Ce) sera mis sous la forme d’un suppositoire et introduit dans son vagin » ; Formule 94 (17-18) : « Autre (remède) : résine de térébinthe : 1 ; graisse/huile : 1. Enduire le ventre avec (cela) » ; Formule 94 (18-19) : « Autre (remède) : plante-niaia : 1 ; qesenty : 1 ; vin : 1. (Ce) sera filtré, puis absorbé quatre jours de suite » ; Formule 94 (19) : « Autre (remède) : fruit-iched : 1 ; bière-djeseret : 1. (Ce) sera versé dans son vagin » ; Formule 94 (19-21) : « Autre (remède) : baies de genévrier : 1 ; plante-niaia : 1 ; résine de pin : 1. (Ce) sera mis sous la forme d’un suppositoire et introduit dans son vagin » ; Formule 94 (21-22) : « Autre (remède) : parties-nis de la tortue : 1 ; coléoptère-hekoun : 1 ; goudron végétal : 1 ; bière-djeseret : 1 ; graisse/huile : 1. (Ce) sera broyé en une masse homogène. Panser avec cela ». (cf. Ibidem, p. 445-446).
122 Th. Bardinet a parfaitement démontré que le terme âf/âfy/âff (af/afy//aff) se rapportait régulièrement à divers insectes volants dont l’abeille, et que l’expression hes (n) âfe(f) (Hs (n) af(f) (litt. « chiures (de) mouche ») devait être traduite par « propolis ». Cf. BARDINET (Th.), « La mouche et l’abeille : l’utilisation de la propolis d’après les textes médicaux de l’Égypte phara- onique », GM 170, 1999, p. 11-23 et BARDINET (Th.), « La mouche et l’abeille : l’utilisation de la propolis d’après les textes médicaux de l’Égypte phara-onique », GM 171, 1999, p. 32.
123 Papyrus du Ramesseum IV, chap. C (25-29) : « "[…] le dieu Hemen, sa mère Isis. Il a engrossé sa sœur Nephthys d’une fille […]. Chou, Chou ! Tefnout, Tefnout ! Geb, Geb ! Osiris, bâton de ces constructeurs du temple du dieu Ha […]. Vous avez édifié pour moi ce fameux garçon (= Horus) qu’a mis au monde cette fameuse femme (= Isis) […]. Délivrance (sic) de sa mère (formule magique fragmentaire)". Dire cette formule sur un peu de graisse placée sur le pubis de la femme qui est en train de mettre au monde […] ». Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 446.
124 BAGNATO (D.), The Westcar Papyrus, 2006, p. 82.
125 DAUMAS (Fr.), Amour de la vie et sens du divin dans l’Égypte ancienne, 1998, p. 28-29.
126 Ex. HANSEN (N.), Motherhood in the Mother World, vol. I, UMI, 2007, p. 209 ; NAGUIB (S.-A.), Miroirs du passé, CSÉG 2, 1993, p. 51 ; GHALIOUNGHI (P.), The House of Life, 1973, p. 116 ; SENN-AYROUT (Y.), « La magie et la sorcellerie dans l’Égypte ancienne, leurs survivances dans l’Égypte actuelle », CHE 6, 1954, p. 60-75 ou encore GUIART (J.), « L’obstétrique dans l’ancienne Égypte », Comptes-rendus du Deuxième Congrès International d’Histoire de la Médecine, juillet 1921, p. 5.
127 Ex. Incantation P 244 des Textes des Pyramides chez Pepi Ier. Cf. ALLEN (J.), The Ancient Egyptian Pyramid Texts, 2005, p. 326.
128 WEGNER (J.), « A decorated birth-brick from south Abydos », EgArch 21, automne 2002, p. 3-4.
129 Papyrus Ebers (789), formule 98 (18-20). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 444.
130 ROTH (A.), ROEHRIG (C.), « Magical bricks and the bricks of birth », JEA 88, 2002, p. 131.
131 DUELL (P.) et alii, The Mastaba of Mereruka, vol. I, The Sakkarah Expedition, OIP XXXIX, 1938, pl. 83-87.
132 ROTH (A.), ROEHRIG (C.), o. c., 2002, p. 121.
133 « A good size hole is dug – since the lower story of the houses of the fellahīn rests directly on the ground. Right and left of this role are set two up-ended basins (magūr) or earthen cooking pots (gālib) or bricks, either singly or in stacks of two. The mother puts each foot on the pot or brick and crouches. As a result of this elevation, the midwife can perform her work more comfortably. The hole over which the woman crouches catches the amniotic fluid and the afterbirth. The mother is supported by several women ». Cf. WINKLER (H.), Ägyptische Volkskunde, 1936, p. 188 (traduction du passage par l’auteur).
134 Papyrus Ebers (789), formule 98 (18-20). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 444.
135 Papyrus Ebers (790), formule 93 (20-21). Cf. Idem.
136 Papyrus Ebers (793), formule 94 (3-5). Cf. Idem.
137 Papyrus Ebers (794), formule 94 (5-7). Cf. Ibidem, p. 445.
138 Papyrus Brooklyn 47.218.2, x + VI8-11. Cf. GUERMEUR (I.), « Entre magie et médecine, l’exemple du papyrus Brooklyn 47.218.2 », ÉAO 71, sept-nov. 2013, p. 17.
139 Je tiens à remercier le Dr Bernard Cavalie pour son aide précieuse quant au diagnostic médical exprimé dans ce passage et le suivant.
140 Papyrus Brooklyn 47.218.2, x + V22-23 et VI1. Cf. GUERMEUR (I.), o. c., 2013, p. 18.
141 DE MEULENAERE (H.), « Isis et Mout du Mammisi », in Quagebeur (J.) (éd.), Studia Paulo Naster Oblata II, OLA 13, 1982, p. 25-29.
142 CHAMPOLLION (J.-Fr.), Grammaire égyptienne, 1836, p. 101.
143 Papyrus Brooklyn 47.218.2, V1-2. Formule encore inédite. Cf. GUERMEUR (I.), « Encore une histoire de sorcière (S-a-l.t) ? Une formule de protection de la chambre dans le mammisi (papyrus Brooklyn 47.218.2, x + v2-6) », à paraître en 2016 dans un volume de Mélanges, collection CENiM.
144 Papyrus Brooklyn 47.218.2, V2-6. Formule encore inédite. Cf. Idem.
145 Idem. Je tiens à remercier le Dr I. Guermeur d’avoir très aimablement accepté de mettre à ma disposition l’un de ses articles encore inédits au moment de l’envoi de mon manuscrit à l’éditeur et de m’avoir communiqué certains détails relatifs à ses travaux particulièrement intéressants.
146 Incantation 33 du papyrus Leyde I 348. Cf. Supra, p. 72.
147 Si l’on se réfère à la traduction donnée par le Wörterbuch (cf. Wb I, p. 78 et 81 (1-7).
148 Papyrus Leyde I 348, formule 33 (verso 12, 11-11, 2). Cf. BORGHOUTS (J.), The Magical Texts of Papyrus Leiden I 348, 1971, p. 30.
149 Papyrus Brooklyn 47.218.2, x + IV7-9. Cf. GUERMEUR (I.), o. c., p. 18. Certaines modifications dans la traduction d’I. Guermeur sont du fait de l’auteur.
150 Ex. BRUNNER-TRAUT (E.), Die Wochenlaube, MIO III, I, 1955, p. 11-30 ; ROBINS (G.), Women in Ancient Egypt, 1993, p. 83 ; JANSSEN (R.), JANSSEN (J.), Growing up in Ancient Egypt, 1996, p. 4 ; LEITZ (Chr.), « Zwischen Zauber und Vernunft », in Karenberg (A.), Leitz (Chr.), Heilkunde und Hochkultur, vol. I, 2000, p. 140 ou encore HARER (B.), « Obstetrics in ancient Egypt », KMT 24/2, été 2013, p. 47-48.
151 Ex. JANSSEN (R.), JANSSEN (J.), o. c., 1996, p. 4.
152 BRUYÈRE (B.), Rapport sur les fouilles de Deir el Médineh (1934-1935), FIFAO VI, 1939, p. 47.
153 Ibidem, p. 64.
154 KEMP (B.), « Wall paintings from the workmen’s village at El-῾Amarna », JEA 65, 1979, p. 52-53.
155 BORCHARDT (L.), RICKE (H.), Die Wohnhäuser in Tell el-Amarna, 1980, p. 255, fig. 38.
156 KOLTSIDA (A.), « Birth-bed, sitting place, erotic corner or domestic altar ? A study of the so-called "elevated bed" in Deir el-Medina houses », SAK 25, 2006, p. 172.
157 Y. Koenig indique que certains de ces objets ont pu, en outre, être réalisés en bois ou en faïence. Cf. KOENIG (Y.), Magie et magiciens dans l’Égypte ancienne, 1994, p. 85.
158 HELCK (W.), « Zaubermesser », VI, 1986, p. 1355.
159 Papyrus Berlin 3027, chap. B (1, 4-9) : « … et de tous les membres que Khnoum créa pour cet enfant auquel sa mère donna naissance ». Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 10-11 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 12.
160 MEEKS (D.), o. c., 2001, p. 505.
161 KOENIG (Y.), o. c., 1994, p. 91.
162 ALLEN (J.), o. c., 2006, p. 29.
163 ALTENMÜLLER (H.), Die Apotropaia und die Götter Mittelägyptens, I, 1965, p. 136-177.
164 Paris, Musée du Louvre, E 3614, AF 6447, N 1489.
165 Londres, British Museum, EA 18175.
166 Londres, Petrie Museum, UC 15917.
167 « Since the "apotropaic wands” are boomerang shaped, they too could be classed as model throwsticks ». Cf. PINCH (G.), Votive Offerings to Hathor, 1993, p. 297.
168 KOENIG (Y.), o. c., 1994, p. 91.
169 À l’instar de l’ivoire n° EA 24.426 conservé au British Museum.
170 CHASSINAT (É.), « À propos de deux tableaux du Mammisi d’Edfou », BIFAO 10, 1912, p. 183.
171 Idem.
172 Ostracon O. Nelson 13. Cf. TOIVARI-VIITALA (J.), Women at Deir el-Medina, EgUit XV, 2001, p. 180.
173 JÉQUIER (G.), « Accouchement », BIFAO 109, 1922, p. 41.
174 Papyrus Berlin 3027, chap. G (6,8-7,1). Cf. ERMAN (A.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, 1901, p. 28 et YAMAZAKI (N.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, Achet 2, 2003, p. 27.
175 CHASSINAT (É.), Le mammisi d’Edfou, MIFAO 16, 1939, p. 77.
176 LOOSE (J.), « Laborious "Rites de passage" : birth crisis in this world and in the beyond », Sesto congresso internazionale di Egittologia, Atti II, 1993, p. 289.
177 ROTH (A.), « Fingers, stars and the "Opening of the mouth" », JEA 79, 1993, p. 63, 67-69.
178 Formule 540, § 1330. CARRIER (Cl.), Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne, IV, 2010, p. 2603 (Pyramide de Neit).
179 ROTH (A.), « The psS-kf and the "Opening of the mouth" ceremony : a ritual of birth and rebirth », JEA 78, 1992, p. 144.
180 Ibidem, p. 113-147.
181 NAVILLE (É.), Textes relatifs au mythe d’Horus recueillis dans le temple d’Edfou, 1870, pl. 24 et BLACKMAN (A.), « Some remarks on an emblem upon the head of an ancient Egyptian birth-goddess », JEA 3, 1916, p. 199-206.
182 AYROUT (H.), Les fellahs d’Égypte, 1952, p. 159.
183 BLACKMAN (A.), « The pharaoh’s placenta and the moon-god Khons », in Gods, priests and men, StudEgypt, 1998, p. 381-395.
184 PINCH (G.), Magic in Ancient Egypt, 2006², p. 130.
185 MEKOTA (A.-M.) et alii, « First identification of an ancient Egyptian mummified human placenta », IJO 15, 2005, p. 51-60. (revue numérique)
186 BRUYÈRE (B.), Rapport sur les fouilles de Deir el Médineh (1934-1935), 2e partie : La nécropole de l’Est, FIFAO 15, 1937, p. 8 et 9.
187 NAGUIB (S.-A.), Miroirs du passé, CSÉG 2, 1993, p. 51 ; AYROUT (H.), Mœurs et coutumes des fellahs, 1938, p. 159 et WISSA WASSEF (C.), Pratiques rituelles et alimentaires des Coptes, BÉC IX, IFAO, 1971, p. 150.
188 NAGUIB (S.-A.), o. c., 1993, p. 51.
189 HARER (B.), « A glimpse of obstetrical practices in an Egyptian village », NARCE 3, printemps 1980, p. 20.
190 Livre des Morts d’Any, chap. 17. Cf. CARRIER (Cl.), Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, 2009, p. 77.
191 Papyrus Berlin 3027, chap. F (5, 8-6, 8). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 26 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 24).
192 Le septième jour achève la semaine et il est naturellement chargé d’une valeur positive et bénéfique liée au chiffre 7.
193 NAGUIB (S.-A.), o. c., 1993, p. 52.
194 Nous remercions ici Christian Leblanc pour les précisions de cette céré-monie à laquelle il a lui-même assisté.
195 STOCKWELL (E.), « Infant mortality », in Stockwell (E.), Groat (Th.), World Population, 1984, p. 224-225 et ROBINS (G.), « Women and children in peril », KMT 5 (4), hiver 1994-1995, p. 27.
196 HANSEN (N.), Motherhood in the Mother World, I-II, UMI, 2007, p. 208.
197 CORTEGGIANI (J.-P.), L’Égypte ancienne et ses dieux, 2007, p. 91.
198 QUAEGEBEUR (J.), Le dieu égyptien Shaï dans la religion et l’onomastique, OLA 2, 1975, p. 147 et 153.
199 Papyrus Berlin 3027, chap. G (6,8-7,1). Cf. ERMAN (A.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, 1901.
200 Cf. Supra, p. 88.
201 SPIESER (C.), « Meskhenet et les Sept Hathor en Égypte ancienne », in Dutheuil (M.), Dasen (V.) (éd.), Des Fata aux fées, ÉtudLett 289, 2011, p. 71.
202 SAUNERON (S.), Le temple d’Esna, III, IFAO, 1968, p. 228-229 (n° 311).
203 MARQUIS DE ROCHEMONTEIX, CHASSINAT (É.), Le temple d’Edfou, I. 1, MMAF X, 1984 (édition revue et corrigée par S. Cauville et D. Devauchelle), p. 53 (n° 66-71) et 66 (n° 66-71).
204 QUAEGEBEUR (J.), o. c., 1975, p. 153.
205 Le plus ancien à ce jour attesté est le papyrus Illahoun. Cf. GRIFFITH (Fr.), Hieratic Papyri from Kahun and Gurob, vol. I, 1897, pl. 25 (n° XVII/3).
206 Ex. le papyrus Sallier IV, aujourd’hui conservé au British Museum (EA 10184). (cf. CHABAS (Fr.), Le calendrier des jours fastes et néfastes, 1870) ou le Calendrier du Caire conservé au Musée égyptien du Caire (JE 86637) (cf. BAKIR (A. el-M.), The Cairo Calendar No. 86637, 1966).
207 Ex. le verso du papyrus Budge aujourd’hui conservé au British Museum (EA 10474). Cf. LEITZ (Chr.), Tagewählerei, ÄA 55, 1994.
208 MALININE (M.), « Nouveaux fragments du calendrier égyptien des jours fastes et néfastes », in Mélanges Maspero, I, 1961, p. 879-899 et BÁCS (T.), « Two calendars of lucky and unlucky days », SAK 17, 1990, p. 41-64.
209 Papyrus Sallier IV.
210 Papyrus Caire 86637.
211 CHABAS (Fr.), o. c., 1870, p. 32.
212 Ibidem, p. 72.
213 Étant donné que l’on relève quelques différences pour certaines dates, on peut penser que le caractère immuable tient plus du papyrus qui constitue la source de référence que d’une règle générale connue de tous.
214 HÉRODOTE, Histoires, Livre II : L’Égypte, trad. de P.-E. Legrand, 1997, chap. LXXXII.
215 Quelques exemples montrent l’importance de ces troubles de croissance : à Kafr Hassan Dawood, 64 % des défunts présentent une hypoplasie de l’émail dentaire (cf. TUCKER (T.), « Bioarchaeology of Kafr Hassan Dawood », in Hawass (Z.), Egyptology at the Dawn of the Twenty-first, vol. I, 2000, p. 531, 533 et 535). À Tell el-Daba, l’examen de 139 dents de lait et 176 dents définitives correspondant à 37 individus âgés de 0 à 11 ans a révélé 42,4 % d’hypoplasie de l’émail dentaire ponctuelles sur des dents de lait et 65,9 % sur une dentition définitive. En dépit d’un échantillonnage extrêmement faible, on remarque que les enfants en bas âge subissent des situations de stress particulièrement fortes (cf. RANDL-GADORA (U.), « Rasterelektronenmikroskopische (REM) Bestimmung des Sterbealters bei hyksoszeitlichen (1640-1530 v. Chr.) Kinderskeletten aus Tell el Dab’a », ÄgLev XI, 2001, p. 279). Quant à Simon Hillson, anthropologue qui effectua des examens sur les populations inhumées dans les cimetières de Badari (période prédynastique), de Sedment (Moyen Empire) et d’Hawara (période romaine), il a relevé des taux d’hypoplasie avoisinant les 70 % (cf. HILLSON (S.), « Diet and dental disease », World Archaeology, vol. II, 1979, p. 147-162).
216 Papyrus Ebers (838), formule 97 (13-14). Cf. BARDINET (Th.), Les Papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, 1995, p. 450.
217 Papyrus Ebers (839), formule 97 (14-15). Cf. Ibidem, p. 451.
218 Papyrus du Ramesseum IV, chap. C (17-24). Cf. Idem.
219 Londres, British Museum, EA 65439.
220 New York, Metropolitan Museum of Art, 08.200.19.
221 Le Caire, Musée égyptien, JE 9436.
222 Berlin, Ägyptisches Museum, 14207.
223 New York, Metropolitan Museum of Art, 21.1.65.
224 Papyrus Berlin 3027, chap. N (9, 3-7) (cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 34 et YAMAZAKI (N.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, Achet 2, 2003, p. 34) et papyrus médical de Londres, section XIII, incantation 57 (cf. LEITZ (Chr.), Magical and Medical Papyri of the New Kingdom, Hieratic Papyri in the British Museum VII, 1999, p. 79).
225 Le Caire, Musée égyptien, JE 9434.
226 New York, Metropolitan Museum of Art, 30.8.218.
227 Papyrus Berlin 3027, chap. U (4, 6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 49.
228 RANKE (H.), Die Ägyptischen Personennamen, 1935.
229 LEFéBURE (E.), « L’importance du nom chez les Égyptiens », Sphinx I, 1897, p. 94.
230 GROFF (W.), « Étude sur les noms propres chez les Égyptiens », RevEg V, 1887, p. 85.
231 Cf. Supra, p. 115-116.
232 DAVIES (N. de Garis), The Tomb of Puyemrê at Thebes, MMA, 1923, pl. LXIV.
233 BRUYÈRE (B.), Rapport sur les fouilles de Deir el Médineh (1930), FIFAO VIII, 3e partie, 1930, pl. XVI-XVII.
234 GUENTCH-OGLOUEFF (M.), « Noms propres imprécatoires », BIFAO 40, 1941, p. 117-133.
235 sA.t n sA.t//f (sat n sat//ef) « la fille de sa fille (à lui) ».
236 LESKO (L.), Pharaoh’s Workers, 1994, p. 62-63.
237 Papyrus de Berlin 3027, chap. C (1/9~2/6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 13-14 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 14.
238 Papyrus Berlin 3027, chap. V (6, 1-6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 50-51 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 52.
239 DONNAT (S.), « L’enfant chétif d’une femme séthienne », RdE 63, 2012, p. 83-101.
240 Papyrus du Ramesseum XVI, chap. 9 (3). Cf. MEYRAT (P.), Les papyrus magiques du Ramesseum, II/1, Thèse de Doctorat inédite, mai 2011, p. 58.
241 WENDRICH (W.), « Entangled, connected or protected ? The power of knots and knotting in ancient Egypt », in Szpakowska (K.) (éd.), Through a Glass Darkly, 2006, p. 243.
242 Ibidem, p. 252.
243 ROULIN (G.), Le Livre de la Nuit, OBO 147, 1995, p. 351.
244 Papyrus Berlin 3027, chap. U (4, 6-6, 1). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 49 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 48-49.
245 Le Wb indique qu’il s’agit de pierre provenant de Nubie (cf. Wb I, p. 64). Naoko Yamazaki a conservé le nom égyptien quand Hartwig Altenmüller le traduit par « améthyste » dans le cadre de sa mention au chap. V (6, 1-6) du papyrus Berlin 3027 (cf. ALTENMÜLLER (H.), Die Apotropaia und die Götter Mittelägyptens, 1965, p. 182). François Lexa le rend par « agate » (cf. LEXA (Fr.), o. c., 1925, p. 32). Toutefois, si l’on se réfère à l’étude de Thierry de Putter et Christina Karlshausen sur les pierres, l’améthyste serait désignée sous le nom égyptien d’hesemen (Hsmn) et l’agate, par le terme ka (kA) ou kai-kem (kAj-km) (cf. DE PUTTER (T.), KARLSHAUSEN (Chr.), Les pierres utilisées dans la sculpture et l’architecture de l’Égypte pharaonique, 1992, p. 126 et 128).
246 Papyrus Berlin 3027, chap. V (6, 1-6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 50-51 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 52.
247 SOURDIVE (Cl.), La main dans l’Égypte pharaonique, 1984, p. 391. L’auteur a dénombré une vingtaine de listes mettant chaque partie du corps sous protection magique d’une divinité. Les plus anciennes se retrouvent dans les Textes des Pyramides (sort 539, chap. 1303-1315) (cf. CARRIER (Cl.), Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne, vol. II, 2009, p. 1026-1033) et se rencontrent encore à la Basse Époque (ex. inscriptions sur la statue de Djed-Her) (cf. JELíNKOVá-REYMOND (E.), Les inscriptions de la statue guérisseuse de Djed-Her-Le-Sauveur, BdE XXIII, IFAO, 1956, p. 82-84).
248 Papyrus Berlin 3027, chap. S (8-4, 2). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 43 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 45.
249 Papyrus Berlin 3027, chap. R (3, 3-7). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 42, 44 et 45 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 44 et 46.
250 Papyrus Berlin 3027, chap. Q (2, 7~3, 3) et T (4, 2-6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 41, 44 et 45 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 42 et 46.
251 Papyrus Brooklyn 47.218.2, x + VII11-17. Cf. GUERMEUR (I.), « Entre magie et médecine, l’exemple du papyrus Brooklyn 47.218.2 », ÉAO 71, sept-nov. 2013, p. 20. Certaines modifications dans la traduction d’I. Guermeur sont du fait de l’auteur.
252 Cf. Supra, p. 38-39.
253 Cf. Supra, p. 142.
254 Papyrus Brooklyn 47.218.2, x + VI16-19. Cf. GUERMEUR (I.), « Encore une histoire de sorcière (S-a-l.t) ? Une formule de protection de la chambre dans le mammisi (papyrus Brooklyn 47.218.2, x + v2-6) », à paraître en 2016 dans un volume de Mélanges, collection CENiM. Certaines modifications dans la traduction d’I. Guermeur sont du fait de l’auteur.
255 Paris, Musée du Louvre, E 25479. Cf. Idem.
256 Papyrus Ramesseum IV, chap. C (15-16). Cf. BARDINET (Th.), Les papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, 1995, p. 451.
257 Ostracon O. Gardiner 9. Cf. TOIVARI-VIITALA (J.), Women at Deir el- Medina, EgUit XV, 2001, p. 178.
258 Cf. Supra, p. 145.
259 Papyrus Berlin 3027, chap. Q (2, 7~3, 3). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 41 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 42.
260 Il s’agit des sépultures n° 530, 5105 et 10002 de Mostagedda, datant de l’Ancien Empire (cf. BRUNTON (G.), Mostaggeda and the Tasian Culture, BME, 1937, pl. XLVI) et des tombes n° 3307, 4807, 4942 et 5263 de Qaou, datant de la Première Période Intermédiaire (cf. BRUNTON (G.), Qau and Badari, vol. II, BSAE 45, 1928, pl. LXII, LXVII et LXVIII).
261 Papyrus Berlin 3027, chap. U (4, 6-6, 1). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 49-50 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 48-49.
262 Étude réalisée sur 251 enfants en bas âge, représentés sur tout type de support iconographique entre la période prédynastique et la fin du Nouvel Empire, et pour lesquels il a été possible de déterminer s’ils étaient ou non parés de bijou(x).
263 Christie’s New York, Antiquities, 2001, fig. 291.
264 Ex. GROS DE BELER (A.), Les anciens Égyptiens, 2006, p. 266 ; ROMERA (S.), « Los niños en el antiguo Egipto », RSUE 22, 2005, p. 22 ; VOGELSANG-EASTWOOD (G.), Pharaonic Egyptian Clothing, 1993, p. 20 ; ou encore DESROCHES NOBLECOURT (Chr.), La femme au temps des pharaons, 1986, p. 187.
265 AYROUT (H.), Mœurs et coutumes des fellahs, Collection d’Études, de Documents et de Témoignages pour Servir à l’Histoire de notre Temps, 1938, p. 146 et BACHATLY (Ch.), « Notes sur quelques amulettes égyptiennes », BSRGE XVII, 1929, p. 50.
266 Du point de vue des données matérielles, à la date de la publication de cet ouvrage, mon corpus de tombes d’enfants en bas âge se répartit comme suit : 681 sujets pourvus de mobilier funéraire, 398 individus qui n’en possèdent aucun, 93 sujets pour lesquels il a été impossible de déterminer si leur inhumation s’accompagna de biens (tombe perturbée, mobilier commun avec un ou plusieurs adultes…), 52 sujets dont la tombe fut découverte pillée, et enfin, 271 enfants en bas âge pour lesquels le rapport archéologique passe sous silence les données relatives à leur éventuel mobilier d’accompagnement.
267 Dans la tombe n° N 508 de Naga el-Deir, datant de l’Ancien Empire, furent trouvés deux talismans en ivoire (cf. REISNER (G.), A Provincial Cemetery of the Pyramid Age, III, EgArch VI, 1932, p. 268). Dans la sépulture n° 440 de Matmar, datant de la Première Période Intermédiaire, des amulettes en or et en ivoire furent mises au jour (cf. BRUNTON (G.), Matmar, BME 1929-1931, 1948, p. 35). La tombe n° QS 11 de Qasr es-Sagha, datant du Moyen Empire, a livré un talisman pisciforme réalisé en lapis-lazuli, cuivre, cornaline, calcite et bois (cf. CATON-THOMPSON (G.), GARDINER (E.), The Desert Fayum, The Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, 1934, p. 138). Enfin, trois yeux-oudjat en or furent exhumés de la tombe n° 52 de Tell Basta, datant du Nouvel Empire (cf. EL-SAWI (A.), Excavations at Tell Basta, Charles University, 1979, p. 34).
268 BULTÉ (J.), Talismans égyptiens d’heureuse maternité, 1991.
269 Papyrus Ramesseum III, chap. B (10-11). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 469.
270 Papyrus Ebers (788), formule 97 (1-8). Cf. Ibidem, p. 444.
271 Papyrus Ebers (796), formule 94 (8-10). Cf. Ibidem, p. 445.
272 Cf. Infra, p. 182-184.
273 Papyrus Berlin 3027, chap. P (2, 2-7). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 39 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 40.
274 Ex. le papyrus-amulette de Moutemheb (Paris, Musée du Louvre, AE 32308) (cf. GASSE (A.), « Crocodiles et revenants » in Hommage à Jean-Claude Goyon, IFAO, 2008, p. 200) ; le collier à sept nœuds d’Anynakht : sur la bandelette de tissu à laquelle était attaché le papyrus prophylactique, était dessinée une silhouette anthropomorphe perdant l’équilibre sous l’attaque de deux sauriens (cf. SAUNERON (S.), « Le rhume d’Anynakhté (Pap. Deir el-Médineh 36) », Kémi XX, 1970, p. 11-12) ou encore le papyrus Chester Beatty VI (cf. GARDINER (A.), Hieratic Papyrus in the British Museum, 2e série, 1923, p. 53-54).
275 Papyrus de Berlin 3027, chap. Q (2, 7~3, 3) et S (8-4, 2). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 40-45 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 42 et 44-46.
276 Pour plus de détails, voir MARSHALL (A.), « De l’efficacité de manger une souris cuite », Memnonia XXIV, 2014, p. 209-214.
277 Papyrus Berlin 3027, chap. L (7/6~8/3). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 30 et YAMAZAKI (N.), o. c., 2003, p. 30.
278 Ex. Papyrus Ebers (658), formule 82 (13-16) et papyrus Ramesseum V, chap. III. Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 344 et 473.
279 DAWSON (W.), « The mouse in Egyptian and later medecine », JEA 10, 1924, p. 83-86 et EBBELL (B.), « Die ägyptischen Krankheitsnamen », ZÄS 59, 1924, p. 144.
280 DIOSCORIDE, De materia medica, Livre II (69).
281 DIOSCORIDE, De Simplicibus, Livre I (71).
282 Un médecin algérien du nom d’’Abd er-Razzak indique que « grillée et mangée, elle [= la souris] arrête la bave de la salive des enfants… ». Cf. DAWSON (W.), o. c., 1924, p. 84.
283 Cf. Idem.
284 PLINE L’ANCIEN, Histoire naturelle, Livre XXX (47).
285 Papyrus du Ramesseum III, chap. B (20-23). Cf. JEAN (R.-A.), LOYRETTE (A.-M.), La mère, l’enfant et le lait en Égypte ancienne, 2010, p. 272.
286 Papyrus du Ramesseum III, chap. B (23-24). Cf. Ibidem, p. 288-289. Certaines modifications dans la traduction d’A.-M. Loyrette et R.-A. Jean sont du fait de l’auteur.
287 Papyrus Berlin 3027, chap. H (7, 1-6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 29 et BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 477.
288 Papyrus Berlin 3027, chap. J (7, 3-5). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 29 et BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 478.
289 Papyrus Berlin 3027, chap. K (7, 5-6). Cf. ERMAN (A.), o. c., 1901, p. 29 et BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 477-478.
290 Papyrus Ebers (273), formule 49 (21-50). Cf. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 293.
291 Idem.
292 « Un père n’était pas maître d’élever son enfant. Dès qu’il était né, il le portait dans un lieu appelé Lesché, où s’assemblaient les plus anciens de chaque tribu. Ils le visitaient et s’il était bien conformé, s’il annonçait de la vigueur, ils ordonnaient qu’on le nourrit, et lui assignaient pour son héritage une des neuf mille parts de terre. S’il était contrefait ou d’une faible complexion, ils l’envoyaient jeter dans un gouffre voisin du mont Taygète, et qu’on appelait les Apothètes. Ils pensaient qu’étant destiné dès sa naissance à n’avoir ni force ni santé, il n’était avantageux ni pour lui-même, ni pour l’État, de le laisser vivre ». Cf. PLUTARQUE, Les vies des hommes illustres, I : Vie de Lycurgue, XXV, 1-2.
293 Dans une interview en date du 12 décembre 2007, l’anthropologue Théodoros Pitsios, de la facULTÉ de médecine d’Athènes, a indiqué que les seuls ossements humains retrouvés durant une campagne de fouilles de cinq années appartiennent à des individus âgés de 18 à 35 ans et qu’aucun nouveau-né n’a été retrouvé. Cf. interview de Radio-Canada, Archéologie : Pas d’infanticide chez les Spartiates.
294 Papyrus 10474 du British Museum, chap. 25, XXIV, 8-13. Cf. VERNUS (P.), Sagesses de l’Égypte pharaonique, 2001, p. 324.
295 BORGHOUTS (J.), « Divine intervention in ancient Egypt and its manifestation (bAw) » in Demarée (R.), Janssen (J.) (éd.), Gleanings from Deir el- Medina, 1982, p. 64 (n° 156).
296 COURROYER (B.), « Le "dieu des Sages" en Égypte », RB 95, 1988, p. 88 ; SHIRUN-GRUMACH (I.), « Bedeutet "in der Hand des Gottes" Gottesfurcht ? », in Groll (S.), Studies in Egyptology Presented to Miriam Lichtheim, 1986, p. 842 ; FISCHER-ELFERT (H.), Die Satirische Streitschrift des Papyrus Anastasi I, ÄA 44, 1986, p. 86-87.
297 STRABON, Géographie, Livre XVII, 2 (5).
298 PETRIE (W. Flinders), Abydos, vol. II, EEF, 1903, p. 23-24, pl. II (n° 8).
299 DREYER (G.), Elephantine VIII, AV 39, 1986, p. 105, fig. 66 (El K. 893).
300 DASEN (V.), Dwarfs in Ancient Egypt and Greece, OMCA, 1993, p. 156-159.
301 Sépulture n° 1390. Cf. BRUYÈRE (B.), Rapport sur les fouilles de Deir el Médineh (1934-1935), 2e partie, FIFAO 15, 1937, p. 14.
302 Idem.
303 Ibidem, p. 202.
304 « The child appeared to be quite young but had a skull considerably larger than that of a full grown adult ». Cf. NAVILLE (E.), The Cemeteries of Abydos, vol. I, EEF, 1914, p. 22.
305 Tombe n° E. 274 d’Abydos.
306 « very large head ». Fiche de la tombe consultée à l’EES.
307 Tombe n° E. 382 d’Abydos.
308 Tombe n° 22. Cf. CHASSINAT (É.), PALANQUE (Ch.), Une campagne de fouilles dans la nécropole d’Assiout, 1911, MIFAO 24, p. 216.
309 Tombe d’Iouroudef. Cf. RAVEN (M.), The Tomb of Iurudef, a Memphite Official in the Reign of Ramesses II, EEF, 1991, p. 60.
310 BRUYÈRE (B.), o. c., 1937, p. 139.
311 Tombe n° 1373 du cimetière de l’Est à Gournet Mourraï.
312 L’égyptologue Guillemette Andreu indique ainsi « … tandis que les enfants handicapés ou malformés étaient abandonnés. Considérés comme rejetés par les dieux, ces êtres anormaux étaient comparés à du bois tordu dont on ne pouvait rien faire » (cf. ANDREU-LANOË (G.), « L’enfant dans l’Égypte ancienne », in L’enfant dans les collections du Louvre, 2009, p. 256. On retrouve cette citation dans ANDREU (G.), Images de la vie quotidienne au temps des pharaons, 1997, p. 21 et dans ANDREU-LANOë (G.), Les Égyptiens au temps des pharaons, 1997, p. 23-24). Le médecin Jacques Willemot affirme, lui, que les enfants égyptiens qui ne parlaient pas à l’âge de 3 ans étaient considérés comme possédés du mal et jetés dans le Nil ou qu’ils étaient rabaissés au rang d’esclaves si la mutité survenait tardivement (cf. WILLEMOT (J.), De Historia auris et de cultura, 1994, p. 20-24), une théorie infondée et pourtant relayée par Bruno Halioua (cf. HALIOUA (Br.), La médecine au temps des pharaons, 2002, p. 103). Quant à Pascal Hennequin, il relate dans sa thèse de médecine que les enfants muets et certainement sourds étaient considérés comme des animaux (cf. HENNEQUIN (P.), Santé et hygiène de l’enfant dans l’Égypte ancienne, Thèse de Docteur en médecine, 2001, p. 137).
313 Papyrus Boulaq 23, 15-17 (= lettre n° IV). Cf. VERNUS (P.), Sagesses de l’Égypte pharaonique, 2001, p. 257.
314 Papyrus Boulaq 20, 18. Cf. Ibidem, p. 250.
315 Papyrus Louvre E 3.148. Cf. JONCKHEERE (Fr.), « Un chapitre de pédiatrie égyptienne : l’allaitement », Æsculape 36, oct. 1955, p. 215.
316 CENIVAL (Fr. de), Le Mythe de L’œil du soleil, DemStud 9, 1988, p. IX (l. 8-9).
317 Cf. Supra, p. 156.
318 Cf. Supra, p. 157. Papyrus Ebers (788 et 796), formules 94 (8-10) et 97 (1-18). Cf. BARDINET (Th.), Les papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, 1995, p. 444 et 445.
319 Papyrus Ebers (836), formule 97 (10-11). Cf. Ibidem, p. 450.
320 Papyrus Berlin 3027, chap. O (9,7). Cf. ERMAN (A.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, 1901, p. 35 et 36.
321 Ex. Papyrus médical de Berlin (chap. 13-18) et papyrus Ebers (810) (formule 95). Cf. BARDINET (Th.), o. c., p. 411 et 447.
322 RAVEN (M.) et alii, The Memphite Tomb of Horemheb V, 2011, p. 316.
323 STROUHAL (E.), Life in Ancient Egypt, 1992, p. 23. Il s’agit du cimetière bordant le mastaba de Ptahchepses.
324 HILLMAN (G.), « Late Paleolithic plant foods from Wadi Kubbaniya in Upper Egypt : dietary diversity, infant weaning and seasonality in a riverine environment », in Harris (D.), Hillman (G.), Foraging and Farming, 1989, p. 207-239.
325 SANTOLINI (G.), « Thot, le babouin et le palmier doum », Mélanges Adolphe Gutbub, Institut d’égyptologie – Université P. Valéry, 1984, p. 214-216. L’égyptologue explique que la doum est associée à Thot par l’intermédiaire du babouin, que l’iconographie égyptienne montre si friand de ce fruit. Et les babouins, à l’inverse des hommes, peuvent, avec leurs crocs, accéder à l’intérieur du fruit, lorsque l’albumen se présente encore sous sa forme liquide. Les hommes, en cassant la coque pour accéder à l’intérieur de la noix, répandent fatalement les quelques gouttes du liquide et ne peuvent donc goûter à cette eau qui, de ce fait, devient divine puisqu’elle ne peut être bue que par les babouins, emblèmes de Thot. Par le jeu d’associations symboliques, la noix doum, contenant ce liquide divin, pourrait alors avoir eu vocation à apporter immortalité et régénérescence aux défunts, enfants comme adultes.
326 LECLANT (J.), « Le rôle du lait et de l’allaitement d’après les Textes des Pyramides », JNES X, avr. 1951, p. 123-127.
327 DARBY (W.), GHALIOUNGHI (P.), GRIVETTI (L.), Food : The Gift of Osiris, 1, 1977, p. 18.
328 BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 574.
329 L’offrande de lait en tant que denrée alimentaire est attestée à l’Ancien Empire (cf. BARTA (W.), Die Altägyptische Opferliste, MÄS 3, 1963, p. 78-79. Pour les textes médicaux, v. BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 252, 256, 261, 265, 269, 270, 272, 278, 280, 283, 284, 298, 308, 311, 320, 340, 249, 379, 381-383, 392, 413, 414, 422, 440, 449, 451, 459, 462, 463 et 471 (= papyrus Ebers, n° 5, 7, 39, 80, 104bis, 132, 147, 157, 193, 202, 210, 218, 309, 378, 384, 406, 479, 623, 697bis, 699 et 823 ; papyrus Hearst n° H. 30, H. 47, H. 49, H. 52, H. 55, H. 61, H. 67 et H. 127 ; papyrus de Berlin n° 30, 38 et 103 ; papyrus de Kahoun n° 18 ; papyrus Chester Beatty VI n° 26 ; papyrus Rubensohn (= Berlin n° 10456) n° 1 (10-11) et 1 (17-18) et papyrus du Ramesseum IV C, 17-24).
330 Ex. ROSELLINI (I.), I monumenti dell’Egitto e della Nubia, vol. I, 1834, pl. MCXXVII.
331 LEFEBVRE (G.), « Lait de vache et autres laits en Égypte », RdE 12, 1960, p. 59-65 et BARDINET (Th.), o. c., 1995, p. 574.
332 JONCKHEERE (Fr.), o. c., 1955, p. 217-220.
333 Londres, Petrie Museum, UC 30087 et corne au lieu de conservation actuel inconnu (cf. PETRIE (W. Flinders), Qurneh, BSAE 16, 1909, pl. XXV).
334 Paris, Musée du Louvre, AF 1669.
335 « … l’agencement de l’extrémité effilée de la corne en un dispositif permettant, de l’avis même de Bénédite, de régler le versement (Petrie dit lui aussi « It seems as if these horns were intended for sprinkling, by the small hole and splaying mouth ») […] tout cela ne plaide-t-il pas en faveur d’un réceptacle – créé à partir d’une corne de l’animal laitier par excellence – pour administrer de façon pratique le lait animal aux nourrissons ? » Cf. JONCKHEERE (Fr.), o. c., 1955, p. 219.
336 Un fragment de corne de bovidé ayant contenu un liquide gras fut retrouvé dans la tombe n° 1370 du cimetière de l’Est, à Gournet Mourraï, dans laquelle furent inhumés un vieil homme et une femme (cf. BRUYÈRE (B.), Rapport sur les fouilles de Deir el Médineh (1934-1935), 2e partie : La nécropole de l’Est, FIFAO 15, 1937, p. 152) ; la corne découverte dans la tombe n° 1382 du même cimetière, appartenant à une femme, était « encore pleine d’un liquide gras d’aspect verdâtre et de consistance pâteuse, élastique au toucher, dans lequel M. Lucas a reconnu une huile altérée. On peut seulement avancer avec presque certitude que le produit liquide contenu dans la corne servait à la mixture appelée kohol pour farder les yeux » (cf. Ibidem, p. 84 et 85) ; la corne découverte dans la tombe n° 1389, toujours à Gournet Mourraï, cette fois occupée par un homme, contenait encore « quelques restes du contenu huileux » (cf. Ibidem, p. 85) et la corne conservée au Musée du Louvre sous le numéro AF 1669 est décrite sur la fiche muséologique comme une « corne à onguent ». Quant à la corne terminée par une cuillère en forme de tête de vache citée par Bernard BRUYÈRE, mais non mentionnée ou non connue de Frans Jonckheere (Le Caire, Musée égyptien, CG 45.201), il est indiqué « M. Lucas a recueilli des parcelles d’une poudre : restes décomposés de fibres végétales, bouchon d’étoffe qui fermait le canal » (cf. Ibidem, p. 86).
337 Londres, Petrie Museum, UC 70119.
338 New York, Metropolitan Museum of Art, 09.180.768c.
339 New York, Metropolitan Museum of Art, 1944.44.4.4.
340 KOENIG (Y.), Magie et magiciens dans l’Égypte ancienne, 1994, p. 92.
341 FRIEDMAN (Fl.), Gifts of the Nile, 1998, p. 207.
342 Tombe n° SK-18608 H/1 (ELEP n° 91-28). Cf. VON PILGRIM (C.), Elephantine XVIII, AV 91, 1996, p. 132, fig. 141.
343 STROUHAL (E.), « Maternity of ancient Egypt », in Anthropology of Maternity, Charles University, 1977, p. 290.
344 CIALOWICZ (Krz.), « Female representations from Tell el-Farkha », SAAC 13, 2009, pl. VI (n° WD 06/29 (R - 648)
345 New York, Metropolitan Museum of Art, 26.7.1405.
346 Tombe n° 13 de Qaou. Cf. BRUNTON (G.), CATON-THOMPSON (G.), The Badarian Civilisation and Predynastic Remains Near Badari, BSAE 46, 1928, p. 89.
347 Papyrus Berlin 3027, chap. U (4, 6-6, 1). Cf. ERMAN (A.), Zaubersprüche für Mutter und Kind, 1901, p. 49.
348 À titre de comparaison, dans une étude que j’ai menée dans les campagnes égyptiennes environnant le site de Malqatta, les pieds des sujets âgés de 1,5 à 3 ans que j’ai mesurés faisaient entre 10,8 et 17,5 cm. Étant donné les paramètres majeurs à prendre en compte (époque différente et mixité culturelle de la société moderne résultant des multiples invasions dans le pays depuis l’Antiquité), on ne peut être assuré que les enfants de l’Antiquité avaient un calibre de pied similaire. J’ai donc retenu une dimension maximale bien moindre pour les sujets de l’Antiquité.
349 Mon corpus iconographique fait état de 137 attestations sur un total de 168 coiffures identifiées, soit 81,5 % des cas.
350 Défunts des tombes n° 2211 et 2221 de Mostagedda. Cf. BRUNTON (G.), Mostaggeda and the Tasian Culture, BME, 1937, p. 40.
351 Mon corpus iconographique fait état de 21 attestations sur un total de 168 coiffures identifiées, soit 12,5 % des cas.
352 Le premier se rencontre dans une scène d’allaitement figurée dans la tombe n° BH 3 de Khnoumhotep, datant du Moyen Empire (cf. SHEDID (A.), Die Felsgräber von Beni Hassan in Mittelägypten, 1994, fig. 113). Le deuxième est présent dans une scène d’allaitement dessinée sur un ostracon du Nouvel Empire, découvert dans la tombe de Maya et Meryt à Saqqarah (cf. RAVEN (M.), The Tomb of Maya and Meryt, 2001, pl. 48). Le troisième est figuré dans une scène de travaux agricoles émanant peut-être d’une paroi de tombe thébaine (TT 246 de Senenrê) datant du Nouvel Empire (cf. DONADONI ROVERI (A.), Passato e futuro del museo egizio di Torino, 1989, fig. 8).
353 Florence, musée archéologique national, 6335. Cf. SCHIAPARELLI (E.), Museo archeologico di Firenze, 1887, p. 476.
354 Le Caire, Institut français d’archéologie orientale, 3650. Cf. VANDIER D’ABBADIE (J.), Catalogue des ostraca figurés de Deir el-Médineh, DFIFAO 2, fasc. 2, 1936, p. 92-93, pl. LXI.
355 Le Caire, Musée égyptien, CG 1252 et CG 1253. Cf. BORCHARDT (L.), Statuen und Statuetten, III, CGC, 1964, p. 130, pl. 173.
356 Tombe n° 309 de Mostagedda. Cf. BRUNTON (G.), o. c., 1937, p. 34.
357 Cf. MARSHALL (A.), Être un enfant en Égypte ancienne, 2014, p. 55.