NOTES

Introduction

1. Cornelius Castoriadis, Une société à la dérive, Paris, Seuil, 2005, p. 193.

2. Cité par Pierre Dardot et Christian Laval, La Nouvelle Raison du monde. Essai sur la société néolibérale, Paris, La Découverte, 2009, p. 295. Paul Lafargue publie son opuscule La Religion du capital en 1887. Il y écrit significativement : « Le Capital est le Dieu que tout le monde connaît, voit, touche, sent, goûte ; il existe pour tous nos sens, il est le seul Dieu qui n’a pas encore rencontré d’athée », édition numérique de l’UQAC, p. 11.

3. Alex Zanotelli, Avec ceux qui n’ont rien, Paris, Flammarion, 2006, p. 268.

4. Citons, par exemple, Alex Zanotelli, Achille Rossi, Luigi Ciotti, Raimon Panikkar, mais aussi Ivan Illich ou Jacques Ellul, sans oublier la sulfureuse théologie de libération…

5. Voir Renaud Garcia, Léon Tolstoï contre le fantasme de toute-puissance, Neuvy-en-Champagne, Le passager clandestin, coll. « Les précurseurs de la décroissance », 2013.

6. Voir Jean-Claude Besson-Girard, Decrescendo cantabile. Petit manuel pour une décroissance harmonique, Lyon, Parangon, 2005.

PREMIÈRE PARTIE

La religion de la croissance

1. Alain Joxe, « Démocratie et globalisation » Revue du MAUSS, no 25, 2005, p. 52.

2. Voir Serge Latouche, L’Invention de l’économie, Paris, Albin Michel, 2005.

3. Marcel Mauss, Philosophie religieuse, conceptions générales (1904), in Œuvres, t. I : Les fonctions sociales du sacré, Paris, Minuit,1968, p. 93-94.

4. Lettres à Jules Monnerot de 1954, republiées dans la Revue du MAUSS, no 22, 2003.

5. « L’économie, remarque François Flahaut, remplace la théologie, elle ne remplace pas la religion, car elle n’a rien à dire sur ce qui est source de vie pour la personne humaine ni sur ce qui, dans l’être même de chacun, le relie aux autres » (François Flahaut, Où est passé le bien commun ?, Paris, Mille et Une Nuits, 2011, p. 14).

6. François Gauthier, « Mauss et la religion », Revue du MAUSS, no 36, 2010, p. 104.

L’idolâtrie de l’économie

1. Une première version de cet essai a été publiée dans la Revue du MAUSS, no 27, 2006, sous le titre Le veau d’or est vainqueur de Dieu. Essai sur la religion de l’économie.

2. Il s’agit de l’opéra de Charles-François Gounod dont le livret est de Jules Barbier et Michel Carré.

3. Kosy Libran, Le Prophète du libéralisme, Paris, Mille et Une Nuits, 2005. Dans la même veine, l’église de la très sainte consommation, animée principalement par Alessandro di Giuseppe, met ce culte en scène dans des spectacles et même un film : Amen ton Pèze !, réalisé par Maxime Höm de Profy Jr, sorti en février 2012.

4. François Flahaut, Où est passé le bien commun ?, Paris, Mille et une Nuits, 2011, p. 14.

5. Kosy Libran, Le Prophète du libéralisme, op. cit., p. 14.

6. Hésiode, vers cité par Aristote, Éthique à Nicomaque, V, 8, 27.

7. Exode 21-25 et Deutéronome 19-21.

8. Lévitique 41.

9. Philippe Rospabé, La Dette de vie. Aux origines de la monnaie, Paris, La Découverte, 1995.

10. Bronislaw Malinowski, Les Argonautes du Pacifique occidental, Paris, Gallimard, 1963.

11. Dominique Temple et Mireille Chabal, La Réciprocité et la Naissance des valeurs humaines, Paris, L’Harmattan, 1995, p. 140.

12. Ibid.

13. Rolf Steppacher, « La Petite Différence et ses grandes conséquences : possession et propriété », Cahier de l’IUED, no 14 : Brouillons pour l’avenir : contributions au débat sur les alternatives, PUF, Paris/Genève, 2003, p. 184-185.

14. Willem Hoogendijk, L’Indispensable révolution économique (1991), Paris, Libre et solidaire, 2016.

15. « Viens glaise maudite, putain commune à tous les hommes » (William Shakespeare, Timon d’Athènes, IV, 3).

16. Ou encore « l’artiche, le carbure, le trèfle, la galtouse... ». Voir « Mots d’argent. Des émoluments ou du “blé” », Le Monde, 8/9 avril 2001.

17. Voir Max Weber, L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1905), Paris, Plon, 1967.

18. Ernst Troeltsch, Protestantisme et modernité, Paris, Gallimard, 1998, p. 56 et 163.

20. Emiliano Bazzanella, Oltre la decrescita. Il tapis roulant e la società dei consumi, Trieste, Abiblio, 2011, p. 82.

21. Ibid.

22. Dany-Robert Dufour, Le Divin Marché. La révolution culturelle libérale, Paris, Denoël, 2007. « Le Marché est sage. Il est omnipotent » précise même Kosy Libran (voir Le Prophète du libéralisme, op. cit., p. 35).

23. Achille Rossi, Le Mythe du marché, Paris, Climats, 2005, p. 200. On peut citer aussi : François Dermange, Le Dieu du marché. Éthique, économie et théologie dans l’œuvre de Smith, Genève, Labor et Fides, 2003.

24. Il ajoute : « Lacan avait prévenu les étudiants en mai 68 : “Ce à quoi vous aspirez comme révolutionnaires, c’est à un Maître. Vous l’aurez !” Nous l’eûmes, ce fut le Marché » (Dany-Robert Dufour, Le Divin Marché, op. cit., p. 107). Ce Dieu-là a aussi ses saints : « La forme idéale de ce nouveau saint est le schizo dans la vie sociale, le hacker en informatique et le raider dans la finance » (ibid., p. 109).

25. « L’adéquation entre le discours moral de ces Églises et celui de l’ajustement structurel, notent des observateurs, est particulièrement frappante […]. En avril l996, le président de la Banque mondiale, séjournant à Madagascar, s’est très longuement appuyé sur la Bible pour convaincre les journalistes et les responsables politiques » (Élisabeth Dorier-Apprill, Abel Kouvouama, Lucile Dubourdieu, Le Religieux, vecteur de nouveaux modèles de comportement économique ? Le changement des paradigmes de la solidarité, du travail et de la richesse dans le discours des nouvelles Églises chrétiennes [Congo-Madagascar], Atelier « Ménages et crise », Marseille 24-26 mars l997, Documents IRD, p. 11).

26. Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Paris, Hachette, 1978, p. 194.

27. Marcel Gauchet, Le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion, Paris, Gallimard, 1985.

28. Edgar Morin, par exemple, évoque « la religion du progrès » dans Le Monde du 23 août 1996.

29. Pierre Leroux, De l’humanité, t. 1, Paris, Perrotin, 1845, p. 148, note 2, cité par Jules Delvaille, Essai sur l’histoire de l’idée de progrès jusqu’à la fin du XVIIe siècle, Paris, Félix Alcan, l910.

30. Voir Jean-Jacques Salomon, Prométhée empêtré, Paris, Anthropos, l984, p. 49.

31. J. Delvaille, Essai sur l’histoire de l’idée de progrès, op. cit., p. X.

32. Fontenelle, « Dialogue de R. Lulle et Artémise », in Nouveaux Dialogues des morts, t. 1, Paris, 1683, p. 140-144, cité par J. Delvaille, Essai sur l’histoire de l’idée de progrès, op. cit., p. 223.

33. Voir en particulier notre livre Faut-il refuser le développement ?, Paris, PUF, l985.

34. Voir notre livre L’Invention de l’économie, op. cit., 2005.

35. Edgar Morin, « La religion du progrès », art. cité.

DEUXIÈME PARTIE

Croyance et décroissance

1. Voir Frédéric Rognon, Lanza del Vasto ou l’expérimentation communautaire, Neuvy-en-Champagne, Le passager clandestin, coll. « Les précurseurs de la décroissance », 2013.

2. En particulier à travers le no 11 d’Entropia. Revue d’étude théorique et politique de la décroissance (automne 2011), intitulé : Le Sacré : une constante anthropologique ?

L’oxymore papal de la « bonne » économie

1. Ce chapitre reprend, pour l’essentiel, un article publié dans Le Monde diplomatique (no 677, août 2010) sous le titre « L’ode papale à la “bonne” économie » (et Carta pour la version italienne). Toutes les citations de l’encyclique Caritas in veritate se réfèrent à l’édition italienne, Benedetto XVI, Caritas in veritate, Libreria editrice Vaticana, 2009. La traduction est la mienne. Les pages des passages cités figurent à leur suite entre parenthèses.

2. Comme l’a montré Bertrand Méheust dans La Politique de l’oxymore, Paris, La Découverte, 2009.

3. Frédéric Lordon, La Crise de trop. Reconstruction d’un monde failli, Paris, Fayard, 2009, p. 276.

4. « Développement de chaque personne », « personnel », « humain » et « humain intégral », « vraiment humain », « authentique », « de tout homme et de tous les hommes », et même « un authentique développement humain intégral » (p. 110).

5. Margaret Archer, L’Enciclica di Benedetto provoca la teoria sociale, no 5, Milan, Vita e Pensiero, septembre-octobre, 2009.

7. Voir le premier chapitre.

8. Après la parution de ma critique de cette encyclique, l’évêque de Trieste avait bien mis en garde ses paroissiens lors de ma venue, soulignant dans le journal diocésain que la décroissance n’était pas conforme à la vision de l’Église. Le journaliste et ami, Paolo Rumiz, avait répliqué dans une autre gazette locale qu’il n’avait pas vu en moi le diable, mais bien un disciple de François d’Assise. À Noto, l’évêque s’était carrément invité à une de mes conférences, organisée par les curés locaux dans une salle paroissiale, pour venir porter la contradiction et défendre les positions de l’encyclique Caritas in veritate. Le duel à fleurets mouchetés qui s’en était suivi avait divisé l’assistance en deux blocs.

9. « Caritas in veritate e nuovo ordine economico », Un Mondo possibile, no 22, septembre 2009, p. 6.

10. En 2009, le classement met en tête le Costa Rica, suivi de la République dominicaine, de la Jamaïque et du Guatemala. Les États-Unis n’arrivent qu’en 114e position. En 2006, arrivaient en premier le Vanuatu, la Colombie, le Costa Rica tandis que la France n’arrivait qu’en 131e position et les États-Unis 150e. Voir www.happyplanetindex.org ; et également, Alessandra Retico, « Felicità. I nuovi paradisi non conoscono il PIL », La Repubblica du 8 juillet 2009.

11. Walt Whitman Rostow, Les Étapes de la croissance économique. Un manifeste non communiste, Paris, Seuil, 1960.

13. Voir François de Ravignan, L’Économie à l’épreuve de l’Évangile, op. cit., p. 161.

14. Ibid., p. 162.

15. Ou encore : « Il n’y a pas non plus de raison de nier que les délocalisations, quand elles comprennent des investissements et de la formation, peuvent aider les populations du pays d’accueil » (p. 64).

16. Pierre Dockes, Francis Fukuyama, Marc Guillaume, Peter Sloterdijk, Jours de colère. L’esprit du capitalisme, Paris, Descartes & Cie, 2009, p. 128.

17. Philippe Thureau-Dangin, La Concurrence et la Mort, Paris, Syros, 1995, p. 213.

18. Il s’agit de L’Economia, la Felicità e gli altri, Roma, Città nuova, 2004.

19. Franco Totaro, « I rischi dell’economicismo buono. Una critiqua etico-filosofica », in Etica e forme di vita, a cura di Antonio Da Re, Milan, V&P, 2007, p. 215.

20. Leonardo Becchetti, Oltre l’homo oeconomicus. Felicità, responsabilità, economia delle relazioni, Rome, Città Nuova, 2009, p. 222.

21. Ibid., p. 226.

Le pape François est-il décroissant ?

1. Ce chapitre reprend avec quelques modifications les articles publiés en France sous le titre « Loué sois-tu François ! », in La Réception de l’encyclique Laudato si’ dans la militance écologiste, Fabin Revol (dir.), Paris, Cerf, 2017, et en Italie : « Laudato si’ Franciscus ! », Quaderni per il dialogo e la pace, no 1, 2016 et Il griffone, bimestrale dell’ente fauna siciliana, 2016. Toutes les citations de l’encyclique Laudato si’ se réfèrent à l’édition française publiée par Bayard/Cerf/Mame, celles de Caritas in veritate à l’édition italienne : Benedetto XVI, Caritas in veritate, Libreria editrice Vaticana, 2009. La traduction est la mienne. Les pages des passages cités figurent à leur suite entre parenthèses.

2. L’ami Carlo Petrini, fondateur du mouvement Slow Food, lui-même athée, mais en relation cordiale avec le pape François, argentin d’origine piémontaise – sa nièce Eleonora Bergoglio travaille à Slow Food –, m’avait informé bien avant sa parution officielle que la prochaine encyclique serait « décroissante ».

3. J’eus ainsi naguère le plaisir de participer à une des croisières (celle sur la Baltique) de sensibilisation écologique qu’il organisait chaque année sur les différents fleuves et mers menacés par la pollution.

4. Mgr Wintzer, évêque de Troyes déclarait fin 2014 : « Dans ce combat pour la préservation de la planète, les catholiques ne sont guère en pointe. » C’était aussi l’opinion de Gino Girolomoni : « Se nel Vangelo è scritto che gli alberi buoni si vedono dai frutti buoni, dove sono i frutti buoni dei cattolici nel settore ambientale ? […] Non basta san Francesco per farli stare dalla parte degli animali […] Vado in chiesa tutte le domeniche da più di trent’anni e non ho mai sentito dire di non avvelenare la creazione, è più facile sentir dire per chi si deve votare. » Traduction : « S’il est écrit dans l’Évangile que les bons arbres se voient à leurs bons fruits, où sont les bons fruits des catholiques en matière environnementale ? […] La caution de saint François ne suffit pas pour les mettre du côté des amis des animaux. […] Je vais à l’église tous les dimanches depuis plus de trente ans et je n’ai jamais entendu dire qu’il ne fallait pas empoisonner la création, il est plus facile de s’entendre dire pour qui il faut voter » (Gino Girolomoni, Terre, Monti e colline. Il caso Alce Nero, Milan, Jaca Book 1992, p. 23, 27, 106).

6. « En même temps, une écologie superficielle ou apparente se développe, qui consolide un certain assoupissement et une joyeuse irresponsabilité. […] L’être humain s’arrange pour alimenter tous les vices autodestructifs : en essayant de ne pas les voir, en luttant pour ne pas les reconnaître, en retardant les décisions importantes, en agissant comme si de rien n’était. […] Il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue » (p. 51-52).

7. Voir Serge Latouche, Jacques Ellul. Contre le totalitarisme technicien, Neuvy-en-Champagne, Le passager clandestin, 2013.

8. Il cite ici le Compendium de la doctrine sociale de l’Église, no 462.

9. Voir Giulio Marcon, Alex Langer, l’ambientalista concreto, Milan, Jaca Book, 2015.

10. Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la Paix 2010, no 9.

11. Carlo Petrini, « Guida di lettura », in pape François, Laudato si’. Enciclica sulla cura della casa comune, Edizioni San Paolo, 2015.

12. Voir Jean-Luc Porquet, « José Bové, sors de ce pape ! », Le Canard enchaîné du mercredi 24 juin 2015.

13. Un commentateur, Alberto Vitali, de l’archevêché de Milan, affirme carrément que « la terre serait encore en état de produire assez pour une population mondiale sept fois supérieure à la population actuelle (la terra sarebbe ancora in grado di produrre per una popolazione mondiale sette volte superiore all’attuale) » (« L’enciclica riletta dal Sud del mondo », in Quaderni per il dialogo e la pace, op. cit., no 1, p. 64).

15. Revue Projet, 22 juillet 2015.

La décroissance est-elle une religion ?

1. Ce chapitre reprend largement l’article « Pour un nouvel animisme » publié dans la revue Entropia, no 11, automne 2011.

2. Thierry Paquot et Chris Younès (dir.), Le Territoire des philosophes, Paris, La Découverte, 2009, p. 198.

3. Achille Rossi, Le Mythe du marché, Paris, Climats, 2005.

4. Jacques Godbout, « Les conditions sociales de la création en art et en sciences », Revue du MAUSS, no 24, 2004, p. 420.

5. Christian Laval, L’Ambition sociologique, Paris, La Découverte/MAUSS, 2002, p. 427.

6. Cornelius Castoriadis, Une société à la dérive, op. cit., p. 220. Voir aussi notre livre, « La Mégamachine », troisième partie.

7. Gilbert Rist, L’Économie ordinaire entre songes et mensonges, Paris, Presses de Sciences-Po, 2010, p. 195.

8. Voir Jean-Claude Besson-Girard, Decrescendo cantabile. Petit manuel pour une décroissance harmonique, Lyon, Parangon, 2005.

9. Voir Vittorio Lanternari, Ecoantropologia. Dall’ingerenza ecologica alla svolta etico-culturale, Bari, edizioni Dedalo, 2003.

10. Serge Latouche, « Un “pagano con la fede” », Qualevita, Bimestriale di riflessione et informazione nonviolenta, no 79, juin 1997.

12. Alex Zanotelli, Avec ceux qui n’ont rien, Paris, Flammarion, 2006. p. 42.

13. Derek Rasmussen, « Valeurs monétisées et valeurs non monétisables », Interculture, no 147 : Le terrorisme de l’argent I, Montréal, octobre 2004, p. 25.

14. Voir le premier chapitre, « L’idolâtrie de l’économie ».

15. Paul Veyne, Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Essai sur l’imagination constituante, Paris, Seuil, 1983.

16. Pier Paolo Pasolini, « I dilemmi di un Papa oggi », Corriere della Sera du 22 septembre 1974. Repris dans les Écrits corsaires, traduit par Philippe Guilhon, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 1976, p. 121. Voir aussi Andrea Cecconi, Prima e oltre il vangelo. Ernesto Balducci e Pier Paolo Pasolini, Florence, Fondazione Ernesto Balducci, 2005.

17. John Dewey, La Formation des valeurs : une foi commune, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond/La Découverte, 2011. Voir aussi : Mathias Girel, « Croire en démocratie selon John Dewey », L’Humanité du 6 avril 2011.

18. Emiliano Bazzanella, Oltre la decrescita. Il tapis roulant e la società dei consumi, Trieste, Abiblio, 2011, p. 97.

19. Ce serait même la mission véritable du surhomme nietzschéen, selon une interprétation du philosophe Bazzanella aux antipodes de celle de Francis Fukuyama.

20. Dany-Robert Dufour, L’Art de réduire les têtes, Paris, Denoël, 2003 et Le Divin Marché. La révolution culturelle libérale, Paris, Denoël, 2007.

21. Éric de Rosny, La Nuit, les yeux ouverts, Paris, Seuil, l996 ; et Quand l’œil écoute, numéro hors série de Vie chrétienne, no 531, 2007.

22. Daniel Payot, cité in Cornelius Castoriadis, Réinventer l’autonomie, Paris, Sandre, 2008, p. 54.

24. Ibid., p. 47.

25. Jean-Paul Besset, Comment ne plus être progressiste... sans devenir réactionnaire, Paris, Fayard, 2005, p. 163.

26. Jacques Godbout, « Les Conditions sociales de la création en art et en sciences », op. cit., p. 420.