{1} NB : en l'absence d'autre indication, le lieu d'édition est Paris.
G. Pontiggia, « Classiques et anniversaires » (1984), repris dans Le Jardin des Hespérides, trad. F. Bouchard, José Corti, 1996, p. 168.
{2} G. Manganelli, Le Bruit subtil de la prose, trad. D. Férault, Le Promeneur, 1997, p. 177 sqq.
{3} Voir les réflexions sans complaisance de H. Merlin-Kajman, « Peut-on sauver ce qu'on a détruit ? La transmission de la littérature », Le Débat, no 159, 2010, p. 80-94.
{4} A. Compagnon, « Le mauvais œil de l'historien », Critique, no 589-590, 1996, p. 477.
{5} H.-U. Gumbrecht, « Warum wir Klassiker brauchen », Zeitschrift für Ideengeschichte, 2010-4, p. 119-120.
{6} A. Escudier, « Le sentiment d'accélération de l'histoire moderne : éléments pour une histoire », Esprit, no 345, 2008, p. 172.
{7} B. Fonvielle, Essais historiques, critiques, apologétiques et économico-politiques sur l'état de la France au 14 juillet 1804, Bray, 1804, p. 104.
{8} M. Ozouf, La Fête révolutionnaire. 1789-1799, Gallimard, 1976, p. 263.
{9} F. Guizot, Essai sur l'histoire et l'état actuel de l'instruction publique en France, Maradan, 1816, p. 129-130.
{10} F.-R. de Chateaubriand, Essai sur les Révolutions. Génie du christianisme, Éd. M. Regard, Gallimard, 1978, p. 15.
{11} R. Koselleck, Le Futur passé. Contribution à la sémantique des temps historiques (1979), trad. J. et M.-C. Hoock, Éd. EHESS, 1990, p. 52. Voir aussi F. Hartog, Régimes d'historicité. Présentisme et expérience du temps, Le Seuil, 2003, p. 77 sqq.
{12} L.-S. Mercier, Le Nouveau Paris, Éd. J.-C. Bonnet, Mercure de France, 1994, p. 948.
{13} Ibid., p. 951.
{14} J. Giraudoux, « De siècle à siècle. Conférence prononcée à l'occasion du centenaire de Hernani » (1930), repris dans Littérature, Grasset, 1941, p. 212-213.
{15} Ch. Jouhaud, Sauver le Grand-Siècle ? Présence et transmission du passé, Le Seuil, 2007, p. 131.
{16} H. Stenzel, « Un lieu de mémoire français en danger : libertinage et ‘‘siècle classique’’ », Romanische Forschungen, 2009-2, p. 207. Voir J.-P. Cavaillé, « Historiographie : l'envers du Grand Siècle » (2002), repris dans Postures libertines. La culture des esprits forts, Toulouse, Anacharsis, 2011, p. 19-60.
{17} M. Jeanneret, Éros rebelle. Littérature et dissidence à l'âge classique, Le Seuil, 2003, p. 20.
{18} L.-S. Auger, Mélanges philosophiques et littéraires, Ladvocat, 1828, t. 1, p. 462.
{19} Journal des débats, 10 janvier 1819, p. 3.
{20} M. Lyons, Le Triomphe du livre. Une histoire sociologique de la lecture dans la France du XIXe siècle, Promodis-Cercle de la Librairie, 1987, p. 104.
{21} Cité par N. Savariau, Louis de Fontanes : Belles-lettres et enseignement de la fin de l'Ancien Régime à l'Empire, Oxford, Voltaire Foundation, 2002, p. 305.
{22} F. Guizot, « Tableau philosophique et littéraire de l'an 1807 », Archives littéraires de l'Europe..., t. 17, janvier 1808, p. 396.
{23} Mercure de France, 21 mai 1808, p. 360.
{24} Journal de Paris, 2 octobre 1801, p. 58-59.
{25} Mercure de France, 28 juin 1806, p. 586.
{26} M. Zink (dir.), L'Œuvre et son ombre. Que peut la littérature secondaire ?, Fallois, 2002.
{27} Cité par A. Aulard, Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire, Cerf, Noblet et Quantin, t. 4, 1900, p. 292.
{28} Ibid., t. 5, 1902, p. 150.
{29} Ibid., p. 170, je souligne.
{30} Ibid., p. 489.
{31} O. Fellows, « Molière à la fin du Siècle des Lumières », dans W. H. Barber et alii, The Age of the Enlightenment, Édimbourg et Londres, Oliver Boyd, 1967, p. 330-349.
{32} A. Billaz, Les Écrivains romantiques et Voltaire, Lille, ANRT, 1974, t. 2, p. 755.
{33} A. Viala, « Qu'est-ce qu'un classique ? », Littératures classiques, no 19, 1993, p. 31.
{34} Le Spectateur français au XIXe siècle ou Variétés morales, politiques et littéraires recueillies des meilleurs écrits périodiques (1805), Genève, Slatkine, 1970, t. 3, p. xv.
{35} F. Azouvi, « Pour une histoire philosophique des idées », Le Débat, no 72, 1992, p. 28.
{36} L. Robin, « L'histoire et la légende de la philosophie », Revue philosophique de la France et de l'étranger, 1935, no 9-10, p. 161.
{37} A. Cantillon, « Classique et classicisme : de la réification d'une notion de l'historiographie de la littérature », dans G. Forestier et J.-P. Néraudau, Un classicisme ou des classicismes ?, Pau, P.U. Pau, 1995, p. 259.
{38} Journal de l'Empire, 28 juin 1811, p. 3.
{39} A. Suarès, « Le grand siècle » (1912), repris dans Essais, NRF, 1913, p. 17-35.
{40} J. Michelet, Histoire de la Révolution française, Laffont, 1979, t. 1, p. 38.
{41} F. Mélonio, Naissance et affirmation d'une culture nationale, Le Seuil, 2001.
{42} B. Magné, Crise de la littérature française sous Louis XIV : humanisme et nationalisme, Lille, ANRT, 1976, t. 1, p. 34.
{43} Ibid., p. 33.
{44} M. Dieulafoy, « Le siècle de Louis XIV », Recueil de l'Académie des Jeux floraux, Toulouse, Dalles, 1820. Abel Hugo saluera le vainqueur dans Le Conservateur littéraire, Éd. J. Marsan, Droz, 1935, t. 2, 1re partie, p. 157.
{45} Le Censeur européen, 5 juin 1820, p. 3.
{46} Voir A. Viala (dir), « Quelques ‘‘dix-septième siècle’’ : fabrications, usages, réemplois », Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 2002, no 28-29.
{47} F. Azouvi, Descartes et la France. Histoire d'une passion nationale, Fayard, 2002, p. 11.
{48} P.-L. Courier, « Conversation chez la comtesse d'Albany. À Naples, le 2 mars 1812 », Œuvres complètes, Éd. M. Allem, Gallimard, 1951, p. 577, je souligne.
{49} Ibid., p. 580.
{50} Ibid., p. 581.
{51} Ibid., p. 594.
{52} P.-L. Courier, Correspondance générale, Éd. G. Viollet-le-Duc, Klincksieck, t. 2, 1978, p. 327.
{53} A. Jourdan, L'Empire de Napoléon, Flammarion, 2000, p. 142.
{54} P.-J. Bernard, La France triomphante, dialogue, Cellot et Maradan, 1805, p. 257.
{55} V. Lombard de Langres, Le Dix-neuvième siècle, Patris et Cie, 1810, p. 11. Voir encore L. Dubroca, Les Quatre fondateurs des dynasties françaises [...], Dubroca et Fantin, 1806, p. 324.
{56} Le positionnement des Modernes dans la Querelle préfigure cette inadéquation des moyens traditionnels de la pensée historique. Voir F. Hartog, Anciens, Modernes, Sauvages, Galaade, 2005, p. 200.
{57} M. Ozouf, « Régénération », dans F. Furet et M. Ozouf (dir.), Dictionnaire critique de la Révolution française. Idées (1988), Flammarion, 1992, p. 387-388.
{58} P.-T. Laboulinière, Histoire politique et civile des trois premières dynasties françaises [...], Collin, 1808, t. 3, p. 230.
{59} F.-L. d'Escherny, Mélanges de littérature, d'histoire, de morale et de philosophie, Bossange, Masson et Schoell, 1811, t. 3, p. 237-238, je souligne.
{60} Anonyme, De Louis XIV et de Napoléon 1er [...], Mansut, 1805, p. 4.
{61} Ibid., p. 16.
{62} M. A. J. Gacon-Dufour, Mémoires, anecdotes secrètes, galantes, historiques et inédites sur Mesdames de La Vallière, de Montespan, de Fontanges, de Maintenon, et autres illustres personnages du siècle de Louis XIV, Collin, 1807, t. 1, pp. 2 et 269-270.
{63} V.-D. de Musset, dit Musset-Pathay, Souvenirs historiques, ou Coup d'œil sur les monarchies de l'Europe et sur les causes de leur grandeur ou de leur décadence, Colas, 1810, p. 185.
{64} J. K. Burton, Napoleon and Clio : historical writing, teaching and thinking during the First Empire, Durham, Carolina Academic Press, 1979, pp. 14 et 42-43.
{65} L.-H. Lecomte, Napoléon et le monde dramatique, Daragon, 1912, p. 432. Voir la lettre à Cambacérès du 10 novembre 1802, Correspondance de Napoléon 1er, Plon et Dumaine, 1861, t. 8, p. 91.
{66} J.-C. Berchet, « Le Mercure de France et la ‘‘renaissance’’ des Lettres », dans J.-C. Bonnet (dir.), L'Empire des Muses. Napoléon, les Arts et les Lettres, Belin, 2004, p. 51.
{67} Correspondance de Napoléon 1er publiée par ordre de l'Empereur Napoléon III, Imprimerie impériale, 1862, t. 12, p. 117.
{68} Cité par D. Chaillou, Napoléon et l'opéra. La politique sur la scène, Fayard, 2004, p. 194.
{69} Voir par exemple A.-J. de Barruel-Beauvert, Dialogue entre un monarchiste, un bourboniste et un jacobin, s.l., 1804 ; et B. Fonvielle, Essais historiques, critiques, apologétiques et économico-politiques, op. cit., p. 77.
{70} Voir J.-O. Boudon, Histoire du Consulat et de l'Empire. 1799-1815, Perrin, 2000, p. 155-156 ; et A. Jourdan, L'Empire de Napoléon, op. cit., p. 115.
{71} Cité par A. Jourdan, Napoléon. Héros, imperator, mécène, Aubier, 1998, p. 117.
{72} Ibid., p. 162 sqq.
{73} A. Aulard, Paris sous le Consulat, op. cit., t. 4, p. 156.
{74} J.-B. Bonnet de Treyches, Du gouvernement héréditaire et de l'influence de l'autorité d'un seul sur les arts, Ballard, 1804, p. 11.
{75} L.-S. Mercier, « Du siècle littéraire de Louis XIV », Tableau de Paris, op. cit., t. 2, p. 372.
{76} Ibid.
{77} J. Dagen, L'Histoire de l'esprit humain dans la pensée française de Fontenelle à Condorcet, Klincksieck, 1977, p. 583.
{78} L.-S. Mercier, « Du siècle littéraire de Louis XIII », Portraits des Rois de France, Neuchâtel, Société typographique, 1783, t. 4, p. 296.
{79} Ibid., p. 297.
{80} Ibid., p. 298.
{81} Ibid., p. 302-305.
{82} Ph.-H. Grimoard et Ph.-A. Grouvelle (éd.), Œuvres de Louis XIV, Treuttel et Würtz, 1806, 6 vol.
{83} Ibid., t. 1, p. 180-181.
{84} Ibid., t. 1, p. 182.
{85} Ibid., t. 1, p. 88.
{86} Ibid., t. 1, p. 218.
{87} Ibid., t. 1, p. 205. Ch.-J.-F. Hénault (1685-1770), dit « le président Hénault », est surtout resté comme l'auteur d'un Abrégé chronologique de l'histoire de France jusqu'à la mort de Louis XIV paru en 1744.
{88} Ibid., p. 181.
{89} J. Lavallée, Tableau philosophique du règne de Louis XIV, ou Louis XIV jugé par un Français libre, Strasbourg, Koenig, 1791, p. 287.
{90} Citée par Th. Mandar (Le Génie des siècles, Hautbout, 1796, p. 116), cette phrase est un souvenir de J.-P. Rabaut, dit Rabaut-Saint-Etienne, Précis historique de la révolution française (1791), Onfroy et Treuttel, 1792, p. 11-12.
{91} F. Bayard de la Vingtrie, Discours sur la nécessité d'écrire républicainement l'histoire, Catineau, 1799, p. 18.
{92} Louis XIV, Mémoires pour l'instruction du dauphin, Éd. P. Goubert, Imprimerie nationale, 1992, p. 275.
{93} Mercure de France, 20 septembre 1806, p. 545.
{94} Journal de l'Empire, 14 novembre 1806, p. 3.
{95} Mémoires de Louis XIV, écrits par lui-même, composés pour le Grand dauphin son fils, et adressés à ce prince [...], Garnery, 1806, t. 1, p. xiv-xv.
{96} Œuvres de Louis XIV, op. cit., t. 1, p. 45.
{97} Voir la préface de D. Woronoff dans Littérature française, par Marie-Joseph Chénier, Éd. J.-C. Bonnet et P. Frantz, Belin, 1989.
{98} M.-J. Chénier, Tableau historique de l'état et des progrès de la littérature française depuis 1789 (1808), 3e édition, Maradan, 1818, p. ii.
{99} Ce n'est évidemment pas le cas lorsque Chénier fait référence à l'ouvrage lui-même, non plus le « siècle de Louis XIV », mais Le Siècle de Louis XIV. Voir notamment, p. 145, 188, 195-196. Cas exemplaires d'un emploi en mention, non en usage.
{100} M.-J. Chénier, Fragments du cours de littérature, fait à l'Athénée de Paris en 1806 et 1807, Maradan, 1818, p. 34.
{101} M. Régaldo, Un milieu intellectuel : La Décade philosophique (1794-1807), Lille, ANRT, 1976, t. 5, p. 682.
{102} M.-J. Chénier, Tableau historique, op. cit., p. 60.
{103} Ibid., p. 211.
{104} Ibid., p. 348, p. 362.
{105} Ibid., p. 60-61.
{106} Ibid., p. 96.
{107} Ibid., p. 268.
{108} Ibid., p. 284.
{109} A. J. Bingham, « Marie-Joseph Chénier, ideologue and critic », Studies on Voltaire and the Eighteenth Century [désormais SVEC], 94, 1972, p. 275.
{110} M.-J. Chénier, Tableau historique, op. cit., p. 145.
{111} Ibid., p. 195-196.
{112} Ibid., p. 73.
{113} Ibid., p. 133.
{114} Ibid., p. 175.
{115} Ibid., p. 256-257.
{116} J. Dagen et Ph. Roger (dir.), Un Siècle de Deux Cents Ans ? Les XVIIe et XVIIIe siècles : continuités et discontinuités, Desjonquères, 2004.
{117} E. Tabet, Chateaubriand et le XVIIe siècle. Mémoire et création littéraire, Champion, 2002, p. 122.
{118} Ibid.
{119} F.-R. de Chateaubriand, « De la Vendée », Le Conservateur, juillet 1819, t. 4, p. 197.
{120} Ibid.
{121} F.-R. de Chateaubriand, « Préface » aux Études, ou Discours historiques, dans Œuvres complètes, Ladvocat, t. 4, 1831, p. cxliv.
{122} Id., Essai sur les Révolutions. Génie du christianisme, op. cit., p. 700.
{123} J.-P. Clément, « Chateaubriand et la contre-révolution, ou la liberté sur le pavois », dans J. Tulard (dir.), La Contre-Révolution : origines, histoire, postérité, Perrin, 1990, p. 336.
{124} A. Cabanis, « Le courant contre-révolutionnaire sous le Consulat et l'Empire », Revue des sciences politiques, no 24, 1971, p. 42.
{125} Mercure de France, 8 mars 1806, p. 448. L'article est reproduit dans les Œuvres complètes, op. cit., t. 21, 1826, p. 263-282.
{126} Ibid., p. 444.
{127} Voir la longue étude liminaire de R. Casanova, Montlosier et le parti prêtre, Laffont, 1970.
{128} J. Godechot, La Contre-révolution. Doctrine et action. 1789-1804 (1961), PUF, 1984, p. 30. Pour R. von Thadden il reste « l'une des figures les plus originales de la Révolution et de la Restauration », La Centralisation contestée. L'administration napoléonienne, enjeu politique de la Restauration, 1814-1830 (1972), Arles, Actes Sud, 1989, p. 191.
{129} Journal général de la Littérature de France, 1814, no 9, p. 279.
{130} Voir par exemple Le Censeur européen, 27 janvier 1820, p. 1-2.
{131} P. de Barante, Études historiques et biographiques, Didier, 1857, t. 1, p. 400. Sur cet épisode, voir J. Brugerette, Le Comte de Montlosier et son temps (1755-1838), Aurillac, U.S.H.A., 1931, p. 112-113.
{132} F.-D. de Montlosier, De la Monarchie française, depuis son établissement jusqu'à nos jours [...], Nicolle, Égron et Gide, 1814, t. 3, p. 268.
{133} Ibid., t. 2, p. 8.
{134} Ibid., t. 2, p. 10.
{135} Ibid., t. 2, p. 449.
{136} Ibid., t. 1, p. 297.
{137} F.-D. de Montlosier, Des désordres actuels de la France, et des moyens d'y remédier, Nicolle, 1815, p. 12-13.
{138} F.-D. de Montlosier, De la Monarchie [...], op. cit., t. 2, p. 90-91.
{139} Ibid.
{140} Ibid., t. 2, p. 93.
{141} F.-D. de Montlosier, De la Monarchie française, depuis le retour de la maison de Bourbon jusqu'au premier avril 1815, Nicolle, Egron et Delaunay, 1817, p. 116-117.
{142} F.-D. de Montlosier, De la Monarchie [...], op. cit., 1814, t. 2, p. 13.
{143} Ibid., t. 2, p. 14.
{144} Ibid., t. 2, p. 15.
{145} Ibid., t. 2, p. 16, je souligne.
{146} Ibid., t. 2, p. 156, je souligne.
{147} Voir A. Mahul (dir.), Annales biographiques [...], t. 1, 1re partie, Ponthieu et Cie, 1827, p. 191 ; P. Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle [...], Administration du grand Dictionnaire universel, 1873, t. 10, p. 356.
{148} H. Welschinger, La Censure sous le premier Empire, avec documents inédits, Charavay, 1882, p. 67.
{149} C. Jullian, Extraits des historiens français du XIXe siècle (1897), Hachette, 1906, p. x. Voir également W. F. Church, Louis XIV in historical thought from Voltaire to the Annales school, New-York, Norton, 1976, p. 23-26 ; et J. K. Burton Napoleon and Clio, op. cit., p. 85.
{150} F.-R. de Chateaubriand, « Préface » aux Études, ou Discours historiques, op. cit., p. xlviii.
{151} « Réponse de M. Campenon, directeur de l'Académie française, au discours de M. Lémontey », Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'Académie française, pour la réception de M. Lémontey, le 17 juin 1819, Didot, 1819, p. 26.
{152} Abrégé des Mémoires, ou Journal du Marquis de Dangeau, Treuttel et Würtz, 1817, 4 vol. Le mémorialiste en question est Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau (1638-1720). La Bruyère l'a croqué sous les traits de Pamphile.
{153} Mercure de France, t. 2, juin 1817, p. 492.
{154} Ch.-M. Dorimond de Féletz, Mélanges de philosophie, d'histoire et de littérature, Grimber, t. 4, 1828, p. 309-310.
{155} Archives philosophiques, politiques et littéraires, t. 1, 1817, p. 307.
{156} Pièces inédites sur les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI [...], Collin, 1809, t. 1, p. xxiv.
{157} P.-É. Lémontey, Essai sur l'établissement monarchique de Louis XIV, et sur les altérations qu'il éprouva pendant la vie de ce prince [...], Déterville, 1818, p. 325.
{158} Ibid., p. 317-318.
{159} Ibid., p. 367.
{160} Ibid., p. 384.
{161} Ibid., p. 386-387. On retrouve une opposition chère à Grouvelle, auquel Lémontey rend d'ailleurs hommage.
{162} Ibid., p. 366.
{163} Ibid., p. 372.
{164} Ibid., p. 433. C'est en 1667 que la Montespan devint, à 26 ans, la maîtresse de Louis XIV.
{165} Ibid., p. 366.
{166} Ibid.
{167} Ibid., p. 367.
{168} Ibid.
{169} Mercure de France, 15 août 1807, p. 297.
{170} P.-É. Lémontey, Essai sur l'établissement monarchique de Louis XIV, op. cit., p. 384.
{171} Ibid., p. 367.
{172} Pour une mise en perspective, voir Ch. Jouhaud, Les Pouvoirs de la littérature. Histoire d'un paradoxe, Gallimard, 2000.
{173} P. de Barante, « Des œuvres de Lémontey et du siècle de Louis XIV » (1830), Mélanges historiques et littéraires, Ladvocat, 1835, t. 2, p. 225.
{174} Ibid., p. 216-217.
{175} [L.-A. Caraccioli], Dialogue entre le siècle de Louis XIV et le siècle de Louis XV, La Haye, s.n., 1751, p. vii.
{176} Ibid., p. 13.
{177} Ibid., p. 158-160.
{178} F. Raymond, Supplément au Dictionnaire de l'Académie française [...], Barba, 1836, p. 730.
{179} L'Antidote moral, politique et littéraire, 2 décembre 1799, p. 4.
{180} Ibid.
{181} L'Antidote moral, politique et littéraire, 7 janvier 1800, p. 3.
{182} Ch. Chênedollé, Le Génie de l'homme, Nicolle, 1807, p. 154 sqq.
{183} Mercure de France, nouvelle série, t. 3, septembre 1817, p. 533. Pour une vue générale de la « bataille philosophique », voir H. Thoma, Aufklärung und nachrevolutionäres Bürgertum in Frankreich. Zur Aufklärungsrezeption in der französischen Literaturgeschichte des 19. Jahrhunderts (1794-1914), Heidelberg, Winter, 1976, p. 49 sqq.
{184} L. de Suleau, « Du siècle de Louis XIV et de la Perfectibilité », Le Conservateur, t. 4, 1819, p. 552.
{185} Pour plus d'éléments, voir S. Zékian, « La personnification du XVIIIe siècle dans la France révolutionnée. Remarques sur l'enjeu des fictions séculaires », Dix-huitième siècle, no 42, 2010, p. 617-632.
{186} Cité par R. Mortier, Le ‘‘Tableau littéraire de la France au XVIIIe siècle’’. Un épisode de la ‘‘guerre philosophique’’ à l'Académie française sous l'Empire (1804-1810), Bruxelles, Palais des Académies, 1972, p. 23.
{187} Voir S. Zékian, « Siècle des lettres contre siècle des sciences : décisions mémorielles et choix épistémologiques au début du XIXe siècle », LHT, no 8, 2011, http://www.fabula.org/lht/8/8dossier/234-8zekian
{188} J.-B. Gallon de La Bastide, Tableau littéraire de la France au XVIIIe siècle, Patris, 1808 p. 54.
{189} Annales religieuses, politiques et littéraires, no 11, 1796, p. 501.
{190} J.-F. La Harpe, Du Fanatisme dans la langue révolutionnaire, ou de la Persécution suscitée par les barbares du XVIIIe siècle contre la religion chrétienne et ses ministres, Migneret, 1797, 2e éd., p. 106.
{191} M.-J. Chénier, Les Nouveaux saints, Dabin, 1801, p. 24. Sur La Harpe, voir notamment A. Jovicevich, Jean-François de La Harpe : adepte et renégat des Lumières, South Orange, Seton Hall U.P., 1973 ; et A. Hunwick, La Critique littéraire de Jean-François de La Harpe, 1739-1803, Berne, Lang, 1977.
{192} J. D. Popkin, « Conservatism under Napoleon : the Political Writings of Joseph Fiévée », History of European Ideas, t. 5, no 4, 1984, p. 389. Voir aussi la rapide biographie de J. Tulard, Joseph Fiévée, Fayard, 1985.
{193} J. Fiévée, Lettres sur l'Angleterre et réflexions sur la philosophie du XVIIIe siècle, Perlet, 1802, p. 65.
{194} Ibid., p. 148.
{195} F. Guizot, « Tableau philosophique et littéraire de l'an 1807 », loc. cit., p. 246-247.
{196} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (I), Mercure de France, 18 février 1804, p. 392.
{197} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (III), Mercure de France, 24 mars 1804, p. 14.
{198} Voir R. Chartier, Les Origines culturelles de la Révolution française, Le Seuil, 1990, p. 99-135.
{199} Mercure de France, 30 mars 1805, p. 69.
{200} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (II), Mercure de France, 10 mars 1804, p. 543.
{201} Voir S. Zékian, « Patrimoine littéraire et concurrence mémorielle. Hypothèses sur les usages du passé au lendemain de la Révolution française », Revue d'histoire du XIXe siècle, no 40, 2010, p. 11-25, ici p. 15.
{202} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (III), loc. cit., p. 16.
{203} Ibid., p. 15.
{204} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (V), Mercure de France, 28 avril 1804, p. 255.
{205} Journal des débats, 18 juillet 1803, p. 4.
{206} On en compte plus d'une dizaine d'occurrences, contre deux seulement pour « XVIIe siècle ».
{207} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (II), loc. cit., p. 546-547.
{208} Voir M. Régaldo, « Lumières, élite, démocratie. La difficile position des Idéologues », Dix-huitième siècle, no 6, 1974, p. 193-207.
{209} J. Fiévée, « Sur l'esprit littéraire du XVIIIe siècle » (I), loc. cit., p. 398.
{210} J. Fiévée, Des Opinions et des intérêts pendant la révolution, Le Normant, 1809, p. 159-160. En dépit d'un nouveau regard jeté sur la transition des deux siècles, l'interprétation des productions littéraires du XVIIe siècle reste inchangée.
{211} Th. Lentz, Roederer (1754-1835), Metz, Serpenoise, 1989.
{212} Œuvres du comte P.-L. Roederer publiées par son fils le baron A.-M. Roederer [...], Didot frères, 1858, t. 7, p. 243.
{213} Journal des débats, 13 décembre 1803, p. 2.
{214} Journal de l'Empire, 28 avril 1806, p. 3.
{215} Ibid., p. 4.
{216} Ibid., 6 mai 1806, p. 1.
{217} Ibid., p. 2.
{218} Ibid., 12 juillet 1811, p. 2.
{219} Ph.-A. Grouvelle, « Notice sur la vie et la personne [...] », op. cit., Lettres de Mme de Sévigné à sa fille et à ses amis ; nouvelle édition, mise dans un meilleur ordre, enrichie d'éclaircissements et de notes historiques, augmentée de lettres, fragments, notices sur Mme de Sévigné et sur ses amis, éloges et autres morceaux inédits ou peu connus, tant en prose qu'en vers, Bossange, Masson et Besson, 1806, t. 1, p. liv.
{220} Ibid., p. lxxvii.
{221} J.-G. de Chauffepié, Nouveau dictionnaire historique et critique pour servir de supplément ou de continuation au Dictionnaire historique et critique de M. Pierre Bayle, Amsterdam, Chatelain, t. 4, 1756, p. 245-258. Chauffepié ne passe tout de même pas sous silence l'accueil fait par Sévigné à la Révocation.
{222} Ibid., p. lxi.
{223} Ibid., t. 4, p. 329. Voir Correspondance, Éd. R. Duchêne, Gallimard, 1972, t. 2, p. 283.
{224} Ibid., p. lxxix.
{225} Grouvelle, qui ne précise pas sa référence, s'appuie selon toute vraisemblance sur la lettre du 6 décembre 1688, où l'on peut lire : « C'est une chose si peu noble que d'être glorieuse que vous n'avez garde de donner dans ce défaut » (ibid., t. 8, p. 219 ; Correspondance, Éd. Duchêne, op. cit., t. 3, p. 417).
{226} Ibid., p. lxxix.
{227} Ibid., p. lxxx.
{228} Ibid., p. lxxxi.
{229} J. de Maistre, « Observations critiques sur une édition des Lettres de Madame de Sévigné », Œuvres complètes de J. de Maistre [...], Lyon, Librairie générale catholique et classique, 1884, t. 8, p. 23.
{230} Ibid., p. 1.
{231} M. Régaldo, Un milieu intellectuel, op. cit., t. 5, p. 736.
{232} J. de Maistre, op. cit., p. 2.
{233} Ibid., p. 2.
{234} Ibid., p. 45.
{235} Ibid., p. 22.
{236} Ibid., p. 54.
{237} Ibid., p. 5.
{238} Ibid., p. 57. De son côté, Grouvelle lui faisait un titre de gloire de n'avoir « reçu aucune teinte des travers de son temps ni de sa société ; à quoi se reconnaissent surtout un esprit juste et une âme ferme et délicate » (op. cit., p. lxxvi).
{239} Ph.-A. Grouvelle, « Notice », op. cit., p. l.
{240} Ibid., p. li.
{241} Ibid.
{242} J. de Maistre, op. cit., p. 50.
{243} Voir É. Roudinesco, Théroigne de Méricourt : une femme mélancolique sous la Révolution, Le Seuil, 1989.
{244} J. de Maistre, op. cit., p. 25.
{245} F. Nies, Les Lettres de Madame de Sévigné : conventions du genre et sociologie des publics (1972), trad. M. Creff, Champion, 2001, p. 227.
{246} Ibid., p. 235.
{247} Ibid., p. 237.
{248} J. de Maistre, op. cit., p. 20.
{249} Recueil des lettres de Mme de Sévigné, Éd. S.-J. Bourlet de Vauxcelles, Bossange, 1801, t. 10.
{250} J.-L. Geoffroy, « Du style épistolaire et des Lettres de Madame de Sévigné », Le Spectateur français au XIXe siècle, op. cit., t. 3, p. 315.
{251} Voir par exemple Le Moniteur, 30 janvier 1815, p. 119 ; 3-4 juin 1816, p. 634 ; 24 septembre 1818, p. 1130 ; 31 mai 1820, p. 747.
{252} B. Constant, « Fragments sur la France du 14 juillet 1789 au 31 mars 1814 », Œuvres, Éd. A. Roulin, Gallimard, 1979, p. 824.
{253} La Minerve française, t. 2, 1818, p. 605, je souligne.
{254} J.-A. Monperlier, Le Retour des Bourbons, Lyon, Chambet, 1815.
{255} A. Legrand, Le Retour des Bourbons, étrennes aux Français, Legrand, 1815, p. 15-16. Voir aussi Chevalier de Bouffret, Le Retour des Bourbons, poëme, Petit, 1814, p. 7 ; Berquin-Duvallon, Le Retour des Bourbons, Charles, 1814, p. 5. Et, plus généralement, la pièce anonyme intitulée La Jeunesse de Louis XIV, ou un souvenir au bon Henri, Marseille, Antoine Ricard, 1815.
{256} Le territoire sera occupé par 1 200 000 soldats des forces alliées jusqu'au Congrès d'Aix-la-Chapelle en novembre 1818.
{257} P.-L. Lacretelle, Fragments politiques et littéraires, Foulon, 1817, t. 1, p. 113.
{258} Anonyme [« A.-P.-J. de V. »], Apologie de Louis XIV, Rouen, Mari, 1817, p. 4.
{259} Ibid., p. 5.
{260} Ibid., p. 15. Même perspective dans Louis XIV vengé de ses détracteurs, ode, Chaumerot, 1820.
{261} J.-P. Clément, Chateaubriand. Biographie morale et intellectuelle, Flammarion, 1998, p. 274 ; C. Bellanger et alii (dir.), Histoire générale de la presse française, PUF, 1969, t. 2, p. 60.
{262} J.-C. Bonnet, « Les formes de célébration », dans J.-C. Berchet et Ph. Berthier (dir.), Chateaubriand mémorialiste, Genève, Droz, 2000, p. 87.
{263} F.-R. de Chateaubriand, « De la littérature avant et après la restauration », Le Conservateur, t. 2, 1819, p. 245-246.
{264} S. de La Rochefoucauld, « Examen du siècle », Le Conservateur, t. 2, 1819, p. 272.
{265} Ch. d'Herbouville, « Sur l'esprit du siècle », Le Conservateur, t. 3, 1819, p. 538-539.
{266} Voir N. Basset (éd.), François Suleau : le fou du roi, France-Empire, 1989.
{267} L. de Suleau, « Du siècle de Louis XIV et de la Perfectibilité », loc. cit., p. 545.
{268} Ibid., respectivement p. 547 et p. 546.
{269} Voir G. Gengembre, « L'esthétique des Idéologues et le statut de la littérature », dans M. Espagne et M. Werner (dir.), Philologiques I. Contribution à l'histoire des disciplines littéraires en France et en Allemagne au XIXe siècle, Éditions de la MSH, 1990, p. 89-104.
{270} L. de Suleau, « Du siècle de Louis XIV et de la Perfectibilité », loc. cit., p. 549.
{271} Ibid.
{272} [L. Joly de Bévy], Sur Louis XIV, Dijon, Coquet et Frantin, 1820, p. 57. L'auteur est d'une génération antérieure à celle du marquis d'Herbouville (1756-1829) et surtout de La Rochefoucauld (1785-1864) et Suleau (1793-1871). Leur position commune dans la guerre des mémoires atteste la primauté des clivages sociaux et doctrinaux sur les dénivelés générationnels.
{273} L. Joly de Bévy, Instructions pour un pécheur touché de Dieu qui veut se convertir, tirées du Commentaire des Psaumes de David par le P. Berthier, suivies du récit motivé de la conversion d'un incrédule [i.e. La Harpe] qui fut longtemps un des plus renommés dans la secte philosophique, et auteur de ce récit, Dijon, Coquet, 1820, p. 222.
{274} Voir par exemple « Qu'il faut être Royaliste ou Révolutionnaire », Le Conservateur, t. 4, 1819, p. 610.
{275} L. Joly de Bévy, Extrait du livre de M. Burke sur la Révolution française, Dijon, Coquet, p. 34.
{276} Cl. Bellanger et alii, Histoire générale de la presse française, op. cit., p. 60.
{277} É. Harpaz, L'École libérale sous la Restauration, Genève, Droz, 1968, p. 346.
{278} L. de Suleau, « Du siècle de Louis XIV et de la Perfectibilité », loc. cit., p. 549.
{279} A. Jay, « Souvenirs de l'ancien régime » (I), La Minerve française, t. 7, 1819, p. 218-219. Les volets suivants se trouvent, toujours au tome 7, aux pages 304-312 et 590-599.
{280} Ibid., p. 220.
{281} Ibid.
{282} A. Jay, « Souvenirs de l'ancien régime » (II), p. 304 et p. 308 pour la citation suivante.
{283} Ibid. (I), p. 217. Voir encore ibid. (II), pp. 304-306.
{284} Ibid. (III), p. 590.
{285} Ibid. (I), p. 217.
{286} La Minerve française, t. 2, 1818, p. 472.
{287} A. Jay, « Souvenirs de l'ancien régime » (I), p. 219.
{288} Ibid., p. 215. L'auteur des Caractères est associé à Massillon, au duc de Saint-Simon et à Duclos, tous trois plus attendus dans ce rôle.
{289} G. de Staël, Considérations sur la Révolution française (1818, posth.), Éd. J. Godechot, Tallandier, 1983, p. 77.
{290} Ibid.
{291} Ibid., p. 78, je souligne.
{292} P.-L. Lacretelle, Fragments politiques et littéraires, op. cit., t. 2, p. 38-44.
{293} Pour une analyse à la fois plus détaillée et plus ample, voir S. Tribouillard, Le Tombeau de Madame de Staël. Le discours de la postérité staëlienne en France (1817-1850), Champion, 2007, p. 99 sqq.
{294} Lettres champenoises ou Correspondance politique, morale et littéraire [...], t. 2, no 18, 1818, p. 170.
{295} Le Moniteur universel, 17 juin 1818, p. 736, je souligne.
{296} Gazette de France, 18 mai 1818, p. 542-543.
{297} La Quotidienne, 22 mai 1818, p. 4. Un périodique du même bord imagine un duel au sommet entre la philosophe et le monarque : « elle rabaisse Louis XIV avec une partialité bien misérable. On ne se sent pas avec lui la moindre sympathie, dit-elle. Il est probable que Louis XIV ne s'en serait pas senti davantage pour elle »..., L'Ami de la religion et du Roi, 24 octobre 1818, p. 337.
{298} Selon G. Forestier, cette hypothèse « ne pouvait être inventée que par un homme du Siècle des Lumières », en l'occurrence Louis Racine, dont les Mémoires constituaient alors la source principale de la vulgate racinienne. Voir son Jean Racine, Gallimard, 2006, p. 817.
{299} D. S. Petric, Le Groupe littéraire de la Minerve française (1818-1820), Boccard, 1928, p. 151.
{300} La Minerve française, t. 2, 1818, p. 604.
{301} Ibid.
{302} À l'exception de Racine, mais on a vu à l'instant la réversibilité de cette référence.
{303} A. Jay, « Souvenirs de l'ancien régime » (I), p. 220.
{304} La Minerve française, t. 1, 1818, p. 15, je souligne.
{305} Ibid. Les vers de Boileau sont les suivants : « Dans les temps bienheureux du monde en son enfance, / Chacun mettait sa gloire en sa seule innocence ; / Chacun vivait content, et sous d'égales lois, / Le mérite y faisait la noblesse et les rois ; / Et, sans chercher l'appui d'une naissance illustre, / Un héros de soi-même empruntait tout son lustre. / Mais enfin par le temps le mérite avili / Vit l'honneur en roture, et le vice anobli ; / Et l'orgueil, d'un faux titre appuyant sa faiblesse, / Maîtrisa les humains sous le nom de noblesse » (Jay souligne). Voir Boileau, Œuvres, Éd. G. Mongrédien, Garnier, 1961, p. 41.
{306} La Minerve française, t. 2, 1818, p. 603.
{307} Séance du 21 mars 1820, Archives parlementaires, recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises de 1800 à 1860 [...], Dupont, 1862-1912, t. 26, p. 583.
{308} Ibid., p. 584. Voir Fénelon, Réflexions saintes pour tous les jours du mois, Delespine, 1704, p. 286. Ce texte avait été réédité en 1812.
{309} A. Chérel, Fénelon au XVIIIe siècle en France, 1715-1820 : son prestige, son influence, tableaux bibliographiques (1917), Genève, Slatkine, 1970 ; J.-C. Bonnet, Naissance du Panthéon, Fayard, 1998, p. 41 sqq.
{310} La Minerve française, t. 9, p. 112.
{311} Archives parlementaires, op. cit., t. 26, p. 586.
{312} Ibid.
{313} Voir les Œuvres complètes de Bossuet, Éd. F. Lachat, Vivès, 1863, t. 15, p. 438 et p. 480.
{314} Archives parlementaires, op. cit., t. 26, p. 584.
{315} Ibid., p. 585.
{316} Ibid., t. 27, p. 717.
{317} Ibid., p. 718. On reconnaît bien dans ces lignes le futur auteur des pieux Conseils d'un ami à un jeune homme studieux (1825).
{318} Le Censeur européen, 22 mars 1820, p. 4. Sur la dérision libérale des apologistes du « siècle de Louis XIV », voir par exemple Le Constitutionnel, journal politique et littéraire, 1er novembre 1815, p. 2 : « Que de lenteur pour tout régénérer ! Cela serait pourtant très simple. Il faudrait premièrement supprimer ce qui ne remonte pas au temps de Louis XIV ; mais on ne paraît pas y songer » ; et Le Censeur européen, 2 février 1820, p. 2.
{319} Séance du 22 mars 1820, Archives parlementaires, op. cit., t. 26, p. 603.
{320} Séance du 23 août 1814, ibid., t. 12, p. 376.
{321} Séance du 11 août 1814, ibid., t. 12, p. 325. Constant prend connaissance du discours dans Le Moniteur du lendemain.
{322} B. Constant, Observations sur le Discours prononcé par S. E. le Ministre de l'Intérieur en faveur du projet de loi sur la liberté de la presse, 2e édition revue et corrigée, Nicolle, 1814, p. 6.
{323} Ibid., p. 7.
{324} Archives parlementaires, op. cit., t. 12, p. 325.
{325} B. Constant, Observations, op. cit., p. 8. Constant finit tout de même par dédouaner Louis XIV, dont il veut croire qu'il aurait désavoué le projet ministériel.
{326} B. Constant, « Fragment d'un essai sur la littérature dans ses rapports avec la liberté » (ca. 1805), Écrits littéraires : 1800-1813, Tübingen, Niemeyer, 1995, p. 496.
{327} Ibid., p. 510.
{328} Ibid., p. 497.
{329} Ibid., p. 510.
{330} Ibid.
{331} Ibid., p. 511.
{332} Ibid., p. 497.
{333} B. Constant, Œuvres, Éd. A. Roulin, op. cit., p. 854.
{334} B. Constant, « Fragment d'un essai... », op. cit., p. 496.
{335} Séance du 8 août 1814, Archives parlementaires, op. cit., t. 12, p. 276. Voir déjà Ch. Chênedollé, Le Génie de l'homme, op. cit., p. 199.
{336} La Minerve française, t. 2, 1818, p. 467-468.
{337} Ibid., p. 470.
{338} La Minerve française, t. 3 1818, p. 193-194.
{339} L. de Bonald, Œuvres complètes, Migne, 1859, t. 1, p. 851.
{340} Journal des débats, 13 décembre 1803, p. 3. L'article est de Geoffroy.
{341} Séance du 25 janvier 1822, Archives parlementaires, op. cit., t. 34, p. 180.
{342} [C-H. de Saint-Simon], Œuvres de Saint-Simon publiées par les membres du Conseil institué par Enfantin pour l'exécution de ses dernières volontés, Dentu, t. 4, 1869, p. 22-23.
{343} Ibid., p. 24.
{344} Journal des débats, 5 février 1820, p. 2.
{345} Cl.-H. de Saint-Simon, op. cit., p. 26.
{346} Journal des débats, 5 février 1820, p. 3, je souligne.
{347} Ibid.
{348} Ibid.
{349} É. Harpaz, Le Censeur. Le Censeur européen. Histoire d'un journal libéral et industrialiste (1958-1959), Genève, Slatkine, 2000, p. 153.
{350} Le Censeur européen, 9 février 1820, p. 2.
{351} Ibid., 6 février 1820, p. 3.
{352} A. Jay, « Voltaire aux enfers », Le Mercure de France, 1817, nlle série, t. 1, p. 537.
{353} Ibid., p. 538.
{354} Ibid., p. 539.
{355} Ibid., p. 540. En 1801, Chénier usait du même artifice à propos de Molière : « [...] c'est un nom si profane ! D'ailleurs les Femmes savantes ! Tartuffe ! Ce ne sont pas là des péchés véniels. Prions Dieu pour l'âme de Molière », Les Nouveaux saints, op. cit., p. 20.
{356} C. Jouhaud, Sauver le Grand-Siècle ? Présence et transmission du passé, op. cit., p. 154.
{357} P.-A. Malitourne, « Notice sur la vie et les ouvrages de Balzac », Œuvres choisies de Balzac, de l'Académie française ; précédées d'une notice, Trouvé, 1822, t. 1, p. 11.
{358} A.-F. Villemain, Souvenirs contemporains d'histoire et de littérature, Didier, 1854, t. 1, p. 285.
{359} Stendhal, Racine et Shakespeare, Éd. H. Martineau, Le Divan, 1928, p. 161.
{360} J.-M. Goulemot, « Guez de Balzac, l'épistolier au siècle des Lumières », Littératures classiques, no 33, 1998, p. 157.
{361} M. Bury, « Balzac face à la critique du XIXe siècle », Littératures classiques, no 33, 1998, p. 163.
{362} M. Fumaroli, « Le premier redécouvreur de Guez de Balzac : Joseph Joubert », Littératures classiques, no 33, 1998, p. 21-26.
{363} J.-M.-L. Coupé (éd.), Les Soirées littéraires [...], Honnert, 1797, t. 6, p. 225.
{364} G. Guillaume, J.-L. Guez de Balzac et la prose française (1927), Genève, Slatkine reprints, 1977, p. 15.
{365} J.-M.-L. Coupé, Les Soirées littéraires, op. cit., p. 224.
{366} Cl. Petitot, « Sur Balzac et sur les premiers progrès de la Langue française » (1804), repris dans Le Spectateur français au XIXe siècle, op. cit., t. 3, p. 285.
{367} Voir son « Essai sur l'origine et la formation de la langue française », dans A. Arnauld et Cl. Lancelot, Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal, Perlet, 1803, p. 170.
{368} Cl. Petitot, « Sur Balzac [...] », op. cit., p. 288.
{369} Ibid., p. 294.
{370} Ibid., p. 287. Sous l'Empire, une anthologie balzacienne plusieurs fois réimprimée à partir de 1807 procédera d'une même volonté de réparation. Voir les longues « Considérations préliminaires » dans D. F. Moreau de Mersan, Pensées de Balzac, nlle édition, Potey, 1808. Ce manifeste antiphilosophique attaque en particulier l'ambivalence voltairienne à l'égard de Balzac.
{371} Archives de l'Académie française [désormais AAF], 2D1, 2e session du concours de grammaire (an VII), Ms 1 de « Sylvain Dupin, fils de Vierzon, domicilié à la Chapelle », f. 40-41.
{372} Ibid., f. 232.
{373} Le Spectateur français au XIXe siècle, op. cit., t. 3, p. 307.
{374} Journal de l'Empire, 17 novembre 1806, p. 3. Voir également ses Annales littéraires, ou Choix chronologique des principaux articles de littérature insérés par M. Dussault dans le Journal des débats depuis 1800 jusqu'à 1817 inclusivement, Maradan, 1818, t. 2, p. 286.
{375} « Discours préliminaire », Lettres choisies de Voiture et Balzac [...], Dentu, 1807, t. 1, p. xix-xx, je souligne.
{376} Dans cette lettre du 4 juin 1675, Boileau avait pastiché les « violentes exagérations » de celui qui « ne saurait dire simplement les choses ».
{377} Ibid., p. xxiv.
{378} Mercure de France, 24 janvier 1807, p. 151-158.
{379} L. Racine, Vie de Racine (1747), Les Belles Lettres, 1999, p. 119.
{380} Œuvres complètes de Boileau-Despréaux [...], Mame, 1809, t. 1, p. ix.
{381} J. de Maistre, Œuvres complètes de J. de Maistre, op. cit., t. 3, p. 61.
{382} AAF, 2D1, 3e session du concours de grammaire sur la langue française (an VIII), manuscrit de « L. Cosse : bibliothécaire près l'école centrale du département du Doubs à Besançon », f. 32.
{383} G.-M. Raymond, « Éloge de Blaise Pascal, qui a remporté le prix double », Recueil de l'Académie des jeux floraux. 1814, 1815 et 1816, Toulouse, M.-J. Dalles, s.d., p. 24. Voir aussi p. 111.
{384} Ch. Péguy, Œuvres en prose complètes, Éd. de R. Burac, Gallimard, t. 3, 1992, p. 860.
{385} J.-J.-F. Dussault, Annales littéraires, op. cit., t. 4, p. 592. Voir aussi p. 135.
{386} Sur l'esprit de cette entreprise éditoriale, voir D. Margairaz, François de Neufchâteau. Biographie intellectuelle, Publications de la Sorbonne, 2005, p. 414.
{387} N. François de Neufchâteau, « Essai sur les meilleurs ouvrages écrits en prose dans la langue française, et particulièrement sur les Provinciales de Pascal », dans Les Provinciales ou Lettres de Louis de Montalte par Blaise Pascal, Didot l'aîné, 1816, t. 1, p. i.
{388} Ibid., p. iii.
{389} Ibid.
{390} D. Margairaz, François de Neufchâteau. Biographie intellectuelle, op. cit., p. 432.
{391} N. François de Neufchâteau, « Essai sur les meilleurs ouvrages », op. cit., p. lxxxix.
{392} Ibid., p. cxxii.
{393} Ibid., p. cxxiv.
{394} Ibid.
{395} Ibid., p. cxxix. On lit l'original dans la Bibliothèque universelle et historique de l'année M.D.C.L.XXXVII, Amsterdam, Waesberge, 1688, t. 7, p. 184-195, ici p. 187-188. Il s'agit d'une recension des Remarques sur la langue française de Vaugelas. À un détail près, la transcription de François de Neufchâteau est fidèle.
{396} Ibid., p. cxxxi. La citation est exacte (voir l'original, p. 195).
{397} Ibid., p. cxxxii.
{398} Ibid.
{399} Ibid., p. lii.
{400} Voir Le Conservateur littéraire. 1819-1821, Éd. J. Marsan, Hachette, 1922, t. 1, 1re partie, p. 125.
{401} O. Fellows, « Molière à la fin du Siècle des Lumières », dans W. H. Barber et alii, The Age of the Enlightenment, Édimbourg et Londres, Oliver Boyd, 1967, p. 344.
{402} L. de Bonald, Œuvres complètes, op. cit., t. 1, p. 850-851.
{403} Voir H. de Curzon, « Comment on retouchait Corneille pour le rendre digne de Napoléon : Héraclius à la cour », Bulletin de la Société de l'histoire du Théâtre, 1902, 3-4, p. 113-121 ; et M. Delon, « De l'Ancien Régime à l'Empire : Corneille dans l'histoire », Europe, no 540-541, 1974, p. 33-46.
{404} Rapport du bureau central (4 janvier 1796) cité par A. Aulard, Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire, op. cit., t. 2, p. 612.
{405} Rapport du 10 septembre 1796, cité par A. Aulard, ibid., t. 3, p. 444, je souligne.
{406} Rapport du 14 août 1797, cité par A. Aulard, ibid., t. 4, p. 296.
{407} Rapport du 27 décembre 1796, cité par A. Aulard, ibid., t. 3, p. 661.
{408} Ibid.
{409} Rapport du 18 octobre 1802, cité par A. Aulard, Paris sous le Consulat : recueil de documents pour l'histoire de l'esprit public à Paris, op. cit., t. 3, p. 326.
{410} Ibid., t. 3, p. 329.
{411} H. Welschinger, La Censure sous le premier Empire, op. cit., p. 231-234.
{412} Ibid., p. 241.
{413} On pense aux sous-entendus d'un célèbre article paru en juillet 1807 dans le Mercure de France (« c'est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'Empire »).
{414} A. Tissier, « Les représentations de Molière pendant la Révolution », dans M. G. Badir et D. Langdon (éd.), Eighteenth-Century French Theater : Aspects and Contexts, Edmonton, 1986, p. 119.
{415} M. Leon, « The Prince and the Poet : revising Molière and Tartuffe in the French Revolution », French Historical Studies, 28-3, 2005, p. 447-465.
{416} Voir A. Aulard, Paris pendant la réaction thermidorienne, op. cit., t. 3, p. 607 et t. 4, p. 65.
{417} Rapport du 2 juin 1797, cité par Aulard, ibid., t. 4, p. 151.
{418} Cité par H. Welschinger, op. cit., p. 222.
{419} E. de Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène, Éd. G. Walter, Gallimard, 1956, t. 1, p. 1055. Voir aussi L.-H. Lecomte, Napoléon et le monde dramatique, Daragon, 1912, p. 415.
{420} D.-F. Moreau de Mersan, Pensées de Balzac, op. cit.
{421} Ibid., p. 140-142. Pour le texte original ici légèrement retouché, voir le Socrate chrétien, Jolly, 1665, p. 237-238.
{422} La Quotidienne, 5 août 1815, p. 3-4.
{423} L'Ami de la religion et du Roi, 8 juin 1816, p. 127.
{424} A.-F. Villemain, Souvenirs contemporains d'histoire et de littérature, op. cit., t. 1, p. 284. En octobre 1809, Frédéric Staps, étudiant allemand, avait tenté de poignarder l'Empereur à Schœnbrunn.
{425} Ibid., p. 285.
{426} Ibid., p. 286.
{427} Ibid.
{428} Pensées de Nicole, de Port-Royal, précédées d'une introduction et d'une notice sur sa personne et ses écrits, Didot, 1806, p. 12.
{429} Voir les analyses de L. Tasker dans B. Quémada (dir.), Les Préfaces du Dictionnaire de l'Académie française. 1694-1992, Champion, 1997, p. 219-266.
{430} L.-S. Mercier, Néologie (1801), Éd. J.-C. Bonnet, Belin, 2009, p. 5.
{431} M.-J. Chénier, Les Nouveaux saints, op. cit., p. 32-33.
{432} AAF, 2D1, Ms 1 du « Citoyen de Villeneuve » (examiné à la séance du 10 décembre 1797), f. 67-69.
{433} M. Delon, « Poésie satirique et débat idéologique à l'aube du XIXe siècle », Romantisme, no 39, 1983, p. 21-22.
{434} P.-J. d'Olivet, Remarques de grammaire sur Racine, Gandouin, 1738 ; P.-F. Guyot Desfontaines, Racine vengé, ou Examen des remarques grammaticales de M. l'Abbé d'Olivet sur les Œuvres de Racine, Avignon, 1739 ; [J.-H.-S. Formey], Remarques de grammaire sur Racine, pour servir de suite à celles de M. l'abbé d'Olivet [...], Berlin, Haude et Spener, 1766. Précisons que Formey juge Phèdre « admirablement bien écrite » et reconnaît n'avoir « rien à y remarquer », à l'exception d'un vers d'Hippolyte, qu'il chicane brièvement (p. 62).
{435} P. Frantz, « Pas d'entracte pour la Révolution », dans J.-C. Bonnet (dir.), La Carmagnole des Muses. L'homme de lettres et l'artiste dans la Révolution, Colin, 1988, p. 399.
{436} A. Sergi, « Phèdre corrigée sous la Révolution », Dix-huitième siècle, no 6, 1974, p. 153-165.
{437} Ch. Monselet, Les Oubliés et les dédaignés : figures littéraires de la fin du XVIIIe siècle, Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, 1857, t. 1, p. 134.
{438} M. Cubières-Palmézeaux, Hippolyte, tragédie en trois actes, imitée d'Euripide, Mme Masson, 1803, p. 9. Voir aussi la Correspondance dramatique entre MM. Mercier (de l'Institut), Cubières-Palmézeaux, auteur dramatique, et M. Simon, Hugelet, 1810, p. 29.
{439} Journal des débats, 19 avril 1803, p. 2.
{440} Mercure de France, 30 avril 1803, p. 262.
{441} Ibid., p. 273, je souligne « jacobinisme littéraire ».
{442} Ibid.
{443} Ibid., p. 274.
{444} J. R. Miller, Boileau en France au XVIIIe siècle, Baltimore, The Johns Hopkins Studies, 1942, p. 409 sqq.
{445} [M. Cubières-Palmézeaux], Boileau jugé par ses amis et par ses ennemis, ou le Pour et le Contre sur Boileau, Mongie et Barba, 1802.
{446} M. Cubières, Essai sur l'art poétique en général, et en particulier sur la versification française, divisé en quatre épîtres aux Pisons modernes, Froullé, 1812, p. 21.
{447} Ibid., p. 22.
{448} Ibid., p. 58. Voir aussi p. xii.
{449} Ibid., p. x.
{450} Ibid., p. 49. En 1812, l'Essai sur l'art poétique s'accompagne d'une réimpression du Défenseur de la philosophie, ou réponse à quelques satyres dirigées contre la fin du XVIIIe siècle, d'abord paru en 1800.
{451} M. Cubières, Le Progrès des arts dans la République, poème ; précédé d'un Discours sur le même sujet [...], Bertrand-Quinquet, 1796 (rééd. 1805).
{452} M. Delon, « Cubières, poète de la Révolution ? », dans R. Campagnoli et N. Minerva (éd.), Robespierre Co., III, 2, Bologne, Analisi, 1990, p. 318.
{453} M. Cubières, Essai sur l'art poétique en général, op. cit., p. 43.
{454} Ibid., p. xix.
{455} Mercure de France, 28 août 1802, p. 450.
{456} [L.-S. Mercier], Satyres contre Racine et Boileau, Hénée et Tourneisen, 1808.
{457} L.-S. Mercier, De la littérature et des littérateurs (1778), Genève, Slatkine, 1970, p. 1. Voir aussi le Tableau de Paris, éd., op. cit., t. 1, p. 1120.
{458} Ibid.
{459} Ibid., t. 2, p. 371. Voir également Le Nouveau Paris, Éd. J.-C. Bonnet, Mercure de France, 1994, p. 1119.
{460} L.-S. Mercier, Histoire de France, depuis Clovis jusqu'au règne de Louis XVI, Cérioux, 1802, t. 1, p. xix.
{461} [L.-S. Mercier], Satyres contre Racine et Boileau, op. cit., p. 8 : « Un sonnet sans défaut vaut seul un long Poème : / C'est bien le prononcé de la sottise extrême. / Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli. / Bon ! voilà le théâtre à jamais démoli » !
{462} Ibid., p. 39.
{463} S.-A. Leterrier, « Mercier à l'Institut (1795-1814) », dans J.-C. Bonnet (dir.), Louis-Sébastien Mercier (1740-1814). Un hérétique en littérature, Mercure de France, 1995, p. 295-326.
{464} [L.-S. Mercier], Satyres contre Racine et Boileau, op. cit., p. xi.
{465} Ibid., p. vi-ix.
{466} Ibid., p. v.
{467} Ibid., p. 27.
{468} Ibid., p. 18.
{469} Ibid., p. 25.
{470} Fables de La Fontaine. Nouvelle édition [...], Rouen, Mégard, 1810, t. 1, Avertissement.
{471} M.-J. Simonnin, Molière commenté d'après les observations de nos meilleurs critiques [...], Migneret, 1813, t. 1, p. 7.
{472} Ibid., p. 12.
{473} Ibid.
{474} R. Barny, « Molière et son théâtre dans la Révolution », Bulletin d'histoire de la Révolution française, 1994-1995, p. 45.
{475} Le Moniteur universel, 2 avril 1802, p. 769.
{476} J.-F. Cailhava, Le Dépit amoureux (de Molière), rétabli en cinq actes. Hommage à Molière, Pougens, 1801, p. 58.
{477} Ibid., p. 96.
{478} A. Pieyre, « Arrangement du Dépit amoureux en trois actes », dans Pièces de théâtre de M. Alexandre Pieyre, Orléans, Jacob l'aîné et Maradan, 1811, t. 1, p. 3 (pagination autonome pour chaque pièce).
{479} Ibid.
{480} Ibid.
{481} A. Pieyre, « La Princesse d'Élide, comédie-ballet de Molière, arrangée en 3 actes et continuée en vers », dans Pièces de théâtre de M. Alexandre Pieyre, op. cit., t. 1, p. 5, je souligne.
{482} Ibid., p. 7.
{483} Sganarelle, ou le Mari qui se croit trompé, comédie en un acte et en vers, de Molière, arrangée avec des scènes nouvelles, sur nouveau dénouement et mise en un acte par J.-A. Gardy, Fages, 1802, p. 2. La réduction des trois actes en un seul ne laisse pas de surprendre, quand on se souvient que Sganarelle comporte originellement... un acte.
{484} A. Aulard, Paris sous le Consulat, op. cit., t. 3, p. 395.
{485} J.-F. Cailhava, Le Dépit amoureux (de Molière), op. cit., p. VII.
{486} Ibid., p. 88.
{487} Ibid., p. 109.
{488} A. Pieyre, « La Princesse d'Élide, comédie-ballet de Molière », op. cit., p. 10, je souligne
{489} Voir les essais antérieurs H.-L. Kaïn, dit Le Kain, « Réflexions grammaticales respectueusement hasardées sur quelques endroits de la tragédie du Cid » et « Observations sur la tragédie de Nicomède », dans les Mémoires de Lekain [...], Ponthieu, 1825 ; et F. Tronchin, Mes récréations dramatiques [...], Genève, J.-P. Bonnant, 1779-1784, t. 2-4.
{490} F. Andrieux, La Suite du Menteur, comédie de Pierre Corneille, retouchée et réduite en 4 actes avec un prologue, Mme Masson, 1803, p. 4.
{491} Ibid., p. 5.
{492} Ibid.
{493} Ibid., p. 12.
{494} Journal des débats, 20 avril 1803, p. 1
{495} F. Andrieux, « Préface » de 1808 à la nouvelle Suite du Menteur, Œuvres, Nepveu, 1818, t. 1, p. 209.
{496} Ibid., p. 210.
{497} Ibid.
{498} Ibid., p. 241-242.
{499} F. Andrieux, Anaximandre, ou le Sacrifice aux Grâces [...] Nouvelle édition [...] On y a joint : 1o des changements adoptés au Théâtre Français pour la tragédie de Nicomède, de P. Corneille ; 2o un changement proposé pour la tragédie de Polyeucte, du même auteur, Collin, 1805, p. 78.
{500} Ibid., p. 79.
{501} Ibid., p. 212.
{502} Ibid., p. 45.
{503} La Décade philosophique, littéraire et politique, 30 avril 1803, p. 246.
{504} F. Andrieux, La Suite du Menteur, comédie de Pierre Corneille, op. cit., p. 13.
{505} Le Moniteur universel, 31 octobre 1808, p. 1204.
{506} B. Édelman, La Sacre de l'auteur, Le Seuil, 2004, p. 372.
{507} F. Andrieux, Anaximandre, ou le Sacrifice aux Grâces, op. cit., p. 46.
{508} Outre Cubières, voir les propositions respectives de Lebrun dans les Œuvres poétiques de Boileau Despréaux ; avec des notes de Ponce-Denys Ecouchard Le Brun [...], Buisson, 1808 ; de J. Nasse-Lamothe, Boileau Despréaux corrigé dans son Art poétique, ou ce poème classique reproduit avec des changements essentiels et raisonnés [1806], Bordeaux, Pinard, 1808 ; et de P. Chaussard, Épître sur quelques genres dont Boileau n'a point fait mention dans son Art poétique, Didot, 1811 (rééd. augm. 1817).
{509} La Décade philosophique, littéraire et politique, 30 avril 1803, p. 246.
{510} N. François de Neufchâteau, L'Esprit du Grand Corneille, Didot, 1819, t. 1, p. 169 et p. 285.
{511} Ibid., t. 1, p. 198.
{512} Lettres de Mme de Sévigné à sa fille et à ses amis [...], Éd. Ph.-A. Grouvelle, op. cit., t. 1, p. xvi.
{513} M. Lyons, Le Triomphe du livre, op. cit., p. 95.
{514} Œuvres de Boileau Despréaux, Didot, 1798, t. 1, p. xxiii.
{515} J.-F. Cailhava, Études sur Molière [...], Debray, 1802.
{516} Ch. Palissot de Montenoy, Œuvres complètes, Collin, 1809, t. 4, p. 123.
{517} M.-J. Simonnin, Molière commenté d'après les observations de nos meilleurs critiques [...], op. cit.
{518} [P.-Louis Solvet], Études sur La Fontaine, ou notes et excursions littéraires sur les Fables, Grabit, 1812, t. 2, p. 79.
{519} Fables de La Fontaine avec un nouveau commentaire littéraire et grammatical, dédié au Roi par Ch. Nodier, Eymery, 1818, t. 2, p. 236. Nodier évoque ici « Le Songe d'un habitant du Mogol » (XI, 4).
{520} Œuvres de Boileau Despréaux, op. cit., p. xiii.
{521} Journal des débats, 1er janvier 1822, p. 3.
{522} F.-B. Hoffman, Œuvres, Lefebvre, 1829, t. 8, p. 304.
{523} Ibid., p. 298.
{524} Discours prononcés à l'occasion de la translation des cendres de BOILEAU-DESPRÉAUX, en l'Église paroissiale de Saint-Germain-des-Prés, par MM. Les Présidents des deux Académies dont cet auteur fut membre, le mercredi 14 juillet 1819, [1819], Agasse, p. 3.
{525} Ibid., je souligne.
{526} Ibid., p. 4.
{527} La Fontaine et tous les fabulistes, ou La Fontaine comparé avec ses modèles et ses imitateurs [...], Éd. de Mgr Guillon, Nyon, 1803, 2 vol. ; [P.-L. Solvet], Études sur La Fontaine, op. cit. ; Fables de La Fontaine avec un nouveau commentaire littéraire et grammatical, dédié au Roi par Ch. Nodier, op. cit.
{528} Les Trois fabulistes, Ésope, Phèdre et La Fontaine, Éd. Chamfort et Gail, Delance, 1796, t. 4, p. 358.
{529} [P.-L. Solvet], Études sur La Fontaine, op. cit., t. 1, pp. 135, 192, etc.
{530} Ibid., t. 1, p. 107-108.
{531} D. Barrière, Nodier l'homme du livre. Le rôle de la bibliophilie dans la littérature, Bassac, Plein Chant, 1989, p. 73.
{532} Fables de La Fontaine avec un nouveau commentaire littéraire et grammatical, dédié au Roi par Ch. Nodier, op. cit., t. 1, p. xiii.
{533} Ibid.
{534} Ch.-A. Walckenaer, Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La Fontaine, Nepveu, 1820.
{535} Notice Walckenaer dans F. Hoefer, Nouvelle biographie universelle [...], Firmin-Didot frères, 1852-1866.
{536} S. Chardon de la Rochette (éd.), Histoire de la vie et des ouvrages de M. de La Fontaine, par Mathieu Marais, publiée pour la première fois avec des notes et quelques Pièces inédites (1723), Renouard, 1811, p. i.
{537} Le Moniteur universel, 19 février 1821, p. 220.
{538} Ibid.
{539} « Avertissement » aux Œuvres complètes de La Fontaine [...], Nepveu, t. 13, 1820, p. vii, je souligne.
{540} Ibid.
{541} Ch.-A. Walckenaer, Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La Fontaine, op. cit., p. 349.
{542} Œuvres complètes de La Fontaine [...], op. cit., t. 13, 1820, p. 209.
{543} Ch.-A. Walckenaer, Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La Fontaine, op. cit., p. 354.
{544} Ibid., p. 360.
{545} Ibid., successivement p. 381 et p. 500.
{546} Ch.-A. Walckenaer, Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La Fontaine, op. cit., p. 372.
{547} Ibid., p. 500.
{548} Ibid., p. 501.
{549} Ibid., p. 502.
{550} Ibid., p. 504.
{551} L.-J.-N. de Monmerqué (éd.), Mémoires de M. de Coulanges, suivis de Lettres inédites de Madame de Sévigné, de son fils, de l'abbé de Coulanges, d'Arnaud d'Andilly, d'Arnaud de Pomponne, de Jean de La Fontaine, et d'autres personnages du même siècle, Blaise, 1820, p. 453. La section relative à La Fontaine fait l'objet d'un volume à part chez le même éditeur sous le titre Opuscules inédits de Jean de la Fontaine.
{552} J. Naudet, « Notice historique sur la vie et les ouvrages de M. le Bon Walckenaer » (1852), dans Walckenaer, Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La Fontaine, 4e éd., Didot, 1858, t. 1, p. xviii.
{553} Journal des débats, 30 juillet 1821, p. 3.
{554} Ibid.
{555} L.-F. Beffara, Dissertation sur J.-B. Poquelin-Molière [...], Vente, 1821, p. 10.
{556} [L.-F. Beffara], L'Esprit de Molière, ou Choix de maximes, pensées, caractères, portraits et réflexions tirés de ses ouvrages, Londres, Lacombe, 1777, 2 vol.
{557} Voir E. Despois et P. Mesnard (éd.), Œuvres de Molière [...], Hachette et Cie, 1889, t. 10, p. 5.
{558} Voir M. Delon, « La Révolution au futur antérieur, ou les prédictions après l'événement », dans S. Jüttner (dir.), Die Revolution in Europa – erfahren und dargestellt, Francfort s/ Main, Peter Lang, 1991, p. 33-44.
{559} T. S. Eliot, « Qu'est-ce qu'un classique ? » (1944), Essais choisis, trad. H. Fluchère, Le Seuil, 1950, p. 361.
{560} G. de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800), Éd. A. Blaeschke, Garnier, 1998, p. 263 sqq.
{561} Ibid.
{562} Sur le cadre théorique général, voir E. Behler, Unendliche Perfektibilität : europäische Romantik und Französische Revolution, Paderborn, Schöningh, 1989 ; et F. Lotterie, Progrès et perfectibilité : un dilemme des Lumières françaises (1755-1814), Oxford, Voltaire Foundation, 2006. Sur le détail de la doctrine staëlienne, voir en premier lieu l'introduction de G. Gengembre et J. Goldzink à De la littérature, G.-F., 1991.
{563} G. de Staël, De la littérature..., op. cit., p. 6.
{564} Ibid., p. 265.
{565} Voir G. Gengembre, « Le XVIIe siècle vu par G. de Staël, ou le triomphe du goût », Elseneur, t. 15-16, 2000, p. 149-157.
{566} Voir J. Huchette, « Le Comte d'Erfeuil et la représentation du caractère français », dans M. Delon et F. Mélonio (dir.), G. de Staël, PUPS, 2000, p. 67-74.
{567} G. de Staël, Corinne, Folio, 1985, p. 176.
{568} Ibid., p. 177-178.
{569} Ibid., p. 180.
{570} Ibid., p. 188.
{571} Ibid., p. 35-36.
{572} Ibid., p. 177.
{573} G. de Staël, De la littérature..., op. cit., p. 6.
{574} Ibid., p. 3-4.
{575} Ibid., p. 349.
{576} Ibid., p. 268.
{577} Ibid., p. 172.
{578} Ibid., p. 386-387.
{579} Ibid., p. 274.
{580} É. Pivert de Senancour, « Fragment sur deux siècles comparés », Rêveries sur la nature primitive de l'homme, nouvelle édition, Cérioux, 1809.
{581} G. de Staël, De la littérature..., op. cit., p. 267-268.
{582} Ibid., p. 269.
{583} Ibid., p. 268.
{584} Ibid., p. 280.
{585} Ibid.
{586} Ibid., p. 315-317.
{587} Ibid., p. 264.
{588} Ibid., p. 273.
{589} Prospectus du Conservateur, journal politique, philosophique et littéraire, par les citoyens Garat, Daunou, Chénier, 1er septembre 1797, p. 1.
{590} F. Lotterie, Progrès et perfectibilité..., op. cit., p. 159.
{591} G. de Staël, De l'Allemagne, G.-F., 1968, t. 2, p. 107. Même référence pour la citation suivante.
{592} Ibid., t. 2, p. 108.
{593} Ibid., t. 2, p. 117.
{594} Ibid., t. 2, p. 51-52.
{595} G. de Staël, De la littérature..., op. cit., p. 349.
{596} G. de Staël, De l'Allemagne, op. cit., t. 1, p. 248.
{597} Ibid., t. 2, p. 161.
{598} Ibid., t. 1, p. 162.
{599} Ibid., t. 2, p. 162. Voir B. Franco, Le Despotisme du goût : débats sur le modèle tragique allemand en France, 1797-1814, Göttingen, Wallstein, 2006, 2 vol.
{600} Ibid., t. 1, p. 208.
{601} G. de Broglie, Guizot, Perrin, 1990, p. 27. Plus généralement, voir J.-F. Jacouty, Éthique, histoire et politique chez Guizot, Villeneuve d'Ascq, P.U. du Septentrion, 2000, t. 1, p. 66 sqq.
{602} F. Guizot, « Vie de Shakespeare », Œuvres complètes de Shakespeare, traduites de l'anglais par Letourneur [...], Ladvocat, 1821, t. 1. Guizot et l'éditeur écrivent « Shakspeare ». Je rectifie selon la graphie aujourd'hui adoptée.
{603} Voir D. Hoeges, François Guizot und die französische Revolution, Romanistische Versuche und Vorarbeiten, no 44, Université de Bonn, 1973, p. 77. Du même, voir plus généralement « François Guizot », dans W.-D. Lange (éd.), Französische Literatur des 19. Jahrhunderts, 2. Realismus und l'art pour l'art, Heidelberg, Quelle et Meyer, 1980, p. 25-48.
{604} F. Guizot [et P. de Meulan], Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, Schoell, 1813.
{605} F. Guizot, Corneille et son temps. Étude littéraire, Didier, 1852.
{606} Sur ces aspects, voir S. Zékian, « De l'histoire littéraire comme discours politique sous Napoléon : Guizot et l'absolutisme littéraire », Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte, t. 33, no 3-4, 2009, p. 315-327.
{607} À cette époque, la collaboration de Pauline de Meulan aux travaux de Guizot est à ce point systématique qu'il ne paraît pas absurde de traiter communément leurs écrits.
{608} Le Publiciste, 29 août 1808, p. 3.
{609} Le Publiciste, 4 août 1810, p. 2.
{610} F. Guizot, « Tableau philosophique et littéraire de l'an 1807 », loc. cit., p. 263.
{611} Ibid., p. 256.
{612} P. de Meulan, « Sur Boileau » (1805), repris dans M. et Mme Guizot [sic], Le Temps passé. Mélanges de critique littéraire et de morale, Perrin, 1887, t. 2, p. 265.
{613} Ibid.
{614} C'est là une idée-force de l'auteure. Voir son article « De Louis XIV et de ses mémoires », Archives littéraires de l'Europe, t. 10, avril 1806, p. 282 ; et, sur l'insincérité d'un sentiment religieux dénaturé en posture de bon ton, Le Temps passé, op. cit., t. 1, p. 118.
{615} P. de Meulan, « Mon dernier mot sur Boileau » (1805), Le Temps passé, op. cit., t. 2, p. 275.
{616} Ibid., p. 277.
{617} Anonyme, Archives philosophiques, politiques et littéraires, t. 3, 1818, p. 277.
{618} Ibid., je souligne.
{619} Ibid., p. 287-288, je souligne.
{620} Le Publiciste, 17 mai 1808, p. 1.
{621} Ibid., 28 mai 1808, p. 1.
{622} F. Guizot, « Tableau philosophique et littéraire de l'an 1807 », loc. cit., p. 397.
{623} P. de Meulan, « Sur le Tartufe » [sic], repris dans Le Temps passé, op. cit., t. 1, p. 255.
{624} F. Guizot, Essai sur l'histoire et l'état actuel de l'instruction publique en France, op. cit., p. 129-130.
{625} Le Publiciste, 1er août 1810, p. 1, je souligne la dernière phrase.
{626} F. Guizot, « Vie de Shakespeare », op. cit., p. cii : « Le système classique est né de la vie de son temps ; ce temps est passé : son image subsiste brillante dans ses œuvres, mais ne peut plus se reproduire. Près des monuments des siècles écoulés, commencent maintenant à s'élever les monuments d'un autre âge. Quelle en sera la forme, je l'ignore ; mais le terrain où peuvent s'asseoir leurs fondements se laisse déjà découvrir. Ce terrain n'est pas celui de Corneille et de Racine [...]. »
{627} Le Publiciste, 14 décembre 1808, p. 3.
{628} Sur la mutation de l'histoire en « science de la réflexion », voir R. Koselleck, Le Futur passé, op. cit., p. 53.
{629} Moniteur universel, 24 juin 1813, p. 687.
{630} F. Guizot, Discours prononcé pour l'ouverture du cours d'histoire moderne, le 11 décembre 1812, Lenormant, 1812, p. 26-27.
{631} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 33-34, je souligne.
{632} Ibid., p. 45.
{633} Voir J.-L. Guez de Balzac, « Comparaison de Ronsard et Malherbe. À Monseigneur de Péricard, Évêque d'Angoulême », Les Entretiens, Éd. B. Beugnot, Didier-STFM, 1972, t. 2, p. 411-416.
{634} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 34, n. 2.
{635} Ibid., p. 49-50. Voir La Bruyère, Les Caractères, Éd. R. Garapon, Garnier, 1990, p. 81.
{636} Ibid.
{637} Ibid.
{638} L. Jaume, L'Individu effacé, ou le paradoxe du libéralisme français, Fayard, 1997, p. 172.
{639} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 54, je souligne.
{640} AAF, 2D4, Ms 19 envoyé par « Fr. Guizot », reçu le 13 janvier 1808, f. 3.
{641} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 192.
{642} Ibid., p. 201.
{643} Ibid., p. 205.
{644} Sur l'ambition sociologique de Guizot, voir S. Zékian, « De l'histoire littéraire comme discours politique sous Napoléon [...] », loc. cit., p. 320 sqq.
{645} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 138.
{646} Voir R. Rémond, « Le philosophe de l'histoire chez Guizot », Actes du colloque François Guizot, Société de l'histoire du protestantisme français, 1976, p. 276.
{647} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 52.
{648} Ibid., p. 291.
{649} Ibid., p. 314.
{650} Ibid., p. 321.
{651} Ibid., p. 279.
{652} Ibid.
{653} Ibid., p. 295.
{654} Ibid., p. 239, je souligne.
{655} Ibid., je souligne.
{656} Ibid., p. 206-207.
{657} Ibid.
{658} Ibid., p. 32.
{659} L'image revient avec la régularité d'un refrain : « Véritable enfant, que la mobilité de ses impressions dérobait sans cesse à leur vivacité » (p. 461), il se comporte pendant la Fronde comme un garnement inconséquent : il « avait offensé comme un enfant dans un moment de caprice ; le caprice passé, il demandait pardon comme un enfant » (p. 482) ; dans Le Virgile travesti, il manifestera « cette polissonnerie d'écolier inaccessible au dégoût et ne s'embarrassant jamais de celui qu'elle peut causer » (p. 511).
{660} Ibid., p. 442.
{661} Ibid., p. 444.
{662} Ibid., p. 442.
{663} Ibid., p. 341.
{664} Ibid., p. 342.
{665} Ibid., p. 358. « Ces derniers fruits » réfèrent aux douze chants de La Pucelle qui devaient faire suite à la première livraison, mais qui attendirent les soins érudits de la IIIe République pour sortir des tiroirs. La richesse de la documentation mobilisée pour brosser ces « Vies » sera saluée par le Moniteur universel, 16 novembre 1813, p. 1282.
{666} Ibid., p. 378.
{667} Ibid., p. 384. Voir déjà p. 343.
{668} Sur ce retournement, voir Ch. Jouhaud, Sauver le Grand-Siècle ? Présence et transmission du passé, op. cit., p. 138-139.
{669} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 515. Voir F. Sylvos, « Éditions et visages de Scarron au XIXe siècle », Elseneur, no 15-16, 2000, p. 63-76.
{670} Ibid., p. 85.
{671} Ibid., p. 97.
{672} Ibid., p. 99.
{673} Ibid., p. 101.
{674} Ibid., p. 102-103.
{675} Ibid., p. 479.
{676} Ibid., p. 500.
{677} Ibid.
{678} Ibid., p. 512. La Harpe taxait Le Virgile travesti de « turlupinade insupportable au bout de deux pages », Lycée, Éd. 1834, Didier, t. 1, p. 814.
{679} Cité par R. Mortier, Le ‘‘Tableau littéraire de la France au XVIIIe siècle’’ [...], op. cit., p. 16.
{680} P. Bouretz, « L'héritage des Lumières », dans M. Valensise (dir.), François Guizot et la culture politique de son temps, Gallimard-Le Seuil-Hautes Études, 1991, p. 39.
{681} F. Guizot, « Tableau philosophique et littéraire de l'an 1807 », loc. cit., p. 253. Voir également Le Publiciste, 20 août 1810, p. 2.
{682} Voir G. Benrekassa, « Modéré, modération, modérantisme : le concept de modération, de l'âge classique à l'âge bourgeois », Le Langage des Lumières : concepts et savoir de la langue, PUF, 1995, p. 125-164.
{683} P. Bouretz, « L'héritage des Lumières », loc. cit., p. 39.
{684} F. Guizot, « Tableau philosophique et littéraire de l'an 1807 », loc. cit., p. 388.
{685} L. de Bonald, Mélanges littéraires, politiques et philosophiques, Le Clère, 1819, p. ii.
{686} L. de Bonald, « Sur les ouvrages classiques » (1810), Œuvres choisies. I. Écrits sur la littérature, Éd. G. Gengembre et J.-Y. Pranchère, Garnier, 2010, p. 322.
{687} Pour une vue détaillée, voir J. Conley, L'Esthétique sociale de Bonald, thèse de l'Université catholique de Louvain, 1988, t. 2, p. 362 sqq.
{688} L. de Bonald, « Réflexions sur les questions de l'indépendance des gens de lettres, et de l'influence du théâtre sur les mœurs et le goût, proposées pour sujet de prix par l'Institut national, à la séance du 29 juin 1805 » (1805), Œuvres choisies, op. cit., p. 87.
{689} Sur ce dernier aspect, voir S. Zékian, « Les enjeux littéraires de la science de l'Homme. Bonald et Cabanis dans la ‘‘guerre des sciences et des lettres’’ », dans Y. Citton et L. Dumasy (éd.), Le Moment des Idéologues : de l'émergence de la littérature à la constitution des sciences humaines, Lyon, ENS éd., 2012.
{690} T. Todorov, « La liberté et les lettres sous la Restauration », Commentaire, no 42, 1988, p. 501.
{691} L. de Bonald, « Du mérite de la littérature ancienne et moderne » (1802), Œuvres complètes, op. cit., t. 3, p. 967.
{692} L. de Bonald, « Du style et de la littérature », Œuvres choisies, op. cit., p. 147.
{693} Voir U. Schöning, Literatur als Spiegel. Zur Geschichte eines kunsttheoretischen Topos in Frankreich. 1800-1860, Heidelberg, Carl Winter, 1984.
{694} L. de Bonald, « Des progrès ou de la décadence des lettres » (1810), Œuvres choisies, op. cit., p. 333. Pour la citation suivante, ibid., p. 336.
{695} L. de Bonald, « Réflexions sur les questions de l'indépendance des gens de lettres... », op. cit., p. 97. Ce mimétisme est poussé jusqu'à son terme dans cette série d'équations : « Voltaire paraît brillant et corrompu comme le régent ; Racine, grand, noble, poli, décent, comme Louis XIV ; Corneille, haut, absolu, dominateur, comme Richelieu ».
{696} Ibid.
{697} L. de Bonald, « Du style et de la littérature », op. cit., p. 163.
{698} L. de Bonald, « Des progrès ou de la décadence des lettres », op. cit., p. 339.
{699} L. de Bonald, « Réflexions sur les questions de l'indépendance des gens de lettres... », op. cit., p. 105.
{700} G. Gengembre, « Bonald : la doctrine pour et contre l'histoire », Le Débat, no 39, 1986, p. 95.
{701} F. Lotterie, « L'ordre et le progrès. La perfectibilité selon la contre-révolution ‘‘théocratique’’ », Romanistiche Zeitschrift für Literaturgeschichte, t. 24, no 1, 2000, p. 28.
{702} J. Gritti, « La notion de nature chez Bonald : histoire ou législation », Cahiers de lexicologie, 14-1, 1969, p. 29.
{703} L. de Bonald, « Des progrès ou de la décadence des lettres », op. cit., p. 337, je souligne.
{704} L. de Bonald, « Réflexions sur les questions de l'indépendance des gens de lettres... », op. cit., p. 93-94.
{705} L. de Bonald, « Du style et de la littérature », op. cit., p. 161. Bonald n'exclut que la pastorale de ce tableau idyllique.
{706} Ibid., p. 162. Voir aussi « De l'alliance des gens de lettres et des gens du monde » (1811), Œuvres choisies, op. cit., p. 365.
{707} G. Gengembre, « Entre archaïsme et modernité : Bonald, la Contre-Révolution et la littérature », RHLF, 1990, no 4-5, p. 708.
{708} A. Koyré, « Louis de Bonald » (1946), Études d'histoire de la pensée philosophique, Gallimard, 1971, p. 134.
{709} L. de Bonald, « Du style et de la littérature », op. cit., p. 137.
{710} Ibid., p. 146.
{711} Ibid.
{712} L. de Bonald, « Sur la multiplicité des livres » (1811), Œuvres choisies, op. cit., p. 355-356.
{713} Ibid.
{714} Ibid.
{715} L. de Bonald, Pensées sur divers sujets, et Discours politiques, Le Clère, 1817, t. 1, p. 258. Proche de Cyrano, François de Linières (1626-1704) était épinglé dans la deuxième épître.
{716} G. Gengembre, La Contre-Révolution ou l'histoire désespérante, Imago, 1988, p. 221.
{717} L. de Bonald, « Des progrès ou de la décadence des lettres », op. cit., p. 336, je souligne. Voir aussi « De l'alliance des gens de lettres et des gens du monde », op. cit., p. 366.
{718} Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, op. cit., p. 747.
{719} L. de Bonald, « Des progrès ou de la décadence des lettres », op. cit., p. 341. Comme le précisent utilement les éditeurs du volume, « substituer » signifie ici « désigner comme héritier pour une succession ».
{720} L. de Bonald, « Des progrès ou de la décadence des lettres », op. cit., p. 334.
{721} F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 32.
{722} Mercure de France, 20 janvier 1810, p. 176.
{723} L. de Bonald, « De l'art dramatique et du spectacle », Œuvres choisies, op. cit., p. 299-300.
{724} G. Gengembre, La Contre-Révolution ou l'histoire désespérante, op. cit., p. 223.
{725} L. de Bonald, « Du Tableau littéraire de la France au XVIIIe siècle, proposé pour sujet du prix d'éloquence par la seconde classe de l'Institut » (1807), Œuvres choisies, op. cit., p. 285.
{726} L. de Bonald, « De l'art dramatique et du spectacle », op. cit., p. 295-296. Voir de même « Questions morales sur la tragédie » (1807), Œuvres choisies, op. cit, p. 204.
{727} L. de Bonald, « De l'art dramatique et du spectacle », op. cit., p. 300. Voir aussi « Des spectacles, relativement au peuple » (1810), Mélanges, op. cit., t. 2, p. 255-265.
{728} Ibid., p. 297.
{729} P.-S. Ballanche, Essai sur les institutions sociales dans leur rapport avec les idées nouvelles (1818), Fayard, 1991, p. 187.
{730} P. Bénichou, Romantismes français, Gallimard, 2004, t. 1, p. 152-166 et p. 511-540.
{731} Cité par Arthur McCalla, A Romantic Historiography. The Philosophy of History of Pierre-Simon Ballanche, Boston, Brill, 1998, p. 114.
{732} Le Conservateur, t. 6, 1820, p. 608.
{733} La Revue encyclopédique, février 1819, p. 388-389.
{734} Journal des débats, 15 décembre 1818, p. 4. Aux yeux de Nodier, « on peut très bien regretter avec amertume l'innocent bonheur du passé, sans méconnaître la destinée imminente de l'avenir ».
{735} Le Constitutionnel, 26 novembre 1818, p. 4. L'article n'est pas signé, mais Arthur McCalla l'attribue à Lémontey.
{736} Ibid.
{737} L. de Bonald, « Sur les préjugés » (1810), Mélanges, op. cit., t. 2, p. 329. Sur ce thème, voir M. Delon, « Réhabilitation des préjugés et crise des Lumières », Revue germanique internationale, 1995-1, p. 148-149.
{738} P.-S. Ballanche, Essai sur les institutions, op. cit., p. 70.
{739} Ibid., p. 75.
{740} Ibid., p. 76.
{741} Le Conservateur, t. 6, 1820, p. 610.
{742} P.-S. Ballanche, Essai sur les institutions sociales, op. cit., p. 79. Voir également p. 74.
{743} Ibid., p. 80.
{744} Ibid.
{745} Ibid., p. 82.
{746} Ibid., p. 83.
{747} Ibid., p. 82.
{748} Ibid.
{749} P.-S. Ballanche, Du Sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les arts, Lyon, Ballanche, Barret et Volland, 1801, p. 169, je souligne.
{750} P. Bénichou, Romantismes français, op. cit., t. 1, p. 518.
{751} Le Conservateur, loc. cit., p. 608-609.
{752} Voir par exemple L. de Bonald, « Sur les ouvrages classiques », op. cit., p. 323.
{753} J.-Cl. Bonnet, Naissance du Panthéon, op. cit., p. 92.
{754} J.-Cl. Bonnet, « Les morts illustres. Oraison funèbre, éloge académique, nécrologie », dans P. Nora (dir.), Les Lieux de mémoire, II-3, Gallimard, 1986, p. 222.
{755} Ibid.
{756} Voir E. Kadler, Literary figures in french drama, 1784-1834, La Haye, Martinus Nijhoff, 1969 ; et P. Hartmann (dir.), Le Philosophe sur les planches. L'image du philosophe dans le théâtre des Lumières : 1680-1815, Strasbourg, P.U. Strasbourg, 2003.
{757} Voir par exemple les indications fournies dans Dossion, Recueil des couplets d'annonce chantés sur le Théâtre du Vaudeville [...], Capelle, 1804.
{758} Pour plus d'éléments sur ce point, voir S. Zékian, « Des Belles-Lettres aux bonnes œuvres : la théâtralisation du Parnasse classique et ses enjeux moraux après Thermidor », La Licorne, no 86, 2009, p. 211-230.
{759} J.-A. Jacquelin, Jean Racine avec ses enfants, Fages, 1798.
{760} Ch. Moreau de Commagny et le baron d'Allarde, Boileau à Auteuil, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, Barba, 1806, p. 35.
{761} J.-N. Bouilly, René Descartes, trait historique, en deux actes et en prose [1796], Éd. M. Sajous d'Oria et J. Dhombres, Bari, Palomar Casa, 1996, p. 51.
{762} J.-A. Jacquelin, Jean Racine avec ses enfants, op. cit., p. 22.
{763} Ibid., p. 24.
{764} M. Ozouf, « Thermidor ou le travail de l'oubli », repris dans L'École de la France. Essais sur la Révolution, l'utopie et l'enseignement, Gallimard, 1984, p. 91-108.
{765} J.-N. Bouilly, René Descartes, op. cit., p. 82.
{766} Voir R. Koselleck, « Le concept d'histoire » (1975), L'Expérience de l'histoire, trad. A. Escudier, EHESS-Gallimard-Le Seuil, 1997, p. 15-99.
{767} M. Delon, « Lectures de Molière au XVIIIe siècle », Europe, no 523-524, 1972, p. 93.
{768} Voir J.-L. de Grimarest, La Vie de M. de Molière [1705], Éd. G. Mongrédien [1955], Genève, Slatkine, 1973, p. 74-75. L'anecdote est mise à profit chez F.-G. Desfontaines et H. Dupin, Le Voyage de Chambord, ou la Veille de la première représentation du Bourgeois gentilhomme, Fages, 1808, p. 10.
{769} R. de Chazet et J.-B. Dubois, Molière chez Ninon, ou la Lecture de Tartuffe, Girard, 1802, p. 37.
{770} J.-L. de Grimarest, La Vie de M. de Molière, op. cit., p. 80.
{771} F. Andrieux, Molière avec ses amis, ou la Soirée d'Auteuil, Masson, 1804, p. 47.
{772} Ibid., p. 48.
{773} Ch.-L. Cadet-Gassicourt, Le Souper de Molière, ou la Soirée d'Auteuil, s.n., 1795, p. 49.
{774} J.-A. Jacquelin et A.-F. Rigaud, Molière avec ses amis, ou le Souper d'Auteuil, Fages, 1801, p. 33.
{775} G. Gengembre, « Pour une littérature républicaine : des Idéologues à Madame de Staël », dans G. T. Harris et P. M. Wetherill (éd.), Littérature et Révolutions en France, Amsterdam, Rodopi, 1991, p. 34-35. Voir aussi F. Guizot, Vies des poètes français du siècle de Louis XIV, op. cit., p. 95 sqq.
{776} F.-B. Hoffman, Œuvres, op. cit., t. 9, p. 72.
{777} Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, Fayard, 2009, t. 6, p. 1162.
{778} J.-B. Barjaud, Le Dix-neuvième siècle, satire première, Dubois, [1806], p. 8.
{779} [J.-F. de La Harpe], Molière à la nouvelle salle, Lambert et Baudouin, 1782, p. 46 : « Mais enfin, vos couplets si souvent répétés, / Trois heures de chansons de frivolités, / Ne sauraient former un spectacle. / Pour un quart d'heure c'est fort bien ; / Mais retenez de moi cette leçon utile : / Il ne faut abuser de rien, / Et pas même du Vaudeville ».
{780} Ch. Palissot de Montenoy, Œuvres complètes, Collin, 1809, t. 4, p. 48.
{781} Ibid., p. 46.
{782} Cité par M. Régaldo, Un milieu intellectuel, op. cit., t. 4, p. 474.
{783} Moniteur universel, 23 février 1809, p. 212.
{784} Il s'agit des Théâtres du Vaudeville, des Variétés, de la Gaîté et de l'Ambigu. Voir N. Wild, Dictionnaire des théâtres parisiens au XIXe siècle, Aux amateurs de livres, 1989, p. 436.
{785} D. Leroy, Histoire des arts du spectacle en France. Aspects économiques, politiques et esthétiques de la Renaissance à la Première Guerre mondiale, L'Harmattan, 1990, p. 87.
{786} Mercure de France, 23 novembre 1805, p. 423.
{787} M.-J. Chénier, Tableau historique, op. cit., p. 339.
{788} Le Conservateur littéraire. 1819-1821, op. cit., t. 2, 2e partie, p. 33.
{789} P.-Y. Barré, A.-F. de Coupigny, F.-G. Desfontaines et A. de Piis, Hommage du petit Vaudeville au grand Racine, Pougens, 1798, p. 38.
{790} N.-T. des Essarts, Les Siècles littéraires de la France, chez l'Auteur, 1800, t. 1, p. xxxix.
{791} M.-J. Chénier, Fragments du cours de littérature, op. cit., p. 43-44.
{792} Moniteur universel, 15 août 1813, p. 893.