Notes

1. « Les Soirées de Médan. Comment ce livre a été fait », Le Gaulois, 17 avril 1880 : voir les extraits de cet article proposés dans le Dossier, p. 299-301 et 313-315.

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2. Mes Haines, éd. F.-M. Mourad, Paris, GF-Flammarion, 2012, p. 105.

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3. Émile Zola, Correspondance, sous la dir. de B. Bakker, Montréal-Paris, Presses de l'université de Montréal & Éditions du CNRS, 10 tomes, 1978-1995, ici t. II, p. 530.

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1. « Émile Zola et L'Assommoir », L'Actualité (Bruxelles), mars-avril 1877 (repris dans Zola, Bartillat, 2002, p. 78-79).

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2. Journal. Mémoires de la vie littéraire, Robert Laffont, « Bouquins », 1989, t. II, p. 736.

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3. Voir les Notices biographiques, p. 339.

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4. Voici comment il évoque sa première rencontre avec Zola dans ses Notes d'un ami  : « Dès la première poignée de main, je sentis que c'était fini, que je venais de donner toute mon affection, et que je pouvais maintenant compter sur l'amitié solide d'une sorte de frère aîné » (Émile Zola. Notes d'un ami, Charpentier, 1882, p. 91). – De cette époque datent deux tableaux peints par Cézanne, alors très proche de Zola. Le premier s'intitule Paul Alexis lisant à Émile Zola, et le second Une lecture de Paul Alexis chez Zola. Les scènes qui sont représentées développent le même thème : on voit les deux hommes plongés dans une séance de travail, l'un lisant un manuscrit, l'autre écoutant ou prenant des notes.

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5. Joris-Karl Huysmans, Lettres à Théodore Hannon (1876-1886), éd. P. Cogny et C. Berg, Saint-Cyr-sur-Loire, Christian Pirot, 1985, p. 38.

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1. Lettre du 17 janvier 1877 à Paul Alexis, in Guy de Maupassant, Correspondance, éd. J. Suffel, Évreux, Le Cercle du bibliophile, 1973 (document en ligne : http://maupassant.free.fr/corresp1.html [lettre n° 60]).

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2. Notes d'un ami, op. cit., p. 183.

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1. Paul Alexis, « Au Gymnase », Le Journal, 31 janvier 1893 ; cité dans « Naturalisme pas mort ». Lettres inédites de Paul Alexis à Émile Zola (1871-1900), éd. B. Bakker, Toronto, University of Toronto Press, 1971, p. 519.

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1. Correspondance, op. cit., t. III, p. 79. – Le roman « sur les brocheuses » auquel il est fait allusion est Les Sœurs Vatard, que Huysmans publiera en 1879.

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2. Ibid., p. 114.

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1. Lettre à Céard du 30 mars 1878, ibid., p. 166.

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2. Pour reprendre une expression employée par Céard dans une lettre à Zola du 23 décembre 1878 (Lettres inédites à Émile Zola, éd. C. Burns, Librairie Nizet, 1958, p. 58). – Le terme « bande » est celui employé dans L'Œuvre pour désigner le groupe des artistes qui entourent le romancier Pierre Sandoz.

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3. Voir la lettre adressée à Flaubert, le 9 août 1878 : « J'ai acheté une maison, une cabane à lapins, entre Poissy et Triel, dans un trou charmant, au bord de la Seine ; neuf mille francs, je vous dis le prix pour que vous n'ayez pas trop de respect. La littérature a payé ce modeste asile champêtre, qui a le mérite d'être loin de toute station et de ne pas compter un seul bourgeois dans son voisinage. Je suis seul, absolument seul ; depuis un mois, je n'ai pas vu une face humaine » (Correspondance, op. cit., t. III, p. 201-202).

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4. Correspondance, op. cit., t. III, p. 208.

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5. Entretien avec Amédée Boyer, in La Littérature et les arts contemporains, A. Méricant, 1910, p. 94.

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6. Guy de Maupassant, Correspondance, op. cit. (lettre no 153).

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7. En 1863, à l'âge de vingt-trois ans, il avait été exempté du service militaire grâce à un tirage au sort favorable.

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8. Ainsi que le note R.-P. Colin dans son édition de « L'Affaire du Grand 7 » (L'Affaire du Grand 7 et autres nouvelles, Tusson, Du Lérot, 2003, p. 19).

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9. Henry Céard, « L'enfant de la défaite », Paris, 6 novembre 1896 (texte cité par R. Frazee, Henry Céard idéaliste trompé, Toronto, University of Toronto Press, 1963, p. 10).

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1. « Prologue », L'Année terrible, Œuvres complètes. Poésies III, Robert Laffont, « Bouquins », 1985, p. 13.

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2. Le Sacre de Paris, A. Lemerre, 1871, p. 9.

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1. « Repentir », in « Impressions de la guerre », Poésies, A. Lemerre, 1872, p. 224.

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1. « Vive la France ! », Chants du soldat, Calmann-Lévy, 1885, p. 4.

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1. Ibid., p. 6.

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2. Le Siège de Paris. Impressions et souvenirs, Marpon et Flammarion, 1871, « Préface », p. X.

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3. Tableaux de siège : Paris, 1870-1871, Charpentier, 1871.

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4. L'Invasion. Souvenirs et récits, Calmann-Lévy, 1872, p. I (avant-propos, daté du 5 avril 1872).

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5. Lettres à Théodore Hannon, op. cit., p. 210 (nous corrigeons le texte procuré par cette édition).

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6. « Lettres à Théodore Hannon », Les Cahiers naturalistes, no 68, 1994, p. 178.

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7. Lettre à Maupassant du 2 janvier 1880, in Flaubert, Correspondance, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1973-2007, t. V, p. 779.

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1. Lettre à Flaubert du 5 janvier 1880, in Guy de Maupassant, Correspondance, op. cit. (lettre no 159).

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2. « Lettre à la jeunesse », Le Roman expérimental, éd. F.-M. Mourad, GF-Flammarion, 2006, p. 93.

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1. Ibid., p. 124.

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2. P. Cogny, Le « Huysmans intime » de Henry Céard et Jean de Caldain, Librairie Nizet, 1957, p. 155-156. – Dans cette société masculine du groupe de Médan se glisse, malgré tout, une présence féminine, représentée par la figure maternelle d'Alexandrine.

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3. La référence aux Soirées de Neuilly est donnée par Hennique dans sa préface à l'édition du Cinquantenaire (voir le Dossier, p. 295). Voir également l'article d'Antonia Fonyi, « Les Soirées de Médan  : un livre à lire », Romantisme, no 103, 1999.

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4. Faut-il y voir une relation ? En 1881, Zola acceptera de préfacer le volume annuel des Soirées parisiennes d'Arnold Mortier avec un article sur « Le public des premières », qui sera publié dans Le Figaro du 25 mai 1881 (Œuvres complètes, éd. H. Mitterand, Nouveau Monde Éditions, t. X, 2004, p. 848-853).

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1. Albert Wolff, « Courrier de Paris », Le Figaro, 19 avril 1880.

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2. Lettre de Flaubert à Maupassant du 24 avril 1880, in Gustave Flaubert, Correspondance, op. cit., t. V, p. 890.

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3. Maxime Gaucher, « Causerie littéraire », Revue politique et littéraire, 24 avril 1880, p. 1024.

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1. Édouard Rod, « Les Soirées de Médan », Le Voltaire, 20 avril 1880.

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2. Jean Richepin, « Portraits à l'encre. Les six naturalistes », Gil Blas, 21 avril 1880. Voir le Dossier, p. 317-319.

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1. Daniel Bernard, L'Union, 29 juin 1880, article cité par René Dumesnil, La Publication des Soirées de Médan, Société française d'édition littéraire et technique, 1933, p. 184.

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1. Camille Lemonnier, in L'Europe politique, économique et financière, cité par René Dumesnil, La Publication des Soirées de Médan, op. cit., p. 179. Voir aussi le Dossier, p. 316.

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2. Voir, par exemple, Paul Perret : « Il est temps de la couper, cette queue, et je vous le dis, en vérité, ou le prophète la coupera, ou s'allongeant en replis perfides et tortueux, elle finira par l'étouffer quelque jour. Pour le moment, si elle n'est pas encore à ce point menaçante, déjà elle devient incommode » (« La queue de M. Zola », Le Moniteur universel, 11 mars 1879).

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1. Sur cette question, on se reportera notamment à l'ouvrage d'Alain Corbin, Les Filles de noce. Misère sexuelle et prostitution au XIXe siècle, Flammarion, « Champs Histoire », 2010 (1re éd. 1978). L'analyse d'Alain Corbin part de l'ouvrage d'Alexandre Parent-Duchâtelet, De la prostitution dans la ville de Paris considérée sous le rapport de l'hygiène publique, de la morale et de l'administration (1836), que connaissaient tous les romanciers du XIXe siècle qui ont abordé ce problème.

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2. Maupassant reprendra ce thème de la prostituée résistante dans « Mademoiselle Fifi » (1882) et dans « Le Lit 29 » (1884). En 1944, le cinéaste américain Robert Wise combinera les intrigues de « Boule de suif » et de « Mademoiselle Fifi » pour réaliser un film qui, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, exalte le rôle des résistants français : Élisabeth Rousset – présentée non comme une prostituée, mais comme une blanchisseuse – devient une patriote luttant contre l'occupant.

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3. « Il y a quatre mondes. Peuple (ouvrier, militaire). Commerçants (spéculateur sur les démolitions et haut commerce – industrie). Bourgeoisie (fils de parvenus). Grand monde (fonctionnaires officiels avec personnages du grand monde, politique). Et un monde à part (putain, meurtrier, prêtre – religion, artiste – art) » (Zola, « Notes générales sur la marche de l'œuvre », La Fabrique des Rougon-Macquart, t. I, éd. C. Becker, Honoré Champion, 2003, p. 50).

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4. C'est ce qu'a montré David Baguley dans Le Naturalisme et ses genres (Nathan, « Le texte à l'œuvre », 1995). Les remarques qui suivent s'inspirent en partie de ses analyses (chap. VI, « Dans les modes ironiques. – Les Soirées de Médan », p. 112-120).

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1. Nous renvoyons à l'interprétation psychanalytique proposée par Antonia Fonyi dans « Les Soirées de Médan  : un livre à lire », article cité.

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2. « Au jour le jour. – Guy de Maupassant et Les Soirées de Médan », Le Temps, 8 juillet 1893.

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3. « Lettre à la jeunesse », Le Roman expérimental, op. cit., p. 119.

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1. La rédaction de cette brève préface peut être attribuée à Henry Céard, comme l'indique une carte de visite de quelques lignes, adressée par Zola à son ami (« À demain jeudi. Apportez la préface des Soirées de Médan. Mille amitiés. Zola », Correspondance, sous la dir. de B. Bakker, Montréal-Paris, Presses de l'université de Montréal & Éditions du CNRS, t. III, 1982, p. 439). Mais il est possible que le texte ait été revu par Zola : on trouve une référence à la « mauvaise foi » de la critique à la fin de la préface de la deuxième édition de Thérèse Raquin, où Zola déclare qu'il entend répondre à « des attaques irritantes par leur naïve mauvaise foi » (Thérèse Raquin, éd. H. Mitterand, GF-Flammarion, 2008, p. 46).

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2. La nouvelle parut initialement dans Le Messager de l'Europe en juillet 1877, puis dans le journal La Réforme en août 1878. Le premier titre donné par Zola était Un épisode de l'invasion de 1870. Dans Le Messager de l'Europe, il avait ajouté cette courte note : « Cette fois-ci, je vous raconterai une histoire vécue, une véridique histoire que j'ai entendue d'un témoin. Il s'agit d'un épisode de l'invasion de 1870. À l'heure actuelle, la voix de la guerre couvre tout en Europe, c'est pourquoi je vais parler de la guerre, afin qu'on consente à m'écouter. Une étude littéraire, une chronique de la vie parisienne, tout ceci paraîtrait, c'est vrai, bien fade à la minute où les canons tonnent. »

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1. Il existe un château de Rocreuse dans la Vienne, mais la commune semble imaginaire.

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2. Malgré sa proximité phonétique avec « Moselle », le nom de cette rivière est une invention de Zola.

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3. Zola donne une importance toute particulière aux lieux dans lesquels l'amour va s'épanouir. Il les représente souvent sous la forme d'un nid, comme dans la nouvelle « Souvenirs XIII » (Nouveaux Contes à Ninon, 1874), d'un paysage, comme dans La Faute de l'Abbé Mouret ou, comme ici, d'un « trou de verdure ».

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4. Commune de l'est parisien sans lien avec la Lorraine, où se déroule l'intrigue de cette nouvelle. Zola joue avec l'onomastique pour éviter une localisation trop précise.

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5. Les douves sont les planches dont on se sert pour fabriquer les tonneaux.

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6. Clabauder : médire.

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7. Un tirage au sort désignait les jeunes hommes qui devaient effectuer leur service militaire.

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8. La Saint-Louis tombe le 25 août.

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9. La guerre fut en effet déclarée par la France le 19 juillet 1870.

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1. Aux alentours du 20 août 1870, la plupart des villes de l'est de la France (Bar-le-Duc, Metz) étaient en état de siège. La défaite définitive eut lieu le 1er septembre 1870 à Sedan et Napoléon III capitula le 2 septembre.

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2. Le rouge garance, particulièrement visible, était la couleur du pantalon des fantassins français.

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3. Certaines éditions donnent « les Prussiens ». Nous conservons le déterminant « des » tel qu'il apparaît dans l'édition originale et dans celle du cinquantenaire des Soirées de Médan.

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1. Détachements spéciaux qui ne sont incorporés à aucun régiment.

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2. La « ronde » désigne ici les soldats chargés de l'inspection nocturne.

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1. Expression à rapprocher du nom du village de « Rocreuse ».

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1. Dans La Débâcle (1892), roman des Rougon-Macquart consacré à la guerre de 1870, Zola développe le thème de la maison devenue la cible des Prussiens : « En effet, le siège de la petite maison continuait, s'éternisait. Vingt fois elle avait paru devoir être emportée dans la tempête de fer dont elle était battue ; et, sous les rafales, au milieu de la fumée, elle se montrait de nouveau debout, trouée, déchiquetée, crachant quand même des balles par chacune de ses fentes » (La Débâcle, in Les Rougon-Macquart, t. V, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1967, p. 635).

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1. Une partie de l'armée, fuyant l'ennemi, s'était repliée vers Rouen début décembre 1870. La ville fut investie par les Prussiens le 6 décembre.

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2. Les « moblots », ou « mobiles », c'est-à-dire les soldats de la garde nationale mobile. Créée en 1868, la garde nationale mobile avait pour mission de soutenir l'action de l'armée régulière. Elle était composée des soldats qui avaient bénéficié d'un tirage au sort favorable et avaient ainsi échappé au service militaire normal.

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3. Voir « L'Attaque du moulin », p. 58, note 1.

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4. Militaire appartenant à un régiment de cavalerie et qui pouvait servir à cheval ou à pied.

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5. Familièrement, officiers ou soldats d'infanterie de ligne.

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6. Groupes de soldats n'appartenant pas aux régiments réguliers, mais qui étaient à la disposition de l'autorité militaire. Dans son Dictionnaire des idées reçues, Flaubert indique : « Franc-tireur : plus terrible que l'ennemi. » Voir p. 66, note 1.

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7. Le suif est la graisse de certains animaux, qui sert à confectionner des chandelles.

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8. Tous les lieux évoqués par l'auteur sont réels. La plupart se rapportent à des communes proches de Rouen comme Pont-Audemer, Bourg-Achard, Darnétal, Bois-Guillaume ou encore Dieppedalle et Biessart. Il est question un peu plus loin de Croisset, allusion à Flaubert qui y demeurait, et de Tôtes, où Flaubert a situé un épisode de Madame Bovary (1857).

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9. C'est-à-dire la garde nationale sédentaire, par opposition à la garde nationale mobile : elle était composée de citoyens, âgés de vingt-cinq à cinquante ans, capables de payer leur propre équipement. – Nous laissons au mot « garde » sa majuscule, qui est notée dans le manuscrit de la nouvelle (conservé à la Pierpont Morgan Library de New York). Dans la suite du recueil, en revanche, nous supprimons cette majuscule, conformément à la graphie usuelle.

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10. Quartier sud de Rouen.

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11. Cavaliers de l'armée prussienne munis de lances. Les uhlans apparaissent dans d'autres nouvelles de Maupassant consacrées à la guerre de 1870, comme Le Père Milon.

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12. Colline au sud-est de la commune de Rouen.

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13. Soldats d'un corps de cavalerie. La couleur bleue évoque leur uniforme caractéristique (pantalon ou pelisse d'hiver).

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14. Commune proche de Rouen, sur la rive droite de la Seine. Flaubert y avait une maison ; c'est là qu'il écrivit la plus grande partie de son œuvre et qu'il y mourut, le 8 mai 1880.

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15. Pièce de bois située à l'avant d'une voiture à laquelle on attelle un ou plusieurs animaux de trait.

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16. Lanières utilisées dans un attelage et servant à tirer le véhicule.

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17. On trouvait de nombreux commerces de luxe dans cette rue de Rouen, proche de la Seine.

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18. Le « tournel » est l'autre nom du sansonnet, sorte d'étourneau.

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19. Un certain Pouyer-Quertier (1820-1891), propriétaire d'une usine de coton et notable bien connu des Rouennais, a servi de modèle à ce personnage.

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20. Parti politique qui prônait le rétablissement d'un prince de la maison d'Orléans sur le trône de France.

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21. Il s'agit du duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe Ier, roi des Français de 1830 à 1848.

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22. Biens immobiliers.

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23. Prières consacrées, dans la religion chrétienne, à Dieu le Père (« Pater ») et à la Vierge Marie (« Ave »).

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24. Sous les traits de Cornudet se dissimule l'oncle de Maupassant, Charles Cord'homme, qui passait pour être un démocrate et un libre penseur.

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25. Verres à bière contenant un quart de litre de liquide.

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26. Date de la proclamation de la IIIe République.

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27. Femmes de mœurs légères, courtisanes ou prostituées.

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28. Maupassant s'inspire de la réalité rouennaise pour créer son personnage. Le modèle de Boule de suif est une courtisane du nom d'Adrienne Legay. Née en 1842, celle-ci vécut à Rouen, où elle était la maîtresse d'un officier de cavalerie ; pendant la période de la guerre, elle fit souvent le trajet en diligence de Rouen au Havre pour rejoindre son amant qui se trouvait mobilisé au Havre. La péripétie centrale de la nouvelle, cependant, est inspirée d'un événement réel qui est arrivé non à Adrienne Legay, mais à une jeune actrice, appartenant à la troupe du théâtre de Rouen. Il avait été rapporté dans Le Journal du Havre, le 5 janvier 1871, sous le titre « Une nouvelle atrocité des Prussiens » (voir Maupassant, Boule de suif et autres histoires de guerre, éd. A. Fonyi, GF-Flammarion, 2009, p. 279-280 ; Marlo Johnston, Guy de Maupassant, Fayard, 2012, p. 100-101).

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29. C'est dans cette commune de l'Eure que Flaubert, dans Madame Bovary, situe le début de la carrière de Charles Bovary qui s'y marie et y vit avant de rencontrer Emma Rouault, future Madame Bovary.

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30. Supplice de Tantale : souffrance de quelqu'un qui ne peut satisfaire ses désirs, alors que leur objet est à sa portée. Dans la mythologie, Tantale avait été condamné à la soif et à la faim éternelles pour avoir livré son fils en repas aux dieux.

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31. Fleuve romain du nord de l'Italie que l'armée avait interdiction de franchir. Jules César le traversa en lançant : « Alea jacta est » (« le sort en est jeté »).

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32. Alouettes devenues grasses, bonnes à manger.

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33. Prostituées.

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34. On raconte que, lors de l'entrée des Prussiens dans Rouen, Adrienne Legay fit partie des habitants de la ville qui mirent un drapeau noir à leur fenêtre. Les autorités prussiennes punirent les protestataires en les obligeant à héberger un grand nombre de soldats dans leurs domiciles (voir Maupassant, Boule de suif et autres histoires de guerre, GF-Flammarion, 2009, p. 281).

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35. Il s'agit du surnom méprisant donné à Napoléon III en souvenir, dit-on, du maçon qui lui avait prêté ses vêtements lors de son évasion du fort de Ham (1846) où il avait été enfermé comme opposant à Louis-Philippe. Dans « Sac au dos », on trouve également l'abréviation « Badingue » (voir infra, p. 163, note 3).

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36. Petite cerise.

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37. Maupassant fait ici une erreur de calcul : onze et deux font treize.

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38. Il s'agit des toilettes dont les portes étaient, en général, affectées du numéro 100 dans les hôtels..

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39. Bière blonde.

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40. Tonneaux.

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41. Le manuscrit indique : « Boule de suif dont le ventre et les tétons se mêlaient sous un peignoir de cachemire bleu… » Dans la lettre qu'il lui écrivit le 1er février 1880, en partie reproduite dans notre Dossier (infra, p. 320), Flaubert conseilla à Maupassant de supprimer le mot « tétons » qui risquait de « faire crier les imbéciles » (voir Maupassant, Boule de suif et autres histoires de guerre, GF-Flammarion, 2009, p. 281, note 49).

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42. Voir p. 107, note 1.

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43. Grande figure de la guerre de Cent Ans.

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44. Eugène Louis Napoléon (1856-1879), fils de l'empereur, avait quatorze ans en 1870. Il fut tué en Afrique du Sud le 1er juin 1879. Au moment où Maupassant écrit, les lecteurs ont sa disparition présente à l'esprit.

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45. Jeu de cartes dont le but est de constituer un ensemble de trente et un points avec des cartes de même couleur.

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46. Jeu de cartes qui consiste à opposer deux joueurs qui procèdent à des écarts afin de cumuler des points.

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47. Commune située à une trentaine de kilomètres de Rouen. « Voir Yvetot et mourir », écrit Flaubert dans le Dictionnaire des idées reçues.

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48. Lors du siège de la ville de Béthulie en Palestine, l'héroïne biblique Judith se dévoua pour séduire Holopherne, général assyrien de Nabuchodonosor, et lui coupa la tête durant son sommeil ; à la suite de ce meurtre, les Assyriens levèrent le siège.

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49. Outragée par Sextus, le fils du roi de Rome, Lucrèce, la belle Romaine, se suicida. Sa mort déclencha le soulèvement qui fut à l'origine de l'instauration de la république à Rome (509 av. J.-C.). Peut-être Maupassant fait-il ici une confusion avec l'histoire d'une autre Lucrèce, liée à l'épisode des « délices de Capoue », au moment de la marche d'Hannibal sur Rome, en 216 avant J.-C. : cette Lucrèce, épouse du consul romain, alla à la rencontre d'Hannibal, à Capoue, et s'offrit à lui, par patriotisme, pour empêcher les soldats carthaginois de conquérir Rome (l'anecdote est rapportée par Zola dans l'une de ses chroniques de L'Événement illustré, publiée le 20 juillet 1868).

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50. Par la passion qu'elle inspira à différents hommes politiques romains (César, Antoine), Cléopâtre (69-30 av. J.-C.), reine d'Égypte, préserva les intérêts de son royaume.

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51. Au moment de sa marche sur Rome, en 216 avant J.-C., le général carthaginois Hannibal s'arrêta à Capoue – une ville dont on dit qu'elle offrit aux soldats carthaginois de nombreux plaisirs, qui eurent pour effet de les rendre moins combatifs.

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52. Corps de troupes.

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53. Maupassant reprendra ce thème, sous une autre forme, dans l'une de ses nouvelles, « Le Lit 29 » (publiée dans le Gil Blas du 8 juillet 1884), qui raconte l'histoire d'une prostituée choisissant de transmettre volontairement la syphilis aux soldats prussiens avec qui elle couche.

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54. Selon l'Ancien Testament, Dieu, pour éprouver sa foi, ordonna à Abraham de sacrifier son fils. Alors que ce dernier s'apprêtait à obéir, il fut arrêté par un ange.

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55. Coiffure ample des religieuses.

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56. Allusion aux conflits dans lesquels fut impliquée la France impériale : la Crimée en 1853-1856, au côté de l'Angleterre contre la Russie ; la construction de l'unité italienne en 1859, qui se solda par un traité avec l'Autriche.

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57. Exécuter une danse.

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58. Allusion à la fable de La Fontaine intitulée « Le Renard et les Raisins » (III, 11). Celle-ci met en scène un renard qui, ne pouvant atteindre des raisins dont il aimerait bien faire son repas, s'exclame, pour se consoler : « Ils sont trop verts. »

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59. Jeu de cartes.

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60. Synonyme de prières.

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61. À l'époque des faits racontés, La Marseillaise n'était pas encore l'hymne national. Elle ne le devint qu'en 1879. À comparer avec les évocations de La Marseillaise que l'on trouve dans « Sac au dos » (p. 136) ou dans « La Saignée » (p. 171, 173, 174 et 178).

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1. La nouvelle de Huysmans avait paru une première fois dans la revue L'Artiste de Théodore Hannon, dans les numéros des 19 et 26 août, 9 et 30 septembre, 7 et 21 octobre 1877. Il rédigea une deuxième version pour Les Soirées de Médan.

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1. Terme juridique vieilli, synonyme de comparaître.

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2. Ces auteurs célèbres du XIXe siècle ont constitué des repères littéraires importants pour une jeunesse lettrée et bohème.

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3. Des élections eurent lieu en mai et juin 1869, lors desquelles de nombreux républicains furent élus en tant que députés. La campagne avait entraîné des combats de rue.

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4. Ensemble des vêtements du militaire. On parlerait aujourd'hui du « paquetage ».

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5. La caserne Lourcine, située dans le XIIIe arrondissement de Paris, accueillait les régiments de ligne. C'est là que Huysmans fut incorporé, le 26 juillet 1870. Il fut affecté au 6e bataillon de la garde mobile. Son régiment partit pour le camp de Châlons le 30 juillet.

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6. Comptoirs des débits de boisson et, par extension, les débits de boisson eux-mêmes.

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7. Terme de vénerie, ici synonyme de tumulte.

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8. Marchands de vin.

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9. Excès de nourriture et de boisson.

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10. Voir « Boule de suif », p. 104, note 2.

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11. Henri Rochefort (1831-1913) : pseudonyme de Victor Henri de Rochefort-Luçay. Journaliste, fondateur de La Lanterne (1868) et de L'Intransigeant (1880), il se singularisait par une vive opposition à l'Empire et par un anticléricalisme militant.

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12. Les disques étaient un moyen de signalisation sur les voies qui, en fonction de leur couleur, indiquaient si le passage était libre ou non.

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13. Région pauvre de l'est de la France, ainsi nommée en raison de son sol calcaire où poussait en abondance le « pouillot », ou serpolet. Jugée péjorative, l'expression a été remplacée par « Champagne crayeuse ».

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14. Capitale régionale de la Champagne.

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15. Petite commune de la Marne, en Champagne, proche de Châlons, connue pour son camp militaire d'entraînement. Ce camp avait été créé par Napoléon III en 1856 afin d'accueillir jusqu'à 100 000 soldats en cas de guerre avec l'Allemagne.

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16. Tripots mal fréquentés.

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17. François Certain Canrobert (1809-1895) : maréchal de France. Il remporta une victoire importante à Saint-Privat (Moselle) le 18 août 1870.

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18. Alignement des drapeaux en tête d'une armée rangée en bataille.

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19. Le nom d'Émonot réapparaîtra dans L'Oblat, roman de Huysmans paru en 1903.

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20. Vin de qualité médiocre, léger et clair.

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21. Terme d'argot : prostituées qui travaillent pour un souteneur.

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22. Deux vers extraits de « L'Amitié d'une hirondelle », chanson très populaire dans les années 1870. Elle avait été composée en 1867 par Alfred Hack sur des paroles de Philippe Théolier.

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23. Rue située dans le IVe arrondissement de Paris, qui avait la réputation d'être particulièrement mal famée. Elle a aujourd'hui disparu.

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24. Injures à caractère homophobe.

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25. Petit gigot. Il s'agit vraisemblablement d'un néologisme propre à Huysmans.

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26. Grande lanterne.

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27. Une danse triomphale.

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28. Voir « Boule de suif », p. 87, note 1.

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29. Le 19 juillet 1870, jour de la déclaration de guerre, l'armée française prit la ville de Sarrebrück aux Prussiens. Ceux-ci la reprirent en perdant un nombre impressionnant de soldats, ce qui apparut pour la presse française comme une seconde victoire. Rimbaud est l'auteur d'un poème satirique intitulé « L'éclatante victoire de Sarrebrück » (octobre 1870).

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30. Petits sièges installés sur le dos d'un mulet ou d'un cheval et destinés au transport des blessés.

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31. Soldats du train, en argot militaire.

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32. Lampes de très faible luminosité.

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33. Farder : s'affaisser sous son propre poids.

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34. Un anthrax est une infection qui prend la forme d'un énorme furoncle ; la dysenterie est une inflammation des voies digestives ; un bubon est l'inflammation d'un ganglion. Les trois cas évoqués indiquent tous un état infectieux et non des blessures de guerre.

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35. Bluter : littéralement, passer la farine au travers d'un tamis.

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36. Lutiner : caresser sensuellement. Ici, les rayons du soleil passent au travers du verre et caressent le vin : un pommard.

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37. Nourritures abondantes. Le nom « bâfre » (issu, par dérivation régressive, du verbe « bâfrer ») est un néologisme, forgé par Huysmans.

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38. Eau-de-vie (en argot).

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39. Sorte de ragoût grossier et peu appétissant.

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40. Mets de mauvaise qualité.

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41. Achèvent de brûler.

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42. Composé chimique, utilisé en chirurgie comme antiseptique : il dégage une odeur insupportable.

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43. Permission de sortie donnée à un malade dans un hôpital.

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44. Instrument utilisé lors de l'administration de lavements intestinaux.  

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45. Qui ont les jambes tordues ou qui sont bancals.

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46. Mac-Mahon (1808-1893) : maréchal de France. Il participa à la guerre de 1870, réprima la Commune et fut le second président de la IIIe République de 1873 à 1879.

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47. Pompe qui permet d'élever un liquide à l'aide d'un piston.

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48. Pots de chambre. Le mot appartient au vocabulaire des casernes.

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49. Commune du Bas-Rhin où eut lieu, le 6 août 1870, une bataille qui se solda par la défaite sans appel des Français, placés sous les ordres de Mac-Mahon.

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50. Eau gazeuse.

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51. Bouteille contenant du liquide et du gaz sous pression (souvent de l'eau de Seltz).

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52. Dans la Bible, les Pharisiens, aux mœurs dissolues, se liguèrent contre le Christ et contribuèrent à sa condamnation au supplice de la croix.

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53. Prostituées déclarées à la Préfecture de police : titulaires d'une carte, elles étaient astreintes à des visites médicales régulières.

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54. La IIIe République fut proclamée le 4 septembre 1870.

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55. Journal quotidien, fondé en 1867 : Maupassant fut l'un de ses collaborateurs.

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56. Badingue ou Badinguet : voir « Boule de suif », p. 104, note 2.

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57. Plantes aux vertus diurétiques qui croissent sur les murs.

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58. Mauvais lit, peu confortable.

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59. Petit pot cylindrique équipé d'une anse.

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60. Produit à base d'ammoniaque qui aidait une personne évanouie à reprendre conscience.

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40. La nouvelle fut publiée initialement en septembre 1879 dans le Slovo de Saint-Pétersbourg, sous le titre L'Armistice.

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1. Le 17 septembre 1870, Paris était encerclé par les Prussiens : le siège commençait. À la fin du mois d'octobre 1870, les militaires se limitaient à quelques combats d'arrière-garde, souvent violents.

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2. Combats localisés et de courte durée entre éléments français isolés et détachements ennemis.

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3. Enveloppes cylindriques contenant une charge de poudre à canon.

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4. Le 28 octobre 1870, considérant que le village du Bourget était trop exposé, le gouverneur de Paris n'envoya pas de renforts aux gardes mobiles et au 28e régiment de ligne qui, seuls, tentaient de défendre la place contre les attaques des Prussiens. Le 31 octobre, la foule et certains gardes nationaux, qui se sentaient trahis et floués, manifestèrent sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Celui-ci fut envahi, même si Céard ne le raconte pas (il évoque toutefois l'épisode à la fin du chapitre).

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5. Voir « Boule de suif », p. 87, note 2.

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6. Des rumeurs de négociations secrètes couraient à cette époque : Thiers aurait en effet entamé des tractations de paix à Versailles. Le sentiment de trahison éprouvé par la population était vif.

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7. On a pu identifier ce général en chef sous les traits du général Trochu (1815-1896), grand militaire, mais, disait-on, au caractère hésitant. Il était surnommé par les Parisiens « le général De Profundis ». Dans L'Année terrible (1872), Hugo fait de lui un portrait sans concession : « Participe passé du verbe tropchoir, homme/ De toutes les vertus dont la somme/ Est zéro » (L'Année terrible, XVII).

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8. Courroies attachées aux poignées des sabres.

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9. Cordons ferrés aux deux bouts et qui ornent la partie haute des costumes de certains officiers.

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10. Allusion à un air chanté par les Parisiens en 1848 afin de demander plus d'éclairage dans Paris. Par la suite, l'expression désigna toute demande scandée en trois syllabes : « La sor-tie ! »

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11. Conséquences de l'émeute du 31 octobre, quelques « sorties » eurent lieu : Villiers-Champigny, Le Bourget, Garches et Buzenval. Toutes se soldèrent par de lourdes et cuisantes défaites.

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12. L'expression désigne les militaires, accusés en 1870 d'avoir abandonné la patrie.

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13. Car les gardes nationaux manifestaient leur volonté d'affronter l'ennemi. Ils souhaitaient se battre, comme le souligne Francisque Sarcey dans son ouvrage sur le siège de Paris. Ce que les journaux de l'époque avaient traduit par cette formule : « La Garde nationale veut une saignée, nous allons la lui faire faire » (Le Siège de Paris, Marpon et Flammarion, 1871, p. 277).

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14. La Croix-Rouge.

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15. Plis de l'étoffe.

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16. Frange de fils de soie.

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17. Paroles d'une chanson composée en 1870 par Paul Burani et Antonin Louis. La suite en est : « En deux temps et trois mouv'ments/ Badinguet, fich'ton camp. » Rappelons que Badinguet est le surnom donné à Napoléon III (voir « Boule de suif », p. 104, note 2).

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18. Petite loge où s'abrite la sentinelle.

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19. Durant le siège de Paris, le commandement allemand s'était installé à Versailles. Le IIe Reich allemand fut proclamé à Versailles le 18 janvier 1871.

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20. Dans son portrait de Mme de Pahauën, Céard introduit quelques traits de Thérèse Lachman, marquise de Païva (1819-1884), dite « la Païva ». Courtisane célèbre, née en Russie de parents polonais, elle devint en 1871 la maîtresse puis l'épouse d'un haut dignitaire prussien avec lequel elle gagna l'Allemagne.

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21. Plante utilisée dans la confection de baume et en parfumerie.

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1. L'empereur Napoléon III avait fait du château de Compiègne sa résidence privilégiée. Durant son règne, il y organisa d'imposantes fêtes appelées les « séries », qui consistaient à inviter une centaine de convives durant huit jours d'affilée.

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2. Le couple impérial établissait sa cour au château de Saint-Cloud au printemps et à l'automne. C'est de là que partit l'empereur le 28 juillet 1870, au début du conflit avec la Prusse.

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3. L'ensemble du paragraphe s'inspire de l'histoire personnelle du général Trochu. Dans un livre publié en 1867, L'Armée française en 1867, ce dernier avait critiqué avec beaucoup de lucidité la politique militaire du pouvoir impérial, ce qui lui avait valu une disgrâce immédiate.

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4. Compositions théâtrales fondées le plus souvent sur des sujets religieux ou mythologiques ; ce divertissement, proche de la pantomime, connut un grand succès sous le Second Empire.

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5. Lumières très vives.

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6. Exclamations sentencieuses (le terme est emprunté au langage de la rhétorique).

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7. Corps de cavalerie placés à la tête d'un camp pour empêcher que l'armée ne soit surprise.

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8. Autorisation délivrée par une autorité afin de pouvoir se déplacer librement dans des zones contrôlées par l'armée.

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9. La redoute du Moulin-Sacquet fut le théâtre de violents combats au cours du siège de Paris.

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10. Les femmes de Sparte étaient élevées dans le dévouement à leur patrie. Elles exhortaient souvent leurs fils au combat.

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11. Jeu pratiqué à l'aide de deux palets que l'on jette devant soi pour atteindre un bouchon.

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12. Le 14 juin 1871, le général Trochu déclarait à l'Assemblée nationale : « Il y avait dans les esprits une véritable exagération de la valeur, des facultés, de l'importance de la Garde nationale… Mon Dieu, vous avez vu le képi de M. Victor Hugo qui symbolisait cette situation » (rapporté par Victor Hugo, L'Année terrible, XVII). Trochu fait allusion au képi de garde national dont se coiffa Victor Hugo pendant le siège de Paris.

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1. Voir supra, p. 195, note 1.

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2. Céard prend des libertés avec le titre d'empereur. Le roi de Prusse ne devint empereur qu'à la fin du siège de Paris, en janvier 1871.

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3. Hymnes religieux que l'on chante dans des circonstances solennelles.

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4. Les courtisanes étaient un des sujets des satires de Juvénal, poète latin du Ier siècle après J.-C.

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5. Étoffes de soie.

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6. Rechampir (terme de peinture) : marquer les contours par un contraste de couleur pour les faire ressortir.

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7. Vêtements d'occasion, issus d'une friperie.

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8. Voir « Boule de suif », p. 103, note 3. Elle est raillée, tournée en ridicule.

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9. Chant militaire des zouaves d'Afrique depuis 1846. Le maréchal Bugeaud fut à l'origine de la « pacification » de l'Algérie.

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10. Militaires chargés de porter les courriers.

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11. Il s'agit du roi de Prusse (1861-1888). Voir supra p. 204, note 1.

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12. Comédiennes.

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13. Monnaie allemande.

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1. L'action se déroule donc vers la fin du mois de décembre 1870.

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2. Gédéon : héros biblique, libérateur d'Israël. Lui et ses hommes brisèrent des cruches en faisant tant de vacarme que l'ennemi prit peur et s'enfuit.

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3. Samson : héros biblique ; sa force impressionnante lui venait de sa chevelure.

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4. Constantin (IIIe-IVe siècles apr. J.-C.) : empereur romain qui aurait eu en songe la vision du Christ lui annonçant sa victoire prochaine.

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5. Étendard de cavalerie que l'empereur Constantin fit surmonter d'une croix après sa conversion.

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6. Attila (Ve siècle apr. J.-C.) : grand chef militaire venu de l'est qui ravagea la Gaule. Dans son livre sur le siège de Paris, Francisque Sarcey évoque les Prussiens sous les traits des Huns, soldats d'Attila : « Misérables, fils des Huns, barbares ! vous nous avez tout pris, nous sommes ruinés par vous, affamés par vous et tout à l'heure nous allons être bombardés par vous » (Le Siège de Paris, op. cit., p. 212).

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7. Patronne de la ville de Paris.

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8. Nom donné aux soldats de l'empereur d'Allemagne.

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1. Cette sortie eut lieu le 19 janvier 1871. Son échec contraignit le général Trochu à démissionner.

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1. De fortes claques de mains. – La chambrée pratique le jeu de la « main chaude ». Sauvageot, une main dans le dos, la paume ouverte, reçoit des coups dont il doit deviner l'origine (voir les indications données par R.-P. Colin dans son édition de « L'Affaire du Grand 7 », L'Affaire du Grand 7 et autres nouvelles, Tusson, Du Lérot, 2003, p. 243).

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2. La couverture. « Faire sauter à la couverte » consistait à projeter un soldat en l'air à l'aide d'une couverture tendue.

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3. Reprise de deux rengaines célèbres de la fin du Second Empire : « Ohé Lambert ! » et « As-tu vu Godiveau ? » (voir R.-P. Colin dans son édition de L'Affaire du Grand 7 et autres nouvelles, op. cit., p. 243).

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4. Lit, cadre d'un lit.

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5. Officier de permanence à la caserne durant une semaine entière.

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6. Juron provençal, équivalent de « putain ».

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7. Terme familier, équivalent de « margoulin » : un « margougnat » (ou « margougniat ») est un incapable, un incompétent. On trouve également ce mot dans l'œuvre de Huysmans (voir Marcel Cressot, La Phrase et le vocabulaire de J.-K. Huysmans, Genève, Slatkine Reprints, 1975, p. 399).

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8. Me faire mettre en prison.

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9. Expression familière. Le sens est : « Tu as refusé ? »

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10. « Sortir du clou » : sortir de prison.

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11. Dormir.

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1. Envoyer dinguer : éconduire, envoyer promener.

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2. Quelqu'un qui a reçu son compte.

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3. Cabaret mal fréquenté.

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4. Ont une telle peur. On trouve plus fréquemment la graphie « venette ».

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5. Vauriens.

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6. Battu, rossé.

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7. Comprendre : « Si chacun s'en mêle, jamais on n'y arrivera. »

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8. Les bordels.

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1. Un bossu.

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2. Les soldats de la guerre de 1870 étaient équipés de ce fusil récent, dont la caractéristique essentielle était son tir très rapide.

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3. Voir « Sac au dos », p. 136, note 1.

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4. En argot, petite chambre misérable.

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5. C'est-à-dire une prostituée.

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6. Fusil.

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7. Voir « Boule de suif », p. 87, note 1.

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8. Le mot, employé au masculin, désigne les soldat qui jouent de la trompette.

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9. Voir « La Saignée », p. 181, note 1.

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10. Être en goguette : être de sortie en faisant la fête.

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11. Une giberne est une boîte portée à la ceinture ou en bandoulière dans laquelle on plaçait les cartouches.

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12. Clampins : fainéants, paresseux.

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1. Voir le début de la nouvelle de Huysmans qui évoque l'enthousiasme des Parisiens.

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2. Alfred Chanzy (1823-1883) : général français. Il commença sa carrière militaire comme sous-lieutenant de zouaves en Algérie. Pendant la guerre de 1870, il commanda l'armée dite de la Loire. Le front en province se solda par de cinglantes défaites (Le Mans). Un régiment de 60 000 mobilisés bretons faisait partie intégrante de cette armée. C'est ce qui explique la présence d'un personnage d'origine bretonne dans cette armée.

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3. Voir « L'Affaire du Grand 7 », p. 247, note 1.

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4. Ce passage permet de mieux situer l'action qui se déroule, selon toute vraisemblance, au moment de la défaite des armées de la Loire, à la mi-janvier 1871. Après le siège de Paris, décrit par Céard, et l'occupation de Rouen, évoquée par Maupassant, c'est un autre aspect de la guerre de 1870 qui est montré, dont on mesure ainsi l'extension géographique sur l'ensemble du territoire national.

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5. Petite pièce d'étoffe ornée d'une image pieuse et portée autour du cou comme un talisman.

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6. Cette référence implicite à l'ange Gabriel peut être rapprochée du prénom de sœur « Angèle » dans « Sac au dos », la nouvelle de Huysmans.

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7. Le corps des zouaves pontificaux avait été créé en 1860 à la demande de Pie IX afin de défendre les intérêts du Vatican. Il fut dissous en 1871. À l'origine, les zouaves étaient des fantassins algériens engagés aux côtés des Français. Ils passaient pour être des soldats courageux.

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8. Voir « Boule de suif », p. 88, note 2.

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9. Œuvres de François René de Chateaubriand (1768-1848).

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10. Titre général sous lequel Honoré de Balzac (1799-1850) regroupa l'ensemble de ses romans.

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11. Jean-François Ducis (1733-1816), poète et dramaturge français, tenta de traduire et d'adapter certaines pièces de Shakespeare. Le résultat fut approximatif mais l'écrivain remporta ainsi de nombreux succès populaires.

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12. Ouvrage de Voltaire, paru en 1764, connu aussi sous le titre Dictionnaire portatif.

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13. Le roman Gamiani ou Deux Nuits d'excès est un roman érotique paru en 1833 sous le nom d'auteur Alcide, baron de M***. Il fut attribué à Alfred de Musset et connut un succès retentissant durant tout le XIXe siècle.

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14. Ce roman grec de Longus (IIe siècle apr. J.-C.) raconte les amours, simples et pures, d'un jeune chevrier et d'une jeune bergère, dans un cadre bucolique. Il a inspiré l'histoire de Miette et Silvère qui forme le sujet de La Fortune des Rougon d'Émile Zola (1871).

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15. Henri de Cathelineau (1813-1891) : ce général commandait un corps composé de volontaires venus de l'ouest de la France. Cette armée se battit à Amboise et à Blois.

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16. Actes d'huissier constatant le non-paiement d'un chèque ou d'un engagement financier.

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17. Cuvettes en plomb recevant les eaux usées dans un immeuble.

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18. Abrégé d'Histoire sainte.

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19. On pense à la façon dont Flaubert présente la rencontre entre Frédéric et Mme Arnoux, dans L'Éducation sentimentale : « Leurs yeux se rencontrèrent » (1re partie, chap. I).

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20. Dans la nouvelle d'Henry Céard, Huberte de Pahauën évoque également la Croix de Genève, plus connue sous le nom de Croix-Rouge (voir « La Saignée », p. 176).

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21. Préparation à base de cire et d'huile.

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22. Comme nous l'avons indiqué dans la Présentation (p. 24), cette situation narrative trouve son origine dans un épisode du Satiricon de Pétrone (Ier siècle apr. J.-C.) : l'histoire de « la matrone d'Éphèse ». Le récit met en scène le personnage d'une jeune veuve, inconsolable, pleurant son mari mort à l'intérieur du tombeau où ce dernier vient d'être enseveli. Or il se trouve que, tout près, un jeune soldat a pour mission de garder le cadavre d'un crucifié à qui l'on a interdit qu'une sépulture soit accordée. Attiré par les pleurs qu'il entend, le soldat rejoint dans le tombeau la jeune femme, qu'il s'efforce de consoler. Ses arguments, de plus en plus convaincants, entraînent les deux jeunes gens dans une liaison amoureuse... Mais les parents du condamné en profitent pour s'emparer du cadavre du crucifié à qui ils veulent offrir une sépulture. Comme le soldat risque d'être puni pour la grave négligence qu'il vient de commettre, la matrone d'Éphèse, afin de sauver son amant, lui remet le cadavre de son mari qui est bientôt installé sur la croix à la place du corps disparu ! – La Fontaine a repris cette histoire dans l'un de ses Contes.

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23. Cette préface fut écrite à l'occasion de la réédition des Soirées de Médan pour le cinquantenaire de leur publication en 1930. Léon Hennique était alors le dernier des membres du groupe de Médan à être encore en vie.

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1. Catulle Mendès (1841-1909) était directeur de la revue La République des Lettres qui publia la seconde partie de L'Assommoir (chapitres VII à XIII) du 9 juillet 1876 au 7 janvier 1877.

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2. Il faut comprendre : « J'écrirai un article dans un journal… »

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3. Le roman de Zola avait paru tout d'abord en feuilleton dans Le Bien public.

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4. Léon Hennique parla à la salle des Capucines le 23 janvier 1877 (voir Présentation, p. 10-11).

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5. Le directeur de la salle du boulevard des Capucines.

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6. Le peintre impressionniste Antoine Guillemet (1842-1918). En 1878, il avait conseillé à Zola de chercher une maison dans la région de Triel-sur-Seine – ce qui amena le romancier à faire l'acquisition de la demeure de Médan.

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7. Marius Roux (1838-1905) fut le condisciple et l'ami de Zola. Originaire d'Aix-en-Provence comme lui, il fut pendant vingt ans, à partir de 1868, secrétaire de rédaction du quotidien Le Petit Journal, fondé en 1863, où Zola fit ses premiers pas de journaliste en 1864. Il fonda aussi avec Zola, en 1870, le journal La Marseillaise, dont l'existence fut brève. Les deux hommes cessèrent toute relation à la suite de l'affaire Dreyfus.

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8. Édouard Manet (1832-1883) : peintre impressionniste. Il fut ardemment défendu par Zola alors que ses tableaux étaient refusés au Salon de 1866. Les deux hommes nouèrent une amitié profonde et Manet exécuta le portrait de l'écrivain en 1868.

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9. L'achat eut lieu le 28 mai 1878.

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10. Jules Vallès (1832-1885) : journaliste et écrivain. Condamné à mort pour son engagement dans la Commune de Paris, exilé à Londres, il bénéficia du soutien de Zola. De retour en France, Vallès avait accueilli Paul Alexis au nouveau Cri du peuple, le journal dont il était le directeur depuis 1883. Il fut reçu à Médan.

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11. Les moblots sont, en langage populaire, les gardes mobiles : il s'agit des jeunes gens n'appartenant pas à l'armée régulière. Existant sous le Premier Empire, la garde nationale mobile avait été réorganisée peu avant la guerre de 1870. Les gardes mobiles, mal entraînés, constituèrent l'essentiel des troupes durant ce conflit.

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12. Le premier titre envisagé pour le recueil fut L'Invasion comique (voir Présentation, p. 31).

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13. Allusion aux Soirées de Neuilly, esquisses dramatiques et historiques (1827), signées « M. De Fongeray » – pseudonyme collectif du journaliste et dramaturge Auguste Cavé (1796-1852) et de son collaborateur Adolphe Dittmer (1795-1846). Le volume est constitué de pièces de théâtre satiriques dans lesquelles l'Histoire, et plus particulièrement la vie politique française du début du XIXe siècle, joue un rôle important. La première pièce s'intitule Les Alliés ou l'Invasion.

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14. Écrivain russe, Ivan Tourgueniev (1818-1883) rencontra Zola chez Flaubert et se lia d'amitié avec lui. Il contribua à faire connaître les naturalistes en Russie en facilitant certaines publications dans Le Messager de l'Europe, revue de Saint-Pétersbourg.

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15. Voir supra, p. 48.

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16. Flaubert est mort l'année même de la publication des Soirées de Médan, en 1880.

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17. Reconnu par Zola comme l'un des fondateurs de naturalisme, Edmond de Goncourt disparut en 1896.

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18. Le romancier Alphonse Daudet (1840-1897) était proche de Zola et d'Edmond de Goncourt.

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1. Voir la Présentation, p. 8-9.

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1. Écrivain français (1803-1870), proche des cercles impériaux et en particulier de l'impératrice Eugénie. Il a contribué à introduire en France les œuvres de Tourgueniev.

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2. Écrivain russe (1818-1883). D'abord fonctionnaire en Russie, il séjourna longuement en France et fit partie, entre 1874 et 1880, du cercle restreint des dîners des Cinq (avec Daudet, Edmond de Goncourt, Flaubert et Zola). Voir p. 296, note 1.

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3. Guy de Maupassant, « Comment ce livre a été fait », Le Gaulois, 17 avril 1880, repris dans Chroniques, éd. H. Mitterand, Le Livre de Poche, « La Pochothèque », 2008, p. 1297-1299.

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1. « Gueule d'or » est le surnom du personnage de Goujet dans L'Assommoir.

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2. Alexandrine Zola, « Souvenirs de Médan », entretien recueilli par A. Souberbielle, L'Aurore, 11 mars 1905.

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1. En septembre 1870, Zola gagne Marseille en compagnie de son épouse et de sa mère. Souhaitant obtenir un poste dans l'administration préfectorale, il se rend à Bordeaux en septembre 1870, où s'est replié le gouvernement. Devenu secrétaire de l'un des membres de la délégation gouvernementale, il publie dans le journal La Cloche de Louis Ulbach ses « Lettres de Bordeaux », dans lesquelles il rend compte de la vie parlementaire du moment. Le terme « tragi-comédie » fait écho au titre initial du recueil, L'Invasion comique (voir Présentation, p. 31).

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2. Henry Céard, « Zola intime », La Revue illustrée, vol. 3, no 29, 15 février 1887, p. 141-142.

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1. Voir la Présentation p. 17-18. Un reginglat est un vin de mauvaise qualité.

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2. J.-K. Huysmans, « Guy de Maupassant », Revue encyclopédique, 1er août 1893, p. 754 ; repris dans J.-K. Huysmans, Interviews, éd. J.-M. Seillan, Honoré Champion, 2002, p. 144-145.

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1. Émile Zola, « Céard et Huysmans », Le Figaro, 11 avril 1881, article recueilli dans Une campagne (1882).

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1. Ibid.

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1. J.-K. Huysmans, « À propos de Léon Hennique », Les Hommes d'aujourd'hui, no 314, Vannier, 1887.

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1. Émile Zola, « Alexis et Maupassant », Le Figaro, 11 juillet 1881, article recueilli dans Une campagne.

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1. Voir la Présentation, p. 9-13.

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1. Émile Zola, « Le naturalisme au théâtre », Le Roman expérimental, éd. François-Marie Mourad, GF-Flammarion, 2006, p. 133.

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2. Ibid., p. 131.

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1. Émile Zola, « Le roman expérimental », Le Roman expérimental, op. cit., p. 47.

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1. Ibid., p. 140-141.

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1. Ibid., p. 142.

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1. « Erckmann-Chatrian », Mes Haines, éd. F.-M. Mourad, GF-Flammarion, 2012, p. 201.

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1. Ibid., p. 144. Pour une approche plus détaillée du naturalisme zolien, voir le dossier donné par F.-M. Mourad à la fin de son édition du Roman expérimental, p. 407-416.

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1. Lettre de Zola à Yves Guyot, directeur du Bien public, le 10 février 1877 (Zola, Correspondance, éd. A. Pagès, GF-Flammarion, 2012, p. 179).

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1. Joris-Karl Huysmans, « Émile Zola », art. cité ; repris dans Zola, op. cit., p. 37-43.

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1. Ce philosophe allemand (1788-1860) a fortement inspiré les naturalistes. Pour lui, le monde est marqué par la vanité la plus totale et l'humain s'y débat sans cesse. Maupassant a consacré une nouvelle à une rencontre fictive avec le philosophe (voir « Auprès d'un mort »).

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2. Herbert Spencer (1820-1903) : ce philosophe proche de Darwin applique la théorie du « combat pour la vie » dans le domaine de la société.

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3. Ce philosophe des Lumières (1712-1778) passe pour avoir été à la source du romantisme.

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4. Écrivain français, Octave Feuillet (1821-1890) fut un farouche adversaire du réalisme.

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5. Guy de Maupassant, Chroniques, op. cit., p. 1295-1297.

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1. Camille Lemonnier, L'Europe politique, économique et financière, 1er juin 1880, cité par René Dumesnil, La Publication des Soirées de Médan, op. cit., p. 179. La suite de l'extrait est donnée dans la Présentation, p. 36.

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1. Après les élections de 1857, l'opposition républicaine refusa de prêter serment à l'Empire. Ils ne purent donc siéger à la Chambre. Au cours d'élections supplémentaires, en 1858, cinq députés républicains – Louis Darimon, Jules Favre, Jacques Hémon, Émile Ollivier et Ernest Picard – acceptèrent, quant à eux, le serment. Ils représentèrent l'opposition républicaine et libérale à l'Empire.

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2. Jean Richepin, « Les six naturalistes », Gil Blas, 21 avril 1880.

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1. Flaubert, Correspondance, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. V, 2007, p. 803 et 807.

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1. Jules Antoine Castagnary, « Salon de 1863 », in Salons, Charpentier-Fasquelle, 1892, vol. 1, p. 104-105.

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1. Joris-Karl Huysmans, « Le Salon de 1879 » in Écrits sur l'art, éd. Jérôme Picon, GF-Flammarion, 2008, p. 91.

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2. Ibid.

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1. Ibid., p. 90.

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1. Émile Zola, « M. Manet », L'Événement, 7 mai 1866, in Œuvres complètes, t. XII, Cercle du livre précieux, 1969, p. 806.

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1. Le peintre Gustave Courbet (1819-1879) passe pour le père du réalisme en peinture. Jean-François Millet (1814-1875) a contribué à fonder l'école de Barbizon, considérée comme l'origine de l'impressionnisme. Son tableau Les Glaneuses évoque déjà les sujets de Jules Bastien-Lepage.

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2. Alexandre Cabanel (1823-1889) est considéré comme le représentant de la peinture académique en France à la fin du XIXe siècle. Professeur-chef d'atelier à l'École des beaux-arts, il exerça une influence durable marquée par un conservatisme forcené.

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3. Émile Zola, « Le Salon de 1879 », Le Messager de l'Europe, juillet 1879, in Œuvres complètes, t. XII, op. cit., p. 1004.

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4. Ibid.

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5. Émile Zola, « Après une promenade au Salon », Le Figaro, 23 mai 1881, in Œuvres complètes, t. XII, op. cit., p. 1034.

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6. Ibid., p. 1035.

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1. Émile Zola, « Le naturalisme au Salon », Le Voltaire du 18 au 22 juin 1880, in Œuvres complètes, t. XII, op. cit., p. 1015.

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1. Émile Zola, « Stendhal », in Les Romanciers naturalistes, Œuvre critique II, Œuvres complètes, t. XI, op. cit., p. 90.

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1. Stendhal, La Chartreuse de Parme (1839), chap. III.

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2. Émile Zola, « Hugo », in Nos auteurs dramatiques, Œuvre critique II, Œuvres complètes, t. XI, op. cit., p. 612.

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1. Victor Hugo, Les Misérables (1862), Deuxième partie, Livre I, chap. IX, « L'inattendu ».

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2. Voir Présentation, p. 28.

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1. Alphonse Daudet, « Le Porte-drapeau », Contes du lundi (1873).

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1. L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), in Romans, © Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. I, 1962, p. 17.

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