{1} Ce livre est une compilation de textes, inédits ou déjà publiés, portant sur différents points de l’« occultisme nazi » (voir p. 208). Ils ont tous été réécrits et complétés en fonction de l’avancée historiographique.
{2} Pour une déconstruction de ces thèses, voir les livres suivants : Jean-Pierre Adam, L’Archéologie devant l’imposture, Paris, Robert Laffont, 1975 ; Le Passé recomposé. Chroniques d’archéologie fantasque, Paris, Seuil, 1988 ; Olivier Dard, « Le complot, moteur de l’histoire dite “secrète” », Raison publique, no 16, 2012, p. 67-76 ; Jean-Loïc Le Quellec, Des Martiens au Sahara. Chroniques d’archéologie romantique, Arles, Errance, 2009.
{3} Stéphane François, Le Nazisme revisité. L’occultisme contre l’histoire, Paris, Berg International, 2008 ; Les Mystères du nazisme. Aux sources d’un fantasme contemporain, Paris, PUF, 2015.
{4} Wiktor Stoczkowski, Anthropologies rédemptrices. Le monde selon Lévi-Strauss, Paris, Hermann, 2008, p. 17-18.
{5} Eduardo Vivieros de Castro, « Cosmologie », in Pierre Bonte et Michel Izard (dir.), Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2010, p. 178-179.
{6} Guy Rocher, Introduction à la sociologie générale, Paris, Seuil, 1970, p. 88.
{7} Roy Wallis, On the Margin of Science : The Social Construction of Rejected Knowledge, Keele, University of Keele, 1979.
{8} Nicolas Lebourg, Le Monde vu de la plus extrême droite. Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, Perpignan, PUP, 2010.
{9} Stéphane François, Des mondes à la dérive. Réflexions sur les liens entre l’ésotérisme et l’extrême droite, Valence-d’Albigeois, Éditions de la Hutte, 2012.
{10} Pierre-André Taguieff, « Julius Evola penseur de la décadence. Une “Métaphysique de l’histoire” dans la perspective traditionnelle et l’hyper-critique de la modernité », Politica Hermetica, no 1, 1987, p. 14.
{11} Voir Christian Bouchet, Occultisme, Puiseaux, Pardès, 2000, p. 98-109.
{12} Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, p. 32.
{13} Voir Franco Ferraresi, « L’extrême droite dans l’Italie de l’après-guerre », Lignes, no 4, octobre 1988, p. 162-180.
{14} Stéphane François, Le Nazisme revisité, op. cit.
{15} Jean-Bruno Renard, « Comment les mythologies se combinent entre elles ? », in Stéphane François et Emmanuel Kreis (dir.), Le Complot cosmique. Théorie du complot, ovnis, théosophie et extrémistes politiques, Milan, Archè, 2010, p. 9.
{16} Voir encadré, p. 14.
{17} Alain Séguy-Duclot, Culture et civilisation, Paris, Cerf, 2010, p. 174.
{18} Ibid., p. 174-175.
{19} Jean-Yves Camus, « L’étude de l’extrême droite au risque du soupçon », Politica Hermetica, no 23, 2009, p. 80.
{20} Sur cette question, voir Stéphane François, Les Mystères du nazisme, op. cit.
{21} Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens. Introduction au réalisme fantastique, Paris, Gallimard, 1960.
{22} Frank Jacob, The Thule-Society, Berlin, Uni-edition, 2010 ; Frank Jacob, The Thule-Society and the Kokruyûkai – Secret Societies from a Global Perspective, Würzburg, Königshausen & Neumann, 2013.
{23} François Delpla, Une histoire du IIIe Reich, Paris, Perrin, 2014, p. 270.
{24} Detlev Rose, Die Thule-Gesellschaft : Legende, Mythos, Wirklichkeit, Tübingen, Grabert, 1994.
{25} Sur les éditions Grabert, voir Patrick Moreau, Les Héritiers du iiie Reich. L’extrême droite allemande de 1945 à nos jours, Paris, Seuil, 1994, p. 247, voir aussi p. 249.
{26} Detlev Rose, La Société Thulé, Nantes, Ars Magna Éditions, 2016.
{27} Selon Thierry Zarcone, il serait décédé en 1957, en Égypte. Voir Thierry Zarcone, « Rudolf von Sebottendorf et le mythe de l’“ancienne franc-maçonnerie turque” : un exemple de croisement entre l’ésotérisme occidental et la mystique musulmane », Renaissance traditionnelle, no143-144, 2005, p. 296-306.
{28} Selon Ian Kershaw, le Germanenorden aurait été fondé à Leipzig en 1912. Voir Ian Kershaw, Hitler, t. I 1889-1936, Paris, Flammarion, 1999.
{29} Serge Tabary, « Sebottendorf Rudolf von, 1875-1945 », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, Paris, PUF, 2013, p. 1657.
{30} Je le remercie grandement de cette précision sémantique.
{31} Voir Hubert Cancik et Uwe Puschner (dir.), Antisemitismus, Paganismus, völkische Religion, Munich, K. G. Saur, 2004 ; Uwe Puschner, Die völkische Bewegung im wilhelminischen Kaiserreich : Sprache, Rasse, Religion, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 2001. Nous renvoyons aussi le lecteur vers l’étude de Sabine Doering-Manteuffel, L’Occulte. Histoire d’un succès à l’ombre des Lumières. De Gutenberg au World Wide Web, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2011, en particulier le chapitre intitulé « Monde primitif et univers. L’occultisme national-populiste dans les théories de la globalité au xxe siècle », p. 162-189 et 268.
{32} Serge Tabary, « Fritsch Theodor, 1852-1933 », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, op. cit., p. 700-702. Voir également Massimo Ferrari Zumbini, « Le maître de Hitler ? Theodor Fritsch, la lettre de Hitler et les Lager », Revue d’histoire de la Shoah, no 208, 2018/1, p. 173-205.
{33} Rudolf von Sebottendorf, Les Textes occutltistes du fondateur de la Société Thulé, Nantes, Ars Magna, 2019.
{34} Thierry Zarcone, « Rudolf von Sebottendorf et l’“ancienne franc-maçonnerie turque” : un exemple de croisement entre l’ésotérisme occidental et la mystique musulmane », art. cit., p. 296.
{35} Ian Kershaw, Hitler, t. I, 1889-1936, op. cit.
{36} Sur ces liens, voir Ian Kershaw, Hitler. A Biography, New York, Norton & Compagny, 2008, p. 75-87.
{37} Sur le rôle de Dietrich Eckart, voir Ralph Max Engelman, Dietrich Eckart and the Genesis of Nazism, thèse de doctorat, Université Washington de Saint-Louis, 1971.
{38} Peter Orzechowski, Schwarze Magie. Braune Macht, Ravensburg, Peter Selinka Verlag, 1987, p. 109.
{39} Anne Quinchon-Caudal, « Dietrich Eckart, écrivain antisémite et “accoucheur” de Hitler », Revue d’histoire de la Shoah, no 208, 2018/1, p. 207.
{40} Gilbert Merlio, « Eckart Johann Dietrich, 1868-1923 », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, op. cit., p. 532.
{41} Repris dans Dietrich Eckart, Ein Vermächtnis, édition et introduction d’Alfred Rosenberg, Munich, Franz Eher, 1928, p. 193-230.
{42} L’antisémitisme d’Eckart est influencé par Otto Weininger, un philosophe juif autrichien converti au protestantisme, misogyne et antisémite.
{43} Toutefois, selon Gilbert Merlio, l’authenticité de ce pamphlet serait sujette à caution. Gilbert Merlio, « Eckart Johann Dietrich, 1868-1923 », art. cit., p. 532.
{44} Nicholas Goodrick-Clarke, « Hitler’s Mentor : Dietrich Eckart and the Nazi Gnosis », in Arthur Versluis, Lee Irwin et Melinda Phillips (dir.), Esotericism, Religion, and Politics, Minneapolis, North American Academic Press, 2012, p. 60.
{45} Gilbert Merlio, « Eckart Johann Dietrich, 1868-1923 », art. cit., p. 532.
{46} Ibid., p. 531.
{47} Sur le national-socialisme comme religion, voir David Redles, Hitler’s Millennial Reich : Apocalyptic Belief and the Search for Salvation, New York, New York University Press, 2008.
{48} Gilbert Merlio, « Eckart Johann Dietrich, 1868-1923 », art. cit., p. 532.
{49} Dietrich Eckart, Ein Vermächtnis, op. cit.
{50} Gilbert Merlio, « Eckart Johann Dietrich, 1868-1923 », art cit., p. 532.
{51} http://www.editions-ars-magna.com/index.php?route=product/product&path=62&product_id=80, consulté le 2 mars 2016. Wulf Grimwald est le pseudonyme de Kerry Bolton, un néonazi néo-zélandais, adepte de l’« occultisme nazi ». Ce texte est une traduction de Dietrich Eckart : Hitler’s Occult Mentor, Renaissance Press, 1995, une brochure de 36 pages.
{52} Dietrich Eckart, Ein Vermächtnis, op. cit.
{53} Gérard Leroy, Dietrich Eckart, Paris, L’Homme Libre, 2013.
{54} Othmar Plöckinger, Geschichte eines Buches : Adolf Hitlers « Mein Kampf » 1922-1945, Munich, Oldenbourg Wissenschaftsverlag, 2006.
{55} Rudolf von Sebottendorf, Bevor Hitler kam. Urkundlich aus der Frühzeit der Nationalsozialistischen Bewegung, Munich, Deukula-Grassinger, 1933. Cet ouvrage raconte les premières années du parti nazi. Il fut interdit par les nazis et son auteur dut quitter l’Allemagne.
{56} Édition utilisée : Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens. Introduction au réalisme fantastique, Paris, Folio, 1998, p. 419-430.
{57} Ibid., p. 421.
{58} Ibid., p. 421.
{59} Ibid., p. 420.
{60} Werner Maser, Mein Kampf d’Adolf Hitler, Paris, Plon, 1968.
{61} Joachim Fest, Hitler, 2 vol., Paris, Gallimard, 1973.
{62} John Toland, Hitler, Paris, Robert Laffont, 1977.
{63} André Brissaud, Hitler et l’Ordre noir, Paris, Perrin, 1969.
{64} Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme. Les ariosophistes en Autriche et en Allemagne 1890-1935, Puiseaux, Pardès, 1989, traduction de la première édition de The Occult Roots of Nazism. Secret Aryan Cults and Their Influence on Nazi Ideology, New York, New York University Press, 1993 [1985].
{65} Olivier Dard, « Le complot, moteur de l’histoire dite “secrète” », art. cit.
{66} Stéphane François, Les Mystères du nazisme, op. cit.
{67} Voir Trevor Ravenscroft, The Spear of Destiny : The Occult Power behind the Spear Which Pierced the Side of Christ, Londres, Neville Spearman, 1972, trad. sous le titre La Lance du destin, Paris, Albin Michel, 1973.
{68} George Mosse, Les Racines intellectuelles du Troisième Reich, Paris, Calmann-Lévy, 2006, p. 17.
{69} Voir George Mosse, La Révolution fasciste. Vers une théorie générale du fascisme, Paris, Seuil, 2003, p. 159-182.
{70} Giorgio Galli, « La grande Allemagne, un rêve ésotérique », 30 jours dans l’Église et dans le monde, 2004, http://www.30giorni.it/articoli_id_5375_l4.htm.
{71} Les Templiers, par leur histoire et leurs supposés secrets mystiques, ont fasciné les milieux mystiques et ésotériques depuis la fin du xviiie siècle. D’abord développées dès 1750 dans le milieu franc-maçon, ces thématiques furent reprises par différents ordres occultistes et ésotériques de la fin du xixe et du début du xxe siècle. Voir à ce sujet : Jean-Pierre Laurant, L’Ésotérisme chrétien en France au xixe siècle, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1992 ; René Le Forestier, La Franc-maçonnerie templière et occultiste, aux xviiie et xixe siècles, Milan, Archè, 2003 ; Pierre Mollier, La Chevalerie maçonnique : franc-maçonnerie, imaginaire chevaleresque et légende templière au siècle des Lumières, Paris, Dervy, 2005.
{72} Voir Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme, op. cit., p. 127-150.
{73} George Mosse, Les Racines intellectuelles du Troisième Reich, op. cit.
{74} Hans Thomas Hakl, Unknown Sources. National Socialism and the Occult, Holmes Publishing, 2001, p. 7.
{75} Alfred Rosenberg, Le Mythe du xxe siècle. Bilan des combats culturels et spirituels de notre temps, Paris, Avalon, 1986, p. 195.
{76} George Mosse, La Révolution fasciste, op. cit., p. 159.
{77} Stephen Borthwick, « Un manuel de fantasmagories racistes. L’influence de l’ariosophie sur Mein Kampf de Hitler », Revue d’histoire de la Shoah, no 208, 2018/1, p. 70.
{78} Pour une histoire démystifiée de l’Ahnenerbe, voir Michael Kater, Das Ahnenerbe der SS 1935-1945. Ein Beitrag zur Kulturpolitik des Dritten Reiches, Munich, Oldenbourg Wissenschaftsverlag, 2006. Voir aussi l’ouvrage de vulgarisation d’Heather Pringle, Opération Ahnenerbe. Comment Himmler mit la pseudo-science au service de la solution finale, Paris, Presses de la Cité, 2007.
{79} Peter Longerich, Himmler. L’éclosion quotidienne d’un monstre ordinaire, Paris, Héloïse d’Ormesson, 2010, p. 505.
{80} Adolf Hitler, Libres propos sur la guerre et la paix, Paris, Flammarion, 1952-1954.
{81} Voir Alexandre Moatti, Alterscience. Postures, dogmes, idéologies, Paris, Odile Jacob, 2013, p. 129-142.
{82} Voir Stéphane François, Le Nazisme revisité, op. cit., en particulier le troisième chapitre, p. 41-54.
{83} David Motadel, Les Musulmans et la machine de guerre nazie, Paris, La Découverte, 2019, p. 69.
{84} Voir Ludolf Pelizaeus, « Commémorer la chasse aux sorcières en Allemagne, des lieux de mémoire victimaire ambigus », in David El Kenz et François-Xavier Nérard (dir.), Commémorer les victimes en Europe xvie-xxie siècles, Paris, Champ-Vallon, 2011, p. 253-263.
{85} Nicholas Goodrick-Clarke, The Occult Roots of Nazism, Londres, I.B. Tauris & Co, 2003.
{86} Il est également le fondateur en 1958 du Parti Français National communautaire.
{87} Nicholas Goodrick-Clarke, Savitri Devi la prêtresse d’Hitler, Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2000.
{88} Nicholas Goodrick-Clarke, « La renaissance du culte hitlérien : aspects mythologiques et religieux du néo-nazisme », Politica Hermetica, no 11, 1997, p. 171.
{89} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun. Aryan Cults, Esoteric Nazism and the Politics of Identity, New York, New York University Press, 2002, p. 173-192. Voir aussi Joscelyn Godwin, Arktos. Le mythe du pôle dans les sciences, le symbolisme et l’idéologie nazie, Milan, Archè, 2000, p. 83-87.
{90} Jan van Helsing, Livre jaune no 5, Tourrettes-sur-Loup, Éditions Félix, 2001, p. 154.
{91} Pierre Vial, Une terre, un peuple, Paris, Éditions Terre et peuple, 2000, p. 65.
{92} Voir Ernesto Mila, Nazisme et ésotérisme, Puiseaux, Pardès, 1990, p. 72.
{93} Ibid., p. 13-14.
{94} Viking. Cahiers de la jeunesse normande 1949-1955, 2 tomes, Rouen, Le Veilleur de proue, 2001.
{95} Il a ainsi publié sept ouvrages sur la SS, entre 1972 et 1996 : Les Waffen SS, Paris, Balland, 1972 (sous le pseudonyme d’Henri Landemer) ; La Brigade Frankreich, Paris, Fayard, 1973 ; La Division Charlemagne, Paris, Fayard, 1974 ; Mourir à Berlin, Paris, Fayard, 1975 ; Les Jeunes Fauves du Führer. La division SS Hitlerjugend en Normandie, Paris, Fayard, 1976 ; La Division Wiking, Paris, Fayard, 1980 ; La Division de choc Wallonie. Lutte à mort en Poméranie, Paris, Grancher, 1996.
{96} Jean Mabire, « Itinéraire païen », in Collectif, Païens ! Cheminements au cœur de la véritable spiritualité de l’Europe, Saint-Jean-des-Vignes, Éditions de la forêt, 2001, p. 110.
{97} Jean Mabire, Thulé. Le soleil retrouvé des Hyperboréens, Paris, Robert Laffont, 1978.
{98} Voir chap. 4, p. 89.
{99} Les néonazis ont consacré des études à ce château, reprenant parfois les thématiques de Saint-Loup. Voir par exemple et pour ne prendre qu’un cas récent français : Edwige Thibaut, Wewelsburg. Histoire d’un nouveau Montsalvat, Versi Pellis, 2018.
{100} Pierre-André Taguieff, La Foire aux illuminés. Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, Paris, Mille et une nuits, 2005, p. 316.
{101} Trevor Ravenscroft, The Spear of Destiny, op. cit. ; René Alleau, Hitler et les sociétés secrètes, Paris, Grasset, 1969 ; Jean-Michel Angebert, Hitler et la tradition cathare, Paris, Robert Laffont, 1971 ; Robert Ambelain, Les Arcanes noires de l’hitlérisme, Paris, Robert Laffont, 1990 ; Miguel Serrano, Adolf Hitler. El último avatara, Santiago, Nueva Edad, 1984, etc. Cette liste est loin d’être exhaustive.
{102} Jacques Walter, « Le testimonial, le légendaire, le biographique. Portraits de Jacques Bergier en espion-résistant et déporté », https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01725103, consulté le 8 novembre 2019.
{103} David Brin et Scott Hampton, D-Day, le jour du désastre, Paris, Les Humanoïdes associés, 2004.
{104} Mike Mignola, Hellboy, Paris, Delcourt, 2002-2006.
{105} Voir, par exemple Paul Doncœur, « Wodan ou Jésus ? Le conflit entre le nationalisme païen et le catholicisme loyaliste en Allemagne », Études, t. 179, no 8/no 9, avril-mai 1924, p. 156-173 et p. 283-300.
{106} Stephen Borthwick, « Un manuel de fantasmagories racistes. L’influence de l’ariosophie sur Mein Kampf de Hitler », art. cit.
{107} Voir en particulier le chapitre « An Overview », in Karla Poewe, New Religions and the Nazis, New York et Londres, Routledge, 2005, p. 17-32.
{108} Jean Labussière, Nationalisme allemand et christianisme (1890-1940), Paris, Connaissances et Savoirs, 2005, p. 107-149.
{109} Massimo Introvigne, « Expressions païennes. Le renouveau des expressions païennes », L’Originel, no 5, printemps 1996, p. 13.
{110} Stämme est un mot intraduisible qui désigne un groupe ethnique plus ou moins homogène, fixé dans un environnement géographique relativement précis et formant depuis des siècles une entité sociale et culturelle déterminée. Voir Robert Minder, Allemagnes et Allemands, t. 1, Paris, Seuil, 1948, p. 29.
{111} Léon Poliakov, Le Mythe aryen, Bruxelles, Complexe, 1987 (édition augmentée), p. 88-89.
{112} Voir Prudence Jones et Nigel Pennick, A History of Pagan Europe, Londres, Routledge, 1995, p. 212.
{113} Louis Dupeux, « La version “völkisch” de la première “alternative” 1890-1933 », in Louis Dupeux (dir.), La Révolution conservatrice dans l’Allemagne de Weimar, Paris, Kimé, 1992, p. 187.
{114} Voir Francis Bertin, « Ésotérisme et vision de la race dans le courant “völkisch” », Politica Hermetica, no 2, 1988, p. 83-92 ; Édouard Conte et Cornelia Essner, La Quête de la race. Une anthropologie du nazisme, Paris, Hachette, 1995, p. 29-33 ; Louis Dupeux, Histoire culturelle de l’Allemagne 1919-1960, Paris, PUF, 1989, p. 51-54 ; Armin Mohler, La Révolution conservatrice en Allemagne (1918-1932), Puiseaux, Pardès, 1993, p. 173 et George Mosse, Les Racines intellectuelles du Troisième Reich, op. cit.
{115} George Mosse, Les Racines intellectuelles du Troisième Reich, op. cit.
{116} Voir, par exemple, Les Racines intellectuelles de « Mein Kampf », Revue d’histoire de la Shoah, no 208, mars 2018.
{117} Jean Labussière, Nationalisme allemand et christianisme (1890-1940), op. cit., p. 47.
{118} Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme, op. cit., p. 47.
{119} Jean-Paul Bled, « Le Los von Rom bewegung », Revue d’Allemagne, t. 32, vol. 2, avril-juin 2000, p. 261.
{120} Voir Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme, op. cit., p. 47-69.
{121} Voir Jean-Louis Siémons, « Société théosophique », in Jean Servier (dir.), Dictionnaire critique de l’ésotérisme, Paris, PUF, 1998, p. 1198-1200.
{122} Dietrich Klagges défendait ainsi que l’évangile selon Marc était l’évangile primitif, pur de « distorsion juive », Karla Poewe, New Religions and the Nazis, op. cit., p. 12.
{123} George Mosse, Les Racines intellectuelles du Troisième Reich, op. cit., p. 96.
{124} George Mosse, La Révolution fasciste, op. cit., p. 176.
{125} Voir le chapitre « Indomanie, germanomanie et antisémitisme », in Léon Poliakov, Le Mythe aryen, op. cit., p. 219-227.
{126} Hans Mommsen, Le National-socialisme et la société allemande, Paris, Maison des sciences de l’homme, 1998, p. 13.
{127} Michel Korinman traduit Deutschvolkischer Schutz und Trutz Bund par « Alliance ethnique de défense et d’attaque », Michel Korinman, Deutschland über alles. Le pangermanisme 1890-1945, Paris, Fayard, 1999, p. 8.
{128} Christian Ingrao, Les Chasseurs noirs. La brigade Dirlewanger, Paris, Perrin, 2006, p. 77.
{129} Ibid., p. 77.
{130} Karla Poewe, New Religions and the Nazis, op. cit.
{131} En 1945, une partie des néopaïens adhèrent à la Deutsche Unitarierbund (Ligue des unitariens allemands), une confession protestante anti-trinitaire qui perdra progressivement son caractère chrétien, au profit du paganisme. Jakob Wilhelm Hauer les rejoignit et devint en 1950 le président de la Deutsche Unitarier Religiongemeinschaft (DURG), dont fit partie également l’ancienne nazie et militante païenne Sigrid Hunke. Cette dernière occupa la fonction de vice-présidence de la DURG de 1971 à 1983 avant d’en devenir la présidente d’honneur jusqu’à son décès en 1999.
{132} David Motadel, Les Musulmans et la machine de guerre nazie, op. cit., p. 72.
{133} Karla Poewe, New Religions and the Nazis, op. cit.
{134} Karl-Joseph Hummel et Michael Kißener (dir.), Catholics and Third Reich, op. cit.
{135} John S. Conway, The Nazi Persecution of the Churches 1933-1945, Londres, Weidenfeld & Nicolson, 1968.
{136} Richard Steigmann-Gall, The Holy Reich. Nazi Conception of Christianity 1919-1945, Cambridge, Cambridge University Press, 2003.
{137} Hielscher mit modestement en place un réseau de résistance dès 1932 dont les membres venaient des milieux de la Révolution conservatrice. En outre, il utilisa son peu de pouvoir pour sauver quelques Juifs.
{138} Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens, op. cit., p. 444-445.
{139} Édouard Conte et Cornelia Essner, La Quête de la race, op. cit., p. 29-62.
{140} Robert A. Pois, La Religion de la nature et le national socialisme, Paris, Cerf, 1993.
{141} Ibid., p. 63-99. Voir aussi André Pichot, La Société pure : de Darwin à Hitler, op. cit.
{142} Walther Hofer, Le National-socialisme par les textes, Paris, Plon, 1963, p. 30.
{143} Voir Jean Labussière, Nationalisme allemand et christianisme (1890-1940), op. cit., p. 67-95.
{144} Édouard Conte et Cornelia Essner, La Quête de la race, op. cit., p. 36-37.
{145} Voir Michael Billig, L’Internationale raciste. De la psychologie à la « science des races », Paris, Maspero, 1981 ; Édouard Conte et Cornelia Essner, La Quête de la race, op. cit.
{146} John Yeowell, Odinisme et christianisme sous le IIIe Reich. La croix gammée contre l’Irminsul, Paris, Avatar Éditions, 2006.
{147} Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme, op. cit., p. 249-268.
{148} Rudolf Mund, Der Rasputin Himmlers. Die Wiligut-Saga, Vienne, Volkstum Verlag, 1982.
{149} Christian Bouchet, Karl Maria Wiligut. Le Raspoutine d’Himmler, Paris, Avatar Éditions, 2007, p. 61.
{150} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 64.
{151} Herman Wirth, Die Heilige Urschrift der Meinschheit, Leipzig, Koehler & Amelang, 1931.
{152} Heather Pringle, Opération Ahnenerbe, op. cit., p. 95.
{153} Sievers à Himmler, 24 septembre 1936, BA, NS, 21/302. Cité in Heather Pringle, Opération Ahnenerbe, op. cit., p. 95.
{154} Alain Schnapp, « Quand les nazis se faisaient archéologues », in Collectif, L’Allemagne de Hitler 1933-1945, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », 1991, p. 199-200.
{155} Guido Knopp, Les SS. Un avertissement de l’histoire, Paris, Presses de la Cité, 2006, p. 141-142.
{156} Felix Kersten, The Memoirs of Doctor Felix Kersten, New York, Doubleday, 1947, p. 61.
{157} Guido Knopp, Les SS, op. cit., p. 185.
{158} Régis Boyer, « Univers du double », in Jean Servier (dir.), Dictionnaire critique de l’ésotérisme, op. cit., p. 1336.
{159} Régis Boyer, Au nom du viking. Entretiens avec Jean-Noël Robert, Paris, Les Belles Lettres, 2002, p. 197.
{160} Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens, op. cit., p. 424.
{161} Ibid., p. 424.
{162} Jack Fishman, The Seven Men of Spandau (Hess, von Schirach, von Neurath, Raeder, Funk, Doenitz, Speer), New York, Rinehart, 1954.
{163} Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’une bonne partie des émules de Bergier et Pauwels ont repris cette erreur d’un livre à l’autre sans jamais penser à vérifier l’information.
{164} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 61.
{165} Il est possible que ces « Tibétains » ne soient en fait que des volontaires de l’un des peuples asiatiques de l’URSS qui s’étaient engagés auprès du national-socialisme pour combattre le communisme.
{166} Sur l’expédition, voir Christopher Hale, Himmler’s Crusade. The Nazi Expedition to Find the Origins of the Aryan Race, Londres, John Wiley & Sons, 2003.
{167} Voir Donald S. Lopez, Fascination tibétaine. Du bouddhisme, de l’Occident et de quelques mythes, Paris, Autrement, 2003.
{168} Sur ces mythes, voir Marco Pallis, « “Le Roi du Monde” et le problème des sources d’Ossendowski », in Pierre-Marie Sigaud (dir.), René Guénon, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1984, p. 145-154.
{169} René Guénon, Le Roi du monde, Paris, Charles Bosse, 1927.
{170} Ferdinand Ossendowski, Hommes, bêtes et dieux, Paris, Plon, 1924.
{171} Voir Louis Dupeux (dir.), La Révolution conservatrice dans l’Allemagne de Weimar, op. cit. et Armin Mohler, La Révolution conservatrice en Allemagne (1918-1932), op. cit.
{172} Selon Haushofer, le développement ou la chute des États et des peuples se manifestent dans l’expansion ou au contraire dans la contraction des espaces qu’ils dominent (Voir Karl Haushofer, De la géopolitique, Paris, Fayard, 1986). Cette géopolitique influença à la fois la politique étrangère nazie et la géopolitique soviétique.
{173} Giorgio Galli, « La grande Allemagne, un rêve ésotérique », art. cit.
{174} Joscelyn Godwin a ainsi montré de possibles connexions entre l’écrivain ésotérisant René Schwaller de Lubicz, ancien membre de la Société théosophique, et Rudolf Hess dans un article intitulé « Schwaller de Lubicz, les Veilleurs et la connexion nazie », Politica Hermetica, no 5, Lausanne, 1991, p. 101-108.
{175} Michael Kater, « Die Artamanen – völkische Jugend in den Weimarer Republik », Historische Zeitschrift, no 213, 1971, p. 577-638.
{176} Karl Dietrich Bracher, Hitler et la dictature allemande. Naissance, structure et conséquence du national-socialisme, Bruxelles, Complexe, 1995, p. 98.
{177} Adolf Hitler, Mon Combat, Paris, Nouvelles Éditions Latines, 1934, p. 359.
{178} Voir Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme, op. cit., p. 269-284.
{179} Voir Joachim Fest, Hitler, op. cit.
{180} Wilfried Daim, Der Mann, der Hitler die Ideen gab, Munich, Isar Verlag, 1958.
{181} François Delpla, Hitler, op. cit., p. 446.
{182} George Mosse, La Révolution fasciste, op. cit., p. 159.
{183} Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultistes du nazisme, op. cit., p. 275.
{184} Ibid., p. 282.
{185} Adolf Hitler, Mon Combat, op. cit., p. 360.
{186} Alfred Rosenberg, Le Mythe du xxe siècle, op. cit., p. 195.
{187} Hans Thomas Hakl, Unknown Sources, op. cit., p. 7.
{188} Voir Philippe Baillet, « Monte Verità, 1900-1920 : une “communauté alternative” entre mouvance völkisch et avant-garde artistique », Nouvelle École, no 52, 2001, p. 109-135.
{189} Elizabeth Étienne, « Le svastika de l’Inde au nazisme », in Marc Cluet (dir.), La Fascination de l’Inde en Allemagne 1800-1933, Rennes, PUR, 2004, p. 294-296.
{190} Ibid., p. 289.
{191} Voir Léon Poliakov, Le Mythe aryen, op. cit.
{192} Jean-Luc Évard, « La croix gammée chez les poètes », in Marc Cluet (dir.), La Fascination de l’Inde en Allemagne 1800-1933, op. cit., p. 299-314.
{193} Voir chap. 3, p. 58.
{194} Jean Labussière, Nationalisme allemand et christianisme (1890-1940), op. cit., p. 144.
{195} Patrick Moreau, « République fédérale d’Allemagne », in Jean-Yves Camus (dir.), Extrémismes en Europe, La Tour-d’Aigues, Éditions de l’Aube/CERA, 1997, p. 44.
{196} Christian Bouchet, Néo-paganisme, Puiseaux, Pardès, 2001, p. 69.
{197} Philippe Baillet, « Monte Verità, 1900-1920 », art. cit., p. 116.
{198} L’Odinic Rite s’appela à l’origine l’Odinist Comittee for the Restoration of the Odinic Rite (Comité odiniste pour la restauration du culte odinique) et fut fondé en 1973 par John Yeowell, un ancien légionnaire et ancien haut fonctionnaire britannique. Cette structure devint en 1982 l’Odinic Rite. En 1988, elle obtint de la part de l’administration britannique le statut d’« institution religieuse charitable ». C’est une structure d’audience internationale ayant, entre autres, des sections en Allemagne, en Autriche, aux États-Unis et en France.
{199} John Yeowell, Odinisme et christianisme sous le IIIe Reich, op. cit. Ce livre a été publié initialement en 1993 par la maison d’édition de l’Odinic Rite.
{200} Patrick Moreau, « République fédérale d’Allemagne », art. cit., p. 44.
{201} Voir Pierre-André Taguieff, La Foire aux illuminés, op. cit., respectivement p. 316 et p. 269.
{202} Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens, op. cit.
{203} Ibid., p. 397.
{204} En analysant les bibliographies de leurs livres, nous sommes en droit de nous demander s’ils n’ont pas également compulsé certains ouvrages catholiques faisant du nazisme une société secrète, une structure magique. Cette interrogation est aussi valable pour Jean-Paul Bourre, qui baigne à la fois dans les milieux ésotériques/occultistes et dans les milieux d’extrême droite.
{205} Par la suite, Michel Bertrand écrira de nombreux articles traditionalistes, au sens ésotérique du terme. Il devint même l’un des responsables de la revue pérennialiste universaliste Connaissance des religions. Sous le pseudonyme de Michel Angebert, il publia quelques articles dans des revues évoliennes d’extrême droite comme Kalki et récemment un ouvrage empreint de sympathie pour la Garde de Fer roumaine (Michel Bertrand, Codreanu et la Garde de Fer. Histoire d’une tragédie [1920-1945], Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2010) chez un éditeur connu pour ses positions négationnistes. Il codirigea aussi avec Robert de Herte (alias Alain de Benoist) un ouvrage sur Evola : Julius Evola le visionnaire foudroyé, Paris, Copernic, coll. « Maîtres à penser », 1977. Voir Stéphane François, La Nouvelle Droite et la « Tradition », Milan, Archè, 2011, p. 61.
{206} « Saint-Loup des cathares », Nouveau Planète, no 9, juillet-août 1969, p. 106-111.
{207} Sur les thèses guénoniennes, voir Jean-Pierre Laurant, René Guénon. Les enjeux d’une lecture, Paris, Dervy, 2006.
{208} Jean-Michel Angebert, Le Livre de la Tradition, Paris, Robert Laffont, coll. « Les énigmes de l’univers », 1972, quatrième de couverture.
{209} Jean-Pierre Laurant, L’Ésotérisme, Paris-Québec, Cerf-Fides, 1993, p. 10.
{210} Stéphane François, « Hyperborée » et « Occultisme et racisme nazi », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, op. cit., p. 868-870 et p. 1299-1301.
{211} Stéphane François, « Un exemple de diffusion idéologique sur Internet : le cas de la librairie nationaliste-révolutionnaire Librad », in Olivier Dard (dir.), Supports et vecteurs des droites radicales au xxe siècle (Europe-Amériques), Berne, Peter Lang, 2013, p. 25-38.
{212} Voir Serge Moscovici, Psychologie des minorités actives, Paris, PUF, 1991.
{213} Voir encadré, p. 14.
{214} Voir Howard S. Becker, Outsiders, op. cit.
{215} Saint-Loup, La nuit commence au cap Horn. Un génocide de droit divin, Paris, Plon, 1952.
{216} Saint-Loup, Nouveaux cathares pour Montségur, Paris, Avalon, 1986.
{217} Saint-Loup, Götterdämmerung. Rencontre avec la Bête, Art et Histoire d’Europe, 1986.
{218} Saint-Loup, Les Volontaires, Paris, Presses de la cité, 1963.
{219} Saint-Loup, Les Hérétiques, Paris, Presses de la cité, 1965.
{220} Saint-Loup, Les Nostalgiques, Paris, Presses de la cité, 1967.
{221} Saint-Loup, Hitler ou Juda, Un second procès de Nuremberg, Prague, Éditions du Cercle du Chêne, 2007, rééd. Rome, Éditions La Sfinge, 2017.
{222} Nicolas Lebourg, Les nazis ont-ils survécu ? Enquête sur les internationales fascistes et les croisés de la race blanche, Paris, Seuil, 2019, p. 88.
{223} Ibid., p. 88.
{224} Saint-Loup, « Il n’y a pas de néo-nazis ! Mais l’Ordre secret des Aryens reste bien vivant », Nazisme et nazis aujourd’hui, Le Charivari, no 5, janvier-mars 1969, p. 59-60.
{225} Voir Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, Lyon, PUL, 2014.
{226} Rencontres avec Saint-Loup, Paris, Les Amis de Saint-Loup, 1991.
{227} Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France, Lyon, PUL, 1992, p. 68.
{228} Jean Mabire, « Ils ont rêvé des patries charnelles », Réfléchir & Agir, no 17, 2000. http://www.reflechiretagir.com/rea17.html, consulté le 31 décembre 2013.
{229} Benoît Marpeau, « Le rêve nordique de Jean Mabire », Annales de Normandie, no 3, 1993, p. 215-241.
{230} Sur le cas de Jean Mabire, voir Nicolas Lebourg et Jonathan Préda, « Le front de l’Est et l’extrême droite radicale française : propagande collaborationniste, lieu de mémoire et fabrique idéologique », in Olivier Dard (dir.), Références et thèmes des droites radicales au xxe siècle (Europe/Amériques), Berne, Peter Lang, 2014, p. 101-138.
{231} Voir Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, op. cit.
{232} Jean Mabire et Pierre Vial, Les Solstices. Histoire et actualité [1975], nouvelle édition augmentée et actualisée, Chevaigné, Éditions du Lore, 2007.
{233} Jean Mabire, « Pourquoi je ne suis pas fasciste », Magazine des Amis de Jean Mabire, no 38, équinoxe de printemps 2013, p. 17. Première parution L’Esprit public, septembre 1963.
{234} Ibid., p. 19.
{235} Stéphane François, « L’extrême droite “folkiste” et l’antisémitisme », Le Banquet, no 24, 2007, p. 255-269.
{236} Jean Mabire, « Itinéraire païen », art. cit., p. 110-111.
{237} Pour une histoire démystifiée de cette fameuse société, voir Hermann Gilbhard, Die Thule-Gesellschaft. Vom Okkulten Mummenschanz zum Hakenkreuz, Munich, Kiessling Verlag, 1994 et Gregor Hufenreuter, « Thulé. Le mythe et la Thule-Gesellschaft », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, op. cit., p. 1769-1770.
{238} Jean Mabire, Thulé. Le soleil retrouvé des Hyperboréens, Puiseaux, Pardès, 2002, quatrième de couverture.
{239} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 117. Contrairement à ce qu’écrit Nicholas Goodrick-Clarke, Robert Charroux n’a pas été ministre de la Culture sous Vichy. À cette époque, il n’était qu’un simple employé des Postes.
{240} Robert Charroux, Le Livre des secrets trahis, Paris, Robert Laffont, 1965.
{241} Dominique Caudron, « Les Ummoristes sont parmi nous », in Thierry Pinvidic (dir.), OVNI. Vers une anthropologie d’un mythe contemporain, Bayeux, Heimdal, 1993, p. 180.
{242} Jean-Michel Angebert, Hitler et la tradition cathare, op. cit.
{243} Jean-Michel Angebert, Les Mystiques du soleil, Paris, Robert Laffont, coll. « Les énigmes de l’univers », 1972.
{244} Voir à ce sujet l’ouvrage de Nicolas Lebourg, Les Nazis ont-ils survécu ?, op. cit., p. 143-157.
{245} Ladislas Szabo, Je sais que Hitler est vivant, Paris, Sfelt, 1947.
{246} Cette idée est développée dans l’ouvrage d’un militant sud-africain, le Boer Myron Kok, Tels que Dieu nous a voulus. L’idée d’ethnie et la philosophie nietschéenne dans l’œuvre de Saint-Loup, Paris, L’Homme Libre, 2004, p. 123. La graphie « nietschéenne » n’est pas de nous.
{247} Voir encadré, p. 72.
{248} Pour aider le lecteur, nous donnons quand cela est possible le titre français des ouvrages de Julius Evola. Ceux-ci ont quasiment tous été traduits, à l’exception de quelques recueils d’articles.
{249} Julius Evola, Le Mystère du Graal et l’idée impériale gibeline, Paris, Éditions Traditionnelles, 1967.
{250} Eric Kurlander, Hitler’s Monsters. A Supernatural History of the Third Reich, New Haven, Yales University Press, 2017.
{251} Nicola Cospito et Hans Werner Neulen (dir.), Julius Evola nei documenti segreti del Terzo Reich, Rome, Ed. Europea, 1986.
{252} Hans T. Hansen, Julius Evola et la « Révolution conservatrice » allemande, Montreuil, Les Deux Étendards, 2002, p. 61-64 et p. 75 n.
{253} Christophe Boutin, Politique et tradition : Julius Evola dans le siècle, Paris, Kimé, 1992, p. 285.
{254} Gianfranco de Turris, Julius Evola dans la guerre et au-delà. 1943-1951, Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2018, p. 83-90. Gianfranco de Turris est le secrétaire de la Fondazione Julius Evola et dirige l’édition de son œuvre complète aux éditions Mediterranee.
{255} David Bisson, René Guénon. Une politique de l’esprit, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2013, p. 240-241.
{256} Julius Evola, « Le malentendu du “nouveau paganisme” », L’Âge d’or, no 6, 1986, p. 12-14.
{257} Marie-Anne Matard-Bonucci, L’Italie fasciste et la persécution des juifs, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2012.
{258} La Torre, 1er avril 1930. Repris dans La Torre. Foglio di espressioni varie e di tradizione una, Il Falco, Milan, 1977. Cité in Jean-Paul Lippi, Evola métaphysicien et penseur politique, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1998, p. 253, note 148.
{259} Piero Di Vona, Evola e Guénon. Tradizione e Civiltà, Naples, Società Editrice Napolitana, 1985, p. 193.
{260} Julius Evola, Impérialisme païen avec un Appendice polémique sur les attaques du parti guelfe, Puiseaux, Pardès, 1993.
{261} Julius Evola, « Autodéfense », Totalité, no 21-22, octobre 1985, p. 87.
{262} Julius Evola, Synthèse de doctrine de la race, Paris, L’Homme Libre, 2002.
{263} Julius Evola, Éléments pour une éducation raciale, Puiseaux, Pardès, 1984, p. 74.
{264} Marie-Anne Matard-Bonucci, L’Italie fasciste et la persécution des juifs, op. cit., p. 91-97.
{265} Philippe Baillet est un italianiste et un traducteur réputé. Traditionaliste évolien, il est aujourd’hui proche de l’aile völkisch de la Nouvelle Droite. Il vient du néonazisme ésotériste, s’en est éloigné dans les années 1980-1990, et y est revenu dans les années 2000.
{266} Philippe Baillet, « Les rapports de Julius Evola avec le fascisme et le nazisme », Politica Hermetica, no 1, 1987, p. 50-51.
{267} Francesco Germinario, Razza del sangue, razza dello spirito. Julius Evola, l’antisemitismo e il nazionalsocialismo 1930-1943, Turin, Bollati Boringhieri, 2001.
{268} Julius Evola, Orientations, Puiseaux, Pardès, 1988.
{269} Anthony James Gregor, « The Problem », in Roger Griffin et Matthew Feldman (dir.), Fascism. Critical Concepts in Political Science, vol. 1, Londres, Routledge, 2004, p. 340.
{270} Voir l’article d’Alain de Benoist, « Julius Evola, réactionnaire radical et métaphysicien engagé. Analyse critique de la pensée politique de Julius Evola », Nouvelle École, no 53-54, 2003, p. 147-169.
{271} Florin Turcanu, Mircea Eliade. Le prisonnier de l’histoire, Paris, La Découverte, 2003, p. 283.
{272} Eugen Weber, « Romania », in Hans Rogger et Eugen Weber, The European Right. A Historical Profile, Los Angeles-Berkeley, University of California Press, 1965, p. 501-574. Voir aussi Eugen Weber, « The Men of the Archangel », in George Mosse (dir.), International Fascism : New Thoughts and Approaches, Londres, Sage Publications, 1979.
{273} Pierre-André Taguieff, « Julius Evola penseur de la décadence », art. cit., p. 14.
{274} Mariano Ambri, I falsi fascismi. Ungheria, Jugoslavia, Romania 1919-1945, Rome, Jouvence, 1980.
{275} Florin Turcanu, Mircea Eliade, op. cit., p. 179.
{276} Ibid., p. 266.
{277} Ernst Nolte, Les Mouvements fascistes. L’Europe de 1919 à 1945, Paris, Calmann-Lévy, 1991, p. 251.
{278} Florin Turcanu, Mircea Eliade, op. cit., p. 270.
{279} Ibid., p. 284.
{280} Pierre-André Taguieff, « Julius Evola, penseur de la décadence », art. cit., p. 11.
{281} Outre les textes cités dans ce chapitre, nous pouvons aussi donner comme référence : Julius Evola, « Razza e cultura », Rassegna Italiana, janvier 1934, p. 11-16.
{282} Francesco Germinario, Razza del sangue, razza dello spirito, op. cit. ; Marco Rossi, Esoterismo e razzismo spirituale : Julius Evola l’ambiente esoterico nel conflitto ideologico del Novecento, Gênes, Name, 2007.
{283} Giovanni Monastra, « Anthropologie aristocratique et racisme : l’itinéraire de Julius Evola en terre maudite », Politica Hermetica, no 2, 1988, p. 71.
{284} René Guénon, Le Roi du monde, op. cit., p. 114-115.
{285} Francesco Cassata, « Julius Evola and the Spiritual Nordicism, 1941-1943 », in Aaron Gillette (dir.), Racial Theories in Fascist Italy, New York, Routledge, 2002, p. 154-175.
{286} Julius Evola, Le Mystère du Graal et l’idée impériale gibeline, op. cit.
{287} Jean-Paul Lippi, Evola métaphysicien et penseur politique, op. cit., p. 69-71.
{288} Sur l’anthropologie raciale de l’extrême droite, voir Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, op. cit.
{289} Ludwig Ferdinand Clauss était un raciologue nordiciste et un islamologue allemand, disciple d’Edmund Husserl et du géographe Ewald Banse. Inspiré par la phénoménologie, Clauss a développé une approche psychologisante de la raciologie, proche du différentialisme, qui l’a poussé à renoncer à toute approche biologisante. Sur Clauss, voir Anne Quinchon-Caudal, Hitler et les races. L’anthropologie nationale-socialiste, Paris, Berg International, 2013, p. 140-145.
{290} Voir Julius Evola, « Razza, eredita, personnalità », La difesa della razza, 5 avril 1942.
{291} Christophe Boutin, Politique et tradition, op. cit., p. 188.
{292} Julius Evola, Éléments pour une éducation raciale, Puiseaux, Pardès, 1984, p. 51.
{293} Ibid., p. 52.
{294} Voir Julius Evola, Tre aspetti del problema ebraico, Milan, Edizioni Mediterranee, 1936 ; Julius Evola, « La guerra occulta : Ebrei i massoni alla conquista del mondo », La Vita Italiana, décembre 1936, p. 645-655.
{295} Christophe Boutin, Politique et tradition, op. cit., p. 195.
{296} Julius Evola, Révolte contre le monde moderne, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1991, p. 295, note infrapaginale.
{297} Julius Evola, Le Chemin du cinabre, Milan-Carmagnola, Archè-Arktos, 1983, p. 151.
{298} Otto Weininger, Sexe et caractère, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1975, p. 246-247.
{299} Ibid., p. 246.
{300} Julius Evola, Le Mythe du sang, Paris, L’Homme Libre, 1999, p. 175.
{301} Julius Evola, Écrits sur la franc-maçonnerie, Puiseaux, Pardès, 1987, p. 48.
{302} Julius Evola, Les Hommes au milieu des ruines, Puiseaux-Paris, Pardès-Trédaniel, 1984, p. 189-192.
{303} Christophe Boutin, Politique et tradition, op. cit., 197.
{304} Julius Evola, Le Fascisme vu de droite suivi de Notes sur le Troisième Reich, Puiseaux, Pardès, 1993, p. 93.
{305} Christophe Boutin, Politique et tradition, op. cit., p. 197.
{306} Ibid., p. 197.
{307} Philippe Baillet, « “Lâcher prise” et maîtrise sur le chemin du cinabre », Politica Hermetica, no 13, 1999, p. 227.
{308} Julius Evola, Le Fascisme vu de droite, op. cit., p. 143.
{309} Emmanuel Malynski et Léon de Poncins, La Guerre occulte. Juifs et francs-maçons à la conquête du monde, Paris, Gabriel Beauchesne, 1936.
{310} Léon de Poncins, La Franc-maçonnerie d’après ses documents secrets, Paris, Beauchesne, 1934.
{311} Toutefois, il faut préciser qu’Evola s’intéressa au thème de la « guerre occulte » dès les années 1920, lors de sa participation aux groupes et revues éponymes Ur et Krur. Il signa ainsi un article sur la « contre-initiation » du pseudonyme Arvo (« Aperçu sur la contre-initiation »). Cet article a été réédité dans Julius Evola, Ur & Krur. Introduction à la magie, Krur 1929, Milan, Archè, 1985, p. 209-224. Toutefois, il est important de préciser que ce pseudonyme fut utilisé par d’autres personnes, dont les articles furent réécrits par Evola.
{312} Julius Evola, « La guerra occulta », art. cit.
{313} Julius Evola, « Dall’esoterismo al sovversivismo massonico », La Vita Italiana, vol. XXV, no 289, 1937.
{314} Gianfranco de Turris, Julius Evola dans la guerre et au-delà, op. cit., p. 132.
{315} Julius Evola, Écrits sur la franc-maçonnerie, op. cit.
{316} Julius Evola, Phénoménologie de la subversion, Paris, L’Homme Libre, 2004.
{317} Gianfranco de Turris, Julius Evola dans la guerre et au-delà, op. cit., p. 187.
{318} Julius Evola, Impérialisme païen avec un Appendice polémique sur les attaques du parti guelfe, Puiseaux, Pardès, 1993.
{319} Julius Evola, Ur & Krur. Introduction à la magie, Krur 1929, op. cit., p. 319.
{320} Sur cette réutilisation, voir Stéphane François, La Nouvelle Droite et la « Tradition », op. cit.
{321} Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, op. cit.
{322} Nous pouvons citer, comme exemple extra-européen, le site américain www.counter-currents.com qui se revendique du white nationalism, mais qui ne fait que réactualiser la pensée racialiste et antisémite américaine. Ils ont ainsi traduit et publié un article d’Evola sur « Les relations entre judaïsme et franc-maçonnerie ». http://www.counter-currents.com/2010/10/the-relationship-between-judaism-and-freemasonry/, consulté le 11 août 2012.
{323} Philippe Baillet, « Evola le dernier Gibelin », Éléments, no 38, 1981, p. 64.
{324} Alain de Benoist, « Un guide de haute pensée », Figaro Dimanche, 29-30 octobre 1977, p. 25.
{325} Pierre-André Taguieff, Sur la Nouvelle Droite. Jalons d’une analyse critique, Paris, Descartes et Cie, 1994, p. 81.
{326} Alain de Benoist, Vu de droite. Anthologie des idées contemporaines, Paris, Copernic, 1977, p. 432-436.
{327} Robert de Herte, « Evola dix ans après », Éléments, no 51, 1984, p. 39.
{328} Voir la participation d’Alain de Benoist au livre dirigé par Marco Iacona, Il maestro della Tradizione. Dialoghi su Julius Evola, Naples, Controcorrente, 2008.
{329} Stéphane François, La Nouvelle Droite et la « Tradition », op. cit.
{330} Sur Gaston-Armand Amaudruz et ses idées, voir Damir Skenderovic et Luc van Dongen, « Gaston-Armand Amaudruz, pivot et passeur européen », in Olivier Dard (dir.), Doctrinaire, vulgarisateurs et passeurs des droites radicales au xxe siècle (Europe-Amériques), Berne, Peter Lang, 2012, p. 211-230.
{331} « Jacques de Mahieu », https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_de_Mahieu. Consulté le 05/12/2019.
{332} Ces quelque trois cents soldats étaient placés sous les ordres du capitaine Henri Fénet (1919-2002), le SS français le plus décoré par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale (Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France, Lyon, PUL, 1992, p. 351). Ils étaient accompagnés des Britanniques du British Free Corps, de Scandinaves et de Hollandais de la division Nordland, ainsi que d’Espagnols et de Baltes.
{333} Pierre Giolitto, Volontaires français sous l’uniforme allemand, Paris, Perrin, coll. « Tempus », 2007.
{334} Il se peut qu’il ait été réellement condamné à mort, sous sa véritable identité.
{335} Courriel de Jean-Yves Camus, envoyé le 17 janvier 2013.
{336} Courriel de Jean-Yves Camus, envoyé le 21 janvier 2013.
{337} Luis Miguel Donatello, « De la Action française al peronismo. De Maurras a los templarios. Circulación de ideas entre Francia y Sudamerica en la postguerra », in Humberto Cuchetti et Fortunato Mallimaci (dir.), Nacionalistas y nacionalismos. Debates y escenarios en la América latina y Europa, Buenos Aires, Editorial Gorla, 2011, p. 143-158.
{338} Voir Jacques de Mahieu, Filosofia de la estética, Mendoza, Universitad nacional de Cuyo, 1950 ; La Inteligencia organizadora, San Luis, 1950 ; Evolucion y porvenir del sindicalismo, Buenos Aires, Arayú, 1954 ; La Naturaleza del hombre, Buenos Aires, Arayú, 1955 ; El Estado comuntario, Buenos Aires, Arayú, 1962 ; La Economia comuntaria, Buenos Aires, Universitad Argentina de Ciencia sociales, 1964 ; Diccionario de ciencia politica, Buenos Aires, Books International, 1966 ; Proletariado y cultura, Buenos Aires, Marú, 1967 ; Tratado de sociologia general, Buenos Aires, Institudo de Ciencia del Hombre, 1969.
{339} Jaime-María de Mahieu, La dialéctica de la Revolucion y el movimiento de 1789, Mendoza, Estudios Franceses, 1949.
{340} Nous n’avons pas trouvé trace de ce livre. Il est cependant cité par Luis Miguel Donatello (Luis Miguel Donatello, « De la Action française al peronismo. », art. cit., p. 148).
{341} Jacques de Mahieu, La Contra-enciclopedia contemporánea. Maurras y Sorel, Centro Editor Argentino, 1969.
{342} Humberto Cuchetti, « Droites radicales et péronisme : un mélange de traditions anticapitalistes ? », in Olivier Dard (dir.), Références et thèmes des droites radicales au xxe siècle (Europe/Amériques), op. cit., p. 174.
{343} Humberto Cuchetti, Servir Perón. Trajectoire de la Garde de Fer, Rennes, PUR, 2013, p. 47-49.
{344} Voir Daniel Gutman, Tacuara, historia de la primera guerrilla urbana argentina, Vergara, Buenos Aires, 2003.
{345} Heather Pringle, Opération Ahnenerbe, op. cit., p. 175-179.
{346} Pour une frange de l’extrême droite racialiste, l’ethnie indo-européenne serait née dans la région circumpolaire arctique. Pour faire bref, ils seraient des descendants des Hyperboréens, ou Thuléens : c’est la thèse « nordiciste » ou « polaire ». Voir Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, op. cit., p. 137-151.
{347} Jacques de Mahieu, La Fabuleuse Épopée des Troyens en Amérique du Sud, Puiseaux, Pardès, 1998.
{348} Jacques de Mahieu, Dinámica Social, no 16, décembre 1951. Cité in Humberto Cuchetti, « Droites radicales en Argentine : une première approche des circulations d’intellectuels dans Dinámica Social (1950-1965) », in Olivier Dard (dir.), Supports et vecteurs des droites radicales au xxe siècle (Europe/Amériques), op. cit., p. 214, note 62.
{349} Jacques de Mahieu, Précis de biopolitique, Montréal, Éditions celtiques, 1969.
{350} Voir Nicolas Lebourg, Les nazis ont-ils survécu ?, op. cit., p. 127-129.
{351} Jacques de Mahieu, Précis de biopolitique, op. cit., p. 41.
{352} Ibid., p. 41-42.
{353} Ibid., p. 45.
{354} Ibid., p. 46.
{355} Ibid., p. 50.
{356} Karl Popper, Conjectures et réfutations. La croissance du savoir scientifique, Paris, Payot, 1985, p. 497.
{357} Jacques de Mahieu, « Les Indiens blancs du Paraguay », Nouvelle École, no 24, hiver 1973-1974, p. 46-59.
{358} Stéphane François, Le Nazisme revisité, op. cit.
{359} Nicolas Lebourg, Les nazis ont-ils survécu ?, op. cit., p. 156.
{360} Michel Marmin, « Avec Jean-Claude Valla au Chili du général Pinochet », Éléments, juillet-septembre, 2010, p. 60.
{361} Jean-Claude Valla, La Civilisation des Incas, Genève, Famot, 1976.
{362} Alain de Benoist, « Les Vikings en Amérique », Vu de droite. Anthologie des idées contemporaines [1977], Paris, Le Labyrinthe, 2001, p. 68-77.
{363} Michel Marmin, « Les Vikings en Amérique du Sud ? », Éléments, no 21-22, avril-juillet 1977, p. 62-64.
{364} Voir Pierre Lagrange « L’univers des collections », in Pierre Lagrange et Claudie Voisenat, L’Ésotérisme contemporain et ses lecteurs. Entre savoirs, croyances et fictions, Paris, Bibliothèque publique d’information-Centre Pompidou, 2005, p. 223.
{365} Jean Mabire, Thulé. Le soleil retrouvé des Hyperboréens, op. cit..
{366} XXX, « Jacques de Mahieu », Nouvelle École, no 47, « Tradition », 1995, p. 152.
{367} Hugo Pratt, Mû, Tournai, Casterman, 1992.
{368} Jean Van Hamme et Gzregorz Rosinski, Les Archers, Thorgal, vol. 9, Bruxelles, Le Lombard, 1985 ; Le Pays Qâ, Thorgal, vol. 10, Bruxelles, Le Lombard, 1986 ; Les Yeux de Tanatloc, Thorgal, vol. 11, Bruxelles, Le Lombard, 1987 ; La Cité du dieu perdu, Thorgal, vol. 12, Bruxelles, Le Lombard, 1987 ; Entre terre et lumière, Thorgal, vol. 13, Bruxelles, Le Lombard, 1988.
{369} XXX, « Qui était Jacques de Mahieu ? », Réfléchir & Agir, no 10, hiver 2001, p. 7.
{370} Jacques de Mahieu, La Fabuleuse Épopée des Troyens en Amérique du Sud, op. cit.
{371} Cristian Buchrucker, « Los nostálgicos del “Orden Nuevo” europeo y sus vinculaciones con la cultura política argentina », http://cdi.mecon.gov.ar/biblio/docelec/ceana/15.pdf.
{372} Jacques de Mahieu, Des Sonnengottes Todeskampf. Die Wikinger in Paraguay, Tübingen, Grabert Verlag, 1973 ; Des Sonnengottes grosse Steine. Die Wikinger in Mexiko und Peru 967-1532, Tübingen, Grabert Verlag, 1975 ; Des Sonnengottes heilige Steine. Die Wikinger in Brasilien, Tübingen, Grabert Verlag, 1975 ; Der weisse König von Ipir. Die Wikinger in Amanbay, Tübingen, Grabert Verlag, 1978.
{373} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 83.
{374} Voir Erwin Robertson, El Nacismo chileno. Un mouvement national-socialiste en Amérique latine, Paris, Avatar Éditions, 2005.
{375} Miguel Serrano, Un ésotériste hitlérien, Nantes, Ars magna, 2003, p. 2.
{376} La « génération de 38 » est celle d’une littérature marquée par le climat de violence politique du Chili à l’époque, ainsi que par les répercussions de la guerre civile espagnole, des fascismes et de la victoire électorale du Front populaire, arrivé au pouvoir la même année à Santiago. Elle a subi l’influence de l’oncle de Serrano, le grand poète Vicente Huidobro (1893-1948), qui vécut longtemps à Paris.
{377} Nicholas Goodrick-Clarke, « La renaissance du culte hitlérien », art. cit., p. 177.
{378} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 173-174.
{379} Miguel Serrano, Memorias de El y Yo, vol. I, Santiago, Ed. Nueva Edad, 1996.
{380} Stéphane François, Le Nazisme revisité, op. cit.
{381} Insistant toujours sur la dimension nationale de son œuvre, Serrano prend bien soin de qualifier celui-ci de « Maître chilien ». Voir son entretien au magazine The Flaming Sword, no5, février 1995.
{382} Nicholas Goodrick-Clarke, « La renaissance du culte hitlérien », art. cit., p. 178. Miguel Serrano a vu certains de ses essais traduits en français : Elella ou L’amour magique, Hélette, J. Curutchet, 1998 ; Nietzsche et l’éternel retour, Hélette, J. Curutchet, 1999 et enfin, Les Visites de la reine de Saba. Récit, préface de Carl Gustav Jung, trad. française par Bruno Dietsch, Paris, Michalon, 2002.
{383} Saint-Loup, Les Nostalgiques, Paris, éditions Presses Pocket, 1967, p. 27 sq.
{384} Miguel Serrano, Las Visitas de la Reina de Saba, Santiago de Chile, Nascimento, 1960.
{385} Miguel Serrano, La Serpiente del Paraíso, Santiago de Chile, Editorial Nascimento, 1963.
{386} Miguel Serrano, El círculo hermético, de Hesse a Jung, Santiago, Zig-Zag, 1965.
{387} Miguel Serrano, The Visits of the Queen of Sheba, Londres, Routledge & Paul Kegan, 1972.
{388} Miguel Serrano, Un ésotériste hitlérien, op. cit., p. 10.
{389} Miguel Serrano, Hitler. El cordón dorado, 1978, rééd. El cordón dorado. Hitlerismo esoterico, Bogota, Colombia, Editorial Solar, 2001.
{390} Miguel Serrano, Adolf Hitler. El último avatara, 1982.
{391} Miguel Serrano, Manú : « por el hombre que vendrá », 1991.
{392} Dont Miguel Serrano, Nacionalsocialismo. Única solución para los Pueblos de América del Sur, Santiago, Alfabeta, 1986 et La resurrección del héroe. Año 97 de la era Hitleriana, Santiago, Alfabeta 1987.
{393} Miguel Serrano, Nuestro Honor se llama Lealtad, 1994.
{394} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 83.
{395} Stéphane François, Le Nazisme revisité, op. cit.
{396} Christian Bouchet, Occultisme, op. cit., p. 109.
{397} Nicholas Goodrick-Clarke, « La renaissance du culte hitlérien », art. cit., p. 180.
{398} Ibid., p. 179.
{399} Miguel Serrano, Un ésotériste hitlérien, op. cit., p. 6.
{400} Donald McKale, The Hitler Survival Myth, Stein & Day pub., 1981.
{401} Rauff, réfugié au Chili en 1958, y est mort en mai 1984.
{402} Le mythe d’Hyperborée était très présent dans la littérature antique et chez des auteurs comme Goethe, chez qui il se confond avec l’Atlantide. À l’aube du xxe siècle, certains ésotéristes racistes ont fait de ce continent mythique le lieu de naissance de la race blanche et de la « Tradition primordiale », une supposée connaissance transcendantale. Voir Stéphane François « Hyperborée », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, op. cit., p. 868-870.
{403} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 85.
{404} René Guénon, Le Roi du monde, Paris, Ch. Bosse, 1927, p. 114-115. Sur l’Atlantide et Guénon, voir Jean-Pierre Laurant, « L’Atlantide selon Guénon », in Chantal Foucrier et Lauric Guillaud (dir.), Atlantides imaginaires. Réécriture d’un mythe, Paris, Michel Houdiard Éditeur, 2004, p. 184-192.
{405} Monique Mund-Dopchie, « Ultima Thulé : autre nom de l’Atlantide ou nom d’une autre Atlantide ? », in Chantal Foucrier et Lauric Guillaud (dir.), Atlantides imaginaires, op. cit., p. 137-151.
{406} Ce théoricien du renouveau hindouiste, en analysant les Védas et en étudiant la position des étoiles à l’époque védique, était arrivé à la conclusion que ces textes parlaient d’une région et d’une époque précises : le cercle arctique d’avant la dernière glaciation. Il concluait fort logiquement que les Aryens étaient eux aussi originaires de cette zone géographique. Bâl Gangâdhar Tilak, Origine polaire de la tradition védique. Nouvelles clés pour l’interprétation de nombreux textes et légendes védiques, Milan, Archè, 1979.
{407} James Patrick Mallory, À la recherche des Indo-Européens. Langue, archéologie, mythe, Paris, Seuil, 1997, p. 327, note 38.
{408} Sur l’utilisation raciste du mythe hyperboréen, voir Stéphane François, « Hyperborée », art. cit.
{409} Voir Bernard Sergent, « Penser – et mal penser – les Indo-Européens », Annales ESC, no 37, juin-août 1982, p. 669-681.
{410} L’anti-race est selon Serrano la race juive qui est complètement étrangère. De fait, selon les nazis, les Juifs sont un peuple sans culture car sans terre. La race juive formait à l’origine une race pure mais sa dispersion en a fait une race métisse, chargée de toutes les faiblesses génétiques, tares et défauts des autres races.
{411} Voir chap. 2, p. 89.
{412} Miguel Serrano, Un Ésotérisme hitlérien, op. cit., p. 3.
{413} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 83.
{414} Matt Koehl est connu pour avoir imité physiquement Adolf Hitler. Il fait partie de ces lunatics fringes, c’est-à-dire des marginaux lunaires excentriques qui peuplaient certaines franges radicales de l’extrême droite occidentale des années 1960 et 1970. Il est également connu pour avoir écrit une brochure traitant du paganisme nazi, très influencé par les thèses de Savitri Devi, The Faith of the Future (1995), traduit en français sous le titre La Foi du futur, Chevaigné, Éditions du Lore, 2018.
{415} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 191.
{416} Certains textes de Kerry Bolton ont été traduits en français, notamment : Hitler, le christianisme et le Troisième Reich, Éditions du Marteau, 2002. Cet éditeur néonazi a aussi publié le néonazi britannique satanisant et un temps islamiste radical David Myatt, Aryanisme. La religion nationale-socialiste suivi de Notre destinée aryenne : l’empire galactique et autres essais, Éditions du Marteau, 2002.
{417} Nicholas Goodrick-Clarke, « La renaissance du culte hitlérien », art. cit., p. 175.
{418} Jan van Helsing, Livre jaune no 5, op. cit., p. 153.
{419} Pierre-André Taguieff, « Les textes fondamentaux de l’ésotérisme », Le Point, hors série no 2, mars-avril 2005, p. 15.
{420} Stéphane François et Emmanuel Kreis, Le Complot cosmique, op. cit., p. 50-51.
{421} Jan van Helsing, Livre jaune no 5, op. cit., p. 149-150.
{422} Ibid., p. 154.
{423} Jacques Maître, « Ésotérisme et instances officielles de régulation des savoirs », in Jean-Pierre Brach et Jérôme Rousse-Lacordaire (dir.), Études d’histoire de l’ésotérisme. Mélange offert à Jean-Pierre Laurant pour son soixante-dixième anniversaire, Paris, Cerf, 2007, p. 25.
{424} Wilhelm Landig, Götzen gegen Thulé, Hans Pfeiffer Verlag, 1971 ; Wolfszeit um Thule, Wien, Volksturm Verlag, 1980 ; Rebellen für Thule. Das Erbe von Atlantis, Wien, Volksturm Verlag, 1991.
{425} Wilhelm Landig, Combat pour Thulé, Toulouse, Auda Isarn, 2008 ; Le Temps des loups, Toulouse, Auda Isarn, 2009 ; Les Rebelles de Thulé, Toulouse, Auda Isarn, 2010.
{426} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 129.
{427} Jean Mabire, Thulé. Le soleil perdu des Hyperboréens, op. cit.
{428} Sur ces différents personnages et leur importance pour l’extrême droite, nous renvoyons le lecteur vers notre livre Au-delà des vents du Nord, op. cit.
{429} Voir chap. 7.
{430} Peter Longerich, Himmler, op. cit., p. 270.
{431} Joscelyn Godwin, Arktos, op. cit., p. 81.
{432} Voir Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit.
{433} Joseph Altairac, « Un mythe technologique : la légende du V7 », Scientifictions, no 1, vol. II, 1997, p. 29-134.
{434} Ibid., p. 32-37.
{435} Christof Friedrich, Secret Nazi Polar Expedition, Toronto, Samizdat, s.d. ; German Secret Weapon of World War II, Toronto, Samizdat, s.d. Sous son nom, il a écrit Hitler am Südpol ?, Toronto, Samizdat, s.d.
{436} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 149-150.
{437} Cette mosaïque est devenue le « symbole du néonazisme mondialisé » selon Nicolas Lebourg (Nicolas Lebourg, Les nazis ont-ils survécu ?, op. cit.).
{438} Jean-Paul Bourre, Michael Jackson. Fabrication d’un monstre, Paris, Les Belles Lettres, 1997.
{439} Jean-Paul Bourre, John Lennon, le Beatles assassiné, Paris, Encre, 1983 ; David Bowie, Paris, Encre, 1984 ; Bob Dylan. Vivre à plein, Paris, Cerf, 1986 ; Mythes et légendes du rock, Paris, Bartillat, 2000 ; Sexe, drogue et rock’n’roll, Paris, Scali, 2007.
{440} Voir « Le barde des Arvernes », Éléments, no 12, septembre-novembre 1975, p. 21.
{441} Jean-Paul Bourre, Les Sectes lucifériennes aujourd’hui, Paris, Belfond, 1978.
{442} Ibid., p. 9-10.
{443} Jean-Paul Bourre, Les Chouans et la Guerre sainte, Paris, Veyrier, 1989.
{444} Jean-Paul Bourre, Le Sang, la mort et le diable, Paris, Veyrier, 1985.
{445} Jean-Paul Bourre, Guerrier du rêve, Paris, Les Belles Lettres, 2003, p. 303.
{446} Ibid., p. 320-321.
{447} Jean-Paul Bourre, Génération Aoun, vivre libre au Liban, Paris, Robert Laffont, 1990.
{448} Jean-Paul Bourre, « Pour un nouvel Ordre templier », Réfléchir & Agir, no 1, 1996.
{449} Jean-Paul Bourre, Chartres. Le guide du pèlerin, Paris, Guy Trédaniel, 1990.
{450} Jean-Paul Bourre, Les Celtes dans la Bible, Paris, Robert Laffont, coll. « Les énigmes de l’univers », 1990.
{451} Jean-Paul Bourre, La Quête du Graal. Du paganisme indo-européen à la chevalerie chrétienne, Paris, Dervy, 1993.
{452} Jean-Paul Bourre, Les Celtes dans la Bible, op. cit., p. 11-12.
{453} Sur cette thématique, voir nos livres La Nouvelle Droite et la « Tradition », op. cit., et Au-delà des vents du Nord, op. cit.
{454} Jean-Paul Bourre, Les Celtes dans la Bible, op. cit., p. 71, 80 et 86.
{455} Ibid., p. 64 sq.
{456} Voir en particulier le chapitre intitulé « À la cour du Christ polaire », Les Celtes dans la Bible, op. cit., p. 177-203.
{457} Jean Mabire, Thulé. Le soleil retrouvé des Hyperboréens, op. cit.
{458} Jean-Paul Bourre, Les Celtes dans la Bible, op. cit., p. 111 et 165.
{459} Entretien avec Jean-Paul Bourre, « Jean-Paul Bourre corsaire de la terre ferme », Réfléchir & Agir, no 43, hiver 2012-2013, p. 42.
{460} Jean-Paul Bourre, Les Chouans et la Guerre sainte, Paris, Dualpha, 1999 et Les Lansquenets, un combat pour l’empire, Paris, Dualpha, 1999.
{461} Jean-Paul Bourre, Le Graal et l’Ordre noir, Paris, Déterna, 1999.
{462} Otto Skorzeny, Les Commandos du Reich, Paris, Déterna, 2002.
{463} Alfred Rosenberg, Le Mythe du xxe siècle, Paris, Déterna, 2005.
{464} Joseph Goebbels, Combat pour Berlin, Paris, Déterna, 2006.
{465} Adolf Hitler, Ma doctrine, Paris, Déterna, 2011 ; Derniers libres propos suivi du Petit livre brun, Paris, Déterna, 2010.
{466} Marcel Déat, Le Parti unique, Paris, Déterna, 2008.
{467} Henry Coston, La Franc-maçonnerie sous la IIIe République, Paris, Déterna, 1998.
{468} Jean Mabire, La Torche et le Glaive, Paris, Déterna, 1999.
{469} Pardès est l’éditeur qui a traduit et publié en français les textes politiques et racialistes de l’ésotériste d’extrême droite Julius Evola.
{470} Jean-Paul Bourre, Envoûtement, Puiseaux, Pardès, 2000 ; Satanisme, Puiseaux, Pardès, 2000.
{471} Jean-Paul Bourre, Les Profanateurs. La nébuleuse de tous les périls. Nouvelle Droite, Skinheads, néonazis, Paris, Le Comptoir, 1997.
{472} Jean-Paul Bourre, Guerrier du rêve, op. cit., p. 301.
{473} Frédéric Chatillon, Thomas Lagane et Jack Marchal, Les Rats maudits. Histoire des étudiants nationalistes 1965-1995, Paris, Éditions des Monts d’Arrée, 1995, p. 130.
{474} Jean-Paul Bourre, Croatia. Récit, Éditions de la Magrie-Les Nuées volantes, 1994.
{475} Jean-Paul Bourre, Guerrier du rêve, op. cit., p. 337.
{476} Jean Raspail, Le Camp des saints, Paris, Robert Laffont, 1973.
{477} Guillaume Faye, La Colonisation de l’Europe. Discours vrai sur l’immigration et l’Islam, Paris, L’Æncre, 2000.
{478} Sur Europe-Action et le rôle de Dominique Venner, voir Stéphane François et Nicolas Lebourg, « Dominique Venner et le renouvellement du racisme », http://tempspresents.wordpress.com/2013/05/23/dominique-venner-renouvellement-racisme-stephane-francois-nicolas-lebourg/.
{479} Voir par exemple le dossier « Nos origines raciales », Réfléchir & agir, no 14, printemps 2003, en particulier, « La question raciale à l’orée du xxe siècle », p. 30-32 et dans le même numéro, XXX, « Amaudruz-Plantin : les Soljenitsyne du soviétisme occidental », p. 4 ; Camille Galic, « Les racines de notre Europe ? Européennes ! », Réfléchir & Agir, no 15, automne 2011, p. 12-13.
{480} Le CREA, « Sommes-nous des fils de Thulé ou des fils de Jérusalem ? », Réfléchir & Agir, no 15, été 2003, p. 16.
{481} Jean-Paul Bourre, Le Temps du loup. Demain la guerre civile. Entretiens avec Sébastien d’Altavilla, Billère, Alexipharmaque, 2012.
{482} Jean-Paul Bourre, Génération chaos, Paris, Les Belles Lettres, 1998.
{483} Sur l’idéologie identitaire, voir Stéphane François, « Géopolitique des identitaires », Les Cahiers rationalistes, no 601, 2009, p. 19-30 ; « Mythes et niveaux pratiques de la violence au sein du Bloc identitaire », in Nicolas Lebourg et Isabelle Sommier (dir.), La Radicalité en politique des années 1980 à nos jours, Paris, Riveneuve, 2017, p. 141-156 ; « Recomposition de l’extrême droite française et web militantisme », Critica Masonica, no 13, juin 2019, p. 55-66 ; Stéphane François et Yannick Cahuzac, « Les stratégies de communication de la mouvance identitaire. L’exemple du Bloc identitaire », Questions de communication, no 23, 2013, p. 275-292 ; Stéphane François et Nicolas Lebourg, Histoire de la haine identitaire. Mutations et diffusions de l’altérophobie, Valenciennes, PUV, 2016.
{484} Jean-Paul Bourre, Le Monde de Warcraft. Ma vie au milieu de 9 millions d’accros, Paris, Scali, 2007.
{485} Jean-Paul Bourre, « Skyrim : la quête des Nordiques », https://www.youtube.com/watch?v=tEBT2C_br4k. Consulté le 10 mai 2019.
{486} Jean-Paul Bourre, Génération chaos, op. cit., p. 31.
{487} Voir ses textes autobiographiques : Jean-Paul Bourre, Guerrier du rêve, op. cit. ; Quand j’étais blouson noir, Paris, Scali, 2007 ; Le Réveil de Kernunos. Entretiens avec Tony Baillargeat, Billère, Alexipharmaque, 2013. Bourre ne fait pas que s’intéresser à la contre-culture, il y participe. Ainsi, nous le trouvons comme invité dans un album d’un groupe français de « musique europaïenne » fasciné par la thématique de l’occultisme nazi, Barbarossa Umtrunk. Sur la musique europaïenne, voir Stéphane François, La Musique europaïenne : ethnographie politique d’une subculture de droite, Paris, L’Harmattan, 2006 ; « The “Europagan” Music : Between Radical Right and Paganism », Journal for the Studies of Radicalism, vol. 1 no 2, 2007, p. 35-54 et « Musical and Political Subcultures : A Attemps of Entrism » ; in Patrick Moreau et Uwe Backes (dir.), Extreme Right in Europe : Current Trends and Perspectives, Oakville-Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2011, p. 409-418.
{488} Guillaume Faye a été journaliste à L’Écho des Savanes, au Figaro Magazine, à VSD, chargé de cours à l’université, animateur sur des radios libres comme Bourre (La Voix du lézard), puis fut Skyman sur Skyrock. Il a aussi participé à Télématin sur France 2.
{489} Guillaume Faye, L’Archéofuturisme, Paris, L’Æncre, 1998, p. 31.
{490} Matthias Gardell, Gods of Blood. The Pagan Revival and White Separatism, Londres-Durham, Duke University Press, 2003, p. 1.
{491} Malgré une recherche poussée, nous n’avons pas réussi à obtenir une estimation précise du nombre d’adeptes de cette pratique dans ce pays. Toutefois, nous pouvons dire qu’ils se comptent en dizaines de milliers, répartis entre groupes structurés et fédérés au niveau national, voire international, et pratique « sauvage », c’est-à-dire pratique de quelques individus à l’extérieur de tout cadre institutionnel. Autre difficulté majeure pour le chercheur, les groupes racistes sont membres de ces structures nationales et/ou internationales : il est parfois difficile de savoir si tel ou tel groupe est raciste, ou s’il s’agit seulement de certains de ses membres…
{492} « 2014 Religious Landscape Study », Pew Research Center, http://www.pewforum.org/religious-landscape-study/, consulté le 8 mai 2019.
{493} Voir Jeffrey Kaplan, Radical Religion in America. Millenarian Movements from the Far Right to the Children of Noah, New York, Syracuse University Press, 1997, p. 32-34.
{494} Frederick Simonelli, American Führer : George Lincoln Rockwell and the American Nazy Party, Urbana, Illinois University Press, 1999 ; William Schmaltz, Hate : George Lincoln Rockwell and the American Nazy Party, Washington, Brassey’s, 1999.
{495} Sur Theodore Lothrop Stoddard, voir Pierre-André Taguieff, « Stoddard Theodore Lothrop, 1883-1950 », in Pierre-André Taguieff (dir.), Dictionnaire historique et critique du racisme, op. cit., p. 1747-1753.
{496} Madison Grant, The Passing of the Great Race. Or the Racial Basis of European History, New York, C. Scribner’s Sons, 1921.
{497} Voir Shannon Weber, « White Supremacy’s Old Gods : The Far Right and Neopaganism », The Public Eye Magazine, hiver 2018, https://www.politicalresearch.org/2018/02/01/white-supremacys-old-gods-the-far-right-and-neopaganism/, consulté le 8 mai 2019.
{498} « It means to reject the modern, materialist reign of “quantity over quality”, the absence of any meaningful spiritual values, environmental devastation, the mechanization and over-specialization of urban life, and the imperialism of corporate monoculture, with its vulgar “values” of progress and efficiency. It means to yearn for the small, homogeneous tribal societies that flourished before Christianity – societies in which every aspect of life was integrated into a holistic system. What we represent : Resacralization of the world versus materialism ; folk/traditional culture versus mass culture ; natural social order versus an artificial hierarchy based on wealth ; the tribal community versus the nation-state ; stewardship of the earth versus the “maximization of resources” ; an harmonious relationship between men and women versus the “war between the sexes” ; handicrafts and artisanship versus industrial mass-production. » Texte figurant en quatrième de couverture de chaque numéro de Tyr. Nous traduisons.
{499} Stéphane François, « Qu’est-ce que l’alt-right ? », Paris, Fondation Jean Jaurès, 2017, https://jean-jaures.org/nos-productions/qu-est-ce-que-l-alt-right ; « Aux États-Unis, la haine raciste et antisémite alimentée par les thèses du “post-nazisme” », The Conversation, 29 octobre 2018, https://theconversation.com/aux-etats-unis-la-haine-raciste-et-antisemite-alimentee-par-les-theses-du-post-nazisme-105882 ; « Trump : derrière les tweets, l’alt-right et le paléoconservatisme », AOC media, 14 novembre 2018, https://aoc.media/analyse/2018/11/15/trump-derriere-tweets-lalt-right-paleoconservatisme/.
{500} Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, op. cit., p. 57-59.
{501} Sigrid Hunke, « Kampf um Europas religiöse Identität », in Pierre Krebs (dir.), Mut zur Identität. Alternativen zum Prinzip der Gleichheit, Struckum, 1988, p. 75-104.
{502} Stéphane François, Le Néo-paganisme. Une vision du monde en plein essor, Valence-d’Albigeois, Éditions de la Hutte, 2012.
{503} XXX, « Entretien avec Robert Taylor, ancien cadre des Minutemen et fondateur d’une communauté odiniste », in Ainsi parle l’extrême droite américaine, Nantes, Ars Magna, 2005, p. 7-12.
{504} Matthias Gardell, Gods of Blood, op. cit., p. 263-265.
{505} Stéphane François, La Musique europaïenne, op. cit. ; « Musical and Political Subcultures : A Attemps of Entrism », art. cit.
{506} Voir Charles Morrow, « Resurgent Atavism ? Resurgent Nazism, Or, Wotan Made Me Do It », in Devin Burghart (dir.), Soundtracks to the White Revolution : White Supremacist Assaults on Youth Music Subcultures, Chicago, Center for New Community, 1999, p. 68-70.
{507} « Rencontre avec Michael Moynihan du groupe Blood Axis », Lutte du peuple, no 32, été 1996, p. 15.
{508} David Lane, né en 1938, est mort en prison en 2007. Membre du groupe terroriste d’extrême droite The Order, il a été condamné à cent cinquante ans d’emprisonnement pour le meurtre en 1984 d’un avocat et militant progressiste juif Alan Berg.
{509} Michael J. Moynihan, « Ascension », in Evola envers et contre tous !, Dualpha. Revue politique, historique et littéraire, hors série no 4, février 2001, p. 79-81.
{510} Sur l’Église de Satan, voir Massimo Introvigne, Enquête sur le satanisme. Satanistes et antisatanistes du xviie siècle à nos jours, Paris, Dervy, 1997, p. 257-280.
{511} « Entretien avec Michael Moynihan », Omega, automne 1995, sans pagination.
{512} Markus Wolff, « Hermann Löns. An Introduction to His Life and Work », Tyr. Myth – Culture – Tradition, no 1, 2002, p. 143-155.
{513} Markus Wolff, « Ludwig Fahrenkrog and the Germanic Faith Community », Peter Bahn, « The Friedrich Hielscher Legend » et Joscelyn Godwin, « Herman Wirth on Folksong », Tyr. Myth – Culture – Tradition, no 2, 2003-2004, respectivement, p. 221-242 ; p. 243-262 et p. 263-284.
{514} Stephen Flowers (présenté par), The Secret King. Karl Maria Wiligut Himmler’s Lord of Runes. The Real Documents of Nazi Occultism, Waterbury-Smithville, États-Unis, Dominion-Rûna-Raven Press, 2001.
{515} Stephen E. Flowers et Michael Moynihan, « The Myth and Reality of Nazi Occultism », The Secret King, op. cit., p. 17-41.
{516} Rudolf Mund, Jörg Lanz v. Lebenfiels und der Neue Templer Orden. Die Esoterik des Christentums, Stuttgart, Spieth, 1976 ; Der Rasputin Himmlers. Die Wiligut-Saga, op. cit.
{517} L’universitaire américain Stephen Flowers, un spécialiste des runes, ex-doctorant du grand indo-européaniste Edgar Polomé, est un militant de longue date à la fois de l’extrême droite racialiste et du néopaganisme nordique : Flowers est passé par l’Église de Satan et le Temple de Seth, l’une de ses dissidences racistes. Cet engagement sataniste ne l’a pas empêché de fonder et diriger, sous le pseudonyme d’Edred Thorsson, le groupe odiniste mixophobe Rune Guild.
{518} Il est pour le moins étrange qu’un spécialiste des runes, ayant fait un doctorat sur ce sujet, reprenne à son compte les spéculations douteuses d’un Guido von List. Stephen Flowers a publié sa thèse de doctorat sous le titre Runes and Magic, Berne, Peter Lang, 1986. Toutefois, le spécialiste de l’histoire nordique Régis Boyer a contesté la qualité de cette thèse dans une recension publiée dans Mediœvistik, no 2, 1989, p. 320-323.
{519} Voir Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 207-209.
{520} Michael Moynihan, « Darré, Walther », in Bron Taylor (dir.), Encyclopedia of Religion and Nature, t. 1, Londres-New York, Continuum Press, 2005, p. 450-451.
{521} Walther Darré a développé ses thèses dans un ouvrage publié en 1934, Neuadel aus Blut und Boden, traduit en français dès 1939 : Walther Darré, La Race. Nouvelle noblesse du sang et du sol, Paris, Fernand Sorlot, 1939. Sur les thèses de Darré, en particulier écologistes voir Mark Bassin, « Blood or Soil. The Völkisch Movement, the Nazis, and the Legacy of Geopolitik », in Franz-Josef Brüggemeier, Mark Cioc et Thomas Zeller (dir.), How Green Were the Nazis ? Nature, Environment, and Nation in Third Reich, Athens, Ohio University Press, 2005, p. 204-242. Voir aussi Anna Bramwell, Blood and Soil. Richard Walther Darré and Hitler’s « Green Party », Bourne End, Kensal Press, 1985.
{522} « Entretien avec Michael Moynihan », Hammer against Cross, no 2, Toulouse, p. 15. Ragnar Redbeard est le pseudonyme d’Arthur Desmond, un auteur darwiniste-social anglo-saxon, né en 1842 et mort en 1916.
{523} Sigrid Hunke, La Vraie Religion de l’Europe. La foi des « hérétiques », Paris, Livre-Club du Labyrinthe, 1985.
{524} Horst Junginger, « Sigrid Hunke : Europe’s New Religion and Its Old Stereotypes », http://homepages.uni-tuebingen.de/gerd.simon/hunke.htm, consulté le 8 avril 2019. Il s’agit du texte d’une intervention à un atelier de travail organisé par l’université de Tübingen en 1997 : « Neo-Paganism, “Voelkische Religion” and Antisemitism II : The Religious Roots of Stereotypes ».
{525} Jeffrey Kaplan et Leonard Weinberg, The Emergence of a Euro-American Radical Right, New Brunswick, Rutgers University Press, 1998, p. 132.
{526} James Mason, Siege : The Collected Writings of James Mason, Denver, Colorado, Storm Books, 1992, p. II. Réédition : James Mason, Siege : The Collected Writings of James Mason, edited by Michael M. Jenkins (Michael Moynihan), introduction by Ryan Schuster, Bozeman, Black Sun Publications, 2010.
{527} « Rencontre avec Michael Moynihan du groupe Blood Axis », art. cit., p. 15.
{528} Matthias Gardell, Gods of Blood, op. cit.
{529} Claude Lévi-Strauss, L’Identité, Paris, Grasset, 1977, p. 331.
{530} Ibid., p. 332.
{531} Stéphane François, « Qu’est-ce que l’alt-right ? », art. cit.
{532} Cité in Pierre-André Taguieff, « La stratégie culturelle de la “Nouvelle Droite” en France (1968-1983) », in Robert Badinter (dir.), Vous avez dit fascismes ?, Paris, Arthaud/Montalba, 1984, p. 52.
{533} Michael O’Meara, « The Primordial and the Perennial : Tradition in the Thought of Martin Heidegger and Julius Evola », Tyr. Myth – Culture – Tradition, no 3, 2007-2008, p. 67-88.
{534} Il s’agit d’un collaborateur régulier du site countercurrent.com.
{535} Michael Torigian, New Culture, New Right. Anti-Liberalism in Postmodern Europe, Lanham, University Press of America, 2005.
{536} Greg Johnson, Le Nationalisme blanc. Interrogations et définitions, Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2016 ; traduction de New Right versus Old Right & Other Essays, Counter-Currents Publishing, 2013.
{537} Tore Bjorgo et Jeffrey Kaplan, Nation and Race. The Developping Euro-American Racist Subculture, Boston, Northeastern University, 1998.
{538} Stéphane François, Au-delà des vents du Nord, op. cit., p. 91-94.
{539} Jeffrey Kaplan et Leonard Weinberg, The Emergence of a Euro-American Radical Right, op. cit. ; Russ Nieli et Carol Swain (dir.), Contemporary Voices of White Nationalism in America, Cambridge-New York, Cambridge University Press, 2003.
{540} Sur les profils recrutés, voir Christian Ingrao, Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS, Paris, Pluriel, 2010.
{541} Peter Reichel, La Fascination du nazisme, Paris, Odile Jacob, 1993, p. 212.
{542} Ernesto Mila, Nazisme et ésotérisme, op. cit., p. 31.
{543} Ibid., p. 30. C’est Mila qui souligne.
{544} Guillaume Erner, Expliquer l’antisémitisme, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2012, p. 193.
{545} Massimo Introvigne, Le New Age des origines à nos jours, Paris, Dervy, 2005.
{546} Nicholas Goodrick-Clarke, Savitri Devi la prêtresse d’Hitler, op. cit., p. 287-288.
{547} Pierre-André Taguieff, La Foire aux illuminés, op. cit., p. 399.
{548} Ibid., p. 316.
{549} Nicholas Goodrick-Clarke, Black Sun, op. cit., p. 172. Nous traduisons.
{550} Il s’agit pour ces militants de revenir à la vraie foi européenne, c’est-à-dire à une religion non juive, le christianisme étant analysé comme un rejeton du judaïsme.
{551} Eric Kurlander, Hitler’s Monsters, op. cit.
{552} Le dernier chapitre « Nazi Twilight », sur les armes secrètes nazies, est très surprenant quant à la naïveté de l’auteur sur les sources utilisées : il s’appuie sur des écrivains comme Nick Cook, un ancien journaliste de télévision qui s’intéresse à l’ufologie. Kurlander a beau, de temps à autre, émettre des réserves et utiliser plus ou moins le conditionnel, il bâtit à son tour une « histoire », complètement légendaire, de ces prétendues armes secrètes… De fait, le corpus étudié, disponible en bibliographie, n’est pas hiérarchisé et ressemble à une collection des informations étranges sur le IIIe Reich.
{553} Christian Ingrao, Croire et détruire, op. cit.
{554} Johann Chapoutot, La Loi du sang : penser et agir en nazi, Paris, Gallimard, 2014.
{555} Jean-Louis Vullierme, Le Nazisme dans la civilisation. Miroir de l’Occident, Paris, L’Artilleur, 2018.