NOTES

La Terre est une femme, le Ciel est un homme

Mythe des Minyong. Verrier Elwin, Myths of the North-East Frontier of India, New-Delhi, Siddhartha Publications, 1955, p. 48-50.

La fabrication de la terre et du ciel

Mythe des Bugun (Khowa). Ibid, p. 9.

L’origine du tonnerre, des éclairs et des séismes

Mythe des Bugun (Khowa). Ibid, p 104-105.

La demi-portion : mythe assez répandu. Aristophane évoquait les demi-parts, qui se rejoignent dans l’amour. Ici, c’est une « femme » divisée : tout à moitié : mirette, nichon, unijambiste et manchote. Tout pour plaire, mais sans trouver sa paire.

L’origine de la terre

Mythe des Apa-Tanis. Ibid, p. 8.

Création de l’univers

Mythe des Bori. Ibid, p. 8-9.

Origine des éclipses

Mythe des Gallong. Ibid, p. 44.

Soleil, Lune et Vent

Conte de Jataka. Joseph Jacobs, Indian Fairy Tales, Londres, David Nutt, 1892, p. 218-220.

L’origine des organes internes

Mythe des Kahar. Verrier Elwin, Myths of Middle India, Bombay, Oxford University Press, 1949, p. 235-236. Traduction française : I. Lafonta, Histoires du bout du nez à la pointe des pieds, Paris, Flies France, 2007, p. 67-69.

Comment les femmes ont perdu leurs barbes

Mythe des Dhoba. Ibid, p. 238. Traduction française : I. Lafonta, op.cit., p. 49-50.

Pourquoi l’homme cille des yeux

Mythe des Kahar. bid, p. 250. Traduction française : I. Lafonta, op.cit., p. 88-89.

Divisions dans la société

Mythe des Singpho, Elwin, Myths of the North-East Frontier, p. 105-107.

Où se cache la nature divine de l’homme

La puissance de Brahma est au dedans de nous, cf. « Car voici, le royaume de Dieu est au dedans de vous. » (Luc 17 : 21).

Dieu est partout

Conte bengali. D’après A.K. Ramanujan, Folk-tales of India. Oral Tales from Twenty Indian Languages, New York, Penguin, 1991, p. 210.

Origine de la mort

Mythe des Hill Miri. Elwin, Myths of the North-East Frontier, p. 286-287.

Le mariage de la Terre et du Ciel

Conte des Baiga de Pandpur (Madhya Pradesh). Verrier Elwin, Folk-Tales of Mahakoshal, Bombay, Oxford University Press, 1944, p. 460.

Le chacal bleu

Pantchatantra, livre 1, n° 11.

Invention des poissons

Légende des Konda Dora.

Elwin, Tribal Myths of Orissa, Bombay, Oxford

University Press, 1954, p. 619.

Le vautour et le chat

D’après Hitopadesha, livre 1, n° 11.

* Dharma shâstra : recueil de lois religieuses.

Le héron, le serpent et l’ichneumon

Pantchatantra, livre 1, n° 27.

Élection du chef des animaux

Traduit du hindi. Morpankh par ânkhen Kaisi, Chennai (Madras), Tulika, 2008.

Coucou et pigeon : le secret du bleu

Traduit du hindi. Nil ka rahasya, Chennai, Tulika, 2008.

L’oiseau Nahari et le pangolin

Conte des Muria.

Elwin, Folk-Tales of Mahakoshal, p. 471.

Origine des yaks

Conte des Sherdukpen.

Elwin, Myths of the North-East Frontier, p. 429-430.

Un héron dans le ventre

Conte bengali, d’après Ramanujan, op.cit., p. 150-151.

Origine de la trompe, des oreilles, des défenses de l’éléphant

Conte des Minyong, Elwin, Myths of the North-East Frontier, p. 386-387.

Le premier éléphant

Conte des Dhammai (Miji). Ibid, p. 383.

Premières demeures

Mythe des Wancho. bid., p. 204-205.

Invention de la maison

Mythe des Singpho. Ibid., p. 202-203.

Invention du fer

Mythe des Singpho, Ibid., p. 205.

Invention de l’avion

Légende des Bondo. Elwin, Tribal myths of Orissa, p. 562.

Invention de la monnaie

Légendes des Gadaba. Ibid, p. 562-563.

*Anna : la monnaie utilisée à l’époque coloniale qui valait 1/16 de roupie.

Pilon et mortier

Légende des Gadaba. Ibid., p. 586.

*Parenga ou Gorum ou Poroja est un peuple qui vit dans l’État d’Odisha.

L’origine du tambour

Ibid., p. 624. Traduction française : I. Lafonta, Histoires de notes et d’entrechats, Paris, Flies France, 2009, p. 62.

Les cordonniers

Traduit du hindi. Gol mol, Chennai, Tulika, 2008.

* Rudraksha (« œil de Rudra », Rudra étant l’un des noms de Shiva) est un chapelet constitué de graines de Eleocarpus Ganitrus.

** Fête de holi est la fête de l’équinoxe de printemps. Saluant le printemps, les fidèles s’aspergent d’eau colorée. On trouve le même usage en pays thaï, birman et en Chine du Sud.

Les koushti lutteurs penjabi

Conte penjabi, traduit du hindi. Koushti moushti, Chennai, Tulika, 2008.

Marmite merveilleuse

Traduit du hindi. Jaduyi bartan, Chennai, Tulika, 2008.

* Masala dosa : sorte de crêpe de riz avec de dans des légumes épices.

Achar, chutni : condiments assez épicés à base de mangue et piments.

Un vidangeur aperçoit la divinité

Conte oriya (Odissa). Ramanujan, op.cit, p. 286.

Interpréter un rêve du rajah

Conte santali, D’après Ramanujan, op.cit., p. 215-221.

Le rêve de Tenali Rama

Conte telugu, d’après Ramanujan, op.cit., p. 214.

*Tenali Rama ou Tenali Ramakrishna, de son vrai nom Garlapati Ramakrishnacharyulu, fut un célèbre poète à la cour de Krishna Deva Raya, roi de Vijayanagara, au XVIe siècle. Il est un personnage extrêmement populaire des contes, grâce à sa malice et son intelligence.

Sona et Rupa

Conte raconté en malwi, dialecte rajasthani hindi du Madhya Pradesh. D’après Ramanujan, op.cit., p. 14-16.

Conte à dormir debout

Conte urdu. D’après Ramanujan, op. cit., p. 232-236.

Ce conte a une certaine ressemblance avec celui des « Lutteurs penjabi ». Le début de ce conte rappelle les tekerleme, commencements obligés des contes altaïques, accumulant des cascades de choses impossibles. Par exemple : « Il partit à la chasse avec un fusil sans canon, des balles faites en yaourt, avec une crosse faite d’un bois coupé avec un couteau sans manche dans un bosquet qui n’avait pas poussé.

Sucré et salé

Conte originaire de l’Andhra Pradesh traduit du hindi. Miti namkin, Chennai, Tulika, 2002.

* Ashoka (Polyathia longifolia) : arbre »sans souci ». Un roi nommé Ashoka propagea le bouddhisme en Inde au IVe siècle avant notre ère. Mais cette religion n’y prospéra pas. Les bouddhistes se concentrent à Ceylan et dans les autres pays d’Asie orientale. En Inde, il ne reste que un pour cent de bouddhistes (ils ignorent les castes, comme les adeptes de la religion sikh).

** Je lis dans le Ramayana : Quand la belle tenta de l’émouvoir par ses charmes et voulut l’embrasser, Lakshmana lui coupa le nez et les oreilles. Une fois défigurée, la belle reprit sa forme originale de démone : c’était la diablesse Sûrpanakhâ, ainsi nommée parce qu’elle avait les ongles grands comme des vans. C’était la sœur cadette et unique de Râvana, le démon à dix têtes, roi de Lankâ. Son frère l’entendit, sursauta, furieux. Or, séduit par la beauté de Sîtâ, Râvana nourrissait une puissante rancune contre Rama, depuis que celui-ci avait pu épouser Sîtâ. Par la ruse, Ravana enleva Sîtâ. En effet, le démon Mârîca se changea en gazelle. La pointe de ses cornes était en saphir, sa face avait la couleur d’un lotus rouge, ses oreilles étaient comme un lotus bleu ; son ventre avait l’éclat du diamant. Pour plaire à sa bien-aimée, Rama poursuivit la gazelle jusque loin de chez lui. Il la perça d’une flèche. Tombant à terre, la gazelle redevint démon et cria : Laksmana ! » ce qui alerta Ravana, qui alla la ravir. Rama eut toutes les peines du monde à retrouver Sîtâ. Il eut recours à un roi simiesque, nommé Hanuman. Celui-ci, fils du dieu Vent, avait, quand il était enfant, pris le soleil levant pour un fruit, et, toujours impétueux, avait bondi jusqu’au ciel pour le saisir. L’audace de Hanuman provoqua la colère d’Indra, qui lui asséna un coup de massue sur le crâne. La mâchoire du singe en fut allongée. On le nomma donc Hanuman, « mâchoire notable » (en sanskrit hanu signifie « mâchoire », mant « celui qui a »).

Fameux, délicieux ragoût au Cachemire ! Conte du Cachemire traduit du hindi. Mazzu mazzu, Chennai, Tulika, 2008.

* Kormâ : dés de viande en sauce.

La princesse que son père voulait épouser

Conte tulu. D’après Ramanujan, op.cit., p. 222-225.

Le cinquième voleur

Traduit du hindi.

*Cipayes, sortes de gendarmes ou policiers ; mot turc, qui paraît en français comme spahis (soldats de l’armée française vêtus de rouge).

Teja et Teji

Conte de l’Assam. D’après Ramanujan, op.cit., p. 262-268.

* Mynah (acridotheres cinereus) : oiseau de la famille sturnidae.

Rendre le mal pour le bien

Conte du Pendjab. D’après Ramanujan, op.cit., p. 294.

Deux jarres de persan

Conte du Pendjab. D’après Ramanujan, op.cit., p. 292-293.

Cela ne tenait qu’à un cheveu

Conte tamoul. D’après Ramanujan, op.cit., p. 244-246.