{1} Course et piraterie, Colloque International d'Histoire Maritime (San Francisco, août 1975), 2 volumes polycopiés, Paris, CNRS, 1975.
{2} Voir ci-dessous la contribution d'Alain Vignal.
{3} Suplementum Epigraphicum Graecum 24 (1968), no 154, l. 22 ; Inscriptiones Graecae XI.7.386, l. 4 ; Dittenberger, Wilhelm, Sylloge Inscriptionum Graecarum3 ; no 454, l. 13
{4} Gianfrotta Piero A., « Fantasmi sottomarini : guerre, pirateria...... o chissà cos'altro ? », Daidalos 3, 2001, p 209-214.
{5} Gianfrotta Piero A., « Commerci e pirateria : prime testimonianze archeologiche sottomarine », Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité 93, 1981, p. 227-242 ; Id., « La piraterie », dans Patrice Pomey dir., La navigation dans l'Antiquité, Aix-en-Provence, Edisud, 1997, p. 46-57.
{6} De Souza Philip, « Greek piracy », dans Anton Powell dir., The Greek World, Londres, Routledge, 1995, p. 180.
{7} Le terme latin de latro est aussi largement usité pour désigner les pirates, cf. Suétone, Vie d'Auguste, 27.4. Ce mot, emprunté au grec, qui ne l'utilise jamais au sens de pirate, désigne initialement les mercenaires, puis par extension, ceux qui se livrent aux mêmes exactions que les soldats non réguliers, sur terre d'abord, puis, par extension, sur mer.
{8} Odyssée 3.71-4 ; 9. 252-255 ; cf. aussi L'Hymne homérique à Apollon, 454-455.
{9} Ulpien, Institutes I – Digeste 49.15 24. La distinction est déjà chez Pomponius (ad Quintum Mucium II = Digeste 50.16.118) à l'époque d'Hadrien. Ulpien cite les Germains, de façon générique, et les Parthes. Du point de vue du droit, les actions violentes des Germains étaient donc considérées par les jurisconsultes romains comme des actions de guerre et non des actes de piraterie.
{10} Au IIIe s. de l'ère chrétienne, Ulpien, ad edictum XV = Digeste 50.17.126 commente encore en ce sens l'édit du préteur.
{11} Gauthier Philippe, Symbola. Les étrangers et la justice dans les cités grecques, Nancy, Annales de l'Est, 1972. Ces clauses semblent du reste largement héritières de pratiques déjà attestées dans le Proche-Orient ancien, cf. Gauthier 1972 p. 102, Scardigli, Barbara, I trattati Romano-Cartaginesi. Pisa, Scuola Normale Superiore, 1991, p. 101-102 et p. 119, n. 106.
{12} Isocrate, Panégyrique (4) 115 ; Panathénaïque (12). 226 ; Démosthène, Contre Aristocratès (23), 166-167.
{13} Chantraine Pierre, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris, Klincksieck, 1968-1977, p. 870.
{14} Latronibus verius quam hostibus iustis (40.27.10). L'auteur emploie ailleurs la même image « on eût dit des pirates plutôt qu'une armée régulière » (25. 9).
{15} Tite-Live, 40.18.
{16} Tite-Live, 40. 27-28 ; Plutarque, Vie de Paul-Émile, 7.
{17} Casson Lionel, Ships and Seamanship in the Ancient World. Baltimore & Londres, The Johns Hopkins University Press, 3e éd., 1995, p. 158.
{18} Panégyriques Latins, X (II) [Maximien, no II de la collection des Universités de France (CUF)], 11.7-12 ; VIII (V) [Constance, no IV CUF], 6 ; 7 ; 12.
{19} Hérodote 1.165-167 ; Gras, 1987.
{20} Bats Michel, « Les colonies massaliètes de Gaule méridionale : sources et modèles d'un urbanisme militaire aux IVe-IIIe s. av. J.-C. », dans Sandrine Agusta-Boularot et Xavier Lafon dir., Des Ibères aux Vénètes, Rome, Coll. École Française de Rome, 2004, p. 23.
{21} Vélissaropoulos Julie, Les Nauclères grecs. Recherches sur les institutions maritimes en Grèce et dans l'Orient hellénisé, Genève, Droz, 1980, p. 143-151.
{22} Mas Latrie René de, Droit de marque ou droit de représailles au Moyen Âge, suivi de pièces justificatives, Paris, Baur, 1875, p. 6.
{23} Démosthène, Sur la couronne tétrarchique (51), 13 ; Contre Aristocratès, 83.
{24} Démosthène, Contre Timocrate (22), 11.
{25} Wohl Victoria, Law's Cosmos, Juridical Discourse in Athenian Forensic Law, Cambridge, University Press, 2010, en particulier, p. 66-112.
{26} Bengston Hermann dir., Die Staatsverträge des Altertums, Munich, C.H. Beck, 1975 (3 vol.), no 148.
{27} Brulé Pierre, La piraterie crétoise hellénistique, Besançon, Annales Littéraires de l'Université de Besançon, 1978, p. 7-11.
{28} 2. 68 ; 4.9.
{29} Brulé 1978, p. 4.
{30} Polybe, 4. 53 ; 22. 4.
{31} Supplementum Epigraphicum Graecum 24 (1969), no 154.
{32} Gabbert Janice J., « Piracy in the Early Hellenistic Period : A Career Open to Talents », Greece & Rome (Second Series) 33.2 (1986), p. 156-163.
{33} Diodore, XXVú1, 3 ; Brulé, 1978, p. 34-35.
{34} Polyen, 3.6.18
{35} Polyen, 5.19
{36} Polybe, 5.95 ; 18.54.8-10 ; Diodore de Sicile, 28.1.1
{37} Tite-Live, 37.11 ; Appien, Guerres de Syrie, 24
{38} Diodore de Sicile, 20.97.5
{39} Naxos : Dittenberger, Wilhelm, Sylloge Inscriptionum Graecarum3, Leipzig, Hirzel, 1915-24, no 520 ; Rome : Strabon, Géographie, 5.3.5 ; Calymna : Sylloge Inscriptionum Graecarum3, no 567.
{40} Diodore de Sicile, 16.81.3
{41} Inscriptiones Graecae II2. 1629, ll. 217-233 ; ce témoignage semble confirmé par Diodore de Sicile, 16.5.3.
{42} Brulé 1978, p. 52.
{43} Brulé 1978, p. 15.
{44} Pohl Hartel, Die römische Politik und die Piraterie im östlichen Mittelmeer vom 3. bis zum 1. Jh. v. Chr., Berlin, New York, Walter de Gruyter, 1993 (Untersuchungen zur antiken Literatur und Geschichte, 42) ; Gabrielsen Vincent, « Economic activity, maritime trade and piracy in the Hellenistic Aegean », Revue des Études Anciennes 103, 2001, p. 219-240 ; De Souza, Philip, « Rome's Contribution to the Development of Piracy », dans Robert L. Hohlfelder dir., The Maritime World of Ancient Rome, Ann Arbor (Memoirs of the American Academy at Rome, 6), 2008, p. 71-96.
{45} Gabrielsen, 2001.
{46} Gianfrotta, 1981.
{47} Höckmann Olaf, « The Liburnian : some observations », The International Journal of Nautical Archaeology 26, 1997, p. 192-216.
{48} Dion Cassius, 36.21
{49} Bacchides, 239 sq.
{50} Brulé, 1978, p. 65
{51} Dittenberger Wilhelm, Sylloge Inscriptionum Graecarum, 2e édition, Leipzig, Hirzel, 1898-1901, 921 et le commentaire de Brûlé 1978, p. 13 sq.
{52} Casson 1995, p.163-166 (kerkouros) et p. 166-167 (kybaïa).
{53} Tite-Live 23.34.4
{54} Les routes d'Égypte en Occident longent toujours à l'aller Cilicie et Crète. Rhodes est dans une situation similaire. Voir : Arnaud Pascal, Les routes de la navigation antique. Itinéraires en Méditerranée, Paris, Errance, 2005.
{55} Cicéron, Pro lege Manilia (de Imperio Cn. Pompeii), 31 ; Pline, Histoire Naturelle, 2.125 [47] ; Plutarque, Vie de Pompée, 25 ; Dion Cassius, 36.23.
{56} Beltrame Carlo, Vita di bordo in età Romana, Roma, Libreria dello Stato, 2002, p. 36
{57} Pollux, Onomasticon, 7.139.9 ; Photius, Lexicon, sv (290.7)
{58} Suidas, sv.
{59} Gianfrotta, 1981, p. 239-241 ; Beltrame, 2002 p. 36
{60} Pline, Histoire Naturelle, 6, 101 sq.
{61} Plutarque, Vie de César, 2 ; Vie de Crassus, 7 ; Suétone, Jules César, 4.74 ; Velleius Paterculus, 2.41.
{62} de Souza Philip, Piracy in the Graeco-Roman world, Cambridge, Camb. Univ Pr., 2002, 67-68
{63} Boukris : Sylloge Inscriptionum Graecarum3 no 535 ; Naxos : Sylloge Inscriptionum Graecarum3 no 520 ; Aïgialè : Sylloge Inscriptionum Graecarum3 no 521.
{64} Strabon, Géographie, 14.2.2 ; Cicéron, Deuxième action contre Verrès, 4.21
{65} Dion Cassius, 36.20
{66} Florus, 1.41 (3.6)
{67} Texte original et traduction anglaise dans Hassall Mark, et al., « Rome and the Eastern Provinces at the End of the Second Century BC », JRS 64 (1974), p. 195-220.
{68} Pas moins de six des Controverses de Sénèque le Rhéteur y font référence : 1.2 ; 1.6 ; 1.7 ; 1.8 ; 7.1 ; 7.4.
{69} Ad edictum, 63 = Digeste 41.2.5
{70} Agatharchide est ainsi cité par Diodore de Sicile, 3.43.5 et Strabon 16.4.18.
{71} Woods David, « Tacitus, Nero, and the “PirateᾹ Anicetus » Latomus 65 (2006), p. 641-649.
{72} Cos : Corpus Inscriptionum Graecarum 2509a ; Année Epigraphique 1948 ; 201 = Bulletin Epigraphique 1946-1947, 156.l. Cf. Herz 1995, 195-200, dont nous ne partageons pas toutes les conclusions.
{73} Citée avec les autres occurrences de piraterie sous l'empire par de Souza 2002, p. 205-214.
{74} Reddé Michel, Mare nostrum. Les infrastructures, le dispositif et l'histoire de la marine militaire sous l'Empire romain, Rome, École Française de Rome, 1986, p. 414-415.
{75} Base douanière à Leukè Kômè sous l'autorité d'un centurion d'après le Périple de la mer Erythrée, 19, cf. Young Gary K., « The Customs-Officer at the Nabataean Port of Leuke Kome (Periplus Maris Erythraei 19) », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik 119 (1997), p. 266-268 ; Farasan : Villeneuve François, « L'armée romaine en mer Rouge et autour de la mer Rouge aux IIe et IIIe s. apr. J.- C. : à propos de deux inscriptions latines découvertes sur l'archipel Farasan », dans P. Pelligrini et A.S. Lewin, The Late Roman Army in the Near East from Diocletian to the Arab Conquest, Oxford, 2007, BAR International Series 1717, p. 13-27.
{76} Gianfrotta, 1981, p. 239-24 ; Beltrame, 2002, p. 36.
{77} Detalle Michel-Pierre, « Piraterie maure en Hispanie romaine : qu'en est-il ? », Latomus, 70.1 (2011), p. 140-153 et de façon plus générale, Id., La piraterie en Europe du Nord-Ouest à l'époque romaine, Oxford, BAR International Series, 2002.
{78} Pline, Histoire Naturelle, 6. 101 sq. ; Anonyme, Périple de la mer de la mer Erythrée, 20 ; 53.
{79} Anglo-Saxon Chronicle, ms E, an. 789.
{80} Richer, Histoire de France, livre I, ch. 20, 28 et 30 : dux piratarum, princeps pyratarum.
{81} Guillaume de Poitiers, Gesta Guillelmi, livre I, ch. 41.
{82} Anglo-Saxon Chronicle, ms E, an. 1047.
{83} Villon François, Le Grand Testament, XVIII.
{84} Chaucer, « Prologue » des Contes de Canterbury.
{85} Delcourt Thierry, Une chronique des croisades : Les passages d'Outremer de Sebastien Mamerot, Paris, Taschen, 2 vol., 2010
{86} Calendrier des bergers, 1493. Voir B.M. Angers, SA 3390, folio 42.
{87} « Toutevoies tant vous en di / Que en la mer pescher le vi / Dedens avoit gecte ses ains / Et la ligne tenoit aux mains » dans : Digulleville Guillaume de, Le pèlerinage de vie humaine. BnF, Français 376, fol. 74vo.
{88} Charles d'Orléans, Ballades, XXVIII.
{89} Voir la traduction de Tite Live par Bersuire Pierre, Paris, Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms. 0777, fo 385.
{90} Voir BnF Ms Français 129, fol. 43.
{91} Sur le crime de majesté et son élaboration voir : Chiffoleau Jacques, « Sur le crime de majesté médiéval », dans Genèse de l'État moderne en Méditerranée, Rome, 1993, École française de Rome, p. 183-213
{92} Ordonnances des roys de France de la troisième race..., t. XIII, Paris, 1782, p. 164.
{93} Voir Desplat Christian, La guerre oubliée. Guerres paysannes dans les Pyrénées (XIIe-XIXe siècles), Pau, J&D éditions, 1993.
{94} Chantilly, Musée Condé, 1 AA 39. Édition par Contamine Philippe, « À l'abordage ! Pierre de Brézé, grand sénéchal de Normandie, et la guerre de course (1452 -1458) », dans Bouet Pierre et Gazeau Véronique, La Normandie et l'Angleterre au Moyen Âge, Caen, Publications du CRAHM, 2003, p. 319 et s.
{95} On consultera ici deux miniatures emblématiques de ce propos : « César capturé par les larrons de mer », BnF, Ms français 251, folio 216 vo. Faits des Romains. Atelier de Richard de Montbaston, fin XIVe siècle ; « Pompée combattant les pirates », BnF, Ms français 105, folio 46. Histoire du saint Graal. Atelier du maître de Fauvel, 1re moitié du XIVe siècle.
{96} Le motif de la vengeance est particulièrement sensible dans : « César condamnant à mort les pirates chypriotes », BnF, Ms français 364, fol. 264 vo. Rambaldi Benvenuto, Romuleon (trad. Sébastien Mamerot). Atelier de Jean Colombe, Bourges, vers 1485-1490.
{97} La mention est attribuée à l'abbé Suger. Voir Gauvard Claude, « De grâce especial », Crime, État et société en France à la fin du Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, 1991, vol I, p. 191 et sq.
{98} Archives historiques du Poitou, t. II, Poitiers, Imprimerie Henri Oudin, 1873, p. 217-251.
{99} Voir l'édition de cette documentation dans Rigaud Philippe, Pirates et corsaires dans les mers de Provence, xve-xvie siècles, Paris, CTHS, 2006.
{100} Morosini Antonio, Chronique, an 1403. Voir S.H.F., 1898, I, p. 61.
{101} Voir Kapferer Anne-Dominique, « Banditisme, roman, féodalité : le Boulonnais d'Eustache le Moine », Économies et sociétés au Moyen Âge. Mélanges offerts à Édouard Perroy, Paris, Publications de la Sorbonne (Études, 5), 1973, p. 220-240.
{102} Voir leur édition dans Pardessus Jean Marie, Collection de lois maritimes antérieures au XVIIIe siècle, Paris, Imprimerie royale, 1928.
{103} Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, Paris, Armand Colin, 1966.
{104} Guichard P., « Les débuts de la piraterie andalouse en Méditerranée occidentale (798-813) », Revue de l'Occident Musulman et de la Méditerranée, 35, 1983, p. 55-76 ; p. 60 et 68 ; M.G.H. scriptores, I, éd. Pertz, Hanovre, 1826, p. 158-159 ; également, « Animation maritime et développement urbain des côtes de l'Espagne orientale et du Languedoc au Xe s. », Occident et Orient au Xe s. Actes du IXe congrès de la Société des Historiens Médiévistes de l'Enseignement Supérieur Public, Dijon, 2-4 juin 1978, Paris, Société les Belles Lettres, 1979, p. 187-207 ; « L'Islam e l'Europa », in Storia d'Europa, III, Il Medioevo, (Gh. Ortalli éd.), Turin, Einaudi, 1995, p. 295-340.
{105} Pirenne H., Mahomet et Charlemagne, nouvelle éd., Paris, PUF Quadrige, 2005 (1936).
{106} Parmi une production abondante, Lewis A.R., Naval power and trade in the Mediterranean, A.D. 500-1100, Princeton Univ. Press, Princeton, New Jersey 1951, (rééd. 1971) ; Christides V., The Conquest of Crete by the Arabs (ca 824). A Turning Point in the Struggle between Byzantium and Islam, Athènes, 1984 ; Picard Ch., La mer et les musulmans d'Occident au Moyen Age (VIIIe-XIIIe s.), Islamiques, PUF, Paris, 1997 et L'océan Atlantique musulman de la conquête arabe à l'époque almohade. Navigation et mise en valeur des côtes d'al-Andalus et du Maghreb occidental (Portugal, Espagne, Maroc), Paris, Maisonneuve et Larose, 1997 ; Bramoullé D., Les Fatimides et la mer (341-567 / 953-1171). Du rêve mystique à l'empire du large, Thèse de doctorat, Paris, Université Paris 1, 2011.
{107} Ibn khaldûn, Al-Muqaddima, trad. A. Cheddadi, Ibn Khaldûn, Le livre des exemples, Paris, 2002, p. 563-569.
{108} Jehel G., L'Italie et le Maghreb au Moyen Age. Conflits et échanges du VIIe au XVe s., PUF, Paris, 2001 ; Dufourcq Ch. E., L'Espagne catalane et le Maghreb aux xiiie et xive s. (De la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) à l'avènement du sultan mérinide Abou-l-Hasan (1331), Paris, PUF, 1965.
{109} Coulon D., Picard Ch., Valerian D. (éds.), Espaces et réseaux en Méditerranée (vie-xvie s.), 2 vol., Paris, 2007-2010.
{110} Valérian D., Bougie, port maghrébin, 1076-1510, École française de Rome, 2006, en particulier, p. 421 et sq.
{111} Cowdrey H.E.J., « The Mahdia Campaign of 1087 », English Historical Review, XCII, 1977, p. 24-29.
{112} Lévi-Provençal E., Trente-sept lettres officielles almohades, Collection de textes arabes de l'Institut des Hautes-Études marocaines, 1941 ; commentaire dans Recueil de lettres officielles almohades. Étude diplomatique, analyse et commentaire historique, Larose, Paris, 1942.
{113} Sur ces événements, Guichard P., L'Espagne et la Sicile musulmanes aux XIe et XIIe s., Lyon, P.U.L., 1990, p. 64-70.
{114} Bruce Tr., La taifa de Denia et la Méditerranée au ve/xies., thèse de doctorat, Université de Toulouse, 2009.
{115} Musset L., Les invasions : le second assaut contre l'Europe chrétienne (VIIe-XIe s.), Paris, 1965, p. 147-277.
{116} Fahmy A.M., Muslim Naval organisation in the Eastern Mediterranean from the Seventh to the Tenth Century, Le Caire, 1966 (1re éd. 1948), et Muslim Sea Power in the Eastern Mediterranean from the Seventh to the Tenth Century, Le Caire, 1966. Bouderbala S., Jund Misr : étude de l'administration militaire dans l'Égypte des débuts de l'Islam (21/642 - 218/833), Thèse de doctorat, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2008.
{117} Ibn al-Qûtiya, Ta'rîkh iftitâh l-Andalus, éd. P. de Gayangos, E. Saavedra, F. Codera, Madrid, 1868, tr. Ribeira J., Historia de la conquista de España de Abnelcotia el Cordobès ; col. De obras árabigas de Historia y geografía de la Real Academia de la Historia, II, Madrid, 1926, d'après trad. esp. p. 135.
{118} Période pendant laquelle les califes exercèrent effectivement le pouvoir et un contrôle des côtes syriennes.
{119} Christides V., The Conquest of Crete by the Arabs (ca 824). A Turning Point in the Struggle between Byzantium and Islam, Athènes, 1984.
{120} Sénac Ph., « Le califat de Cordoue et la Méditerranée occidentale au Xe s. : le Fraxinet des Maures », Castrum 7, 2001, p. 113-126.
{121} Al-Bâdisî, al-maqsad al-`arîf wa l-manza' al-latif fî l-ta'rîf âulahâ' al-rîf, éd. S.A. A`rab, Rabat, 1982, trad. Colin G.S., Vie des saints du Rif, Paris, 1926.
{122} Horden P., Purcell M., The corrupting sea. A Study of Mediterranean History, Blackwxell, Oxford, 2000, en particulier p. 154-159.
{123} Sénac Ph., Provence et piraterie sarrasine, Paris, 1982.
{124} Voir la critique de Poly J.-P., La Provence et la société féodale, 879-1166, Paris, 1976.
{125} Picard Ch., « Retour sur la piraterie sarrasine d'al-Andalus contre le monde latin (Italie et Provence) au IXe et Xe s. », Quel mar che la terra inghirlanda. In ricordo di Marco Tangheroni, F. Cardini et M.L. Ceccarelli Lemut (éd.), Pise 2007, p. 576-596.
{126} Al-`Udhri, Tarsi` al-akhbâr, éd. A. Al-Ahwani, Fragmentos geográfico-históricos de ilâ jami`a l-mamâlik wa -l-masâlik, Madrid, 1965 ; trad. Sanchez Martinez M., « La Cora de Ilbira (Granada y Almería) en los siglos Xe-XIe, segun al-`Udhri (1003-1085) », Cuadernos de Historia del Islam, 7, 1975-1976 ; éd. p. 11, trad. p. 76.
{127} Al-Bakri, éd. Al-Hajji, Jughrâfiyatu l-Andalus wa l-Urûbbâ min Kitâbi l-masâlik wa l-Mamâlik li Abi `Ubaydi l-Bakri, Beyrouth, 1968.
{128} Kennedy H., The Prophet and the Age of the Caliphates, The Islamic Near East from the Sixth Century to the Eleventh Century, Londres, N.Y, Longman, 1994 (1986).
{129} Sénac Ph., Le monde carolingien et l'Islam, Paris, L'Harmattan, 2006, p. 91.
{130} Borrut A., « Architecture des espaces portuaires et réseaux défensifs du littoral syro-palestinien dans les sources arabes (VIIe-XIe s.) », Archéologie islamique, 11, 2001, p. 21-46 ; Borrut A., « L'espace maritime syrien au cours des premiers siècles de l'Islam (VIIe-Xe s.) : le cas de la région entre Acre et Tripoli », Tempora. Annales d'histoire et d'archéologie, 10-11, 1999-2000, Beyrouth, p. 1-33 ; Picard Ch., Borrut A., « Râbata, Ribât, Râbita : une institution à reconsidérer », Chrétiens et musulmans en Méditerranée médiévale (VIIIe-XIIIe s.). Echanges et contacts, colloque de Beyrouth, Mai 2002, (coord. Sénac Ph., Prouteau N.), Civilisation médiévale, CESCM, Poitiers, 2003, p. 33-65.
{131} Al-Balâdhuri, Kitâb futûh al-buldân, éd. M.J. De Goeje, Leyde, Brill, 1863-1866 ; trad. Hitti P. K. et Murgotten F.C., The origins of the Islamic State, New York, 1968 (1916)
{132} Qudâma Ibn Ja`far, Kitâb al-kharâj wa âinâ`ât al-kitâba, éd. et trad. partielle, M.J. De Goeje, Leyde, Brill, 1889, rééd. 1967 ; éd. p. 255, trad. p. 195-196.
{133} Mas `ūdī, éd. I, 281-283, trad. p. 115-116.
{134} Idem.
{135} Bonner M., Aristocratic violence and holy war : studies in the Jihad and the Arab-Byzantine frontier, American Oriental Series, 81, New Haven, Connecticut, 1996 ; Kennedy H., The Early Abbassid Caliphate. A Political History, Croom Helm, Londres, 1981.
{136} Ibn Hayyân, Kitâb al-Muqtabis fi ta'rikh rijal al-Andalus : Muqtabis II. Anales de los Emires de Córdoba Alhaqem I (180-206H/796-822 J.C.) y Abderramán II (206-232/822-847), éd. J Vallvé Bermejo, Madrid, 1999 ; trad. esp. M.A. Makki, F. Corriente, Crónica de los emires Alhakam I y Abdarrahmân II entre los años 796 y 847, Saragosse, 2001 ; éd. 90v, trad. p. 21-22.
{137} Ibid., éd. 173v, trad. p. 270.
{138} Talbi M., L'émirat aghlabide (184-296/800-909). Histoire politique, Paris, A. Maisonneuve, 1966, p. 380-536 ; Lirola Delgado J., El poder naval de al-Andalus en la época del califato omeya, Instituto de Estudios Almerienses, Grenade, 1993, p. 57-158 ; Picard Ch., « Retour sur la piraterie sarrasine d'al-Andalus contre le monde latin (Italie et Provence) au IXe et Xe s. », Quel mar che la terra inghirlanda. In ricordo di Marco Tangheroni, Cardini F. et Ceccarelli Lemut M.L. (éd.), Pise 2007, p. 576-596. Pour les événements militaires d'al-Andalus, Lévi-Provençal E., Histoire de l'Espagne musulmane, 3 vol. Maisonneuve et Larose, Paris, 1950-1967 (rééd. 1999).
{139} Martinez Gros G., L'idéologie omeyyade. La construction de la légitimité du Califat de Cordoue (Xe-XIe s.), Madrid, 1992.
{140} Ibn Hayyân, Crónica del califa `Abd al-Rahmân III al-Nâsir entre los años 912-942, éd. Chalmeta, Corriente, Subh, Madrid, 1979 ; trad. Viguera, Corriente, Saragosse, coll. Textos Médievales no 64, 1981, éd. p. 312, trad. p. 220.
{141} Talbi M., L'émirat aghlabide, p. 534-535. Sur le commerce maritime de l'époque aghlabide, Ibid., p. 529-538.
{142} Al-Wansharisi, Al-Mi`yâr al-mughrib wa l-jâmi` al-mu`rib `an fatâwâ ahl Ifriqiyya wa l-Andalus wa l-Maghrib, (Le standard merveilleux et la récolte claire des fatwas des gens de l'Ifriqiya, d'al-Andalus et du Maghreb), éd. Ministère de la Culture et des Affaires Religieuses, 13 vol., Rabat, 1981-1983 ; II, p. 118. Voir Lagardère V., Histoire et société en Occident musulman au Moyen Age. Analyse du Mi`yâr d'al-Wansharîsî, Madrid, coll. de la Casa de Velázquez, no 53, 1995.
{143} Picard Ch., L'océan Atlantique musulman...op. cit.,, p. 357-358.
{144} Sénac Ph., Le monde carolingien et l'Islam, Paris, L'Harmattan, 2006, p. 91.
{145} Christides V., « Two parallel Naval guides of the Tenth Century : Qudama's Document and Leo VI's Naumachica ; A Study on Byzantine and Moslem Naval Preparedness », Graeco-Arabica 1,1982, p. 51-103 V ; « Naval warfare in the Eastern Mediterranean (6th-14 th Centuries) : An Arabic translation of Leo VI's Naumachica », Graeco-Arabica, 3, 1984, 3, p. 137-143 ; Khalilieh H.S., Admiralty and Maritime Laws in the Mediterranean Sea (ca. 800-1500). The Kitâb Akriyat al-sufun vis-à-vis the Nomos Rhodion Nautikos, Leyde-Boston, Brill, 2006.
{146} Augeron Mickaël, « Les tentatives françaises d'implantation en Floride (1562-1565). Quels enjeux, quels objectifs ? », Floride, un rêve français (1562-1565), Trouville-sur-Mer, Librairie des Musées/Illustria, 2012, p. 33-44.
{147} Augeron Mickaël, Les corsaires de Dieu. Les huguenots et la guerre maritime dans la seconde moitié du XVIe siècle, mémoire d'HDR, Université de Toulouse Jean Jaurès, décembre 2015 (à paraître)
{148} Lucena Salmoral Manuel, Piratas, bucaneros, filibusteros y corsarios en América, Madrid, Mapfre, 1992.
{149} Loades David, The Tudor Navy. An administrative, Political and Military History, Aldershot Scolar Press, 1992. Différentes missions exclusivement dirigées contre la piraterie sont organisées. Le nommé Peter Carew (riche propriétaire de Devonshire et pirate lui-même) arme ainsi quelques navires en 1564 pour chasser les pirates de Cornouailles et du Devonshire, les équipages étant payés sur le butin. Le pirate Sir Thomas Stukeley lui inflige une cuisante défaite. Capturé l'année suivante, il est relâché sans procès. Était-il un agent de Philippe II ? Il commande trois galères à Lépante...
{150} Appleby John C., Under the Bloody Flag. Pirates of the Tudor Age, The History Press, 2009.
{151} Andrews Kenneth R., Trade, Plunder and Settlement : Maritime Enterprise and Genesis of British Empire, 1480-1630, Cambridge, Cambridge University Press, 1999.
{152} Clowes William Laird, The Royal Navy, a history from the earliest times to the present, Londres, Chatham Publishing, 1996, 7 vol. ; Villiers Patrick et Duteil Jean-Pierre, L'Europe, la mer et les colonies XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, 1997. Les auteurs mentionnent 50 000 gens de mer en 1604 contre 16 000 en 1582, soit trois fois plus, un nombre désormais supérieur à celui des Provinces-Unies.
{153} Andrews Kenneth R., English Privateering Voyages to the West Indies 1588-1595, Cambridge, Cambridge University Press, 1959.
{154} Il aurait juré de se laisser pousser la barbe jusqu'à la défaite des Espagnols. Derrière lui des Jan de Moor, Blois de Treslong, Adam de Haren ou Brand.
{155} Loo Ivo J. van, « Pour la liberté et la fortune. La course néerlandaise pendant la guerre de religion aux Pays-Bas 1568-1609 », Coligny, les protestants et la Mer, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 1997, p. 91-107.
{156} Villiers Patrick, Les corsaires du littoral. Dunkerque, Calais, Boulogne de Philippe II à Louis XIV (1568-1713), Villeneuve d'Ascq, Septentrion, 2000.
{157} Parker Geoffrey, The Army of Flanders and the Spanish Road 1567-1659, Londres, 1972, Cambridge, Cambridge University Press, 1984.
{158} Bruijn Jaap R., « Les États et leurs marines de la fin du xvie siècle à la fin du xviiie siècle », Philippe Contamine (dir.), Guerre et concurrence entre les États européens du XIVe au XVIIIe siècle, Paris, PUF, 1998, p. 83-121. Glete Jan, Navies and Nations : Warships, Navies and State Building in Europe and America 1500-1860, 2 vol., Stockholm, Acta Universitatis Stockholmiensis, 1993.
{159} Le vaisseau amiral, le San Martin, ne porte que 48 canons.
{160} Senior Clive M., « The Confederation of Deep-Sea Pirates : English Pirates in the Atlantic 1603-1625 », Course et Piraterie, XVe colloque de la Commission internationale d'Histoire maritime, San Francisco, août 1975, Paris, CNRS, 1975, p. 331-350.
{161} Appleby John, English Privateering during the early Stuart Wars with Spain and France 1625-1630, University de Hull, Urpub, 1983.
{162} Une image concernant les différences de puissances entre les deux marines à cette époque : le Triton du capitaine Du Menillet porte 31 canons, le Royal Sovereign (sic) de Blake en présente 86.
{163} Emmer Pieter, « The Dutch West-India company, 1621-1791 : Dutch or Atlantic ? », L. Blusse (dir.), Companies and trade, Essay on India Companies during the Ancien Regime, 1981, p. 71-95.
{164} Villiers Patrick, Les corsaires du Littoral. Dunkerque, Calais, Boulogne de Philippe II à Louis XIV (1588-1713), Villeneuve-d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2000, p. 73.
{165} Israël Jonathan Irvine, The Dutch Republic and the Hispanic World, 1606-1661, Oxford, Clarendon Press, 1990.
{166} Baetens Roland, « Organisation et résultats de la course flamande au XVIIe siècle », Revue des Amis du Vieux Dunkerque, vol. 16, 1983, p. 47-78. Une trentaine par an à sortir sur 52 unités avant 1609, il semble y avoir 60 unités entre 1621 et 1644 (+ 10 Ostendais) : de quoi réunir 2 500 gens de mer.
{167} Roland Baetens signale la corruption très forte, les juges sont rémunérés à l'heure et font traîner les choses tandis que leurs honoraires sont réglés avec beaucoup de retard.
{168} Bruijn Jaap R., The Dutch Navy of Seventeenth and Eighteenth Centuries, Columbia South Carolina, University of South Carolina Press, 1993.
{169} Au total, 700 busses sont anéanties de 1625 à 1635.
{170} Stradling Robert A., « Les corsaires dunkerquois et l'Espagne : 1621-1648, un record de pillage et de destruction », Revue de la Société dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie, vol. 29, 1995, p. 17-30.
{171} J. Israël montre que les deux tiers sont des busses ou de petits caboteurs.
{172} Capp Bernard Stuart, Cromwell's Navy : The Fleet and the English Revolution, 1648-1660, Oxford, Clarendon Press, 1989.
{173} Moreau Jean-Pierre, Les petites Antilles de Christophe Colomb à Richelieu, Paris, Karthala, 1992.
{174} Toussaint Auguste, Histoire des corsaires, Paris, PUF, Que Sais-Je ? no 1702, 1978.
{175} Dumas Auguste, « Le Conseil des prises sous l'Ancien Régime XVIIe et XVIIIe siècles », Revue historique de droit français et étranger, 1905, p. 317-377 ; 477-522 ; 613-678. Pour le cas anglais voir aussi : Marsden R. G., « Early Prize Juridiction and Prize Law in England », The English Historical Review, vol. 26, no 101, 1911, p. 34-56. Le 11 décembre 1660, l'office de Lord High Admiral est restauré au profit du duc d'York, frère du roi. Son autorité s'élargit en février 1662 sur les colonies et comptoirs africains.
{176} C'est à la fin du règne de Henri IV que les amirautés perdent le droit de juger les prises au profit de l'amiral de France.
{177} Les historiens disposent alors de ces jugements classés dans la série G5 du fonds ancien des Archives Nationales de France (Paris).
{178} Flandre et Nord 3, Picardie 3, Normandie 23, Bretagne 8, Poitou 2, Guyenne 3. Sur les amirautés on consultera le dossier « Les amirautés en France et Outre-mer du Moyen Âge au début du XIXe siècle », Revue d'Histoire maritime, no 19, 2014, p. 11-346.
{179} Davansant Frédéric, Justice et criminalité maritime au dernier siècle de l'Ancien Régime. La jurisprudence pénale des sièges d'amirauté établis en Bretagne (1679-1791), thèse de doctorat en droit, université Rennes I, 2003.
{180} Lorsque la prise n'est pas jugée bonne, une main levée est prononcée qui oblige à la restitution de la prise à ses propriétaires avec versement de dommages et intérêts, d'où cette garantie préalable.
{181} Cette conception de la masse rapproche les corsaires des flibustiers ; le pillage est rapporté au pied du grand mât et partagé par l'écrivain. Normalement, il est interdit d'attaquer à la hache les coffres, armoires et ballots. Le règlement de 1693 stipule que le capitaine, qui auparavant avait droit au « préciput » sur ce qui se trouvait dans la chambre, est désormais limité à la somme de 500 écus. S'ajoutent des exceptions : le coffre de médecine pour le chirurgien, la cloche pour l'aumônier, la ligne de sonde pour le pilote, les menues armes pour le capitaine à Dunkerque, etc....
{182} Au désarmement du Jersey à Brest en 1708, la part de chaque homme s'élève à 248 livres mais seules 137 livres et 10 sols sont accordés malgré une sentence du juge de l'amirauté de Brest, un arrêt du parlement de Bretagne et une injonction de l'amiral de France. Un officier d'amirauté écrit que « le retardement à rendre les comptes (parfois deux ans et plus) font que les matelots sont obligés de traiter de leurs parts pour un quart de ce qui leur pourrait revenir, désespérant d'en pouvoir jamais rien tirer ».
{183} Schnakenbourg Christian, L'amirauté de France à l'époque de la monarchie administrative (1669-1792), 2 volumes, thèse de doctorat en droit, Paris II, 1975.
{184} Les travaux portant sur Saint-Malo et Dunkerque concernent les chercheurs suivants pour l'essentiel, dont les recherches sont indiquées dans l'une des deux bibliographies. Pour Saint-Malo : Anne Morel, Alain Martin-Deidier, John Selwyn Bromley et André Lespagnol, ce dernier ayant restitué les véritables dimensions de la course dans une géographie plus étendue des armements, des capitaux, des lieux de retour des prises et du lien de la course avec d'autres activités. Pour Dunkerque, Henri Malo et J. S. Bromley, sachant que les recherches portant sur Dunkerque de Christian Pfister-Langanay et celles sur la course et la marine en général de Patrick Villiers sont incontournables.
{185} Selon André Lespagnol, La course malouine au temps de Louis XIV : entre l'argent et la gloire, Rennes, Apogée, Paris, 1995, 197 bâtiments corsaires sont capturés par l'ennemi durant les deux derniers conflits louis-quatorziens : 21 % des armements.
{186} Villiers Patrick, Les corsaires du Littoral, Dunkerque, Calais et Boulogne de Philippe II à Louis XIV (1588-1713), Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2000.
{187} Lespagnol André, La course malouine... op. cit..
{188} Hroděj Philippe, L'amiral Du Casse, l'élévation d'un Gascon sous Louis XIV, thèse de doctorat Sorbonne-Paris-IV, 2 volumes, Paris, Librairie de l'Inde, 1999.
{189} Nerzic Jean-Yves, La place des armements mixtes dans la mobilisation de l'arsenal de Brest sous les deux Pontchartrain (1688-1697 et 1702-1713), 2 volumes, Milon-La-Chapelle, H&D, 2010.
{190} Dessert Daniel, La Royale. Vaisseaux et marins du Roi-Soleil, Paris, Fayard, 1996.
{191} Voir Clark George N., « War trade and trade war 1701-1713 », The Economic History Review, 1928, p. 262-280. et, plus récemment, Meyer William Ryan, « English Privateering in the War of 1688 to 1697 », Mariner's Mirror, vol. 67/3, 1981, p. 259-272 et « English Privateering in the War of Spanish Succession », Mariner's Mirror, vol. 69, 1983, p. 435-446.
{192} Meyer Jean, « La guerre de course de l'Ancien Régime au XXe siècle, essai sur la guerre industrielle », Histoire économie et société, 1997, vol. 16/1, p. 7-43.
{193} Le Dictionnaire des Corsaires et des Pirates comprend les notices concernant la plupart des personnages mentionnés dans le texte suivant. Afin d'éviter toute redondance, le fil général de l'histoire de la flibuste et de la piraterie seul a été suivi. Les notices qui portent sur les boucaniers, les flibustiers ou les logwood cutters (Lagune de Triste ou de Terminos) insistent sur l'organisation de ces groupes humains. Il n'en sera pas question ici pas plus que des bases traditionnelles des uns et des autres comme la Tortue, le Port Royal de la Jamaïque, Providence Island, New Providence ou Sainte-Marie de Madagascar.
{194} Tout lecteur intéressé par la flibuste se doit de consulter le site internet de Raynald LAPRISE, Le Diable Volant. Comportant aussi bien des textes extraits d'archives qu'une histoire de la flibuste et des éléments prosopographiques précieux.
{195} Cruikshank Ernest Alexander, The Life of Sir Henry Morgan, Toronto, The Maximillan Company of Canada Ldt, 1935.
{196} Burns Sir Alan, History of the British West Indies, Londres, G. Allen, 1965.
{197} C'est le thème forcément très romancé du film The Black Swan (le Cygne Noir) de Henry King avec Maureen O'Hara et Tyrone Power.
{198} Hrodej Philippe, « Les relations entre la Jamaïque et Saint-Domingue (1655-1700) : échanges, rivalités et déprédations », Revue d'histoire maritime, no 17, 2013, p. 79-98.
{199} Marley David F., Sack of Veracruz : The great Pirate Raid of 1683, Ontario, The Netherlandic Press, 1993.
{200} Archives Nationales d'Outre-Mer. Colonies C9a1. Mémoire pour le Roi en réponse au mémoire de Sa Majesté en date du 30 septembre 1683, Le Cap, 26 août 1684.
{201} Rediker Marcus, Pirates de tous les pays. L'âge d'or de la piraterie atlantique (1716-1726), Paris, Libertalia, 2008 (trad. de l'anglais, Beacon Press, 2004).
{202} Hrodej Philippe, « L'État français face à la piraterie : les campagnes menées contre les forbans (1715-1727) », Battesti Michèle (dir.), La piraterie au fil de l'Histoire, un défi pour l'État, Paris, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2014, p. 347-360.
{203} Baer Joel H., British Piracy in the Golden Age : history and interpretation, 1660-1730, Londres, Pickering & Chatto, 2007, 4 vol.
{204} Le round robin va dans le même sens. Ces signatures en cercle doivent, en ne permettant pas d'identifier un responsable plus qu'un autre, laisser de la place à la présomption d'innocence.
{205} Ce chapitre reprend et développe en partie certains points exposés dans Wolfgang Kaiser et Guillaume Calafat, « Violence, Protection and Commerce : Corsairing and ars piratica in the Early Modern Mediterranean », dans Stefan Eklöf Amirell et Leos Müller (éd.), Persistent Piracy : Maritime Violence and State-Formation in Global Historical Perspective, Houndmills, Palgrave Macmillan, 2014, p. 69-92. Nous remercions Emrah Safa Gürkan pour sa relecture attentive et généreuse. En raison de contraintes éditoriales, il n'a pas été possible de conserver toutes les notes de bas de page présentes dans une première version de ce texte.
{206} Fernand Braudel l'écrit ainsi : « La piraterie, en Méditerranée, est aussi vieille que l'histoire » (p. 617). Voir la partie que l'historien consacre au sujet dans La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, Paris, Armand Colin, 1990 [19662], vol. III, p. 616-649. Voir ci-dessus la contribution de Pascal Arnaud.
{207} Fontenay Michel, La Méditerranée entre la Croix et le Croissant. Navigation, commerce, course et piraterie (XVIe-XIXe s.), Paris, Éditions Classiques Garnier, 2010, p. 231-237. Voir ci-dessus les contributions d'Alban Gautier, Éric Limousin, Christophe Picard et Pierre Prétou.
{208} López Pérez María Dolores, La Corona de Aragón y el Maghreb en el siglo xiv (1331-1410), Barcelone, Institución Milá y Fontanals, 1995, p. 579.
{209} Cité par Rigaud Philippe, Pirates et corsaires dans les mers de Provence (XVe-XVIe s.). Letras de la costiera, Paris, CTHS, 2006, p. 32.
{210} Piergiovanni Vito (éd.), Corsari e riscatto dei Captivi, Milan, Giuffré, 2010, p. 3.
{211} Honorat de Valbelle, Histoire journalière (1498-1539), vol. 2, V.-L. Bourilly (éd.), Aix-en-Provence, Université de Provence, 1985, p. 210.
{212} Fontenay Michel, La Méditerranée entre... op. cit., p. 324 ; Calafat Guillaume, « La Croix et le Croissant revisités : le corso, Malte, les Grecs et la Méditerranée à l'époque moderne », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 59, no 1 (2012), p. 103-116. (ici p. 103-104).
{213} Fisher Godfrey, Barbary legend : war, trade and piracy in North Africa, 1415-1830, Oxford, Clarendon Press, 1957 [traduction française, Farida Hellal, 2002] ; Tenenti Alberto, Venezia e i corsari, 1580-1615, Bari, Laterza, 1961 ; Bono Salvatore, I Corsari barbareschi, Turin, Edizioni Radiotelevisione italiana, 1964 ; Id., Corsari nel Mediterraneo : cristiani e musulmani fra guerra, schiavitù e commercio, Milan, Mondadori, 1993 ; Earle Peter, Corsairs of Malta and Barbary, London, Sidgwick & Jackson, 1970.
{214} Gürkan Emrah Safa, « The Centre and the Frontier : Ottoman Cooperation with the North African Corsairs in the Sixteenth Century », Turkish Historical Review, vol. I, 2010, p. 126-163 ; Fuess Albrecht et Heyberger Bernard (dir,), La frontière méditerranéenne du XVe au XVIIe siècle. Échanges, circulations et affrontements, Turnhout, Brepols, 2013.
{215} Vatin Nicolas, L'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, l'Empire ottoman et la Méditerranée orientale entre les deux sièges de Rhodes : 1480-1522, Louvain - Paris, Peeters, 1994. Voir également : Nardonne Jean-Luc (éd.), La prise de Rhodes par Soliman le Magnifique. Chroniques et textes turcs, français, italiens, anglais et espagnols (XVIe-XVIIe s.) traduits et commentés, Cahors, La Louve, 2010.
{216} Brogini Anne, Malte, frontière de chrétienté : 1530-1670, Rome, École française de Rome, 2006 ; de la même, 1565 : Malte dans la tourmente. Le « Grand Siège » de l'île par les Turcs, Saint-Denis, Bouchène, 2011.
{217} Angiolini Franco, I Cavalieri e il Principe : L'Ordine di Santo Stefano e la società toscana in età moderna, Florence, Edizioni Firenze, 1996.
{218} Brummett Palmira, Ottoman Seapower and Levantine Diplomacy in the Age of Discovery, Albany, State University of New York Press, 1994, p. 104-105.
{219} Planas Natividad, « Au contact de l'Infidèle. Les îles de la Méditerranée occidentale aux confins de l'Europe », dans Kaiser Wolfgang (éd.), L'Europe en conflits. Les affrontements religieux et la genèse de l'Europe moderne, vers 1500-vers 1650, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2008, p. 321-336 (323-324-327). Sur le système de fortifications en Corse, voir également : Graziani Antoine-Marie, « La menace barbaresque en Corse et la construction d'un système de défense (1510-1610) », Revue d'histoire maritime, vol. 2-3, 2001, p. 141-162.
{220} Mafrici Mirella, Mezzogiorno e pirateria nell'età moderna (secoli XVIe-XVIIIe), Naples, Edizioni Scientifiche Italiane, 1995, p. 95-96.
{221} Castillo Francisco Andújar, « Los rescates de cautivos en las dos orillas del Mediterráneo y en el mar (Alafías) en el siglo XVIe », dans Kaiser Wolfgang (éd.), Le commerce des captifs. Les intermédiaires dans l'échange et le rachat des prisonniers en Méditerranée, XVe-XVIIIe siècle, Rome, École Française de Rome, 2008, p. 135-164.
{222} Boyer Pierre, « Les Renégats et la marine de la Régence d'Alger », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 39, 1985, p. 93-106. Sur l'arrivée des bertones en Méditerranée voir Tenenti Alberto, Venezia e i corsari... op. cit., p. 88-89.
{223} Lewis Bernard, « Corsairs in Iceland », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 15-16, 1973, p. 139-144 ; Helgason Thorstein, « Historical Narrative as Collective Therapy. The Case of the Turkish Raid in Iceland », Scandinavian Journal of History, vol. 22, 1997, p. 275-289. Sur les corsaires de Salé, voir Maziane Leïla, Salé et ses corsaires (1666-1727) : un port de course marocain au XVIIe siècle, Caen et Rouen, Presses Universitaires de Caen et Rouen, 2007.
{224} Merouche Lemnouar, La course, mythes et réalité, Saint-Denis, Bouchène, 2007.
{225} Sur la course maltaise, voir : Fontenay Michel, La Méditerranée entre... op. cit. ; Brogini Anne, Malte, frontière op. cit. et de la même auteure, 1565, Malte dans la tourmente... op. cit. ; Poumarède Géraud, Pour en finir avec la Croisade : mythes et réalités de la lutte contre les Turcs aux XVIe et XVIIe s., Paris, PUF, 2009 [2004] ; Greene Molly, Catholic Pirates and Greek Merchants : A Maritime History of the Early Modern Mediterranean, Princeton, Princeton University Press, 2010.
{226} Tenenti Alberto, Cristoforo da Canal. La marine vénitienne après Lépante, Paris, Sevpen, 1962, p. 148-174 ; Bracewell Catherine Wendy, The Uskoks of Senj. Piracy, Banditry and Holy War in the Sixteenth-Century Adriatic, Ithaca et Londres, Cornell University Press, 1992.
{227} Veinstein Gilles, « Le législateur ottoman face à l'insularité. L'enseignement des Kânûnnâme », dans Vatin Nicolas et Veinstein Gilles (éd.), Insularités ottomanes, Paris, Maisonneuve et Larose, 2004, p. 91-110 (p. 96-98).
{228} Boubaker Sadok, La Régence de Tunis au XVIIe s : ses relations commerciales avec les ports de l'Europe méditerranéenne, Marseille et Livourne, Zaghouan, CEROMA, 1987, p. 44-45.
{229} Panzac Daniel, Les corsaires barbaresques : La fin d'une épopée, 1800-1820, Paris, CNRS, 1999, p. 25, d'après Fisher Godfrey, Barbary Legend... op. cit., p. 190. Pour une chronologie des prises du début du XVIIe s. aux années 1630, voir Merouche Lemnouar, La course... op. cit. p. 213-217.
{230} Krieken Gérard van, Corsaires & marchands : Les relations entre Alger et les Pays-Bas, 1604-1830 [traduction française], Paris Éditions Bouchène, 2002, p. 26.
{231} Boubaker Sadok, « Négoce et enrichissement individuel à Tunis du XVIIe s. au début du XIXe s. », Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, 50/4, 2003, p. 29-62 (ici p. 47)
{232} Bachrouch Taoufik, Formation sociale barbaresque et pouvoir à Tunis au XVIIe s., Tunis, Publications de l'Université de Tunis, 1977, p. 91.
{233} Kaiser Wolfgang et Calafat Guillaume, « The Economy of Ransoming in the Early Modern Mediterranean. A Cross-Cultural Trade Between Southern Europe and the Maghreb (16th-17th centuries) » dans Trivellato Francesca, Halevi Leor et Antunes Cátia (éd.), Religion and Trade : Cross-Cultural Exchanges in World History, 1000-1900, Oxford, Oxford University Press, 2014, p. 108-130.
{234} Panzac Daniel, La marine ottomane. De l'apogée à la chute de l'Empire (1572-1923), Paris, CNRS éditions, 2009, p. 138.
{235} Calafat Guillaume, « Ottoman North Africa and ius publicum europæum : The case of the treaties of peace and trade (1600-1750) », dans Alimento Antonella (éd.) War, Trade and Neutrality. Europe and the Mediterranean in the seventeenth and eighteenth centuries, Milan, FrancoAngeli, 2011, p. 171-187.
{236} Calafat Guillaume, « Les interprètes de la diplomatie en Méditerranée. Traiter à Alger (1670-1680) », dans Dakhlia Jocelyne et Kaiser Wolfgang (éd.), Les Musulmans dans l'histoire de l'Europe, tome 2. Passages et contacts en Méditerranée, Paris, Albin Michel, 2013, p. 371-410 (p. 375-387) ; Weiss Gillian, Captifs et corsaires. L'identité française et l'esclavage en Méditerranée [trad. fr.], Toulouse, Anacharsis, 2014, p. 139-176.
{237} Ressel Magnus, Zwischen Sklavenkassen und Türkenpässen : Nordeuropa und die Barbaresken in der frühen Neuzeit, Berlin, De Gruyter, 2012.
{238} AMAEE, Mémoires et documents, Algérie, 12, fo 182v.
{239} Dyâb Hanna, D'Alep à Paris. Les pérégrinations d'un jeune syrien au temps de Louis XIV, trad. de l'arabe (Syrie) par Fahmé-Thiéry Paule, Heyberger Bernard, Lentin Jérôme, Arles, Actes Sud, 2015, p. 193.
{240} Archives Nationales, Paris, AE, BI, 698, « Correspondance consulaire, Livourne », fo 364-364v et fo 368v.
{241} Saulger Robert, Histoire nouvelle des anciens ducs et autres souverains de l'Archipel : avec la description des principales isles, & des choses les plus remarquables qui s'y voyent encore aujourd'huy, Paris, 1698, p. 305.
{242} Hernández Alberto Anaya, « Simón Romero, pescador grand canario y gran almirante de la armada argelina », Anuario de estudios atlánticos, vol. 49 (2003), p. 1-21.
{243} Piracy and Diplomacy in Seventeenth-Century North Africa. The Journal of Thomas Baker, English Consul in Tripoli, 1677-1685, édité par Pennell Richard, Londres-Toronto, Associated University Presses, 1989, p. 40-41 et 46-49.
{244} Braudel Fernand, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, Paris, A. Colin, 1949, 3e partie, titre du chapitre VI.
{245} Fontenay Michel, La Méditerranée entre la Croix et le Croissant. Navigation, commerce, course et piraterie (XVIe-XIXe siècle), Paris, Éditions Classiques Garnier, 2010, p. 81.
{246} Earle Peter, Corsairs of Malta and Barbary, London, Sidgwick & Jackson, 1970 ; Bono Salvatore, Corsari nel Mediterraneo : cristiani e musulmani fra guerra, schiavitù e commercio, Milan, Mondadori, 1993 ; Fontenay Michel, La Méditerranée entre la Croix et le Croissant... op. cit.
{247} Virol Michèle, Vauban. De la gloire du roi au service de l'État, Paris, Champ Vallon, 2003, p. 116-122.
{248} Hrodej Philippe, « Mutations des courses marseillaise et toulonnaise en 1709-1710 à travers l'exemple de Jacques Cassard », dans Buti Gilbert (dir.), Corsaires et forbans en Méditerranée (XIVe-XXIe siècle), Paris, Riveneuve éditions, 2009, p. 125-152.
{249} Bibliothèque Inguimbertine, Carpentras, ms 1809, fol. 44.
{250} Carrière Charles, Négociants marseillais au XVIIIe siècle. Contribution à l'étude des économies maritimes, 2 volumes, Marseille, Institut historique de Provence, 1973, p. 484-486.
{251} Arrêt du Conseil d'État du Roi des 28 mars et 23 décembre 1705, reproduit dans Valin René-Josué, Nouveau commentaire sur l'Ordonnance de la marine de 1681, t.2, La Rochelle, 1760, p. 312-313.
{252} Voir Le Guellaff Florence, Armements en course et Droit des prises maritimes (1792-1856), Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1999. Les modalités du partage sont autres chez les Barbaresques. Le raïs se rend chez le pacha pour effectuer l'inventaire des prises (navires, hommes et marchandises) : 10 à 20 % revient à l'État-corsaire ; le reste allant au raïs et à l'équipage. Voir Panzac Daniel, Les corsaires barbaresques la fin d'une épopée 1800-1820, Paris, CNRS éditions, 1999, p. 103-114.
{253} La situation est comparable à La Rochelle où le Roi Stanislas estimé à 36 000 l-t au moment de son lancement est vendu aux enchères 11 500 l-t un an plus tard (après une mise à prix à 10 000 l-t) et pour le Faucon acheté 12 000 l-t, vendu 6 000 l-t. Voir Péret Jacques, Les corsaires de l'Atlantique. De Louis XIV à Napoléon, La Crèche, Geste éditions, 2012, p. 268-269. Même cas à Saint-Malo avec le Diamant adjugé pour 50 000 l-t en 1694 alors que le Saint-Antoine (même type, âge et équipement) est vendu 96 000 l-t deux ans plus tard, en 1696. Voir Lespagnol André, La course malouine au temps de Louis XIV, Rennes, Apogée, 1995, p. 145-146.
{254} Fontaine Laurence, Le marché. Histoire et usages d'une conquête sociale, Paris, Gallimard, 2014, p. 74-75.
{255} Sur le changement de perception de la course voir Le Guellaff Florence, op. cit., p. 71-130.
{256} Villiers Patrick, « La course en Méditerranée sous l'Empire : premiers éléments statistiques », », dans Buti Gilbert (dir.), Corsaires et forbans en Méditerranée (XIVe-XXIe siècle), Paris, Riveneuve éditions, 2009, p. 213-226. Pour celui-ci une première remarque s'impose à propos de la course sous la Révolution et l'Empire : « le nombre des travaux scientifiques sur le sujet est ridiculement faible, alors que les ouvrages de seconde main ou fantaisistes abondent » (p. 215).
{257} Cité par Bono Salvatore, Les corsaires en Méditerranée, Paris, éditions Paris-Méditerranée, 1998, p. 37.
{258} Vassallo Carmel, Corsairing to commerce : Maltese Merchants in the XVIIIe century, La Valette, Malta University Publishers, 1997.
{259} Greene Molly, Catholic Pirates and Greek Merchants. A Maritime History of the Mediterranean, Princeton, Princeton University Press, 2010.
{260} Buti Gilbert, « Expédier à la côte et aller à la cueillette : le cabotage en Méditerranée aux XVIIe et XVIIIe siècles », Revue d'Histoire Maritime, no 8, 2008, p. 67-108.
{261} Buti Gilbert, « La carte et l'image. Des Barbaresques dans la rade de Toulon, 1805 », dans Bertrand Régis (dir.), Les historiens et l'avenir. Comment les hommes du passé imaginaient leur futur. Mélanges Bernard Cousin, PUP, Aix-en-Provence, 2014, p. 113-122.
{262} Telle sera une des exigences des conférences internationales jusqu'à celle de Montego Bay (Jamaïque, 1982)
{263} Harlaftis Gelina, « The “Eastern InvasionᾹ, Greeks in the Mediterranean trade and shipping in the eighteenth and early nineteenth centuries », dans Fusaro Maria, Heywood Colin, Salah Omri Mahamed (dir.), Trade and cultural exchange in the Early Modern Mediterranean : Braudel's Maritime Legacy, London, I.B. Tauris, 2010.
{264} Valensi Lucette, Le Maghreb avant la prise d'Alger (1790-1830), Paris, Flammarion, 1969 ; Panzac Daniel, Les corsaires barbaresques... op. cit.
{265} Marzagalli Silvia, Les boulevards de la fraude. Le négoce maritime et le Blocus continental (1806-1813), Villeneuve d'Ascq, Septentrion, 1999, p. 59-62.
{266} Dupuy Émile, Américains et Barbaresques (1776-1824), présentation de Blondy Alain, Paris, Bouchène, 2002, 1re édition 1910).
{267} Buti Gilbert, « Franchir les portes du temps. “De la famine, de la peste et de la guerre souvenez-vous Ciotadens.Ᾱ Émergence d'une représentation », dans Cousin Bernard (dir.), Les sociétés méditerranéennes face au risque. Représentations, Institut Français d'Archéologie Orientale, Le Caire, 2010, p. 257-274.
{268} Carrière Charles, Négociants marseillais..., op. cit., p. 484-486.
{269} Les parts de prise étaient le principal attrait du service dans la marine de guerre.
{270} Ce texte reprend en partie le travail effectué pour ma thèse de doctorat à l'université de Caen, publié dans Les corsaires de Granville, une culture du risque maritime (1688-1815), Rennes, PUR, 2013, 538 p. Il s'est enrichi des lectures d'auteurs fondamentaux tels que P. Crowhust, J. Lemay, H. malo, A. Martin-Deydier, J. Meyer, P. Villiers, mais aussi des travaux de N. Aubin, F. Bonnot, J.-.N. Le Coz, etc. Qu'ils soient ici remerciés.
{271} Martin-Deydier A., La guerre de course à Saint-Malo de 1681 à 1814, thèse de 3e cycle Histoire, université de Paris I, 1976, p. 442.
{272} Villiers P., Les corsaires, Paris, Ed. Gisserot, 2008, p. 42-43.
{273} Martin-Deydier A., op. cit., p. 446.
{274} Villiers P., op. cit., p. 45-46.
{275} Le Coz J.- N., La guerre de course à Saint-Malo sous Louis XVI, D.E.S. histoire, Université de Rennes, 1957, p. 112-113.
{276} Villiers P., Marine royale, Corsaires et Trafics dans l'Atlantique de Louis XIV à Louis XVI, Dunkerque, Société dunkerquoise d'histoire et d'archéologie, 1991, p. 657.
{277} Ce texte reprend en partie le travail effectué pour ma thèse de doctorat à l'université de Caen, publié dans Les corsaires de Granville, une culture du risque maritime (1688-1815), Rennes, PUR, 2013, 538 p. Il s'est enrichi des lectures d'auteurs fondamentaux tels que P. Crowhust, J. Lemay, H. malo, A. Martin-Deydier, J. Meyer, P. Villiers, mais aussi des travaux de N. Aubin, F. Bonnot, J. N. Le Coz, etc. Qu'ils soient ici remerciés.
{278} Bonnel Ulane, La France, les États-Unis et la guerre de course (1797-1815), Paris, Nouvelles éditions latines, 1961.
{279} Les chiffres avancés dans ces tableaux peuvent encore varier en l'absence de données définitives pour de nombreux ports.
{280} Aumont Michel, Les corsaires de Granville...op. cit., p. 447-477.
{281} Buenaventura Gassó A., España con industria rica y fuerte, Barcelone, Brusi, 1816, p. 93-94.
{282} Franco J. L., Política continental americana de España en Cuba, 1812-1830, La Havane, Instituto de Historia, Academia de Ciencias, 1964, p. 120.
{283} Hickey D. R., War of 1812 : A Forgotten Conflict, Urbana, University of Illinois Press, 2012, p. 226.
{284} Ingersoll C. J., History of the second war between the United States of America and Great Britain : declared by act of Congress, the 18th of June, 1812, and concluded by peace, the 15th of February, 1815, vol. 2, Lippincott, Grambo & Co., 1852, p. 83.
{285} Les lettres de l'administration espagnole en Amérique citées ici et plus avant se trouvent dans les fonds Cuba et Estado des Archives Générales des Indes à Séville.
{286} Pour cette citation et les suivantes de Restrepo, voir Restrepo J. M., Historia de la Revolución de la República de Colombia en la América Meridional, Besançon, Jacquin, 1858, vol. 1, p. 155, 205-206, 225, 461, vol. 2, p. 478, 523 et vol. 3, p. 88.
{287} Gámez Duarte F., El desafío insurgente, Análisis del corso hispanoamericano desde una perspectiva peninsular (1812-1828), Thèse de doctorat, Université de Cadix, 2003, p. 152.
{288} Franco J. L., op. cit., p. 169.
{289} Franco J. L., Documentos para la historia de México, existentes en el Archivo Nacional de Cuba, La Havane, Publicaciones del Archivo Nacional de Cuba, 1961, p. 102.
{290} Codazzi A., Memorias completas del geógrafo y militar italiano que arribó a América en 1817, Banco de la República, Caracas, 1973, p. 311.
{291} Gazeta de Cartagena de Indias, no.60, Jeudi 3 juin 1813, p. 1.
{292} Madiou T., Histoire d'Haïti, Port-au-Prince, Deschamps, 1979-1991 (1847-1848), vol. 6, p. 259.
{293} Polo Marco, La description du monde..., texte en français moderne par Louis Hambis, Paris, 1955, p. 279, 280, 287.
{294} Voyage de Pyrard de Laval aux Indes orientales, Paris, 1998, t. 2, p. 715.
{295} Nambiar Odayamadath Kunjappa, The Kunjalis, admirals of Calicut, Bombay, 1955, p. 57-80.
{296} Journal d'un bourgeois du Caire. Chronique d'Ibn Iyâs traduit et annoté par Gaston Wiet, Paris, 1955, t. 1, p. 355.
{297} C'est la conclusion de Murteira A., A carreira da India e o corso neerlandês, 1595-1625, Lisbonne, 2012.
{298} Hamilton A., New account of the East Indies [...], 2 éd. Londres, 1739, t. 1, p. 74, cité par Guillain C., Documents sur l'histoire, la géographie et le commerce de l'Afrique orientale, Paris, 1856, t. 1, p. 526.
{299} Encyclopédie de l'Islam, Paris, 1978, t. 6, p. 518-521.
{300} Bourde de Villehuet J., Manuel des marins ou dictionnaire des termes de marine, A L'Orient, 1773, t. 2, p. 12 et 131.
{301} Mookerji Radha Kumud, Indian shipping, Bombay, 1912, p. 224-231.
{302} Cité ici d'après la traduction de Thies Henri, Histoire générale des plus fameux pyrates [...], Paris, 2002. Introduction générale dans Haudrère Philippe, « Pirates européens dans l'océan Indien (1690-1730) », Centre d'études rochefortaises maritimes..., t. 28 Les pirates, Rochefort 2012, p. 33-55.
{303} Histoire générale..., t. 1, p. 79.
{304} Histoire générale..., t. 1, p. 78.
{305} Zacks R., The Pirate Hunter. The True Story of Captain Kidd, New York, 2003. Cette découverte inspire au romancier Edgar Poe son célèbre roman : Le scarabée d'or. Il faut rappeler la découverte à la Réunion en 1810, sur les indications d'un descendant de pirate, de pièces d'or pour un montant de 200 000 francs-or, dans la plaine du Butor, près de Sainte-Clotilde.
{306} ANF, Colonies C/3/3, fo 226.
{307} ANF, Colonies C/2/195, fo 228 vo.
{308} ANF, Colonies C/3/4, fo 119 vo.
{309} Grandidier A. et G., Collection des ouvrages anciens concernant Madagascar, Paris, 1905, t. 6, p. 48.
{310} ANF, Colonies C/3/4, fo 91.
{311} ANF, Colonies C/3/4, fo 119 vo.
{312} Correspondance du Conseil supérieur de Bourbon et de la Compagnie des Indes, Saint-Denis, 1934, t. 1, p. 131.
{313} Al-Quasim Sultan Bin Muhammad, The Myth of Arab piracy in the Gulf, Londres, 1986 ; Encyclopédie de l'Islam, Paris, 1978, s.v. Al-Kawasim, p. 808-810 et Abd-Ul-Wahabb, p. 1165.
{314} Barley N., Un rajah blanc à Bornéo ; la vie de sir James Brooke, Paris, 2009, p. 97-119.
{315} Fa-hsien (Faxian), The Travels of Fa-hsien (399-414 A.D.), or Record of the Buddhistic Kingdoms. Re-translated by H.A. Giles, M.A., Londres, Rouledge and Kegan Paul, 1956, p. 77.
{316} Cité in Wheatley Paul, The Golden Khersonese : Studies in the Historical Geography of the Malay Peninsula before A.D. 1500, Kuala Lumpur, University of Malaya Press, 1961, p. 82.
{317} Voir par exemple Teitler Ger, « Piracy in Southeast Asia : A Historical Comparison », Maritime studies, 1-1 (2002), p. 67-84
{318} Antony Robert J., « Giang Binh : Pirate Heaven and Black Market on the Sino-Vietnamese Frontier, 1780-1802 », in John Kleinen & Manon Osseweijer (ed.), Pirates, ports, and coasts in Asia : Historical and contemporary perspectives, Singapour, ISEAS-IIAS, 2010, p. 42.
{319} Young Adam J., « Roots of Contemporary Maritime Piracy in Southeast Asia », in Derek Johnson & Mark Valencia (ed.), Piracy in Southeast Asia : Status, Issues, and Responses, Singapour, ISEAS-IIAS, 2005, p. 9.
{320} Peladan Damien, Pirates, pouvoirs et sociétés - Chine, Corée, Japon 1350-1419, Mémoire de Master 2, Paris, INALCO, 2011, p. 57-58,74 et 112.
{321} Andrade Tonio, « The Company's Chinese pirates : How the Dutch East India Company tried to lead a coalition of pirates to war against China, 1621-1662 », Journal of World History, vol. 15, no 4, décembre 2004, p. 427-428.
{322} Lombard Denys, « Regard nouveau sur les « pirates malais », 1re moitié du XIXe s. », Archipel, 18 (1979), p. 238.
{323} Warren James F., « A tale of two centuries : The globalization of maritime raiding and piracy in Southeast Asia at the end of the eighteenth and twentieth centuries », in Peter Boomgaard (ed.), A world of water : Rain, rivers and seas in Southeast Asian histories, Leyde, KITLV Press, 2007, p. 127.
{324} Andrade T., art. cité.
{325} Kleinen John, « Maritime Piracy through a Barbarian Lens : Punishment and Representation (the S.S. Namoa Hijack Case, 1890-1891) », in Kleinen & Osseweijer, op. cit., p. 107.
{326} Peladan, op. cit., p. 41-42, 45-46, 63-64, 83, 125-126.
{327} Glasspoole Richard, Mr. Glasspoole and the Chinese Pirates, Londres, The Golden Cockerel Press, 1935 ; Loviot Fanny, Les pirates chinois : ma captivité dans les mers de Chine, Bruxelles, André Versaille, 2010 (réédition).
{328} Cité in Van Veen Ernst, Decay or Defeat ? An Inquiry into the Portuguese Decline in Asia 1580-1645, Research School of Asian, African and Amerindian Studies, Université de Leyde, 2000, p. 155.
{329} Ibid., p. 185, 190-191 et 235.
{330} Andrade T., art. cité, p. 424-431 et 438.
{331} Prakash Om, « Asian Merchants and the Portuguese Trade in Asia », in Ernst van Veen & Leonard Blussé (ed.), Rivalry and Conflict : European Traders and Asian Trading Networks in the 16th and 17th Centuries, CNWS publications, Université de Leyde, 2005, p. 132-133.
{332} Young A., art. cité.
{333} Peladan D., op. cit., p. 83 et 101.
{334} Extrait du Mingshilu (Histoire des Ming), cité in Peladan D., op. cit., p. 106.
{335} Peladan D, op. cit., p. 141.
{336} Lombard D., art. cité, p. 240.
{337} Knaap Gerrit, « Robbers and Traders : Papuan Piracy in the Seventeenth Century », in Kleinen & Osseweijer, op. cit., p. 149-158.
{338} Peladan D., op. cit., p. 119-122.
{339} Approximativement 3 mètres de hauteur et 1 mètre d'épaisseur.
{340} Il s'agit des sheikhs de Ras el Khymah, d'Abou Dhabi, de Dubai, d'Ajman, d'Umm al-Quwain et de Jazirat al-Hamra.
{341} Casara pour Carnata, sans doute, donc correspondant aux littoraux de l'actuel Karnataka.
{342} Peut-être faut-il aussi envisager une légère croissance démographique, en liaison avec des flux migratoires ?
{343} Calanca Paola, Piraterie et contrebande au Fujian. L'administration chinoise face aux problèmes d'illégalité maritime (XVIIe-début XIXe), Paris, Les Indes Savantes, 2011.
{344} James Brooke (1803-1868), né en Inde à Bénarès. Il se mit au service de l'EIC au Bengale. Après des voyages commerciaux en Asie, il commença son combat au service de la puissance britannique contre la piraterie, dans la péninsule Malaise. En 1841, il obtint le titre de sultan de Sarawak et une concession territoriale immense.
{345} Les nations européennes suppriment la guerre de course après la fin de la guerre de Crimée, par la Déclaration de Paris du 16 avril 1856.
{346} Un Protocole facultatif sur le règlement obligatoire des différends, a été également signé le même jour. Voir http://treaties.un.org/Pages/Treaties.aspx?id=21&subid=A&lang=fr (textes sur le droit de la mer signés par l'ONU), consulté le 23 juin 2015, de même que les autres adresses Internet mentionnées.
{347} Texte français sur http://www.un.org/depts/los/convention_agreements/texts/unclos_f.pdf. Au 22 juin 2015, 167 États ont signé et ratifié le texte, dont 23 des 43 États enclavés. Les États-Unis ne sont pas signataires.
{348} Si on ajoute les mers, les eaux internationales représentent 217 millions de km2, soit 60 % des 362 millions des eaux du globe.
{349} Notons que les dispositions de Montego Bay contre la piraterie sont entrées dans la législation française dès la loi du 15 juillet 1994. C'est ce texte qui a fait considérer comme inutile la loi de 1825, finalement abrogée en 2007.
{350} Ces lois modernisent la définition de la piraterie, prévoient des procédures à appliquer en cas d'arrestation de pirates en haute mer, et répondent au vide juridique créé en 2007 par l'abrogation de la loi de 1825. La loi du 5 janvier 2011 permet de juger en France un pirate coupable de faits ayant porté atteinte à des ressortissants français (les pirates du Ponant arrêtés en 2008) ; la peine maximale prévue est de 30 ans de réclusion criminelle. Le premier procès de pirates en France débuta fin 2011.
{351} Basée à Londres, elle regroupe 171 États et 3 associés en juin 2015.
{352} Le Pautremat Pascal, « Piraterie maritime : vers un long rapport de force ? », Défense (revue de l'École de l'Union des associations de l'Institut des Hautes Études de Défense nationale), no 137, janvier-février 2009, p. 62.
{353} Frécon Éric, « Le retour des pirates. La piraterie maritime au large de l'Indonésie et de la Somalie », La Vie des idées, 4 septembre 2009, en ligne sur http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20090904_frecon.pdf, p. 1-3.
{354} Bertin-Mourot Édouard, Lelieur Frédéric, Terroir Emmanuel, Terrorisme et piraterie. Des menaces contemporaines à la sûreté des transports maritimes de marchandises, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 42.
{355} Maupas Stéphanie, « Osman M. F., pêcheur somalien devenu pirate `parce que la mer est vide' », Le Monde, 20 mai 2009.
{356} Voir ci-dessous les cartes : Actes de piraterie dans le monde en 2010 et en 2014 (source : BMI).
{357} Message pour la conférence de Dubaï « Menace mondiale, réponses régionales : forger une vision commune face à la piraterie maritime », 19 avril 2011.
{358} Voir une carte de Rekacewicz Philippe, « Trois décennies de famines et de conflits », parue dans Le Monde diplomatique de décembre 2009.
{359} Entretien avec le commandant Pierre-Emmanuel Augey, chef d'État-major en océan Indien et no 2 d'ALINDIEN (Amiral français en charge des forces interarmées dans cet espace) de juillet 2008 à juillet 2009, 28 mai 2010. Voir aussi le rapport d'information du député Christian Ménard sur la piraterie du 13 mai 2009 (« Le rôle moteur de la France », p. 41-49).
{360} Intervention d'Hubert Falco, secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants au Sénat, 6 mai 2010 (http://www.senat.fr/seances/s201005/s20100506/s20100506005.html).
{361} C'est la solution prônée par la France depuis 2009 (CV(H) Jean Fossati, « Livrer les pirates ou les libérer ? Puntland ou pas Puntland ? », http://www.afcan.org/dossier_piraterie1.html).
{362} Yapo Marina Madel, « La lutte contre la criminalité maritime dans le golfe de Guinée : cas de la Côte-d'Ivoire et du Nigéria », décembre 2013, 211 p. (http://www.un.org/Depts/los/nippon/unnff_programme_home/fellows_pages/fellows_papers/Yapo_1314_CdI.pdf).
{363} Le commandant Augey cite un équipage nigérian libéré en 2009 après 9 mois de captivité, en raison d'un armateur peu fortuné incapable de payer la rançon, d'un gouvernement incompétent et du pavillon de complaisance arboré par le navire. En 2010, le délai moyen de captivité s'est allongé à 120 jours.
{364} « J'assure de ma prière également les marins qui sont malheureusement retenus en otage à cause d'actes de piraterie », proclame Benoît XVI à l'Angelus du 10 juillet 2011, pour la Journée chrétienne de la mer (http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2011/documents/hf_ben-xvi_ang_20110710_fr.html).
{365} Début 2009, la rançon moyenne, en hausse, était de 1,4 million de dollars, 13 navires restaient prisonniers des pirates et 213 membres d'équipage sont restés en moyenne 56 jours otages (Projet de loi no 507 relatif à la lutte contre la piraterie et à l'exercice des pouvoirs de police de l'État en mer, déposé par Hervé Morin au Sénat le 3 septembre 2009, p. 19-20). En avril 2011, un cargo allemand était libéré après le versement d'une rançon de 5 millions de dollars.
{366} Nous l'avions déjà évoqué dans « Piraterie et terrorisme contemporains », in Buti Gilbert dir., Corsaires et forbans en Méditerranée (XIVe-XXIe s.), Paris, Riveneuve, 2009, p. 289-306. Voir aussi Raflik Jenny, « De la question des liens entre piraterie et terrorisme : le cas du golfe d'Aden », Revue d'histoire maritime no 17 : « Course, piraterie et économies littorales, XVe-XXIe s. », 2014.
{367} Villiers Patrick, « Conclusion. Pirates d'hier et d'aujourd'hui : corsaires, “gueux de merᾹ ou “barbaresquesᾹ ? », in Buti Gilbert (dir.), Corsaires et forbans en Méditerranée (XIVe-XXIe s.), op. cit., p. 307.
{368} Laqueur Walter, « Le Terrorisme de demain. Les nouvelles règles d'un jeu ancien », Perspectives économiques, vol. 2, no 1, Février 1997 (http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Terrorisme-Le_terrorisme_de_demain_par_Walter_Laqueur).
{369} Voir Constantinople George R., « Towards a new definition of piracy : the Achille Lauro incident », Virginia Journal of International Law, vol. 26, no 3, Spring 1986, p. 723-753.
{370} Frécon Éric, « Le retour des pirates. La piraterie maritime au large de l'Indonésie et de la Somalie », La Vie des idées, 4 septembre 2009, http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20090904_frecon.pdf, p. 10-11.
{371} Fawole W. Alade et Ukeje Charles, Introduction in The Crisis of the State and Regionalism in West Africa : Identity, Citizenship and Conflict, Dakar, Codesria, 2005. Les auteurs appliquent cette phrase à l'ensemble de l'Afrique de l'ouest, mais elle vise particulièrement la côte du golfe de Guinée.
{372} Mérino Mathieu, L'insécurité alimentaire en Afrique sub-saharienne, Paris, Fondation pour la Recherche Stratégique, 2009.
{373} Ebo Adedeji, Vers un programme commun de la CEDEAO sur la réforme du secteur de sécurité, Genève, DCAF, 2007, p. 5.
{374} Les chiffres de l'OMI pour 2015 n'étaient pas encore disponibles à la date de la rédaction de ce texte.
{375} La Communauté Économique des États d'Afrique Centrale comprend l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, Sao Tome e Principe et le Tchad.
{376} Sept pays de la zone étudiée sur dix sont dans le dernier tiers du classement de l'indice de perception de la corruption de Transparency International et seulement deux dans la première moitié.
{377} Initialement RECAMP (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix), pour la France, APTSP (African Peace Keeping Training Support Program) pour le Royaume-Uni et ACRI (African Crisis Response Initiative) pour les États-Unis, ces programmes ont par la suite évolué en dénominations, en taille et en organisation.
{378} La GGC comprend l'Angola, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Nigeria, Sao Tome e Principe.
{379} Guisnel J. et Malher V., Pirates de Somalie, Grasset, Paris, 2012, p. 8. Les auteurs constatent que : « la piraterie vient de faire une entrée fracassante dans l'actualité française. Elle ne va pratiquement plus la quitter ».
{380} En 2011, dans un symposium de l'US Navy, un très haut responsable de la compagnie danoise Maersk est même allé jusqu'à affirmer que : « les “tree-huggersᾹ et les écologistes nous coûtent diablement plus que les pirates ne nous coûteront jamais ». En d'autres termes, à l'échelle de l'industrie maritime internationale, la question des normes environnementales et de sécurité a un impact économique bien plus clef que le risque pirate, même en plein apogée de l'activité au large de la Somalie.
{381} Pourinet Laurent et Guiziou François, « Les risques littoraux et maritimes », Atlas permanent de la mer et du littoral, LETG-Nantes Géolittomer, UMR 6554-CNRS, no 7, juin 2015.
{382} Cet article s'appuie sur des recherches de terrain menées aussi bien du côté des populations pirates (à Sumatra-est et dans l'archipel des Riau en Indonésie), qu'auprès des forces de l'ordre sud-est asiatiques indonésiennes, malaisiennes et singapouriennes, essentiellement entre mars 2002 et août 2014.
{383} Ou Association des nations d'Asie du Sud-Est. Organisation régionale créée en 1967. Elle comprend aujourd'hui dix États : Birmanie/Myanmar, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam.
{384} Tous les chiffres fournis ici proviennent de ISC, Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia 1st January -30th June 2014 Half Yearly Report, Singapore, ReCAAP, July 2014, 67 p. ; ISC, Special Report on Incidents of Siphoning of Fuel/Oil at Sea in Asia, Singapore, ReCAAP, August 2014, 17 p. Voir aussi Information Fusion Centre, Shared Awareness Meeting, Singapore, 21 August 2014.
{385} ICC-IMB, Piracy and Armed Robbery Against Ships – Annual report, London, ICC-CCS, July 2014, p. 5-6.
{386} Archives Départementales d'Ille et Vilaine (désormais AD35), Rennes : 9B301, inventaire du 25/4/1746. Veyrat Élisabeth (Québec, 2014, à paraître).
{387} AD35, Rennes : 9B301, 1748. Inventaire du corsaire La grande biche de 300 tonneaux.
{388} Veyrat Élisabeth, (Beijing, 2009, à paraître) et Veyrat Élisabeth (Québec, 2014, à paraître).
{389} L'Hour Michel et Veyrat Élisabeth, 2013, et Veyrat Élisabeth (Québec, 2014, à paraître).
{390} Citons par exemple 61 kg de poudre d'or pris sur l'Espérance par la Dauphine en 1704 (SHDM de Brest, 1E481, fol 409, 5 oct. 1704), et 24 kg d'or pris à bord du navire hollandais Louise Marguerite par l'Aimable Grenot en 1748 (AD56, Quimper, annexe de Brest, B 4193, fo 75R à 79R, 11 avril 1748). Voir Veyrat Élisabeth (Amsterdam 2012, à paraître).
{391} John de Bry a eu l'amabilité de traduire lui-même ce rapport de fouille (Madagascar).
{392} Voir la notice « Sainte-Marie », dans Buti Gilbert et Hrodej Philippe (dir), Dictionnaire des corsaires et des pirates, Paris, éditions du CNRS, 2013. Concernant Sainte-Marie quelques suppressions ont été effectuées parce que redondantes avec la notice du Dictionnaire, en revanche, William Condon n'ayant pas été traité en particulier, les indications le concernant ont été maintenues.
{393} À l'origine appelée île aux Cayes, de l'espagnol cayo ou rocher : l'îlot a été renommé îlot Madame en 1820 en l'honneur de la fille de l'Empereur Napoléon.
{394} Voir la notice de « Richard Sievers alias Dick Chivers » dans le Dictionnaire...op. cit.
{395} NVM 2006 : 121
{396} See http://www.museumoflondon.org.uk/ceramics/pages/object.asp?obj_id=530371
{397} Cérino Christophe, L'Hour Michel, Rieth Éric (dir.), Archéologie sous-marine. Pratiques, patrimoine, médiation, Rennes, PUR, 2013. Voir également Cérino Christophe, L'Hour Michel, Rieth Éric (dir.), « Les nouveaux enjeux de l'archéologie sous-marine », Revue d'Histoire maritime, no 21, 2015, p. 15-280.
{398} Voir ci-dessus le rapport de John de Bry.
{399} Akan, peuple de l'Afrique de l'ouest se trouvant au Ghana et en Côte d'ivoire.
{400} R.P. Du Tertre Jean-Baptiste, Histoire Générale des Antilles habitées par les Français, tome 3, Paris, chez Thomas Jolly, 1667.
{401} R.P. Labat Jean-Baptiste, Nouveau voyage aux Isles de l'Amérique, 8 volumes et 4 tomes Paris, 3e éd, T Legras, 1742.
{402} Chinard Gilbert, L'Amérique et le rêve exotique dans la littérature française aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Michel E. Slatkine éditeur, 2000.
{403} Oexmelin / Exquemelin Alexandre Olivier, Histoire des Aventuriers Flibustiers qui ce sont signalez dans les Indes, (2 tomes), Paris, J. LeFebure, 1686.
{404} Voir Pirates and Mutineers of the Nineteenth century, swashbuckers and swindlers, édité par Grace Moore, Surrey, Ashgate, 2011.
{405} Voir Venayre Sylvain, La mer, espace de l'aventure (1840-1940), conférence en ligne au Centre de Recherche sur la Littérature de Voyage, 9 mai 2000, http://www.crlv.org/
{406} Jaeger Gérard A., Pirates à l'affiche, Saint-Sébastien, ACL-Crocus, 1989.
{407} Lespagnol André, « Saint-Malo “cité corsaireᾹ. Réflexions sur la construction de l'image mythique d'une cité portuaire, dans Roudaut Fañch (dir.), La ville maritime. Temps, espaces et représentations, Brest, Université de Bretagne-Occidentale, 1996. Et Cabantous Alain (dir.), Mythologies urbaines. Les villes entre histoire et imaginaire, Rennes, PUR, 2004.
{408} Chanson des pirates de L'Île au Trésor/Treasure Island (film de 1934) à partir de Robert Louis Stevenson (1883).
{409} La Planète au trésor (Treasure Planet), long-métrage d'animation des studios Disney (2002), avec chasse au trésor, mutinerie et John Silver en cyborg...Au vrai, le thème de la piraterie, a toujours été présent dans les parcs d'attractions Disney (Pirates des Caraïbes). Toutefois, quand les studios Disney l'ont adapté à l'écran le désir d'aventures maritimes a été transposé dans l'espace, avant qu'il retrouve, avec Jack Sparrow, la mer des Caraïbes (2003) modifiant alors en retour l'attraction des parcs.
{410} Voir notamment Nouveau Glossaire Nautique d'Augustin JAL. Dictionnaire multilingue des termes de la marine à voiles, Paris, CNRS, 1970 (réédition et mise à jour de la 1re édition du Glossaire nautique, 1848) ; Bonnefoux et Paris, Dictionnaire de la Marine à voile, EFR, Paris, 1855 (rééd. 1987) ; Fourquin Noël et Rigaud Philippe, De la nave au pointu : glossaire nautique de la langue d'oc, Toulon, Objectif Mer et Capian Méditerranée, 1993.
{411} Cette bibliographie est complémentaire de celle apportée dans le Dictionnaire des Corsaires et des Pirates, Paris, Éditions du CNRS, 2013. La période couverte étant plus étendue, la bibliographie devait nécessairement être élargie (périodes ancienne et contemporaine), tout comme les domaines traités (archéologie). Les ouvrages récents ou oubliés dans le Dictionnaire ont été insérés ainsi que certaines parutions « annoncées » et désormais offertes au public. Nous n'avons pas la prétention d'atteindre une impossible exhaustivité et présentons par avance nos excuses aux auteurs qui se sentiraient exclus. Dans la mesure où ce travail de recension exige une veille de tous les instants, nous remercions Roberto Barazzutti pour l'avoir assurée avec assiduité. Pour une question de place, et comme cela avait été le cas pour le Dictionnaire, aucune publication antérieure aux années 1970 n'a été insérée. De même, les sites internet indiqués ont la vie que veulent bien leur donner leurs concepteurs, seuls responsables de leur pérennité.
{412} Pour les sources littéraires, les ouvrages qui ne sont pas traduits dans la collection « Budé » – collection des Universités de France, Paris, Les Belles Lettres – le sont en anglais dans la collection Loeb. La quasi-totalité de ces textes est accessible en texte original et traduction anglaise (généralement ancienne) sur le site de Perseus (http://www.perseus.tufts.edu/hopper/collection?collection=Perseus:collection:Greco-Roman). Un grand nombre de ces textes avec traduction française (le plus souvent de « belles infidèles » du XIXe siècle) est également disponible sur le site de Philippe Remacle (http://remacle.org/).
{413} Résultat obtenu à partir d'une recension d'ouvrages scientifiques et d'articles de revues publiés essentiellement en Europe et en Amérique (2050). Il mériterait assurément plusieurs correctifs car d'une part des publications ont échappé à cette collecte et d'autre part les ouvrages et les articles de revue ont été mis au même niveau. Par ailleurs, les ouvrages collectifs et autres actes de colloques ne comptent que pour une seule publication, alors que leurs composantes pourraient être comptabilisées comme autant d'articles de revue... Ces éléments posés, le résultat ne prétend qu'offrir une tendance générale.