Pour une sociologie du mouvement situationniste
Première partie. – Les coordonnées du positionnement situationniste
Chapitre 1. – Le vieillissement social du surréalisme
De l'hérésie à la consécration artistique
Un mouvement désarmé face au vieillissement ?
Chapitre 2. – Un nouveau prétendant à l'avant-garde : le lettrisme
Une politique de l'innovation permanente
La notoriété du lettrisme après la guerre
Isou face à l'épreuve de la marginalité
Un empressement contre-productif ?
Chapitre 3. – L'Internationale lettriste en marge du champ littéraire
Un regroupement de jeunes lettristes dissidents : l'IL
Le répertoire des mouvements d'avant-garde
Des aspirants inscrits dans la bohème
Chapitre 4. – Guy Debord dans et au-delà de la bohème
Un aspirant poète d'inspiration surréaliste
Culture d'avant-garde et dévaluation de la certification scolaire
Les conditions sociales d'une déviation de trajectoire
« Ce groupe est notre seule possibilité d'action immédiate »
Guy Debord au-delà de la bohème
Guy Debord en porte-parole des « irréguliers »
Deuxième partie. – Le programme situationniste en formation (1950-1957)
Le procès de l'art au nom d'une « action directe dans la vie quotidienne »
L'utopie de la créativité généralisée
Désintéressement et posture d'intransigeance
Un héritage surréaliste occulté ?
Une « inversion systématique de polarité »
Chapitre 6. – Les logiques de politisation d'une avant-garde artistique en temps de Guerre froide
« Il ne faut pas être dépassé à gauche »
Un soutien conditionnel des « moscoutaires »
Qu'est-ce que l'art révolutionnaire ?
Une position politique encore peu définie
Troisième partie. – Le mouvement situationniste dans les arts plastiques (1957-1962)
Vers la formation de rassemblements artistiques internationaux
Une création « libre » entre surréalisme et abstraction
Un rapport ambivalent à l'égard de l'écrivain francophone : l'exemple de Cobra
Vers l'Internationale situationniste
Une adhésion aux valeurs du désintéressement
Chapitre 8. – « Par tous les moyens, même artistiques »
La première IS : un groupe de peintres et théoriciens de l'art
Guy Debord et la délimitation du programme situationniste
L'IS dans et contre la « décomposition »
Un usage restreint du label « situationniste »
Imposer aux membres de l'IS une action organisée et disciplinée
Chapitre 9. – Quand l'IS se retire des mondes de l'art (1960-1962)
« [...] la première réalisation d'une avant-garde, maintenant, c'est l'avant-garde elle-même »
Contre « l'urbanisme » : la rupture avec Constant
De nouveaux situationnistes polyvalents
Quatrième partie. – Une nouvelle prophétie révolutionnaire (1961-1972)
Chapitre 10. – Guy Debord, du surréalisme aux intellectuels révolutionnaires (1957-1962)
Une ouverture des engagements politiques possibles
Une nouvelle cible privilégiée : la revue Arguments
Le patronage d'Henri Lefebvre (1901-1991)
Vers une extension du domaine de la lutte : Guy Debord à Socialisme ou Barbarie
Placer l'IS dans le sous-champ politique révolutionnaire
Des dispositions ajustées à l'action collective social-barbare ?
Chapitre 11. – Les situationnistes dans la contestation révolutionnaire
L'IS dans les années 1960 : entre cercle politique et école de pensée
Refonder la prophétie révolutionnaire
La praxis situationniste contre le militantisme
Le « théoricien » vs l'« intellectuel »
L'apparition d'un public : les situationnistes et pro-situs des années 1960
Le « situationnisme » sous le feu des projecteurs
L'IS en débat dans les publications militantes : luttes de balisage et effets de champ
Les situationnistes dans la postérité de Mai