1. Voir la Bibliographie de Karaïskakis et Chapon, p. 174-175.

2. Note manuscrite de Monod sur le jeu d’épreuves conservé à la bibliothèque Doucet (VRY 122 in-8).

3. Voir l’Introduction à la troisième section de cette édition p. 990-992.

4. Voir à ce sujet l’Introduction à la troisième section de cette édition, p. 987 sqq.

5. Voir p. 1423 et 1426.

6. Voir p. 1416.

7. Voir p. 695-710.

9. Voir p. 1439-1441.

10. Voir p. 138, au t. 3 de cette édition.

11. C.XXV.843.

12. Voir Regards sur le monde actuel et la note 182.

13. Voir p. 701, au t. 2 de cette édition, le « Discours de l’Histoire » de Variété IV.

14. Voir p. 1439.

15. Le Magazine littéraire, no 54, juillet-août 1971.

16. Respectivement : 5, 13 et 28 septembre 1931, puis 5 mars 1932.

17. Voir p. 1624.

18. Publiée par Louis Planté dans Un grand seigneur de la politique, Anatole de Monzie (1876-1947), 1955, p. 322 sq.

19. Ici repris isolément, à leur date de première parution, dans les « Textes complémentaires ».

20. Voir p. 1462 et p. 1470, les notices de ces deux textes.

21. Voir p. 1463.

22. Voir p. 1464 sq.

23. « Croire, Obéir, Combattre ».

24. Voir p. 1474 et 1472.

25. Voir p. 1473.

26. Revue L’Art vivant, no 225, septembre 1938, non paginé.

27. Voir p. 1586.

28. « Peuples libres et peuple serf », in Souvenirs et réflexions, p. 189.

29. 50 ans de réflexion politique. Mémoires, Julliard, 1983, p. 151.

30. Voir à ce sujet ma biographie de Valéry, p. 1009-1010.

32. La phrase est étrange puisque cet « Avant-propos » était déjà celui de la première édition de 1931 qui ne comprenait pas « Le Yalou », entrepris en effet à la fin du siècle (voir p. 1513-1524). Mais l’explication est que Valéry a repris ici la préface écrite en 1928 pour un recueil semblable et qui devait comprendre « Une conquête méthodique », rédigée à la fin de 1896 (voir p. 183-205).

33. De la première de ces deux guerres (1894-1895) où le Japon obtint la cession de Taïwan, Valéry a surtout retenu la bataille qui se déroula le 17 septembre 1894 à l’embouchure du Yalou, et le nom de ce fleuve a servi de titre à une sorte de nouvelle (voir p. 1513). Quant à la seconde guerre, au cours de laquelle les États-Unis prirent fait et cause pour Cuba dont l’Espagne dut reconnaître l’indépendance à la fin de 1898, elle ressemble à la précédente en ceci que les vieilles nations sont menacées par les plus jeunes.

34. Sa mémoire trompe ici Valéry qui ne commença vraiment à songer à l’Europe qu’à la fin de la Première Guerre.

35. Souvenir du Songe d’Athalie : « Et moi, je lui tendais les mains pour l’embrasser. / Mais je n’ai plus trouvé qu’un horrible mélange / D’os et de chair meurtris, et traînés dans la fange », etc. (II, 5).

36. Dans la préface de Cinq-Mars, « Réflexions sur la vérité dans l’art », Vigny écrit : « On la reconnaît, cette VÉRITÉ, dans les œuvres de la pensée, comme l’on se récrie sur la ressemblance d’un portrait dont on n’a jamais vu l’original ; car un beau talent peint la vie plus encore que le vivant » (Le Livre de Poche, 2011, p. 45). Voir p. 1511 et p. 1560, Mauvaises pensées et « Rhumbs », au t. 2 de cette édition.

37. Le roi d’Angleterre fut décapité le 30 janvier 1649.

38. La conférence de Berlin, qui eut lieu du 15 novembre 1884 au 28 février 1885, est aussi évoquée dans le « Discours de Sète » (voir p. 745, au t. 2 de cette édition). Réunie à l’initiative de Bismarck qui y convia de nombreux pays d’Europe, mais aussi la Russie et les États-Unis, elle eut pour objet d’apaiser les tensions liées aux rivalités colonisatrices en Afrique.

39. Au sens ancien de « reviser » : examiner de nouveau, mais les éditions antérieures donnent « révision ».

40. L’expression appartient aux mathématiques : dans le calcul intégral, une équation comprend des variables et des constantes arbitraires.

41. Les éditions antérieures donnent « XVIIe siècle ».

42. Orthographe ancienne.

43. C’est ce que Valéry appelait en 1897 le « Théorème du nivellement » : « Hier, [les nations] étaient inégales surtout par la manière dont elles utilisaient et transformaient leurs données, leur situation, leur étendue, leur naturel. On disait qu’elles étaient plus ou moins civilisées. Mais ces valeurs tendent à devenir égales. Chacune de ces nations s’améliore et complète son organisation. Demain, il ne restera donc plus pour marquer les différences et fixer la suprématie que tout ce qui est physique dans un pays : le nombre des habitants, la superficie, la position, la richesse brute du sol, les avantages topographiques » (C.I.156 et BNF, Naf 19200, f° 33).

44. Nom du khan des Mongols qui régna sous le nom de Gengis Khan et entreprit au XIIIe siècle de conquérir d’autres territoires, dont la Chine, ce qui ne se fit pas sans de terribles atrocités et destructions. Sa cavalerie était la meilleure du monde. On écrit plutôt Temüjin ou Temudjin.

46. En 1919. Voir p. 696-710.

47. « Notes » passe au singulier dans Remarques extérieures et dans l’édition de 1938, puis revient au pluriel dans celle de 1945. Et avant 1945, le titre porte « sur la grandeur et la décadence ».

48. Allusion à la pratique des haruspices, devins qui examinaient les entrailles de certains animaux afin d’en tirer des présages.

49. La phrase se retrouvera dans « La politique de l’esprit » (voir p. 424, au t. 2 de cette édition).

50. « Par soi » et « par accident ».

51. Valéry songe ici probablement au traité de Versailles de 1919, mais aussi à celui de Francfort qui mit fin à la guerre de 1870 et dont il dira, lors de la réception du maréchal Pétain à l’Académie le 22 janvier 1931, qu’il « était le modèle de ceux qui n’ôtent point tout espoir à la guerre » (voir p. 645, au t. 2 de cette édition).

52. La présence un peu étrange de cet unique sous-titre s’explique par le fait que le texte suivant était originellement placé à la suite de celui-ci et que son titre, « De l’histoire », constituait un second sous-titre.

53. Curieusement, Valéry utilise ici à plusieurs reprises les guillemets là où, antérieurement, il utilisait les italiques afin de souligner certaines phrases ou formules.

54. Les éditions antérieures donnaient « n’est pas une ».

55. Les éditions antérieures donnaient « il n’y a plus de questions locales, il n’y a plus de questions finies », etc. Ce début a peut-être été omis par inadvertance.

56. Niels Henrik Abel (1802-1829), mathématicien norvégien. La phrase se trouve au début de l’étude « Sur la résolution algébrique des équations », in Œuvres complètes de N. H. Abel rédigées par Bernt Holmboë, Christiania (aujourd’hui Oslo), 1839, t. II, p. 185.

57. Valéry note dans un Cahier de 1929 que « le philosophe croit aux mots en soi – et ses problèmes sont des problèmes de mots en soi, de mots qui s’obscurcissent par l’arrêt et l’isolement » (C.XIII.502).

58. Allusion, bien sûr, à Newton qui eut l’idée de la loi de la gravitation universelle en voyant tomber une pomme et à Denis Papin qui eut celle d’utiliser la vapeur d’eau comme force motrice.

59. Saint Thomas considère en effet que les anges étant « immatériels et incorporels », « il est impossible que deux anges soient de la même espèce » (Somme théologique, I, 50, 4c).

60. Dans les réflexions qu’il conduit depuis la fin du XIXe siècle pour tenter de se représenter le fonctionnement de l’esprit, Valéry assimile volontiers le Moi à un invariant qui s’exprime métaphoriquement comme le centre d’un anneau de fumée, ou encore par l’équivalence à zéro : « Le Moi joue le rôle d’un zéro, dans l’écriture complète de quoi que ce soit », note-t-il par exemple en 1921 (C.VII.838). On trouve aussi dans « Note et digression » (voir p. 858) l’évocation de « ce moi inqualifiable, qui n’a pas de nom, qui n’a pas d’histoire, qui n’est pas plus sensible, ni moins réel que le centre de masse d’une bague ou d’un système planétaire ».

61. Au livre VI de son Histoire ecclésiastique, Eusèbe de Césarée (~265-~340) rapporte qu’Origène, docteur chrétien de langue grecque (~185-~254), se castra pour être fidèle à la parole du Christ : « Il y a des eunuques qui se sont rendus tels eux-mêmes pour le royaume des cieux » (Matthieu, 19,12).

62. Valéry joue un peu sur les mots car le terme de libertinus se traduit par « affranchi », non par « libertin ».

63. Selon le Dictionnaire de Furetière (1690) le libertin est celui « qui ne veut pas s’assujettir aux lois » et, du point de vue de la religion, les libertins sont « ceux qui n’ont pas assez de vénération pour les mystères, ou d’obéissance à ses commandements ».

64. Vers de l’Adonis de La Fontaine que Valéry a préfacé en 1921 (voir p. 727-753).

65. L’impôt sur le revenu fut institué en 1914, tout juste trente ans, donc, après le rétablissement du divorce qui avait été supprimé en 1816.

66. L’allusion reste obscure.

67. Voir p. 1410 sqq., la Notice des Regards sur le monde actuel.

68. La version de 1934 donnait plus naturellement « presque rien ».

69. En 1934, « recherché ».

70. En 1934, « minent, corrompent, dissolvent ». Le mot a peut-être été omis par mégarde.

71. Une phrase toute semblable figure dans « Notes sur la grandeur… », (voir p. 1434).

72. En 1938, « Ces images ». Il s’agit peut-être ici d’une coquille.

73. Pascal écrit : « Cromwell allait ravager toute la chrétienté, la famille royale était perdue, et la sienne à jamais puissante, sans un petit grain de sable qui se mit dans son uretère » (Pensées, Le Livre de Poche, éd. G. Ferreyrolles, p. 405). Dans l’Oraison funèbre d’Henriette-Marie de France, reine de la Grande-Bretagne, Bossuet, sans prononcer le nom de Cromwell devant la fille de Charles Ier, l’évoque en ces termes : « Un homme s’est rencontré d’une profondeur d’esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu’habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu’il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance. »

74. En 1938, « Jamais l’État, même le plus libéral ».

75. Depuis la fin du royaume du Portugal en 1910, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Hongrie, la Russie et la Turquie ont cessé d’être des monarchies.

76. Voir p. 968-981.

77. Dans le « Sonnet boiteux » de Jadis et Naguère (Le Livre de Poche, 2009, p. 73) : « Londres fume et crie. Ô quelle ville de la Bible ! / Le gaz flambe et nage et les enseignes sont vermeilles. / Et les maisons dans leur ratatinement terrible / Épouvantent comme un sénat de petites vieilles. »

78. Le poète et critique William Ernest Henley (1849-1903) avait été reçu rue de Rome par Mallarmé, puis les deux hommes s’étaient revus en 1894 quand Mallarmé était allé prononcer à Oxford et à Cambridge sa conférence « La Musique et les Lettres ». Valéry, qui avait fait la connaissance de Henley lors de son précédent voyage à Londres, au mois de juin 1894, le revit le 3 avril 1896, conduit chez lui par l’écrivain et journaliste Charles Whibley avec qui il dînait ; mais à cette date, Henley ne résidait plus à Barnes, où il l’avait rencontré la première fois, mais à Muswell Hill où il était en train de s’installer.

79. C’est-à-dire absinthe. Verlaine et Rimbaud ont séjourné à Londres en 1872 et 1873.

80. Sa mémoire trompe encore ici Valéry, puisque, dans une lettre inédite adressée le lendemain à son frère, il parlait de donner à la New Review l’« Esthétique navale » à laquelle il songeait depuis plusieurs années et qu’il n’écrivit pas. Le 30 août encore, c’est ce vieux projet qu’il évoquait dans une lettre également inédite à son ami André-Ferdinand Herold. Henley ne lui fit parvenir les articles de Williams que plus tard, lorsque le sujet définitif de l’article se fut imposé. Tout ce dialogue avec Henley est une reconstitution un peu hasardeuse.

81. « Dirons-nous dix pages (4 500 mots) ? Et pouvez-vous me faire tenir l’article très vite ? Disons, dans les dix jours ? »

82. « Pour le bon Stéphane » (Mallarmé).

84. Au moment de la rédaction de ces pages, en 1938, l’article était « âgé » de 41 ans…

85. Le Japon a pénétré en Mandchourie en septembre 1931, et, six ans plus tard, en envahissant la partie orientale de la Chine, il a ouvert ce qu’on appelle la seconde guerre sino-japonaise qui ne cessera qu’avec la Seconde Guerre mondiale : événements qui font écho pour Valéry à la bataille qui avait opposé la Chine et le Japon, le 17 septembre 1894, à l’embouchure du fleuve Yalou qui sépare la Corée du Nord de la Mandchourie. Le Japon, jeune nation, y avait défait la vieille Chine. Voir p. 1513, « Le Yalou ».

86. « Je me trompe, ce n’est pas l’Europe qui l’emporte, c’est l’Esprit européen dont l’Amérique est une création formidable. » La phrase figure dans la « Note » sur « l’Européen » (voir p. 726).

87. Valéry résume ici quelques traits de son « Avant-propos » à l’édition originale des Regards (voir p. 1426-1428).

88. C’est la célèbre première phrase de « La crise de l’esprit », écrite en 1919 (voir p. 696)

89. Valéry songe ici surtout à l’Amérique du Sud, dont la culture lui semblait plus européenne que celle des États-Unis. Le 2 septembre 1939, il écrira à Victoria Ocampo : « Quoi qu’il arrive, je vous prie de faire en Argentine tout ce que vous pourrez pour notre cause, qui est la vôtre, qui est celle de l’esprit libre et des créations intellectuelles désintéressées » (revue SUR, no 132, octobre 1945, p. 84).

90. Originaires de Scandinavie, les Northmans sont des barbares dont les invasions dans le sud de l’Europe commencèrent vers la fin du VIIIe siècle.

91. Justement, à ce sujet, voir p. 1503 le texte suivant, « Fonction de Paris ».

92. Dans Rhumbs, déjà, Valéry opposait « la croyance à la description exacte » de Zola au « libre jeu de mots » de Banville (voir p. 487, au t. 3 de cette édition). Quant à Anatole France, un peu moqué dans le discours de réception de 1927, lorsque Valéry lui succède à l’Académie, il est pour lui le symbole d’une littérature facile, à l’opposé, donc, de Huysmans qu’il a connu et admiré (voir p. 598-630).

95. Voir p. 524-748, au t. 3 de cette édition, « L’Homme et la coquille ».

96. Au sujet de l’architecture, voir p. 464-562, Eupalinos.

97. Un lecteur de 1945 écrivit à Valéry pour s’étonner qu’il n’évoquât pas le carnet de Villard de Honnecourt, architecte et dessinateur du XIIIe siècle, qui comprend plus de trois cents dessins : plans de machines de guerre, relevés d’édifices, détails d’architecture, etc. Redécouvert au milieu du XIXe siècle, le carnet avait été publié en fac-similé à Paris en 1868 ; Valéry le connaissait puisqu’il l’évoque dans « La liberté de l’esprit » (voir p. 1581), mais le texte n’était pas encore repris dans les Regards. Il répondit à ce lecteur (bibliothèque Doucet, VRY MS 63-1) qu’il avait eu le carnet entre les mains à la Bibliothèque nationale, et qu’il avait, dès 1886, copié quelques croquis du fac-similé. Continuant de s’étonner du petit nombre de documents qui nous demeurent, il ajoutait : « Le poids de ce qui nous manque enlève et presque annule le poids de l’album. C’est là ce que j’ai, d’ailleurs, dit à mon cours du Collège de France. »

98. C’est en 1858 que la Vierge apparut à Bernadette Soubirous.

99. L’édition de 1945 donne « brode » qui est visiblement une coquille. Je reviens à celle de 1938.

100. Orthographe ancienne.

101. Voir p. 1518.

102. Voir p. 1415-1431.

103. Bibliothèque Doucet, VRY MS 527.

104. Voir p. 1415 sq., le début de l’« Avant-propos ».

105. Voir p. 183-205.

106. C.I.139.

107. Voir p. 115.

108. Voir p. 370-373, l’Introduction à la deuxième section de cette édition.

109. Voir p. 1687-1695.

110. Ma mère, 1928, p. 82.

111. Où une note de bas de page indique à tort que « cet essai inédit a été écrit en 1895 » ; en 1945, la note est à peine différente : « Cet essai a été écrit en 1895 pendant la première guerre sino-japonaise. » Mais, seconde erreur, la guerre est alors terminée depuis le 17 avril.

112. « Selon l’interprétation de l’Occident, la civilisation ne sert qu’à satisfaire les hommes de grands désirs. » C’est durant son premier séjour à Londres, au mois de juin 1894, que Valéry avait appris, de la bouche même du grand physicien Lord Kelvin qu’il avait eu la chance de rencontrer, l’existence du vicomte Koyata Torio (1847-1905), militaire et homme politique japonais qui s’était rendu à Londres en 1885. Lord Kelvin l’avait rencontré, et c’est sans doute lui qui conseilla à Valéry la lecture du Japanese Smile de Lafcadio Hearn (1893) qui évoque Torio, et rapporte la phrase qui est ici reproduite en épigraphe : elle avait frappé Valéry qui l’avait notée aussitôt, amputée de son But (« Mais ») initial, et recopiée dans un de ses premiers Cahiers (C.I.89).

113. Comme souvent, Valéry réutilise quelques notes des Cahiers où on lit : « La mer, petit verre de liqueur porté aux yeux, une huître, et sa chair » (C.I.84). L’huître apparaît plus bas (voir p. 1523).

114. En réalité, la guerre est finie au moment de ce dialogue qui est censé se dérouler en septembre 1895, puisque, le 17 avril, le traité de Shimonoseki a avalisé la victoire du Japon.

115. Dans un article de la Revue maritime et coloniale de janvier 1895, Valéry a lu que les Japonais furent reconnus de loin « par le nuage de fumée de leur escadre » (p. 6).

116. Durant l’ère Meiji (1868-1912), la modernisation du Japon fut largement due, en effet, à l’imitation des techniques occidentales.

117. La phrase est un peu énigmatique, mais les pères sont morts aussi en ce que leur œuvre elle-même ne leur a guère survécu, balayée par des fils qui ont préféré recommencer, plutôt que de la poursuivre. On songe à la formule du Cahier B 1910 : « Les grands hommes meurent deux fois, une fois comme hommes et une fois comme grands » (voir p. 299, au t. 3 de cette édition).

118. Le 31 janvier 1898, en pleine affaire Dreyfus, Valéry écrit à Gide : « Le fait est que je cherche en vain depuis longtemps quelque chose de non en décomposition, ici. La liberté n’a profité qu’aux riches. Enfin, en tuant le pouvoir, elle fait l’existence sournoise et tout à coup éclatante de plusieurs contre-pouvoirs dangereux, incontrôlés, illimités. Ainsi la domination dans cette phase est partagée entre la finance, l’organisation du clergé libre, les révolutionnaires, les poltrons et les coteries comme l’État-Major, ou telles autres. En résumé, pour chaque individu comme pour nous, la dépendance réelle est la même que sous un pouvoir ferme. La somme des obéissances reste la même, sa distribution seule a changé. »

119. « La mer Bleue » est le nom du lac Qinghai, le plus grand lac de Chine, situé au N.-O. du pays, à plus de 3 000 m. d’altitude. Thsin (ou Quin), qui est à l’origine du mot « Chine », est le nom de la dynastie chinoise dont le premier empereur, Shi Huangdi (259-210 av. J.-C.), unifia le pays et entreprit d’élever la fameuse muraille. Il était originaire de la province de Gansu, non loin de celle de Qinghai.

121. On lit dans un des tout premiers Cahiers : « J’entends bouillir tous les oiseaux » (C.I.139).

127. « Dites-moi, M. le Général, qu’est-ce qu’une bataille perdue ? je n’ai jamais bien compris cela. Il me répondit après un moment de silence : Je n’en sais rien. Et après un second silence, il ajouta : C’est une bataille qu’on croit avoir perdue » (Les Soirées de Saint-Pétersbourg, « Septième entretien », in Œuvres, éd. P. Glaudes, Robert Laffont, « Bouquins », 2007, p. 664).

128. Sur l’Université des Annales, voir p. 1674.

129. Chroniques littéraires du « Journal des débats », éd. Ch. Bident, Gallimard, 2007, p. 29-31.

131. La construction de fortifications le long de la frontière nord-est du pays, projetée dès 1925, fut décidée par la loi du 4 janvier 1930 que fit voter le ministre de la Guerre André Maginot (1877-1932).

134. La critique de l’orthographe qui s’est imposée aux dépens de la voix qu’elle travestit est récurrente chez Valéry : en 1935, il a mené contre elle une charge très sévère dans « Le bilan de l’intelligence » (voir p. 476-477, au t. 2 de cette édition).

135. C’est ce que Valéry vient d’affirmer en 1937 dans le programme « De l’enseignement de la poétique au Collège de France » (voir p. 947, au t. 3 de cette édition).

136. « Proportion et galbe des moulures d’une corniche » (Littré).

137. En charpenterie, « assemblage de pièces, sur lesquelles posent d’autres pièces qui portent un comble » (Littré).

139. Valéry a déjà évoqué ces balcons en 1937 dans « Nécessité de la poésie » (voir p. 1008, au t. 2 de cette édition).

140. Leitmotiv valéryen. On lit dans un Cahier de 1902 : « Au fond, toute philosophie est une affaire de forme » (C.II.487). La phrase figure aussi dans L’Idée fixe et dans « Léonard et les philosophes » (voir p. 226 et p. 365, au t. 2 de cette édition).

141. « Servante de la science » et « servante de la théologie ». L’idée que la philosophie ne doit pas dépendre de la science comme elle dépendit jadis de la théologie se trouve formulée dans Cartesius redivivus, petit traité inachevé que Valéry a entrepris en 1937 (voir en particulier p. 19). Après avoir durement critiqué la philosophie et ses modes d’analyse abstraite, décollée de tout réel vérifiable, Valéry, depuis d’assez longues années, entreprend de la sauver comme forme, donc comme art.

142. On lit dans un Cahier de 1921 : « Je réduirais volontiers la philosophie à la recherche de la forme (ou des formes) qui conviendrait à l’expression ou à la représentation, d’un seul tenant, de toutes choses pour un individu donné » (C.VIII.456).

143. Valéry pense sans doute à Jean-Louis Forain (1852-1931) qu’il a bien connu et dont les « mots », justement, l’enchantaient.

144. Petit bureau à tiroirs.

145. C’est à propos de Goethe dont le Comité des Lettres et Arts de la SDN célébrait le centenaire de la mort que Valéry, en 1932, a proposé cette notion : « J’ai pensé que des hommes d’univers seraient d’abord les individus qui semblent le moins affectés de caractéristiques chronologiques, ethniques ou nationales. Il y a des personnages que nous concevons placés dans n’importe quel temps, au milieu de n’importe quel peuple, et n’appartenir que par accident à la race à laquelle ils appartiennent » (voir p. 808, au t. 2 de cette édition).

146. Sur l’Université des Annales, voir p. 1674.

147. Entretiens publiés par l’Institut international de Coopération Intellectuelle de Paris en 1938. La principale intervention de Valéry durant ces « Entretiens » est reprise dans Souvenirs et réflexions, p. 173-179.

148. Martine, aînée des enfants d’Agathe : aujourd’hui, Mme Boivin-Champeaux.

149. La réplique figure dans Rothomago, féerie à grand spectacle d’Adolphe d’Ennery, Clairville et Albert Monnier (1862), et le jeune Valéry la citait volontiers : voir ses lettres à Gide du 17 août 1895 et à Louÿs du 4 juin 1902. La phrase figurera plusieurs fois dans les brouillons de « Mon Faust ».

151. Conferencia et les Regards donnent ici par erreur un point d’interrogation ; je reviens à la dactylographie.

152. À ce sujet voir p. 454-482, au t. 2 de cette édition, « Le bilan de l’intelligence » de 1935.

153. Voir p. 1250, au t. 3 de cette édition, dans « Vues personnelles sur la Science » : « Entre cet UNIVERS et sa représentation par un SAVOIR, on concevait une relation, au moins virtuelle, de similitude. »

154. À peu près identique, la phrase figurait déjà en 1928 dans un article du New York Herald Tribune, sur « L’avenir de la littérature » (Souvenirs et réflexions, p. 131).

155. Le rôle de la voix est fondamental dans la théorie valéryenne de la littérature, surtout en poésie, où elle atteste la présence sensible du Je qui écrit et qui ne se confond pas avec la personne de l’auteur. La voix est preuve d’une authenticité que l’écrit n’a pas : « L’écrit cache la voix », notera Valéry en 1939 (C.XXII.482).

156. Valéry n’a guère lu ni évoqué Jules Verne dans son œuvre, mais il a donné un compte rendu de La Machine à explorer le temps dans le Mercure de France, au mois de mai 1899 (voir p. 237-245). Il a par la suite fait la connaissance de Wells le 19 mai 1930.

157. Allusion aux « ondes Martenot », premier instrument de musique électronique mis au point par Maurice Martenot (1898-1980) que Valéry a connu. Honegger les avait utilisées pour la musique de Sémiramis (voir p. 333-354, au t. 2 de cette édition).

158. Conferencia et les Regards donnent ici par erreur « décimant » ; je reviens à la dactylographie.

159. Sur la critique récurrente du nouveau comme valeur, voir p. 953, note 1, « Propos sur l’intelligence ».

160. La question intéresse Valéry qui, le 8 mars 1930, a par exemple interrogé Louis de Broglie pour savoir « ce qu’il voit comme image naïve de son électron », et la réponse l’a déçu, car « il ne voit rien » (C.XIV.325). De manière plus générale, il s’inquiète beaucoup, en ces années-là, de voir que la science dont le partage était naguère issu de notre représentation sensorielle (optique, acoustique, géométrie, etc.) ouvre désormais à des réalités qui ne relèvent plus du monde sensible, et du coup semble excessivement abstraite. Voir p. 1248-1259, au t. 3 de cette édition, les « Vues personnelles sur la Science ».

161. Grâce aux travaux sur la physique des particules.

162. Valéry a bien connu le père Teilhard de Chardin (1881-1955) qui fréquentait volontiers le salon de son amie la duchesse de La Rochefoucauld. L’œuvre de Teilhard envisage un monde en évolution dont Dieu est l’avenir absolu et qui ouvre à une vision eschatologique où s’annonce en particulier un dépassement de l’humain vers un point de convergence de l’humanité où les consciences se trouvent unies.

163. Sur l’Université des Annales, voir p. 1674.

164. Il n’est pas indifférent de rappeler que, la veille de cette conférence, les nazis viennent d’occuper la Tchécoslovaquie et d’annexer, en Lituanie, la ville de Memel dont la population est majoritairement allemande.

165. La définition de l’esprit comme puissance de transformation apparaissait déjà dans « La politique de l’esprit » (voir p. 416, au t. 2 de cette édition).

166. La formule « Transmutation des valeurs » figure au début d’Ecce Homo, « Pourquoi je suis si sage », § 1. Valéry a lu le livre en 1909, dans la version française de son ami Henri Albert qui avait déjà traduit d’autres œuvres.

167. Cf. « Le Centre Universitaire Méditerranéen » (voir p. 1642) où Valéry écrivait en 1933 « qu’il fallait une Politique de l’Esprit, comme il fallait une Politique de l’or, du blé ou du pétrole ».

168. Production, consommation, valeur : toutes notions que Valéry vient de développer le 11 décembre 1937 dans sa « Leçon inaugurale » du Collège de France (voir p. 952-974, au t. 3 de cette édition).

169. Première phrase de l’Évangile de Jean.

170. 1618-1648.

172. Sultan d’Égypte et de Syrie (1138-1193).

173. C’est-à-dire à l’Université des Annales où a été en particulier prononcée la conférence précédente, « Notre destin et les Lettres » (voir p. 1548).

174. Valéry songe sans doute ici à son ami l’avocat Paul Poujaud (1856-1936), homme de culture et musicien subtil, ami de bien des compositeurs, en particulier Fauré et Dukas. Poujaud rendait parfois à Valéry le service de corriger pour lui des épreuves. Le premier poème de Charmes, « Aurore », lui est dédié. La disparition de l’art de lire est un leitmotiv : voir par exemple au t. 2 de cette édition la p. 243.

175. Sic. Conferencia donne la même phrase.

176. Valéry, qui avait regardé d’un œil assez favorable la vie politique pendant quelques années, de 1926, environ, à 1932 – date de la mort de Briand dont il avait soutenu la politique de conciliation européenne –, n’a plus eu ensuite, à son encontre, que des mots assez durs. Voir p. 819, au t. 2 de cette édition, la « Lettre » à Madariaga de 1933, par exemple : « Je regarde la nécessité politique d’exploiter tout ce qui est dans l’homme de plus bas dans l’ordre psychique comme le plus grand danger de l’heure actuelle. »

177. Sur cette expression qui apparaît pour la première fois dans la « Note » sur « l’Européen », voir p. 712, note 1.

179. Valéry fait ici de nouveau allusion à « l’histoire vraisemblable de deux compères érudits » qu’il évoquait dans son « Stendhal » (voir p. 1157, note 1).

180. Allusion à « La politique de l’esprit, notre souverain bien », conférence faite à l’Université des Annales le 16 novembre 1932 (voir p. 407-436, au t. 2 de cette édition).

181. Où, le 1er mars, il a prononcé à Oxford sa conférence « Poésie et pensée abstraite » (voir p. 819-847, au t. 3 de cette édition).

183. Sur l’emploi de ce verbe, voir Regards sur le monde actuel, note 94, « Images de la France ».

184. C’est dans son Manuel d’équitation que François Baucher évoque « le moelleux de la mobilité de la mâchoire » (Œuvres complètes, 1859, p. 71). Sur Baucher, déjà mentionné dans « Autour de Corot » (voir p. 1333) et qui le sera encore dans Degas Danse Dessin (voir p. 554, au t. 2 de cette édition), voir note XX, dans L’Âme et la Danse.

185. Voir p. 912, au t. 2 de cette édition, la Notice de « Notion générale de l’art ».

186. Ces deux mots ne sont pas repris dans les Regards.

187. En fait, Bourdaloue dont Valéry faisait lecture à son patron. Il avait noté la citation dans le Cahier II de Charmes : « “… qui ne dise comme cet ange qui s’évanouit dans ses pensées : Ascendam [Je monterai]”. (Sermon sur l’ambition) » (Naf 19010, f° 2, v°). Il s’agit de Satan, ange déchu.

188. Cf. Degas Danse Dessin : « Je crois, quant à moi, qu’il importe assez que l’œuvre d’art soit l’acte d’un homme complet » (voir p. 565, au t. 2 de cette édition).

189. Voir note 132, dans « Autour de Corot ».

190. C’est ce que disait l’année précédente le programme « De l’enseignement de la poétique au Collège de France » (voir p. 947, au t. 3 de cette édition).

191. Valéry reprend dans ce texte un certain nombre d’idées déjà formulées dans « Pensée et art français », (voir p. 1537-1538).

192. Sur la guerre qui vient de s’ouvrir avec l’Allemagne, on pourra lire l’allocution que Valéry prononce à la radio le 12 septembre, « Peuples libres et peuple serf », reprise in Souvenirs et réflexions, p. 187-191.

193. L’Académie des beaux-arts, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des sciences morales et politiques.

194. Voir p. 719, au t. 2 de cette édition, la Notice du « Discours sur les prix de vertu ».

195. On s’attendrait à lire « ne se réduit qu’à », ou « se réduit à », mais le volume de 1935 et la dactylographie donnent la même tournure qu’ici.

196. Celui du secrétaire perpétuel.

197. L’Académie française fut dissoute par la Convention le 8 août 1793, mais son existence n’était plus que de façade et, depuis 1789, aucun nouveau membre n’avait été élu. Le 25 octobre 1795, la Convention vota la création d’un Institut national des sciences et des arts qui comprit une section de Grammaire et une de Poésie. Les 23 et 28 janvier 1803, Bonaparte réorganisa l’Institut où la deuxième classe devint celle « de la Langue et de la Littérature françaises ». Après que l’ordonnance du 21 mars 1816 eut rétabli l’Académie, Louis XVIII exclut onze académiciens, dont des régicides, et nomma huit grands seigneurs, ce qui porta la Compagnie à trente-huit membres. Les deux derniers sièges furent pourvus par cooptation, selon la tradition.

198. En 1935, « se sont, dans les premiers temps du moyen âge, réduits ».

199. Sur cette formule fameuse, voir note 182, dans « La France travaille ».

200. Voir p. 471-477, au t. 2 de cette édition, « Le bilan de l’intelligence », par exemple.

201. Hostile à l’appellation d’« Institut », trop universitaire et spécialisée à ses yeux, Valéry a bataillé contre Monzie et obtenu qu’on parle de « Centre ».

202. Après « probable », l’édition de 1938 ajoutait, après une virgule, « le public des leçons » qui a peut-être été omis par mégarde.

203. Nom du conseil d’administration qui comprend vingt-sept membres, et dont Valéry n’a pas caché à Monzie qu’il n’est pas enchanté de le voir présidé par le recteur, et non par lui. Outre l’administrateur et le directeur, il accueille en particulier les quatre doyens de la faculté d’Aix – lettres et sciences, médecine et droit –, le président du conseil général et celui de la chambre de commerce, ainsi que le maire de Nice et son adjoint à l’Instruction publique. Parmi les personnalités extérieures, Valéry va faire coopter deux confrères de l’Académie qui ont des attaches locales, Louis Bertrand et Gabriel Hanotaux, mais le conseil surveillera étroitement sa gestion : il votera le budget, vérifiera les comptes, et délibérera également sur les enseignements et le choix des conférenciers.

204. L’institut a été créé en 1932 ; plus anciennes, les conférences existent depuis une dizaine d’années.

205. Mais aussi une certaine inquiétude en Italie, puisque le CUM a été créé pour faire pièce au Centre d’enseignement supérieur de San Remo qui attire de nombreux étrangers en villégiature.

206. « Éventuellement » traduit les réserves de Valéry qui a vainement bataillé, encore, contre Monzie pour obtenir que le CUM ne délivre pas de diplômes.

208. Valéry va très souvent se charger lui-même de solliciter des conférenciers, et c’est ce qui l’intéressera le plus, car pour le reste il regardera bientôt assez lointainement l’activité du Centre dont Mignon sera la cheville ouvrière. Parmi ces conférenciers prestigieux figureront par exemple Lucien Febvre et Abel Lefranc, professeurs au Collège de France, Jérôme Carcopino, professeur à la Sorbonne, Pierre de Coubertin, le professeur de droit René Cassin, l’ambassadeur François Charles-Roux et, pour les étrangers, Ernst Robert Curtius.

209. En latin, « de toute chose connaissable ».

210. L’édition de 1938 donnait « des relations », et il peut s’agir ici d’une coquille.

211. Ces publications régulières ne verront pas le jour.

213. C’est la fameuse définition de Protagoras rapportée par Sextus Empiricus (Contre les logiciens, I, 60) : « L’homme est la mesure de toutes choses. » Valéry a cité la formule l’année précédente dans le « Discours sur Goethe » et la reprendra d’ici quelques mois dans les « Inspirations méditerranéennes » (voir p. 491 et p. 447, au t. 2 de cette édition).

214. Divinité marine qui est la plus célèbre des Néréides ; manière un peu précieuse de désigner la mer.

215. Valéry s’intéresse à l’ethnographie depuis qu’il a fait la connaissance des ethnologues Marcel Griaule, Paul Rivet et Georges-Henri Rivière grâce à son amie Véra Bour à qui il écrit le 24 mai 1933 : « Dites à Rivet (si le voyez) que je pense Ethnographie quand je pense Nice » (bibliothèque Doucet, MS 8542-35).

216. Louis XIV s’attaqua aux corsaires barbaresques (mot qui désignait péjorativement les populations d’Afrique du Nord) qui sévissaient en Méditerranée.

217. De nombreuses rencontres culturelles se tiendront en effet dans l’amphithéâtre du Centre, sur la Promenade des Anglais, et Valéry veillera à ce que s’y déroulent, en avril 1935, les Entretiens sur « la formation de l’homme moderne » qu’organise, dans le cadre de la SDN, le Comité permanent des Lettres et Arts dont il est membre. Le Comité s’y réunira de nouveau en octobre 1938.

219. À Madrid, au mois de mai (voir Regards sur le monde actuel, note 218), et à San Remo, où il s’est rendu début mars.

220. En 1938, « un conseil de travail », mots sans doute omis par mégarde.

*1. 1895 et 1898.

*2. Celle de 1914-18.