1. Voir le Cahier de Cette (ancienne orthographe de Sète). Sur la publication de son tout premier poème, voir p. 8 et 26.

2. Voir p. 24 sq., la Préface.

3. BNF, Naf 19138.

5. Voir p. 292 et 313.

6. Voir à ce sujet « Au temps de Marcel Prévost », t. 3 de cette édition, p. 1261.

7. BNF, Naf 19001, f° 34 ; Les Fleurs du Mal, XXIV.

8. Lettres à quelques-uns, p. 40.

9. Voir p. 267 et 270.

10. « Propos me concernant », voir t. 3 de cette édition, p. 702.

11. Voir p. 106.

12. Voir p. 290-295.

13. Degas Danse Dessin, voir t. 2 de cette édition, p. 550.

14. Lettre non datée [novembre 1889], in Lettres à quelques-uns, p. 11.

15. Voir p. 939, « Le Montpellier de 1890 ».

16. Voir p. 283 et 303.

18. Lettres à quelques-uns, p. 95.

19. Lettres à quelques-uns, p. 97-98.

20. Lettres à quelques-uns, p. 240.

21. C.XXVI.872.

22. Voir p. 102.

23. Voir Prime prose, éd. A. Lo Giudice, qui donne le texte en français.

24. Voir p. 274-279.

25. Voir p. 97 sq.

26. On en trouvera un certain nombre dans les Textes complémentaires (voir p. 328-347). Sur la difficile question du poème en prose, voir t. 3 de cette édition, p. 431 sqq.

27. Voir le volume de Poésie perdue où ils sont recueillis de manière posthume.

29. BNF, Naf 19001, f° 171 sq.

30. BNF, Naf 19113, f° 17.

31. Lettre à Albert Dugrip non datée [vers le 15 novembre 1890] (Bibliothèque Doucet VRY MS 1816-2).

32. Lettre à Willy Schuermans du 19 décembre 1932, in Lettres à quelques-uns, p. 204, où Valéry se souvient peut-être que, le 4 septembre 1852, Flaubert écrivait à Louise Colet : « Je tourne à une espèce de mysticisme esthétique » ; et BNF, Naf 19113, f° 26.

33. À ce sujet, voir p. 12, la Préface.

34. Voir p. 63, 270, et 280.

35. On trouvera dans les Textes complémentaires (voir p. 263 sqq.) les pièces publiées dans la Correspondance avec Fourment parue en 1957, et dans la Correspondance avec Louÿs parue en 2004.

36. Voir p. 312.

37. Voir p. 83.

38. Voir p. 15-17.

39. Voir p. 115.

40. Voir p. 157-158.

41. Pour la Soirée comme pour l’Introduction, on se reportera aux Notices, voir p. 108 et p. 159.

42. Voir p. 1517-1524.

43. Voir p. 183-205.

44. Naf 19001, f° 40. Sur les circonstances de cette toute première publication, voir p. 26 et p. 8, la Préface.

45. Je corrige la coquille qui donne « fort » pour « port ». Visiblement, ce premier quatrain est une évocation de Gênes où le jeune Valéry passait l’été.

46. Je corrige la coquille qui donne « flots » pour « falots », et du coup rend le vers faux.

47. Naf 19001, f° 92.

48. Correspondance Valéry-Fourment, p. 213.

49. Cf. Hugo : « La lune à l’horizon montait, hostie énorme » (« Relligio », Les Contemplations, VI, 20). C’est à cause de cette « réminiscence d’idée » que, le 17 juin 1890, P. Louÿs, qui a reçu une copie du poème et ignore qu’il n’est pas inédit, conseille à Valéry de ne pas le faire paraître « malgré le charme du dernier vers ».

50. Naf 19001, f° 88.

51. Naf 19001, f° 98. En 1953, Walzer en a donné une version quasi identique datée du même jour (La Poésie de Valéry, p. 24 sq.).

52. Naf 19001, f° 130.

53. Naf 19001, f° 134.

54. Sous le même titre, Valéry écrit aussi un texte en prose (BNF, Naf 19016, fos 156-179).

55. Voir p. 79.

56. Dans La Conque, « du ».

57. Dans La Conque, « mots ».

58. Dans La Conque, « oublieux ».

59. Dans La Conque, « Sonnant du cor » et « choquer le fer ».

60. Naf 19001, f° 165.

61. Poèmes antiques (1852).

62. Jules Batier, peut-être, ou Jean Boyer, camarades de Valéry à Montpellier. La dédicace n’apparaît que dans le Bulletin.

63. « Les frissons » dans le manuscrit de la BNF et dans Le Geste.

64. Dans L’Ermitage, « de ses pas puérils » ; dans Le Geste, « pas enfantins ».

65. Le 27 décembre 1890, Louÿs, qui avait fait lire le poème à Régnier, confiait à Valéry qu’« argentins », « épithète toute de surface », était une « vraie faute ». Dans L’Ermitage, ces deux premiers vers du tercet deviennent : « Et le golfe a laissé dans ses yeux fous et vagues / Où dort le souvenir des mobiles périls. »

66. Naf 19001, f° 144.

67. Voir p. 369-380, l’Introduction à la deuxième section de cette édition.

68. Voir p. 259.

69. Ami d’enfance de Valéry à Sète et futur avocat, Albert Dugrip écrivait lui aussi des poèmes.

70. Où, à la place de « ce rêve divin », on lisait « cet amour divin ». Daté du 26 octobre 1889, un autre poème s’intitule « Soir mystique » (BNF, Naf 19001, f° 124). Walzer a donné de « Fleur mystique » une version légèrement différente de celle-ci (La Poésie de Valéry, p. 35).

71. Naf 19001, f° 138.

72. Karl Boès (1866-1940) est directeur du Courrier libre où il a publié « Élévation de la lune » (voir p. 55) et « La marche impériale » (voir p. 56), puis il le sera de La Plume à partir de 1900.

73. Le mot est normalement un substantif.

74. « Parmi » suivi d’un singulier est un tour que l’on trouve chez Verlaine, que Valéry lisait beaucoup à cette époque.

75. Le dossier a été publié par Michel Décaudin dans L’Information littéraire de mars-avril 1956, p. 49-55.

76. Voir p. 307.

77. Lettres à quelques-uns, p. 67.

78. C.XXIX.8.

79. À ce sujet, voir p. 48, l’Introduction.

81. En 1900 et 1906, « seule ».

82. En 1900 et 1906 : « ici ».

83. En 1900 et 1906, « mon ».

84. En 1900 et 1906, « d’un ».

85. En 1900 et 1906 : « Qu’élève la fontaine ».

86. En 1900 et 1906 : « Et je lance ». Juste après, « les noms ».

87. En 1900 et 1906 : « sur ».

88. En 1900 et 1906 : « vide ». Funérale signifie qui a rapport aux funérailles.

89. Dans La Conque, on lit « donne », qui est une coquille.

90. En 1900 et 1906 : « Et le délice sombre enfle ce bois profond ».

91. En 1900 et 1906 : « Adieu ! Narcisse, ou meurs ! »

92. Sic. Plutôt que d’une coquetterie (c’est l’orthographe anglaise), il s’agit sans doute d’une coquille car le manuscrit du musée de Sète, qui offre un état quasi identique à celui de La Conque, donne « cristal ». En 1900 et 1906 : « Caresse, dont l’espoir altère ce cristal ! »

93. En 1900 et 1906 : « Emporte-le ».

94. En 1900 et 1906 : « Et toi ». Il n’y a plus de ligne blanche après ce vers.

95. Les éditeurs de la Correspondance Gide-Louÿs-Valéry signalent, p. 398 note 4, que, sur la copie du poème qu’il a reçue, le titre, l’épigraphe et cette mention « (Fragment) » sont de la main de Louÿs ; « (Fragment) » disparaît d’ailleurs en 1900 et 1906. En revanche, c’est bien Valéry qui, le 14 février, demande à son ami d’ajouter l’épigraphe.

96. Voir p. 464-562.

97. Voir t. 2 de cette édition, p. 306 sqq. Sur l’architecture, voir aussi l’« Histoire d’Amphion », t. 2, p. 298. Sur la figure d’Orphée, voir p. 12 sq., la Préface.

98. C.XVIII.281.

99. Voir p. 74.

101. Chant ou psaume religieux qui fait alterner deux chœurs dont le second répond au premier par une antienne. La métaphore, bien sûr, permet de lier l’architecture à la musique.

102. Valéry se montrera par la suite plus sévère (voir p. 874 sqq., t. 3, « La tentation de (saint) Flaubert »).

104. Sic. Dans « Quelques notes sur la technique littéraire » de novembre 1889 (voir p. 290 sqq.), Valéry marquait déjà sa dette à l’égard de la Genèse d’un poème, et le nom de Poe figurait également dans sa première lettre à Mallarmé. C’est dire l’importance qu’il accorde à la notion de composition évoquée juste au-dessus en italique.

105. Ici commence un sonnet dont les vers sont disposés à la suite, comme de la prose. Gide s’en avise aussitôt, à la différence de Pierre Louÿs qui, d’abord, ne s’en est pas rendu compte – ce qui ne l’empêche pas de faire paraître le poème dans La Conque (voir p. 78 sq.).

106. Pour le sonnet, Valéry ajoutera un adjectif, « les hauts murs », afin d’obtenir douze syllabes.

107. Le 28 septembre 1890, il en avait cité le dernier vers dans une lettre à Fourment. Une autre version à peine différente et sans doute un peu antérieure, « Toi qui verses… », a été publiée par Jules Véran dans Les Nouvelles littéraires du 1er mai 1952 (voir p. 296).

108. Voir p. 76.

109. L’adjectif manquait dans L’Ermitage.

110. Naf 19001, f° 156.

111. Voir p. 60 la réponse de Mallarmé.

113. Le 21 juin 1891, Valéry confie à Pierre Louÿs que la publication de son poème « est une simple manœuvre à la carthaginoise » pour son prochain examen de droit dont l’un des examinateurs est félibre. Le dédicataire est-il ce professeur, les initiales signifiant « À Monsieur J. C. » ? Mais le manuscrit (Naf 19002, f° 1) est dédié à une jeune femme dont nous ignorons tout, Jeanne Gérard, et il n’est pas impossible que ces initiales la désignent de manière cryptée. La dédicace disparaît dans La Conque.

114. Vers où P. Louÿs voyait sur Valéry « la très heureuse influence de Régnier » (lettre du 7 mars).

115. Dans La Conque, « la douceur ».

116. Dans La Conque, « dont la rumeur ».

117. BNF, Naf 19002, fos 11 sq.

118. Dans La Syrinx, « sous le bois ».

119. Orthographe ancienne.

120. Orthographe ancienne, la seule que donne Littré.

121. Dans Les Premiers Temps d’une amitié (p. 108-109), Mondor a publié une version légèrement différente donnée à Gide.

122. Dernier vers du poème précédent. L’épigraphe disparaît dans La Conque et en 1900.

123. Dans La Conque et en 1900, « appellent ».

124. En 1900, « des poupes ».

125. En 1900, « J’entends les conques sonores ».

126. Orthographe ancienne. En 1900, « Militaires rhythmer ».

127. Voir t. 3 de cette édition, p. 1180 sqq., la préface aux Chefs-d’œuvre du Musée de Montpellier. Un brouillon non daté est à la BNF (Naf 19002, f° 23).

128. Walzer (La Poésie de Valéry, p. 74) a donné une version antérieure qui a appartenu à Louÿs.

129. Un état postérieur à celui de La Conque préfigure la version de 1900 (BNF, Naf 19002, f° 25).

130. Évangile de Matthieu (6, 28) : « Observez les lys des champs, comme ils poussent : ils ne travaillent ni ne filent. » Dans quelques écussons de la maison royale de France figuraient ces mots : Lilia non laborant neque nent, allusion à la loi salique qui excluait les femmes de la succession à la couronne.

131. En 1900 et 1906, « la câline ».

132. En 1900 et 1906 : « Un arbuste et l’air pur font une source vive / Qui, suspendue au jour, délicieuse arrose / De ses pertes de fleurs le jardin de l’oisive. »

133. En 1900 et 1906 : « Mais ».

134. En 1900 et 1906 : « Tu es morte naïve au bord du crépuscule, / Fileuse de feuillage et de lumière ceinte. / Tout le ciel vert se meurt. Le dernier arbre brûle. »

135. En 1900 et 1906 : « Innocente, et tu crois languir. Tu es éteinte ».

136. Qui n’a pu être identifié.

137. Soldats d’Alexandre dont le bouclier était d’argent.

138. Sic. Ce sont en fait les curopalates, dignitaires de la cour sous l’Empire byzantin, que Mazel évoque à plusieurs reprises.

139. Sous le Bas-Empire, soldats de la garde impériale dont l’arme était une demi-pique.

140. Soldats dont l’armure de fer couvrait le corps entier.

141. Supérieurs de certains couvents.

142. Panneaux mobiles revêtus d’images saintes dans les églises byzantines.

143. Dieu qui conduisait la procession des initiés aux Mystères d’Éleusis.

144. Guillemets qui renvoient peut-être à l’« immense défilade de croque-morts » évoquée par Baudelaire (Salon de 1846, XVIII) et que Valéry citerait de mémoire.

145. Voir le poème de la p. 78.

146. Insecte à six pattes, ici métaphore de l’hexamètre antique ou de l’hexasyllabe français.

147. En 1900 : « de l’onde ».

148. En 1900 : « molles mains ».

149. En 1900 : « Parfois trempe ».

150. En 1900 : « tout indifférente à ces jeux doux ».

151. Dans La Conque et en 1900 : « Mire dans l’œil auguste émerveillé d’un or ».

152. Voir Première section, note 112.

153. La date disparaît dans La Conque.

154. Naf 19002, f° 51.

155. C.XXIV.30.

156. BNF, Naf 19002, f° 49.

157. Sur la première rencontre avec Pierre Louÿs, on lira « Le Montpellier de 1890 », voir p. 941.

158. Orthographe de la Renaissance et du XVIIe siècle. En 1690, le Dictionnaire de Furetière donne « trésor ».

159. « Sit Tityrus Orpheus, / Orpheus in siluis, inter delphinas Arion » (Virgile, Bucoliques, VIII, v. 55-56) : « Que Tityre / veuille être Orphée aux bois, Arion aux dauphins ! » (trad. de Valéry). Selon la légende rapportée par Hérodote, le poète Arion (VIIe s. av. J.-C.), rentrant à Corinthe après un voyage en Sicile et menacé d’être dépouillé de ses biens et jeté à la mer par l’équipage du bateau, obtint la grâce de chanter une dernière fois ; séduits par son chant, des dauphins accoururent et, lorsque Arion eut sauté dans la mer, l’un d’eux le sauva en le portant sur son dos. L’épigraphe disparaît dans La Syrinx.

160. Dans La Syrinx, « mince ».

161. Dans La Syrinx, « tremblent sur ».

162. Dans La Syrinx, « Nés ».

163. Voir p. 85 sq.

164. Voir t. 3, p. 1180 sqq., la préface aux Chefs-d’œuvre du Musée de Montpellier.

165. Voir p. 350-365.

166. Je corrige le y de « Allory » qui est une coquille, mais maintiens « Fête », corrigé en « Tête » dans Pièces sur l’art, qui n’en est peut-être pas une.

167. Début de la première phrase du Christophe Colomb de Bloy, p. I.

168. Les Indes occidentales, appellation ancienne de l’Amérique.

169. Ce quelqu’un est bien sûr Edgar Poe, grande admiration du jeune Valéry.

170. Le 15 février 1892, à des éloges de Gide, Valéry répond : « La fin est absurde, impénétrable – m’a ennuyé beaucoup. »

171. BNF, Naf 19002, fos 29-30.

172. Entretiens politiques et littéraires, no 30, septembre 1892, p. 160.

173. En 1900 : « où se figure ».

174. En 1900 : « au calme ».

175. Ce vers, où « la » remplaçait « sa », figurait déjà dans « Bathylle de Lesbos… », un poème adressé à Gide le 8 novembre 1891 (voir p. 316 sq.).

176. En 1900 : « L’oreille abandonnée ».

177. En 1900 : « ou dort par le délice vide ».

178. Voir p. 92 sq.

179. Voir p. 152.

180. « Au sujet d’Eurêka », voir p. 774. Valéry résume par cette phrase des développements du chapitre XIV d’Eurêka.

181. Lettre inédite du 15 décembre 1894 à sa mère et son frère, BNF non coté.

182. Voir p. 120.

183. Voir p. 165.

184. Cahiers 1894-1914, t. 3, p. 559-570.

185. Voir p. 119.

186. Voir p. 121.

187. Voir p. 119.

188. Voir p. 120.

189. Voir p. 148.

190. BNF, Naf 19054, f° 12 verso. À ce sujet, voir p. 132 et la note de Valéry.

191. Voir p. 17, la Préface de cette édition.

192. Voir p. 122.

193. La Part du feu, Gallimard, 1949, p. 264.

194. Voir p. 136.

195. Comme en d’autres endroits de cette Notice, je suis ici Jeannine Jallat, Introduction aux figures valéryennes, p. 94-97.

196. Voir p. 135.

197. Lettre inédite du 10 mars 1895, Correspondance BNF.

198. Lettre inédite à Henri de Régnier non datée [27 mars 1895], Bibliothèque de l’Institut, Ms 6294.

199. Lettre du 12 octobre 1895, Correspondance BNF.

200. F° 4 recto.

201. Pierre Champion, Marcel Schwob et son temps, Grasset, 1927, p. 132.

202. Cf. la fameuse phrase qui résume une idée clé du Traité de la peinture de Léonard, « La pittura è cosa mentale » : « La peinture est chose mentale. »

203. Quelques mois plus tôt, une très belle note des Cahiers évoque les éléments hétérogènes qu’un être laisse derrière soi, et en même temps l’homogène figure (ici, la « rose ») qu’ils constituent : « Peut-être ne laissera-t-il qu’un amas informe de fragments aperçus, de douleurs brisées contre le Monde, d’années vécues dans une minute, de constructions inachevées et glacées, immenses labeurs pris dans un coup d’œil et morts. Mais toutes ces ruines ont une certaine rose » (C.I.4).

204. Ce n’est qu’au moment de donner son article à l’impression – ou peut-être à la demande de Juliette Adam qui l’avait d’abord refusé (voir p. 115, la Notice) – que Valéry décide de ne plus faire de ce paragraphe l’incipit du texte.

205. On insistait alors souvent sur le caractère inachevé de l’œuvre de Léonard.

206. On lit aux toutes premières pages des Cahiers : « Toujours je pense – à Autre chose » (C.I.11). La variation de la pensée et son étude seront toujours essentielles à Valéry.

209. Je corrige « jeux » qui est une coquille. L’édition de 1919 donnera « yeux ».

210. « Facil cosa è all’uomo che sa, farsi universale » : « Il est facile à l’homme qui sait de se faire universel » (Traité de la peinture, IIe partie, § 76).

211. Valéry notera bientôt pour lui-même dans ses Cahiers : « TO GO TO THE LAST POINT / celui au delà duquel tout sera changé » (C.I.202).

212. L’édition de 1919 donnera « instinct », et il s’agit peut-être ici d’une coquille.

213. Souvenir des compositions de lieux exposées par Loyola dans ses Exercices spirituels que Valéry a découverts cinq ans plus tôt : « Il faut noter ici que, dans la contemplation ou méditation visible, comme celle du Christ Notre Seigneur, qui est visible, la composition sera de voir avec la vue de l’imagination le lieu corporel, temple, mont…, où se trouve Jésus-Christ ou Notre-Dame, selon ce que je veux contempler » (§ 47).

214. Ces deux mots figurent dans les Lettres à Élisa (p. 84) de Charles de Coster publiées par Charles Potvin en 1894, peu avant la rédaction de ces pages. Écrivain belge (1827-1879), Coster était l’auteur surtout de La Légende d’Ulenspiegel, et il est possible que ses amis belges, André Fontainas, par exemple, l’aient fait connaître à Valéry.

215. « Passage à ciel ouvert, servant à traverser les fossés des fronts bastionnés » (Littré).

216. Deux ou trois ans avant l’Introduction, Valéry avait esquissé une possible Histoire de l’ornement dont on retrouve ici l’idée.

217. L’intérêt de Valéry pour l’art japonais est peut-être dû, pour une part, à son ami Édouard Julia (1873-1933), alors étudiant en médecine, qui, dans le numéro suivant de La Nouvelle Revue (septembre 1895), fera paraître un petit « Essai sur l’art japonais » où il parle en particulier d’Hokusaï.

218. L’expression (Urmelodie) vient de Wagner et de sa Lettre sur la musique qui précède les Quatre poèmes d’opéra, traduits en prose française (1861, p. XXXIV). Il y écrit que « la première langue doit avoir eu avec le chant une grande ressemblance ».

219. Valéry suit ici Condillac (Essai sur les connaissances humaines, seconde partie, I, VIII, § 66) et Rousseau (Essai sur l’origine des langues, chap. III), pour qui le langage a d’abord été figuré, et les mots abstraits plus tardifs.

220. C’est la théorie de Poe et de sa Genèse d’un poème qui a beaucoup marqué le jeune Valéry et inspiré ses « Quelques notes sur la technique littéraire » (voir p. 290).

221. Idée formulée par Maurice Denis dans sa « Définition du néo-traditionalisme » (Revue Art et Critique, 30 août 1890) : « Un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » Ce que Valéry développe ici, c’est le passage de l’informe à la forme, qui gouvernait déjà le début du texte où il s’agissait de recomposer une figure à partir des éléments épars de ce qui reste d’un homme.

222. On commençait à beaucoup commenter ce sourire et, à propos du Saint Jean, du Bacchus et de La Joconde, Michelet évoquait déjà « le sourire nerveux et maladif que ces têtes étranges ont toutes aux lèvres » (Histoire de France au XVIe siècle, 1855, p. 218). Quant à Baudelaire, à propos des « anges charmants » de Léonard, il parle dans « Les phares » de leur « doux souris / Tout chargé de mystère ».

223. Valéry l’avait vue à Milan en octobre 1892.

224. Orthographe ancienne.

225. L’empereur byzantin (483-565) fut en effet un grand bâtisseur et, en 537, il inaugura en particulier la basilique Sainte-Sophie de Constantinople.

226. Le texte est légèrement fautif. Il faut lire : è piena, puis, l’una dell’altra [che] rapresentano, et enfin obietto la vera forma.

227. « Peut faire un saut », par allusion à la fameuse formule – que l’on trouve en particulier chez Leibniz (préface aux Nouveaux essais sur l’entendement humain) et Newton – selon laquelle la nature ne fait pas de saut. Au tout début de ses Cahiers, Valéry avait noté en latin : « L’abstraction peut faire des sauts et rien d’autre » (C.I.63).

228. Après avoir lu ses Conférences sur la constitution de la matière, Valéry avait rencontré le physicien à Londres, au mois de juin 1894, chez Sir Frederick Pollock (1845-1937), un avocat et professeur de droit.

229. Rudjer Boscovich, et non Boscovitch, philosophe et physicien croate (1711-1787).

230. Le mot désigne la hampe qui supporte une bannière mais également, en héraldique, la partie de l’ancre qui est perpendiculaire à la tige, et c’est sans doute à ce second sens que songe ici Valéry.

232. Allusion, encore, à la Genèse d’un poème de Poe.

233. Plus précisément « le paradis des sciences mathématiques ». Et il ajoutait : « parce que, grâce à elle [la mécanique], on en recueille les fruits. » La phrase figure dans Les Manuscrits de Léonard publiés par Ravaisson-Mollien que Valéry a lus au moment de l’Introduction (Éd. Quentin, 1888, Ms E, f° 8 verso).

234. Le texte est légèrement fautif. Il faut lire : del suo magnio Cecero empiendo l’universo, puis e gloria eterna. Le début de la traduction de Valéry est peu clair. Il faut comprendre : « Le grand oiseau prendra son envol à partir du dos de son Cecero » (le Cecero est le Mont du Cygne en Toscane).

235. La Revue socialiste, no 146, 15 février 1897. On peut noter qu’en 1892 Valéry avait traduit, pour le no 6 de la Revue d’économie politique, peut-être à la demande de Charles Gide, l’oncle d’André, qui faisait partie du comité de direction, la leçon inaugurale prononcée à l’université de Padoue par Achille Loria le 21 novembre 1891, « La Terre et le système social ».

236. Antoine-Augustin Cournot (1801-1877) a contribué, en effet, aux premiers fondements de l’économie mathématique. L’Allemand Heinrich Gossen (1810-1858) est l’auteur d’un seul livre, Exposition des lois de l’échange (1854), traduit par Walras en 1879. Parallèlement à ses travaux d’économiste, l’Anglais William Stanley Jevons (1835-1882) a consacré plusieurs ouvrages à la logique.

237. Cf. « Bonté de l’ouvrage mathématique, le rapport du fond à la forme est constant » (C.I.97).

238. On trouvera dans « Le Montpellier de 1890 » (voir p. 941) le récit de la première rencontre de Valéry avec Louÿs. Le manuscrit de « Vue » est perdu ; celui d’« Été » est à la BNF (Naf 19002, fos 56-68).

240. En 1900, « Ô mer, ».

241. En 1900 : « où bourdonne ».

242. En 1900 : « Bercez ».

243. En 1900 : « sein pur », et, juste avant, parenthèse avant « dont » et après « rose ». Les deux vers suivants deviennent : « Le bras qui se mélange à l’écumeuse joue / Brillent abandonnés non loin du vase obscur. »

244. En 1900, « Dans les cages de feuille et les mailles de mer ».

245. Souvenir de l’Introduction où on lit que « la mer est debout au fond de la vue » (voir p. 128).

246. Voir p. 115.

247. Lettre inédite non datée [août 1894], Bibliothèque de l’Institut, MS 6294.

248. C.I.19 et 50.

249. Voir p. 1189.

250. Voir la préface aux Chefs-d’œuvre du Musée de Montpellier, t. 3 de cette édition, p. 1183, note 2.

252. Lettre inédite, Bibliothèque de l’Institut, MS 6294.

253. Voir p. 175.

255. Voir p. 174.

256. Voir p. 318, la Notice de la conférence sur Villiers.

257. Voir ce qu’en dit Valéry à Frédéric Lefèvre, in Très au-dessus d’une pensée secrète, p. 51.

258. Degas Danse Dessin, t. 2 de cette édition, p. 504.

259. Lettre du 26 juillet 1925, in Jean Prévost et Paul Valéry, Marginalia, Rhumbs et autres, p. 434.

260. Voir p. 66, « Narcisse parle ».

261. Voir p. 171.

262. Histoires, essais et poèmes, éd. citée, p. 91-93.

263. Voir p. 171 sq.

264. Lettre du 11 septembre 1896, in Correspondance Pierre Louÿs – Jean de Tinan, éd. J.-P. Goujon, Éd. du Limon, 1995, p. 184.

265. Lettre inédite du 17 septembre 1896, Correspondance BNF.

266. Lettre inédite du 27 septembre 1896, BNF.

267. Voir Première section, note 269.

268. Aragon, Projet d’histoire littéraire contemporaine, Mercure de France, 1994, p. 147.

270. On lit déjà dans le Carnet de Londres de 1894, p. 114 : « La bêtise ne sera jamais mon fort. »

271. On lit au début des Cahiers : « Nous portons dans notre mémoire quelques centaines de visages / dix arbres / dix grands spectacles / 20 livres » (C.I.50).

272. Il faut se garder de surestimer l’importance de cette date, mais Valéry, qui s’apprête à regagner Montpellier après une année passée à Paris auprès de sa mère et de son frère qui prépare l’agrégation de droit, traverse, en cet octobre 93, des jours particulièrement, et parfois douloureusement, vides. Et ce prologue – « Souvent, j’ai supposé que tout était fini pour moi » – est lourd d’une tristesse latente, qui traverse d’ailleurs l’ensemble du texte, bien loin de l’audace conquérante et de la sensualité euphorique du Léonard.

274. En latin « mûrir ». Le mot vient d’une certaine manière conclure ce qui était dit juste avant : « beaucoup d’autres années avaient été disposées pour mûrir ses inventions et pour en faire ses instincts. Trouver n’est rien. Le difficile est de s’ajouter ce qu’on trouve. » Thème de la croissance repris ensuite par « nourrir » et « arrosait de nombre ».

275. Ces deux phrases figurent, presque identiques, dans les Cahiers (C.I.126).

276. Formule directement reprise des Cahiers (C.I.46).

277. Toutes ces formules (biffées parce que utilisées ici) figurent presque identiquement dans les Cahiers, mais sur le mode affirmatif : « Il y a des choses anesthésiques », etc. (L’édition du CNRS ne les donne pas : voir les Cahiers 1894-1914, t. 1, p. 143.)

278. Autre phrase biffée des Cahiers : « Et que m’importe leur talent, leur génie » (op. cit., p. 151).

279. Cf. l’Introduction : « Il est aisé de se rendre universel ! » (voir p. 124).

280. Signe du prix que Valéry lui accorde, la phrase figurait déjà sous une forme très proche dans les brouillons de l’Introduction : « … à tel point que toute chose efficace et grande faite par un autre homme lui était une défaite personnelle » (BNF, Naf 19054, f° 9 verso). En 1889, le tout jeune Valéry écrivait dans le « Conte vraisemblable » : « Quand il lisait les grands, les connus, les victorieux, des rages le prenaient de ne pas être lui aussi créateur de chefs-d’œuvre » (voir p. 276).

281. C’est mot pour mot ce que pensait le jeune Valéry inquiet d’être sans emploi, et la description du logis de Teste est étonnamment proche de ce qu’était la chambre, quelconque, elle aussi, qu’occupait Valéry dans sa pension de la rue Gay-Lussac – avec cette différence qu’elle était encombrée « de papiers et de plumes ».

282. Au tout début de 1924, Valéry notera encore : « Combat de l’intellect et du mal aigu. / Le plus étonnant sujet » (C.IX.756).

283. La même image se retrouvera dans Mélange (t. 3 de cette édition, p. 98) : « Comme le grand navire s’enfonce et sombre lentement gardant ses ressources, ses machines, ses lumières, ses instruments… / Ainsi dans la nuit et dans le dessous de soi-même l’esprit descend au sommeil avec tous ses appareils et ses possibles. »

284. On lit aux toutes premières pages des Cahiers : « Alors, avant de travailler, je pense à tous ceux que je connais, à tous ceux qui m’ont fait plaisir, bêtes, choses et figures, – moments » (C.I.16).

285. On lit dans un Cahier de 1899 : « L’homme qui se sait par cœur. / Vieille chanson mienne » (C.I.649).

286. Clin d’œil à Louis Lambert ? C’est assez probable. Valéry avait lu le roman de Balzac, et savait que si son héros, à la différence de Teste, veut être célèbre, il a en commun avec lui d’être un « chimiste de la volonté ».

287. Voir p. 1069, le « Nouveau fragment » : « Demandez toujours des preuves, la preuve est la politesse élémentaire qu’on se doit. »

289. Écho de Pascal et du célèbre fragment intitulé « Divertissement » : « Mais quand j’ai pensé de plus près et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs », etc. (Pensées, Le Livre de Poche, 2008, p. 121). Dans les Cahiers, Valéry a noté ces mots accompagnés du numéro dans l’édition Havet : « Penser de plus près… / Pascal 59 » (C.I.64).

292. Lettre du 29 septembre 1915, in Réponses, Au Pigeonnier, 1928, p. 10.

293. Seconde édition, Flammarion, 1897, p. 2.

294. Lettre inédite du 15 avril 1923, Correspondance BNF.

295. Qui figurent en note, et sous une forme plus brève, dans le Mercure de 1915.

296. Proverbe latin : « Pour ceux qui viennent tardivement (à table), il ne reste plus que les os. »

297. C’est en réalité le Merchandise Marks Act de 1887 qui, au prétexte d’informer les consommateurs, rendit obligatoire la mention « Made in Germany » sur les articles importés, afin d’inciter plutôt à l’achat de produits du Commonwealth. Mais c’est le contraire qui advint, et le label profita aux produits allemands que les Britanniques, séduits par leur qualité, purent ainsi repérer facilement.

298. Financières : l’article était très bien payé.

299. L’étude fut en effet écrite en moins d’une semaine, en novembre 1896.

300. Qui connaît bien le livre de Williams et le cite à plusieurs reprises.

301. La patrie. En 1934, « de Vaterland ». Le mot allemand était déjà utilisé par Schwob.

302. Ici comme au-dessus, « il ne trouve » à partir de 1915, et ci-dessous « sciences » au pluriel, puis « il ne découvre ».

303. Mot supprimé en 1934.

304. En 1934, « nous conduisent ».

305. Mot supprimé à partir de 1915.

306. La formule, et la démarche intellectuelle, ne sont pas éloignées de celles de l’Introduction où on lit : « Je me propose d’imaginer un homme… » (voir p. 120).

307. En 1934 « un désir ».

308. Énonçant les préceptes de sa méthode, Descartes écrivait vers la fin de la IIe partie du Discours de la méthode : « Le dernier précepte était de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. »

309. Mot supprimé à partir de 1915.

310. À partir de 1915, « Il observe ».

311. Le texte de 1934 donne : « L’Allemagne moderne, faite », etc.

312. Le comte Helmuth Karl Bernhard von Moltke (1800-1891) fut chef du Grand État-Major en 1857 et, à ce titre, réorganisa entièrement l’armée.

313. En 1934, « par la suite ».

314. Mot supprimé à partir de 1915.

315. « Assurément », à partir de 1915.

316. « Ainsi », à partir de 1915.

317. Mot supprimé en 1934.

318. Armée territoriale et réserve de cette armée.

319. La phrase est sans doute tirée d’un ouvrage militaire car Valéry l’avait notée, sans guillemets, dans ses Cahiers, après avoir écrit : « Idées un peu nettes retirées de la lecture rapide d’ouvrages militaires » (C.I.136).

320. En 1934, « de terre ».

321. En 1934, « des connaisseurs ».

322. En 1934, « un homme, un homme de confiance ».

323. Né en 1800, il a cinquante-sept ans lorsqu’il commence à réformer l’armée prussienne. Il est commandant en chef lors de la guerre des Duchés qui oppose la Prusse et l’Autriche au Danemark en 1864, et au moment de la guerre de 1870 où il défait la France à Sedan.

324. Phrase supprimée à partir de 1915.

325. L’origine de l’anecdote reste obscure, mais le maréchal portait une perruque.

326. En 1934, « du ».

327. « Ceci », en 1934.

328. Une coquille persistante fait que les éditions suivantes donnent « limitées ».

329. Généraux américains qui s’illustrèrent lors de la guerre de Sécession : Robert Edward Lee (1807-1870) fut général en chef de l’Armée du Sud ; à l’inverse, William Tecumseh Sherman (1820-1891) combattit très durement cette Armée du Sud.

330. À partir de 1915, « pour l’accroissement général ».

331. Ce qui suit « morts » dans cette phrase disparaît en 1934 et une virgule remplace le point final.

332. Valéry corrigera dans l’édition de 1925 par cette note de bas de page : « Cette phrase est à effacer ; des hommes comme Einstein, Planck, etc., la rendent inexacte, c’est-à-dire injuste (1925). »

333. En 1885, l’Allemagne contesta les droits espagnols sur les îles Carolines. Le différend fut soumis à l’arbitrage du pape Léon XIII qui trancha en faveur de l’Espagne.

334. Avec le soutien de Cecil Rhodes, le docteur Leander Starr Jameson, pour favoriser l’unité de l’Afrique du Sud sous la bannière de Rhodes, tenta de soulever contre les Boers du Transvaal présidé par Paul Kruger (sans tréma) les étrangers qui y résidaient. Le raid Jameson (29 décembre 1895-2 janvier 1896) échoua, et l’affaire prit une dimension internationale : Guillaume II adressa à Kruger une lettre de félicitations et l’assura de son appui s’il advenait que l’indépendance des républiques boers fût de nouveau menacée. La dépêche suscita l’indignation de Londres.

335. Beira et Delagoa Bay sont deux ports de l’actuel Mozambique, alors colonie portugaise, mais ils étaient convoités par l’Angleterre, non par l’Allemagne. En 1875, à l’issue d’un arbitrage international du président de la République Mac-Mahon, le Portugal se trouva conforté dans ses droits. À cette date, le baron von Marschall, et non Marshall (1842-1912), commençait à peine sa carrière. Quand Valéry écrit ces lignes, il est secrétaire d’État aux Affaires étrangères.

336. À partir de 1915, « le ».

337. À partir de 1915, « un Allemand ».

338. C’est une idée que défend alors volontiers Valéry. Frappé par les succès que les jeunes nations remportent contre les plus vieilles – le Japon a obtenu de la Chine la cession de Taiwan, les États-Unis vont bientôt prendre fait et cause pour Cuba dont l’Espagne devra reconnaître l’indépendance –, il considère que les jeunes nations imitent les plus vieilles, et deviennent ainsi pour elles menaçantes.

339. « De toutes les choses qu’on peut savoir ».

340. À partir de 1915, « prévues », qui est peut-être une coquille.

341. À partir de 1915, « pourtant pas ».

342. À partir de 1915, « au début ».

343. À partir de 1915, « sont fondées ».

344. L’ouvrage couramment désigné comme La Logique de Port-Royal a en effet pour titre La Logique, ou l’Art de penser. Dû à Antoine Arnauld et Pierre Nicole, il a été publié anonymement en 1662.

345. « M. Teste murmurait : “On n’est beau, on n’est extraordinaire que pour les autres !” » (voir p. 175).

346. À partir de 1915, « par ».

347. À partir de 1915, « définitif ».

348. À partir de 1915, « de toutes façons ».

349. À partir de 1915, « Je ne fais ».

350. Pseudonyme du général Lucien Cardot, qui avait séjourné en Russie auprès de Dragomirov. Le livre venait de paraître chez Berger-Levrault en 1897.

351. Voir p. 210 sqq. et 237 sqq.

353. Lettres de Bréal des 6 et 9 janvier 1898 (Correspondance BNF), et lettre de Valéry à Jean Paulhan du 12 septembre 1918, NRF, octobre 1976.

354. Valéry a lu l’Essai générateur sur le principe des constitutions politiques dès 1893, et plus tard Les Soirées de Saint-Pétersbourg où de Maistre écrit dans le « Deuxième entretien » : « Les langues ont commencé ; mais la parole jamais, et pas même avec l’homme. L’un a nécessairement précédé l’autre ; car la parole n’est possible que par le VERBE » (Œuvres, éd. P. Glaudes, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007, p. 503).

355. Constante de la pensée de Valéry qui écrira dans « Au sujet d’Eurêka » (voir p. 784) : « Au commencement était la fable. »

356. P. 31 de l’édition originale.

357. « Substantifs en aster, tels que dikaster [juge], ergaster [travailleur] ».

358. « Gendre » et « beau-père ».

359. Marcel Schwob a consacré à l’argot plusieurs articles.

360. Voir p. 27.

361. Voir p. 448 sq.

362. Mallarmé possédait une petite yole qui, en haut du mât, portait un menu drapeau marqué « S. M. » (d’où, peut-être, la formulation de la dédicace en 1900), et en tricot blanc, coiffé d’un chapeau de paille, il partait volontiers au fil du fleuve, entraînant parfois de jeunes poètes avec lui.

363. Dans La Coupe, « de ».

364. Sous ce mot, le manuscrit (Bibliothèque Doucet, MNR fol 5824) laisse deviner, raturé, ou plutôt discrètement surchargé, l’adjectif indéfini « quelques », que donneront les versions ultérieures.

365. Dans La Coupe, « comme la ».

366. Dans La Coupe, « chair nouvelle ».

367. Voir p. 206.

368. Voir ce qu’en dit Valéry à Frédéric Lefèvre in Très au-dessus d’une pensée secrète, p. 48-55. Voir aussi p. 1228-1231, « Souvenir de J.-K. Huysmans », et voir p. 1683-1685, « Souvenirs littéraires ».

369. Il avait déjà repris son article en plaquette en 1925 et en 1927 et, la même année, l’avait fait figurer dans Maîtres et amis, avant de l’inclure dans le tome VII des Œuvres en 1937. Dans ces rééditions, le titre est sans guillemets. Le texte liminaire qu’on va lire était, en 1925 et 1927, allongé de « Souvenir de J.-K. Huysmans », ensuite paru séparément dans Variété II (voir p. 1228-1231).

370. Valéry utilise le mot dans le sens ancien qui, pour les rehausser, qualifiait de poèmes en prose La Princesse de Clèves ou le Télémaque de Fénelon. Mallarmé, de la même manière, évoque devant Jules Huret les « grandes œuvres de Flaubert, des Goncourt, et de Zola, qui sont des sortes de poèmes » (Enquête sur l’évolution littéraire, 1891).

371. En poésie comme en prose, la composition reste capitale pour Valéry. Mais cette sévérité ne l’empêchera pas de noter en 1932 que Zola est « le seul “romancier” (que j’aie lu) qui a la composition musicale » (C.XV.807).

372. Dès 1925, « en usant et abusant du rapprochement ».

373. Dès 1925, « les limites ». Dans la préface de 1903, Huysmans expliquera comment À rebours (1884) le « libéra d’une littérature sans issue ».

374. La remarque est étrange, mais outre l’existence de Durtal et celle de Gilles de Rais dont il écrit l’histoire, Valéry songe sans doute à celle du docteur Des Hermies, l’ami de Durtal.

375. Dès 1925, « combinant ».

376. Il s’agit de la liaison de Durtal avec Mme Chantelouve. Allusion sans doute au caractère bourru du peintre que Valéry connaît bien, « un amour dur à la Degas » n’en est pas moins une formule étrange.

377. Pot-au-feu que mitonne la femme de Carhaix, le sonneur de cloches de Saint-Sulpice. Le texte de 1937 donnera : « … cuisine qui transporte jusqu’aux anges un arôme de pot-au-feu consommé ».

379. Dès 1925, « et néglige tout l’apprêt de l’ancien roman ».

380. Ces mots entre virgules disparaissent en 1937.

381. Dès 1925, « la ».

382. Dès 1925, « et que Durtal doit suivre ».

383. Dès 1925, « qu’on se figure, avant tout » disparaît.

384. Dès 1925, « le fixe ».

385. Dès 1925, « de si près ».

386. En 1937, « fécond ».

387. Le texte de 1937 ajoute « ou produit ».

388. Dès 1925, « et qui n’altère toutefois ».

389. Début de paragraphe réécrit en 1925 : « Mais quelle est donc la profondeur, et quelle est la singularité de cette transformation ? Nous sommes perpétuellement altérés, convertis par le simple mouvement de nos idées, par le glissement de nos êtres que nous ne pouvons retenir de se modifier. Nos nouvelles certitudes ne changent rien à notre possibilité de changer ; elles font partie de ce qui change ; ce ne sont point des créations, des exceptions si prodigieuses que les lois de l’esprit en soient affectées. Cette remarque semble réduire la conversion de Durtal », etc.

390. Dès 1925, « un mystique ».

391. Dès 1925, « que de ».

392. Dès 1925, « pourrais ».

393. Dès 1925, phrase remplacée par : « Or, ces postulats postulent eux-mêmes des définitions acceptées, et celles-ci réclament enfin des objets sensibles. »

394. Dès 1925, « directement quelque croyance à des objets non sensibles ».

395. Dès 1925, « nous imprime ».

396. En 1937, « sous la forme », qui est peut-être une coquille.

397. En 1937, « que le montre », autre coquille possible.

398. Dès 1925, « leur » disparaît.

399. Dès 1925, « pareils à ».

400. Dès 1925, « uniquement ».

401. Dès 1925, « certains termes jadis techniques ».

402. Dès 1925, « s’est donné ».

403. Dès 1925, « amateur d’analyse ».

404. Mot supprimé dès 1925.

405. En 1937, « les ».

406. Dès 1925, « elle est l’acte d’une âme offensive ».

407. Dès 1925, « aussitôt ».

408. Dès 1925, « leurs certitudes qui se sont lentement assoupies ».

409. Après son séjour à La Trappe qui occupe la seconde partie d’En route, Durtal, dans La Cathédrale, habite Chartres.

410. Sans majuscule en 1937.

411. Dès 1925, « nuit bâtie ».

412. Dès 1925, « La vue revient ; on est pris dans d’immenses lignes ».

413. Dès 1925, « nu » est supprimé.

414. Dès 1925, « massives ».

415. Dès 1925, « où ne vibre qu’un jour extrait du jour ».

416. Dès 1925, « Il faut » et « du soleil ».

417. Au chapitre VI.

418. Céleste Bavoil, la gouvernante de l’abbé Gévresin.

419. Voir Première section, note 378.

420. Dès 1925 : « se subodore ».

421. Huysmans a consacré à cette rivière une monographie, La Bièvre (1890).

422. Au chapitre XI. En 1937, « soudaine ».

423. La Cathédrale, chap. XI.

424. À la fin de La Cathédrale, Durtal part pour Solesmes.

425. En 1925 et 1927, « réseau de métaphores, où » ; en 1937, « de métaphores modernes, où ».

426. Dès 1925, « alphabet de symboles ».

427. Dès 1925, « de toute chose créée ».

428. Dès 1925, « il est parvenu à ».

429. Dès 1925, « disposé ».

430. En 1937, « la ».

431. En 1937, après « définitif », alors suivi d’un point, on lit : « Durtal élaboré par la triste vie, étant préparé aux hésitations les plus curieuses, aux sentiments les plus profonds et les plus patients, se concentre dans le passé qui est sûr, et dans la foi qui est encore plus sûre ; ».

432. Voir p. 183-205.

433. Coquille probable pour « dénommer ».

434. À partir d’ici, l’article prend un tour narratif qui rappelle le Discours de la méthode que Valéry a beaucoup lu.

435. Les Œuvres mathématiques de Riemann venaient d’être traduites en 1898 par L. Laugel, préfacées par C. Hermite et précédées d’un discours de Felix Klein, professeur à l’université de Göttingen. La citation se trouve p. XVI. Lui aussi professeur à Göttingen, Bernhard Riemann (1826-1866) avait consacré sa thèse à la théorie des fonctions de variable complexe, où il avait introduit les surfaces qui portent son nom.

436. Coquille probable pour « circonscrire ».

437. Voir p. 55-56.

438. Correspondance générale, éd. Marie Dormoy, Flammarion, 1972, p. 44.

439. Voir p. 1772, la Notice du poème.

440. En 1912, « Elle vide, elle enfle d’ombre sa gorge lente ».

441. En 1912, « un souffle amer de fleur ».

442. Réécriture d’un petit poème en prose des Cahiers écrit vers 1898 : « Oiseau posé entre / trois feuilles : un petit bruit / au crépuscule, par moments – / n’existe qu’à ces moments – s’entend, comme douleur » (C.I.190 et Poésie perdue, p. 60).

443. Dès 1899, dans ses Cahiers, Valéry recopie lui-même des notes plus anciennes afin de constituer ce petit ensemble qu’il songe peut-être déjà à faire paraître (C.I.740-748).

445. Première formulation publique d’une idée que Breton rendra fameuse en écrivant dans son Manifeste du surréalisme (1924) que Valéry, « naguère, à propos des romans, [l]’assurait qu’en ce qui le concerne, il se refuserait toujours à écrire : La Marquise sortit à cinq heures » (Œuvres complètes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. 1, 1988, p. 314).

446. Profession de foi d’un non-prosélytisme dont Valéry fera toujours sa règle : c’est ce qu’il dira en particulier à Breton qu’il recevra souvent chez lui autour de la Première Guerre.

447. Formule qui ne fait que reprendre ce que disait Mallarmé accusé d’être obscur : « que des contemporains ne savent pas lire – / Sinon dans le journal » (Œuvres complètes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. 2, 2003, p. 234).

448. Autre idée clé exprimée à nouveau en 1920 : « Toute critique qui ne donne pas de recettes précises ne sert à rien » (C.VII.492).

449. Variation sur « La nature a horreur du vide », cette formule définit aussi le souci de méthode et de précision qu’affiche Valéry, fidèle à l’hostinato rigore de Léonard (voir p. 120). Sur les « choses vagues », voir p. 1011 et note 2, la préface de Monsieur Teste.

450. Cf. la phrase que prononce Monsieur Teste dans la Soirée (voir p. 175) : « On n’est beau, on n’est extraordinaire que pour les autres ! » Voir aussi p. 204 et la note 3.

451. Lettre inédite du 18 novembre 1903, archives de la famille Valéry.

452. BNF, Naf 19003, fos 183-195.

453. Le mot n’est pas en italique, et sans doute est-ce une négligence de l’imprimeur car dans le fac-similé du manuscrit qui est reproduit juste après, Valéry souligne « achevée ».

454. Voir p. 248 sqq.

455. Lettre inédite non datée [fin 1909], BNF non coté.

456. En latin, « être éveillé, attentif ».

457. Souvenir authentique : « Rêve bizarre et scientifique. / Je lisais un article métallurgico-mathématique, “Le Mellus du Mellus” !! dans la Revue des Sciences… », etc. (C.I.216).

458. Je rétablis ce « et » que donne la dactylographie (Naf 19003, f° 39) et qui semble avoir été omis par erreur car son absence rend le vers assez obscur. Cette dactylographie porte une dédicace à Huysmans – « À J. K. H. » – disparu en 1907.