LE DÉPOSITAIRE INFIDÈLE 1 Les Muses. – 2 En vers. – 3 Ici : « En quelque façon » (F). – 4 Cent livres. – 5 Enlève. – 6 Au besoin. – 7 Advint. – 8 L’Afrique, alors à peine explorée, était supposée regorger de monstres.
LES DEUX PIGEONS 1 Peines. – 2 Soucis. – 3 Résolution. – 4 Le printemps. – 5 Les filets, les pièges. – 6 Le caractère inconstant. – 7 M’advint. – 8 Lacs. – 9 « L’arrêter avec sa serre » (A). – 10 L’Amour.
LE SINGE ET LE LÉOPARD 1 Chacun avait sa propre affiche le représentant. – 2 Vint le voir. – 3 Personnage de niais au théâtre forain. – 4 Il a épousé sa petite cousine. – 5 Danser en prenant des poses de danseur de ballet. – 6 Petite monnaie ne valant pas grand-chose.
L’ÉCOLIER, LE PÉDANT, ET LE MAÎTRE D’UN JARDIN 1 Au XVIIe siècle, on appelle pédant celui qui instruit les enfants. – 2 Déesse des fruits. – 3 Déesse des fleurs. – 4 De son initiative. – 5 Grossière.
LE STATUAIRE ET LA STATUE DE JUPITER 1 Ne le céda guère. – 2 Pygmalion avait sculpté une statue superbe, Galatée, dont il s’éprit. Aphrodite donna vie à la statue et Pygmalion l’épousa.
LA SOURIS MÉTAMORPHOSÉE EN FILLE 1 Brahmane. – 2 Ses croyances. – 3 Pâris. – 4 Hélène. – 5 Désire ardemment (devenir votre époux). – 6 La balle, au jeu de paume. – 7 Je me fonde sur ces exemples. – 8 De son destin.
LE FOU QUI VEND LA SAGESSE 1 « Écervelée » (R). – 2 Ils lancent. – 3 Une brasse : « Mesure de la longueur de deux bras étendus » (A). – 4 Tout transparents. – 5 Avisés.
LE LOUP ET LE CHIEN MAIGRE 1 Allusion à la fable Le Petit Poisson et le Pêcheur (V, III). – 2 Profit important mais hasardeux. Terme de mer. – 3 Montra. – 4 Renforce la négation : jamais ne plaise. – 5 Tout de suite. – 6 Tuant les loups de la bonne manière. – 7 Dites au portier que je suis son serviteur.
RIEN DE TROP 1 Juste mesure. – 2 Déesse des moissons.
LE CIERGE 1 Vents doux, printaniers. – 2 Le miel des dieux. – 3 La plus petite unité de poids.
JUPITER ET LE PASSAGER 1 Jupiter. – 2 Jupiter, sans nuance péjorative. – 3 Comme s’il courait éteindre un incendie.
LE CHAT ET LE RENARD 1 Souvenirs du Tartuffe de Molière et de la Farce de Maître Pathelin. – 2 Patte-pelue : « Un homme qui a les apparences douces et honnêtes, mais qui est dangereux, et dont il faut se méfier » (A). – 3 Ils discutèrent. – 4 Nom de chien de meute.
LE MARI, LA FEMME, ET LE VOLEUR 1 Bien qu’il jouissait de ses droits conjugaux. – 2 Tout ce qui peut te convenir. – 3 Faire sa main : faire un profit injuste.
LE BERGER ET SON TROUPEAU 1 Stupide mais aussi « faible » (F). – 2 Souvenir de Robin Mouton, personnage de Rabelais (Le Quart Livre). – 3 Instrument de musique. – 4 Statue du dieu Terme qui servait de borne à un champ. – 5 Embarras. – 6 De se battre avec rage.
DISCOURS À MADAME DE LA SABLIÈRE 1 Avec ce « Discours », La Fontaine élargit considérablement sa conception de la fable : de l’apologue ésopique déjà amplifié à la mesure d’une petite comédie animale ou humaine, il passe à un discours traitant d’une question qui divise le monde intellectuel de son temps : l’existence de l’âme des bêtes. En cette époque qui voit la création de l’Académie des sciences de Paris, la science est à la mode, et l’observation comme l’expérimentation font désormais partie du paysage philosophique. La Fontaine a toutes les raisons de dédier son discours à Mme de La Sablière qui l’héberge depuis 1673 (voir notice supra). Le fabuliste, qui a déjà fait l’éloge du savoir (L’Avantage de la Science, voir supra et Démocrite et les Abdéritains, voir supra), lit-il les scientifiques ? S’il apparaît comme un partisan de Gassendi qui croit à l’existence chez les animaux d’une certaine forme de raisonnement procédant de leur imagination, rien ne prouve qu’il ait lu ses œuvres. Cependant, les débats engendrés par la théorie de Descartes et des cartésiens, qui refusent aux bêtes toute activité psychique pour ne les considérer que comme des « machines animées », sont suffisamment répandus (notamment chez Mme de La Sablière qui protège François Dernier, auteur de l’Abrégé de la philosophie Gassendi) pour que La Fontaine ait pu se forger une opinion. Quoi qu’il en soit, s’étonnera-t-on que le fabuliste qui manifeste un intérêt pour la gent animale soit naturellement porté à conclure à la faculté de raisonnement de ces bêtes qui peuplaient son imaginaire ? – 2 Nom de Parnasse de Mme de La Sablière. – 3 Ce naturel (R). – 4 Remplacent. – 5 Déesse des fleurs. – 6 La philosophie de Descartes. – 7 Elle s’oppose à l’aristotélisme. – 8 « Faculté de l’âme pour concevoir les choses sensibles à l’occasion de certains mouvements excités en nous » (R). – 9 Sans souffrance ni plaisir. – 10 De tous les animaux. – 11 De science sûre. – 12 Brouiller la piste. – 13 Les cors qui poussent sur les cornes du cerf au bout de quelques années. – 14 En substitue. – 15 Terme de chasse : ruse par laquelle un lièvre donne à courre un autre lièvre que lui. – 16 N’ayant qu’un duvet. – 17 Un chien qui pille : qui se jette sur un animal ou un homme. – 18 Le Canada. – 19 Et commande avec autorité. – 20 Le roi de Pologne Jean Sobieski, qui avait repoussé l’invasion ottomane. – 21 Cousins du Renard. – 22 Troupes de soldats que l’on détache pour certaines missions. – 23 Descartes. – 24 Le même effet, la même réaction. On dirait aujourd’hui : le même réflexe. – 25 L’accepte-t-il. – 26 Par ailleurs.
LES DEUX RATS, LE RENARD, ET L’ŒUF 1 Le pique-assiette, dirait-on aujourd’hui. – 2 Rendre plus subtil au propre comme au figuré. – 3 « Raisonnement que l’on fait en posant certains principes dont on tire les conclusions » (F). – 4 Le corps.
L’HOMME ET LA COULEUVRE 1 Il supportait les efforts les plus lourds. – 2 Déesse des moissons. – 3 Sa récompense. – 4 Grâce à son tempérament.
LA TORTUE ET LES DEUX CANARDS 1 Il y avait une tortue. – 2 En cette façon. – 3 Son imprudence. – 4 Parenté.
LES POISSONS ET LE CORMORAN 1 Il est inévitable. – 2 L’émoi. – 3 Ne vous faites pas de souci. – 4 Me paraît une même chose.
L’ENFOUISSEUR ET SON COMPÈRE 1 Un grippe-sou. – 2 Le trésor devant les yeux. – 3 Il sera inévitable. – 4 Diminue. – 5 Le souci. – 6 Son dépôt. – 7 De haut.
LE LOUP ET LES BERGERS 1 C’est pour cela. – 2 Dépeuplée des loups : les loups avaient été massacrés en Angleterre au Xe siècle, par ordre du roi Edgar. – 3 Telle proclamation, ici de bannissement. – 4 Galeux. – 5 Le pourri : maladie propre au mouton. – 6 Satisfait mon désir. – 7 Y passera. – 8 Le croc où l’on accroche la viande.
L’ARAIGNÉE ET L’HIRONDELLE 1 Pallas Athéna, déesse de la sagesse, est fille de Jupiter, elle est née tout armée de la tête du dieu. – 2 La jeune fille Arachné qui avait défié Pallas dans l’art du tissage fut métamorphosée par la déesse en araignée. – 3 Voir Philomèle et Progné, supra : Progné fut métamorphosée en hirondelle. – 4 Je l’ai tissé. – 5 Prendre dans ses lacs. – 6 Jupiter pour chaque condition.
LA PÉRDRIX ET LES COQS 1 Civilité, par opposition à incivils, v. 1. – 2 Graphie pour la rime. Au VIIe siècle, le « c » se prononçait. – 3 Piège : filet pour prendre les perdrix.
LE CHIEN À QUI ON A COUPÉ LES OREILLES 1 Si l’on vous faisait choses pareilles. – 2 Piller : se jeter sur le gibier. – 3 Abîmée. – 4 Munir : « Fortifier une place » (A). Terme militaire. – 5 Incident fâcheux qui troublait une affaire (archaïsme). – 6 Pièce de l’armure qui protégeait la gorge.
LE BERGER ET LE ROI 1 En bonne santé. – 2 Se prononce froué au XVIIe siècle. – 3 Déboires. – 4 Intrigues. – 5 « Sincérité » (A). – 6 Lésés. – 7 Possessions en quantités très moyennes. – 8 Ses richesses. – 9 Sorte de pourpoint. – 10 Poche où les bergers mettent leur pain. – 11 Explétif. – 12 Choses mises en dépôt.
LES POISSONS ET LE BERGER QUI JOUE DE LA FLÛTE 1 Nom de berger de pastorale. – 2 Instrument de musique.
LES DEUX PERROQUETS, LE ROI, ET SON FILS 1 Du repas. – 2 Il s’agit du roi et de son fils. – 3 Élevés ensemble. – 4 La providence. – 5 Orthographe pour la rime. – 6 La barque de Charon qui conduit les âmes défuntes. – 7 Dans le ciel. – 8 Le livre des destinées. – 9 Ton engagement. – 10 D’un langage impie. – 11 Du triste spectacle, le fils aveugle. – 12 Et donc tout vous est permis impunément. – 13 « Linges et médicaments pour panser une plaie » (R).
LA LIONNE ET L’OURSE 1 Son petit. – 2 Malheureux humains. – 3 La reine de Troie dont les enfants furent massacrés devant ses yeux.
LES DEUX AVENTURIERS ET LE TALISMAN 1 Au pays des contes de fées. – 2 Il s’agit du talisman : « Figures gravées sur les caractères et dispositions du ciel » (F). – 3 « Qui cherche la gloire par les armes et à faire fortune » (F). – 4 Saigner du nez : « Manquer de résolution, de courage dans l’action » (A). – 5 Celui qui a combiné cette entreprise l’aura fait de telle façon… – 6 Statue. – 7 Que pour la forme. – 8 Sixte Quint, pape de la Renaissance : il avait fait semblant d’être infirme pendant le conclave qui devait l’élire. Après l’élection, il abandonna ses béquilles et l’on put constater qu’il avait conservé toute sa robustesse.
DISCOURS À MONSIEUR LE DUC DE LA ROCHEFOUCAULD 1 Voir le Discours à Madame de La Sablière, Livre IX, où la question de l’intelligence des animaux est abordée. – 2 Affronter. – 3 « District » (A). – 4 Piller : se jeter sur un animal pour le déchirer ; terme de chasse. – 5 La règle du jeu. – 6 Sans réflexe de modestie ombrageuse. – 7 La Rochefoucauld est d’une très vieille noblesse.
LE MARCHAND, LE GENTILHOMME, LE PÂTRE ET LE FILS DE ROI 1 « Le point de la nativité, c’est le degré ascendant sur l’horizon à la naissance de quelqu’un » (F). Terme d’astrologie : chacun est né sous son étoile, ils sont situés à divers degrés de la hiérarchie sociale. – 2 L’empereur byzantin justinien au VIIe siècle. – 3 Immédiatement. – 4 Comme si dans les Indes occidentales, c’est-à-dire l’Amérique. – 5 Franchement. – 6 Pendant ce temps. – 7 Dans l’au-delà.
LE LION 1 Droit d’aubaine : « Droit par lequel le roi succède aux étrangers » (R), droit qui permet donc au roi d’hériter des étrangers vivant en France et non naturalisés. – 2 Avant que la griffe et la dent ne lui aient poussé. – 3 À lui seul il surpasse. – 4 Mal lui en prit. – 5 Orthographe et prononciation anciennes conservées pour la rime.
POUR MONSEIGNEUR LE DUC DU MAINE 1 Dont il était issu. – 2 Cependant, celle du jeune Dieu. – 3 Son maître de musique.
LE FERMIER, LE CHIEN, ET LE RENARD 1 De dangereux. – 2 Je me donne de la peine. – 3 Orthographe conservée pour la rime. – 4 Le croc où l’on accroche la viande (le « c » final se prononce). – 5 Jupiter (sans nuance péjorative). – 6 Les pavots du sommeil, c’est-à-dire le sommeil lui-même. – 7 La mer : lorsque, selon la légende des Atrides, Atrée servit en repas à Thyeste ses deux fils, le soleil, horrifié par ce spectacle, se retira et s’immergea dans la mer. – 8 Le camp ou l’armée. – 9 Personnage de L’Iliade d’Homère, Ajax est le roi de Salamine. Considéré comme le Grec le plus courageux après Achille, il revendique les armes de celui-ci. Mais elles sont offertes à Ulysse. Alors, frappé de folie, il veut se venger des Grecs, mais c’est un troupeau de moutons qu’il massacre. – 10 Dès le début. – 11 Que la chose concerne d’abord. – 12 Sangler : fouetter, frapper à coup de sangle. – 13 Terme méprisant adressé au mauvais soldat. – 14 Te fier, compter sur. – 15 Chargé des affaires d’autrui, par procuration.
LE SONGE D’UN HABITANT DU MOGOL 1 Habitant de l’Empire du Mogol. – 2 En enfer. – 3 Le premier juge de l’enfer. – 4 Qui me retiendra, me fixera. – 5 Les neuf Muses. – 6 Les planètes. – 7 Fils d’or. – 8 Soucis.
LE LION, LE SINGE, ET LES DEUX ÂNES 1 Professeur de collège. – 2 La passion que l’on met au service de l’État. – 3 Que ce sentiment vous quitte tout à fait. – 4 Stupides. – 5 De tout ce que je viens de dire, je déduis que… – 6 Rossignol. Voir Philomèle et Progné, supra. – 7 En comparaison. – 8 Un des maîtres de musique de la Chapelle du roi et beau-père de Lulli. – 9 « On dit qu’un âne gratte l’autre […] quand deux personnes de peu de mérites se louent réciproquement » (F). – 10 Les puissants, c’est-à-dire les ministres ou grands dignitaires de l’État. – 11 Sot.
LE LOUP ET LE RENARD 1 La Fontaine a donné le même titre à la neuvième fable du Livre douzième. – 2 Une qualité supplémentaire. – 3 Fourberie. – 4 Ronde. – 5 S’installe commodément. – 6 Induit en erreur par un charme. – 7 Et le suivant dans son infortune. – 8 Sylvestre. – 9 Nymphe aimée de Jupiter qui la métamorphose en vache pour la protéger des foudres de Junon. – 10 Remonte.
LE PAYSAN DU DANUBE 1 Voir Le Cochet, le Chat, et le Souriceau, supra. – 2 Allusion à la laideur et à la difformité d’Ésope. – 3 Voir Livre VIII, L’Ours et l’Amateur des jardins, note 1. – 4 Casaque de paysan. – 5 L’avidité. – 6 « Magistrats qui gouvernaient les provinces et y rendaient la justice » (R). – 7 « Gouverneurs que les empereurs de Constantinople envoyaient en Italie, en Sicile, et en Afrique » (R). – 8 Orateurs.
LE VIEILLARD ET LES TROIS JEUNES HOMMES 1 Des soucis. – 2 Retraite pour le reste de ses jours. – 3 Les divinités du Destin qui disposent du fil de la vie des hommes : Clotho tient la quenouille et file la destinée à la naissance ; Lachésis tourne le fuseau et Atropos coupe le fil au moment de la mort. – 4 L’État. – 5 Greffer.
LES SOURIS, ET LE CHAT-HUANT 1 La Parque qui tranche le fil de la vie. – 2 Nouvelle allusion à la thèse de Descartes des animaux considérés comme des machines. Voir Discours à Madame de La Sablière et Les Deux Rats, le Renard et l’Œuf, à la fin du Livre IX, ainsi que le Discours à Monsieur le duc de La Rochefoucauld, Livre X, fable XIV. – 3 Mutiler. – 4 Mettre en mue : placer dans un lieu obscur et étroit les volailles que l’on engraisse. – 5 Répondez-moi avec bonne foi. – 6 Une progression dans le raisonnement.
ÉPILOGUE 1 La poésie. – 2 Interprète. – 3 Les poètes qui sont les favoris des neuf Muses. – 4 Louis XIV mène à bonne fin les traités de paix : les traités de Nimègue (1678-1679), mettant un terme à la guerre de Hollande, viennent d’être signés entre la France, l’Espagne, les Provinces-Unies et l’Empire allemand. Ces traités consacrent la suprématie de la France sur les autres nations européennes et marquent l’apogée du règne de Louis XIV.
À M. RAYMOND DES COURS 1 Allusion à L’Astrée d’Honoré d’Urfé.
ODE POUR LA PAIX 1 Le retour d’Astrée doit marquer l’avènement d’un nouvel âge d’or ; voir supra Ode pour la paix (1659). – 2 Nom de Parnasse de La Fontaine. – 3 Mars. – 4 Les Fées des arts.
1 Nom de Parnasse de la duchesse de Bouillon. – 2 Du quinquina. – 3 Au Pérou. – 4 D’Esculape, le dieu de la médecine. – 5 La boîte crânienne (JPC). – 6 Peut être du féminin au XVIIe siècle. – 7 Se détache. – 8 Pendant combien de temps. – 9 Cornue de cuivre. – 10 Veiné (PC). – 11 Les lauriers. Les héros du dieu Mars. Le double mont : le Parnasse. – 12 Chiron est le centaure qui apprit la médecine à Esculape. – 13 Le docteur Monginot. – 14 Tisane. – 15 Colbert avait été guéri grâce au quinquina (PC).
LA MATRONE D’ÉPHÈSE 1 D’affection. – 2 Rengrégée : accroître le mal. – 3 Repaître. – 4 Devancé. – 5 À la potence. – 6 Valet de soldat.
BELPHÉGOR 1 Louange. – 2 Fini. – 3 Lettre de change. – 4 Charge de légat (R). – 5 « Terme d’astronomie : la première et la plus haute des sphères célestes qui donne le mouvement à toutes les autres » (R). – 6 Le prétendant. – 7 Grand repas. – 8 Diminuaient. – 9 Il n’économise rien. – 10 En faisant le contraire. – 11 Pour prouver qu’il en est ainsi (JPC). – 12 Ramenée. – 13 De s’y retrancher. – 14 Des huissiers (JPC). – 15 Imaginaires. – 16 Sur le même ton. – 17 De s’échapper. – 18 Votre inclination.
AU ROI 1 Les Muses.
BALLADE 1 Qu’on ne reconnaît pas. Urgande : héroïne d’Amadis. – 2 Hylas personnage de L’Astrée : type de l’amant gai et inconstant. – 3 Vénus.
AU ROI 1 Agitant. – 2 Jules César. – 3 Allusion aux Contes.
REMERCIEMENT DU SIEUR DE LA FONTAINE À L’ACADÉMIE FRANÇAISE 1 Limite pouvait être du masculin. – 2 Séguier qui succéda à Richelieu comme protecteur de l’Académie. – 3 L’éloge par un nouvel élu était un passage obligé. – 4 « Allusion peut-être à la protection efficace accordée par Louis XIV à la Hongrie contre l’Empereur » (JPC). – 5 « Celui de “protecteur” que fut Louis XIV à la mort de Séguier en 1672 » (JPC).
DISCOURS À MADAME DE LA SABLIÈRE 1 Allusion aux ordonnances royales de 1680 et 1681 contre les jeux de hasard (PC). – 2 Pourtant. – 3 Nom de convention pastorale ou de poésie galante.
SONNET SERVANT DE RÉPONSE À UN BOUT-RIMÉ DU SIEUR DE FURETIÈRE 1 Le roi.
À MONSEIGNEUR LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU PARLEMENT 1 Maucroix. – 2 Nom de Parnasse de Mme de La Sablière. – 3 Nom de Parnasse de La Fontaine. – 4 Des charmeurs. – 5 La justice qui vivait sur terre à l’époque de l’âge d’or. – 6 Les affaires publiques.
AVERTISSEMENT 1 Maucroix. – 2 Dieu.
L’AMOUR ET LA FOLIE 1 Déesse de la vengeance.
LE CORBEAU, LA GAZELLE, LA TORTUE ET LE RAT 1 La poésie. – 2 Nom de Parnasse de Mme de La Sablière. – 3 Peinte sur la voûte. – 4 D’origine divine. – 5 En prologue à un sujet. – 6 Occuper. – 7 Qui ne saurait aimer. – 8 Ces dix derniers vers furent supprimés en 1694.
LA FORÊT ET LE BÛCHERON 1 Importun. – 2 Tromperie.
LE RENARD, LE LOUP ET LE CHEVAL 1 Vrai novice. – 2 Prendre la fuite. – 3 Il détale. – 4 Ceci nous montre qu’est juste…
LE RENARD ET LES POULETS D’INDE 1 Coq d’Inde. – 2 Se haussa. – 3 Hypnotisés.
LE SINGE 1 De certains.
LE PHILOSOPHE SCYTHE 1 Le vieillard du Galèse dans les Géorgiques. – 2 La mort. – 3 Représente bien. – 4 Un stoïcien sans discernement.
L’ÉLÉPHANT ET LE SINGE DE JUPITER 1 Sur la préséance. – 2 Attribut de Mercure, messager de Jupiter. – 3 Lettres de créance. – 4 La mission du légat. – 5 C’est ainsi que les rois s’appelaient entre eux. – 6 Un beau spectacle. – 7 Éléphantide et Rhinocère, les capitales respectives.
UN FOU ET UN SAGE 1 Salaire.
LE RENARD ANGLAIS 1 Ann Montagu, veuve de sir Daniel Harvey, ambassadeur de Charles II à Constantinople. De mœurs libres elle faisait partie de la coterie de la duchesse de Mazarin à Londres. – 2 À raconter en détails. – 3 Allusion à l’amitié qui liait Mme Harvey à la duchesse de Mazarin et à sa sœur la duchesse de Bouillon exilée en province en 1680-1681 à la suite de l’Affaire des poisons dans laquelle elle fut impliquée. – 4 Vous impatiente. – 5 Creuser : « Pénétrer dans le fond d’une science » (F). – 6 À aller au fond des choses. – 7 De leur pays. – 8 Fourches patibulaires : gibet. – 9 « Qui ravit, prend, vole » (R). – 10 « En terme de vénerie se dit quand des chiens qui poursuivaient […] quelque gibier, le quittent pour courir après un autre » (F). – 11 Les chiens qui conduisent la meute. – 12 Rompre les chiens : les rappeler pour les empêcher de continuer la chasse. Terme de vénerie (A). – 13 Les montants qui supportent les poutres du gibet. – 14 Pour la perte. – 15 Aboyer fortement. – 16 Se haussant. – 17 Allusion à la fable Le Chat et un vieux Rat. – 18 « Vieux proverbe qui signifie mourir » (F). Les houseaux sont des jambières de cuir. – 19 Étrangères. – 20 Charles II. – 21 Les habitants de l’île de Cythère sont les Amours. – 22 Hortense Mancini, duchesse de Mazarin.
DAPHNIS ET ALCIMADURE 1 Deuxième fille de Mme de La Sablière, elle est veuve. Fontenelle en fait son interlocutrice dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes (1686). La Fontaine sous-titre cette idylle « Imitation de Théocrite ». Il s’agit en fait d’une « contamination » : le poète s’inspire du pseudo-Théocrite, de la deuxième Bucolique de Virgile et de l’histoire d’Iphis et Anaxarète, des Métamorphoses d’Ovide. – 2 Réserve. – 3 Je ne puis m’empêcher de partager (latinisme) – 4 La mort approche. – 5 Cruel. – 6 Dans une circonstance où on aurait obtenu sa plus grande faveur. – 7 Naissance. – 8 Funèbre. – 9 Le devança.
PHILÉMON ET BAUCIS 1 Louis-Joseph de Vendôme arrière-petit-fils d’Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, et neveu de la duchesse de Bouillon. – 2 Prométhée. – 3 Une des trois Parques. – 4 Mercure. – 5 Pénates : génies du foyer. – 6 De planches. – 7 Déesse de l’agriculture. – 8 Apprivoisée. – 9 Les nuages de la tempête. – 10 Avaient mérité de tomber. – 11 Enceinte. – 12 Deux célèbres peintres de l’Antiquité. Apelle fut le portraitiste d’Alexandre le Grand. – 13 Victime offerte en holocauste. – 14 La muse de l’Histoire. – 15 Louange. – 16 Le Vallon sacré accueillait dans le château d’Anet des écrivains et des artistes, faisant de ce lieu un petit Parnasse.
LA CLOCHETTE 1 Les Muses. – 2 À présent. – 3 Gentil (F). – 4 Io : la vache. Allusion à l’amante de Jupiter qui fut métamorphosée en vache pour être soustraite aux fureurs de Junon. – 5 Au commencement de la nuit.
LE FLEUVE SCAMANDRE 1 Tomber. – 2 Eschine (JPC). – 3 Troie. – 4 « Où la personne qui se baigne n’est qu’à demi corps dans l’eau » (R). – 5 Nymphe de la mer, fille de Nérée. – 6 Peu de divinités fluviales. – 7 Promptement. – 8 Autant de temps, autant de maximes. – 9 À lui proposer le mariage.
LA CONFIDENTE SANS LE SAVOIR OU LE STRATAGÈME 1 Il se met en campagne. – 2 Cachant. – 3 « Ruiner à coups de canons » (R). – 4 Ses soucis. – 5 Sans cesser. – 6 Peut être désavoué. – 7 Mériteraient qu’on vous réprimande. – 8 Je ne me contrôle plus à cause de la colère. – 9 Sans ma crainte de compromettre Géronte. – 10 « Avec l’affront de n’avoir pu réussir en quelque entreprise. » – 11 La boîte. Graphie pour la rime. – 12 Par dessus.
LE REMÈDE 1 Le lavement. – 2 Donner de faux noms. – 3 Gens très fins (expression proverbiale). – 4 Lui convient, lui réussit. – 5 L’âge d’or. – 6 Île d’Aphrodite. – 7 « On faisait autrefois les mariages par paroles de présent en disant : “Je vous prends à femme”, et : “Je vous prends pour mari”. C’était un mariage parfait » (F). – 8 « Pierre destinée pour graver quelque inscription » (R). Au figuré : non encore initiés. – 9 Les fausses clés. – 10 Elle n’avait qu’à perdre son sang-froid. – 11 Dans l’Orlando inamorato, Brunel, poursuivi par Marphise, lui montre le « bas des reins ».
LES AVEUX INDISCRETS 1 Incomparable. – 2 Tenez pour certain. – 3 « On dit d’un mari et d’une femme qui passent la première année de leur mariage sans s’en repentir, qu’ils auront la vigne de l’évêque » (Dictionnaire comique, satirique et critique de Leroux). – 4 J’en confesse sans faute. – 5 Toute la famille, les domestiques compris. – 6 « Ce mot comprend la femme, les enfants, les serviteurs et les servantes » (R). – 7 S’écarter de la ligne droite. – 8 Douter. – 9 Médor. – 10 Abandonner les égards.
LES FILLES DE MINÉE 1 À l’art de broder. – 2 Déesse de la fertilité. – 3 Mère de Bacchus. – 4 Hercule. – 5 Devance. – 6 Une des trois Parques. – 7 Tapisseries. – 8 Elle n’a en effet qu’un « vieil époux », Tithon, immortel, mais n’échappant pas à la décrépitude (JPC). – 9 Ne peut recueillir des éclaircissements. – 10 Brise. – 11 Neptune et Athéna – 12 Allusion à l’origine de la procession des Panathénées. – 13 Athéna. – 14 La mer. – 15 Sans manière. – 16 Ils remettent. – 17 Prend le vent. – 18 Une toute autre fortune. – 19 Me donna des sentiments élevés. – 20 S’étonna de. – 21 En le voyant il ne l’eut pas reconnu. – 22 Son amour. – 23 La bête. – 24 Ils en viennent aux mains. – 25 Plancher signifie aussi plafond : les sœurs ont été métamorphosées en chauves-souris.
LETTRE À M. RACINE DU 6 JUIN 1686 1 « On ne sait à peu près rien d’assuré sur cet Antoine Poignan, cousin de la mère de Racine (PC).
À MADAME LA DUCHESSE DE BOUILLON 1 Le tribunal du mont Ida ; le jugement de Pâris. – 2 Allusion à la disgrâce de la duchesse de Bouillon (voir la notice des Amours de Psyché et de Cupidon, supra. – 3 La Fontaine lui-même. – 4 Voir le Discours à Madame de La Sablière, supra. – 5 Gomezius Pereira, médecin espagnol du XVIe siècle, dans son livre intitulé Antoniana Margarita paru en 1554 (PC). Prévenu : devancé. – 6 Les couleurs ne sont pour Descartes que des « qualités secondes » (PC). – 7 Tout vous convient. – 8 Mme de Mazarin. – 9 Saint-Évremond s’est exilé en Angleterre en 1661. – 10 La duchesse avait cabalé pour Pradon contre Racine. – 11 Philosophe néopythagoricien d’Asie mineure du début de l’ère chrétienne. – 12 M. de Bonrepaux, lieutenant général des armées navales, fut chargé par le roi de missions diplomatiques à Londres en 1685, 1687 et 1688 (PC). – 13 Allusion au 46e chapitre du Tiers Livre de Rabelais.
À M. DE SAINT-ÉVREMOND 1 Pourtant il me faut. – 2 Les duchesses de Bouillon et de Mazarin. – 3 Vous inspire. – 4 François Rabelais, Vincent Voiture, Clément Marot. – 5 Louis XIV et Jacques II. – 6 « Dans le temps que M. de La Fontaine écrivit cette lettre, on fit enlever un grand nombre de courtisanes qu’on envoya peupler l’Amérique » (note de l’édition de 1709, citée par Pierre Clarac in La Fontaine, Œuvres complètes, t. II, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1991).
CHARLES PERRAULT : LE SIÈCLE DE LOUIS LE GRAND 1 M. l’abbé de Maucroix. – 2 Fleuve de la Grèce qui retourne plusieurs fois sur lui-même. – 3 Cicéron plaida pour le roi Dejotarus. – 4 Livre 5, Épigramme 10. – 5 Allusion au trompe-l’œil peint par le peintre grec Apelle (IVe siècle av. J.-C.) le plus célèbre de l’Antiquité qui fut le portraitiste officiel d’Alexandre le Grand. – 6 Des jardins.
ÉPÎTRE À HUET 1 Nous avons placé l’Épître à Huet au moment de sa publication, en 1687, alors que certains spécialistes en datent la rédaction de 1674, année de la première querelle des Anciens et des Modernes. C’est, en effet, en 1674 que Charles Perrault prend la défense de l’opéra de Quinault et Lulli, Alceste, dont il tente, dans sa Critique de l’Opéra ou Examen de la tragédie intitulée « Alceste ou le Triomphe d’Alcide », d’en démontrer la supériorité sur la pièce d’Euripide. Un peu plus tard Racine, dans sa préface à Iphigénie, répondra à Perrault en prenant la défense des Anciens, ainsi que l’avait fait Boileau dans son Art poétique, également daté de 1674, qui, selon le biographe de La Fontaine, Mathieu Marais, fut l’année où le fabuliste avait fait la connaissance de Huet et lui aurait envoyé un Quintilien accompagné d’une épître en vers qui serait celle qu’il publiera en 1687. Sans rejeter cette hypothèse, nous avons opté pour la date de publication non seulement parce qu’en 1674 Huet n’est pas évêque, mais surtout parce que La Fontaine ne s’engage véritablement et ouvertement dans la querelle des Anciens et des Modernes qu’en 1687 en publiant son épître à la suite, sinon en réponse, au discours de Perrault, Le Siècle de Louis le Grand. Quoi qu’il en soit, même si une première version – jamais retrouvée – de l’épître avait été composée en 1674, il est plus que probable que La Fontaine a dû la remanier au moment de sa publication treize ans plus tard, au moins pour l’actualiser. Enfin pour une question de compréhension de l’enjeu, nous avons jugé préférable de l’insérer en 1687 avec en « prologue » le poème de Perrault qui relança la querelle. – 2 Qui marche sur ses traces. – 3 L’idée : le sujet ; les tours : le ton propre à chaque genre ; les lois : les principes généraux de l’art (PC). – 4 À propos de Térence, voir supra L’Eunuque. – 5 Nous reconnaîtra. – 6 Malherbe ? Vincent Voiture ? – 7 Les Anciens dont Quintilien fait l’éloge. – 8 On trouve plus d’une fois ce genre d’interrogation de type rousseauiste avant la lettre, dans l’œuvre de La Fontaine ; notamment dans le Poème du Quinquina. – 9 Voir l’Avertissement des Ouvrages de prose et de poésie des sieurs de Maucroix et de La Fontaine supra. – 10 Ont seulement du feu.
FRAGMENT D’UNE LETTRE ÉCRITE À M. DE BONREPAUX QUI ÉTAIT À LONDRES 1 À propos de M. de Bonrepaux, voir Lettres diverses, À Madame la duchesse de Bouillon, note 12. Cette lettre est parue pour la première fois dans les Œuvres posthumes en 1696, et datée du 31 août 1687 (PC). – 2 De son opération de la fistule. – 3 Allusion à la Révocation de l’édit de Nantes en 1685. – 4 Le retour d’Astrée doit marquer l’avènement d’un nouvel âge d’or.
1 Louis de Neuf-Germain « assassinait autrefois tout le monde de ses maudits vers, quand M. le marquis de Rambouillet… lui conseilla, pour voir si cela serait plaisant, de faire des vers, qui rimassent sur chaque syllabe du nom de ceux pour qui il les ferait. Il y en a un exemple dans Voiture : c’est cette pièce rimée en da et en vaux à la louange de M. d’Avaux. Il en fit, et cela a souvent fait rire les gens » (Tallemant des Réaux, Historiettes). – 2 Cadix ; orthographe courante. – 3 Foi. – 4 Peine (archaïque ou burlesque). – 5 Bois odorant (PC). – 6 Le comte de Staremberg commandait la place de Philippsbourg (PC). – 7 Appel de trompettes et de tambours par lequel des assiégés annoncent qu’ils veulent parlementer ou capituler.
À MONSEIGNEUR LE DUC DE BOURGOGNE 1 Il s’agit de Louis né en 1682, fils du Grand Dauphin, petit-fils de Louis XIV et futur père de Louis XV. Il a pour précepteur Fénelon qui lui donne des exercices latins d’après les Fables de La Fontaine. – 2 L’original, c’est-à-dire les Fables d’Ésope. La Fontaine parle des volumes de ses propres fables qu’il a précédemment publiés. – 3 Voir Le vieux Chat et la jeune Souris (p. 1382) et Le Loup et le Renard (p. 1388). – 4 Qui s’y rapportent. – 5 Il s’agit de l’Empire allemand, de l’Espagne, des Provinces-Unies, de l’Angleterre et de la Savoie en guerre contre la France.
I. LES COMPAGNONS D’ULYSSE 1 Cette fable a paru pour la première fois en 1690 dans Le Mercure galant. – 2 De la sollicitude. – 3 Le Grand Dauphin. – 4 Le haut bout d’une table est la place d’honneur. – 5 Au XVIIe siècle le « c » se prononçait. – 6 Sortilèges. – 7 Circé est la fille du Soleil et la sœur de Pasiphaé. – 8 Par exemple la taupe. – 9 L’amour. – 10 Au risque. – 11 Orthographe pour la rime. – 12 Que regrette. – 13 Sommation. – 14 Louange. – 15 Ces six derniers vers, parus en 1690 dans Le Mercure galant, n’ont pas été conservés dans l’édition du recueil complet en 1693.
II. LE CHAT ET LES DEUX MOINEAUX 1 Dieux domestiques. – 2 De sortir ses griffes. – 3 Orthographe pour la rime, le « c » se prononce. – 4 Avisée. – 5 Quereller violemment. – 6 Au XVIIe siècle lorsque le mot œuvre signifie livre ou composition, il peut être masculin au singulier, mais reste féminin au pluriel.
III. DU THÉSAURISEUR ET DU SINGE 1 Cette fable fut publiée dans Le Mercure galant en 1691. – 2 Improductifs. – 3 Amphitrite est la déesse de la mer, il s’agit donc d’une île. – 4 Il trouvait toujours une erreur dans ses comptes. – 5 Monnaie espagnole. – 6 Nom plaisant donné au singe. – 7 Dans la mer. – 8 Trois appellations de monnaie d’or ou d’argent. – 9 Celui qui compte.
IV. LES DEUX CHÈVRES 1 Cette fable fut publiée en 1691 dans Le Mercure galant. – 2 Appartenant à l’aristocratie. – 3 L’île des Faisans dans la Bidassoa où en 1660 se tinrent les négociations qui se terminèrent par le traité des Pyrénées et par le mariage de Louis XIV avec l’infante Marie-Thérèse. – 4 Le Cyclope Polyphème fut amoureux de la nymphe Galatée ; la chèvre Amalthée nourrissait Jupiter enfant quand Rhéa, sa mère, le cachait en Crète fuyant son père, Saturne.
À MONSEIGNEUR LE DUC DE BOURGOGNE 1 Louis XIV. – 2 Louis XIV a seul le pouvoir d’arrêter la roue de l’inconstante Fortune. – 3 Embarrassé. – 4 Se réalise.
V. LE VIEUX CHAT ET LA JEUNE SOURIS 1 Personnage emprunté au Tiers Livre de Rabelais. Voir Le Chat, la Belette et le petit Lapin p. 1053. – 2 De ma taille, et me dépensant comme je le fais. – 3 Aux Enfers. – 4 Les Parques.
VI. LE CERF MALADE 1 Diminua. – 2 À manger (populaire).
VII. LA CHAUVE-SOURIS, LE BUISSON, ET LE CANARD 1 « Commissionnaire de marchand » (F). – 2 Les marchandises achetées à destination de la vente. – 3 Chemin. – 4 « Avoir fait cession de ses biens à ses créanciers » (R). – 5 Le capital. – 6 Les huissiers. – 7 Oiseau aquatique qui s’apparente au canard.
VIII. LA QUERELLE DES CHIENS ET DES CHATS, ET CELLE DES CHATS ET DES SOURIS 1 Les quatre éléments, l’air, la terre, l’eau et le feu, qui sont en discorde permanente selon la lectrice d’Empédocle. – 2 Ils se brouilleront toujours. – 3 Porter devant le juge. – 4 Dispute (archaïsme). – 5 Mis la dissension dans la pièce. – 6 Filou adroit et rusé. – 7 Ne fit pas de quartier, tua tout. – 8 Soucis. – 9 Maître d’école portant une longue barbe (burlesque).
IX. LE LOUP ET LE RENARD 1 La Fontaine a donné ce même titre à une autre fable (voir supra, Livre XI). – 2 Sa gloire. – 3 Qu’il garnisse. – 4 Gros chien de garde. – 5 Ami d’Achille, Patrocle combat à sa place et sous ses armes avant d’être tué par Hector (voir L’Iliade, chant XVI). – 6 L’armée du peuple bêlant. – 7 Le professeur (ici le loup).
X. L’ÉCREVISSE ET SA FILLE 1 Ce développement ajouté. – 2 Louis XIV. – 3 Trouble les desseins de la Ligue d’Augsbourg (coalition entre l’Empereur, l’Espagne, la Hollande, l’Angleterre, certaines principautés allemandes et la Suède qui s’opposent à la politique de conquêtes de Louis XIV depuis la paix de Nimègue). – 4 On n’y va pas droit (emploi adverbial). – 5 Déesse de la guerre.
XI. L’AIGLE ET LA PIE 1 Pie (populaire et régional). – 2 Le crieur public Vulteius Menas dont se moque Horace (Épître I, 7). – 3 À tort et à travers. – 4 « Qui va redire, rapporter aux autres ce qu’on dit d’eux » (F). – 5 Jouer double jeu.
XII. LE MILAN, LE ROI, ET LE CHASSEUR 1 Ici-bas. – 2 Ce siècle. – 3 La princesse Marie-Thérèse de Bourbon. – 4 Exposer au public. – 5 Il existe une autre version de cette fable, que La Fontaine n’a pas publiée, et qui n’est parue pour la première fois que dans les Œuvres posthumes en 1696. Bien que notre édition ne publie pas les variantes, il nous a semblé intéressant de donner ici le passage de dix-neuf vers que La Fontaine abandonna dans la version publiée. – 6 S’acharna. – 7 « Certain morceau de cuir rouge façonné en forme d’oiseau, dont les fauconniers se servent pour rappeler les oiseaux de fauconnerie qui ne reviennent pas tout droit sur le poing » (A). – 8 A cru me faire un cadeau. – 9 Vantent. – 10 Rien au-delà. – 11 Orthographe pour la rime. – 12 Éclats de rire.
XIII. LE RENARD, LES MOUCHES, ET LE HÉRISSON 1 Aux dépens des autres. – 2 Enfiler mes dards : « Passer son épée au travers du corps d’une personne » (R). – 3 Rassasiés.
LE JUGE ARBITRE, L’HOSPITALIER ET LE SOLITAIRE 1 Très désireux. – 2 Qui courent vers le même but. – 3 « Choses qui sont les suites et les dépendances d’une autre » (A). – 4 Le souci. – 5 Donnait l’occasion d’exercer sa charité. – 6 Au pauvre « religieux qui fait vœu de servir, d’assister les pauvres, les malades […] qu’on reçoit dans leur hôpital » (A). – 7 Comparé à. – 8 « Se dit quelquefois de ces gens qui s’empressent à faire toutes sortes d’accommodements » (F). – 9 Prendre le conseil. – 10 À la pureté de l’eau. – 11 Dans la solitude. – 12 On ne pense plus à soi. – 13 L’intérêt public.
LE SOLEIL ET LES GRENOUILLES 1 Le P. Commire avait composé son Sol et Ranae, allégorie politique contre les Province-Unies, à la veille de la guerre de Hollande (1672). La traduction de La Fontaine, signée D. L. F., a paru peu après en feuille volante ; elle a été reproduite sous le nom de La Fontaine en 1693 par le P. Bouhours, avec la version de Furetière, ainsi qu’une autre, anonyme, dans son Recueil de vers choisis (JPC). – 2 Louis XIV avait obtenu que les traités de Westphalie reconnaissent l’indépendance des États de Hollande (JPC). – 3 Le Soleil. – 4 La Fontaine confond croasser et coasser que l’usage distingue à cette époque déjà (JPC).
LA LIGUE DES RATS 1 La fable a été publiée sans nom d’auteur dans Le Mercure galant de décembre 1692, puis dans les Œuvres posthumes. – 2 Personnage du Tiers Livre de Rabelais. Voir Le Chat, la Belette et le petit Lapin supra.
LE RENARD ET L’ÉCUREUIL 1 Cette allégorie paraît avoir été composée en faveur de Foucquet, dont l’écureuil était l’animal emblématique. Il est difficile d’en préciser la date. En juin 1665, la foudre tombe sur Pignerol, épargnant par miracle le surintendant. Les vers 19-20 se réfèrent-ils à cet événement ? La fable se trouve dans les manuscrits de Conrart (tome XI, Arsenal, ms. 5418, p. 533). Son attribution à La Fontaine demeure contestée ; elle se fonde sur l’identité des quatre premiers vers avec ceux du Lièvre et la Perdrix, v. 17 (JPC). – 2 Allusion probable à la « chronique » de l’actualité, et au procès Foucquet (JPC). – 3 Foucquet n’a sauvé sa tête que de peu. – 4 Allusion à la devise du surintendant : « Quo non ascendam ? » (« Jusqu’où ne m’élèverais-je pas ? »). – 5 Se moquent (archaïsme et burlesque). – 6 Au gosier, au collet.
L’ÂNE JUGE 1 Bien qu’elle ne soit « qu’attribuée » à La Fontaine, nous avons décidé de retenir cette fable publiée pour la première fois en 1863 à Angoulême par A. Nadaud. – 2 Abeille (archaïsme). – 3 Roux. – 4 De guêpe. – 5 Récompense (R).
LES QUIPROQUOS 1 Paru pour la première fois en 1696 dans les Œuvres posthumes. – 2 Amant avisé. – 3 Remplace. – 4 À ma disposition. – 5 L’Amour (voir L’Amour et la Folie supra). – 6 « On dit d’une chose excellente qu’on veut louer, qu’elle lève la paille, par une allusion qu’on fait avec de l’ambre qui a la vertu de lever la paille » (F). – 7 Transformé de bien en mal. – 8 Son propre nom. – 9 Proportionnellement. – 10 Il inscrit le prix. – 11 La juridiction des échevins s’étendait sur une partie du commerce (JPC). – 12 À épargner. – 13 Bonne fortune. – 14 Le vers n’a pas sa rime. – 15 Au figuré : « Tromperie qui se fait lorsqu’on oblige adroitement une personne à prendre une chose pour une autre, ou quelqu’un pour un autre » (R). – 16 La vengeance était-elle légitime si la femme ne croyait pas qu’elle trompait son mari ?
CONTE TIRÉ D’ATHÉNÉE 1 Conte conservé dans les manuscrits de Conrart et reconnu vers 1725 comme étant de La Fontaine par Mathieu Marais dans son Histoire de la vie et des ouvrages de La Fontaine qui ne sera publié qu’en 1811. – 2 Vénus Callipyge.